User:Mr Minchin/Saint-Malo

Coordinates: 48°38′49″N 2°00′32″W / 48.647°N 2.009°W / 48.647; -2.009
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Saint-Malo
Saint-Malo is located in France
Saint-Malo
Saint-Malo
Coordinates: 48°38′49″N 2°00′32″W / 48.647°N 2.009°W / 48.647; -2.009
CountryFrance
ArrondissementArrondissement de Saint-Malo
(chef-lieu)
Cantonchef-lieu de 2 cantons
Nord & Sud
Government
 • Mayor (2001-2008) René Couanau
Population
50 675
Time zoneUTC+01:00 (CET)
 • Summer (DST)UTC+02:00 (CEST)
INSEE/Postal code
Le port de Saint-Malo vu du ciel

Saint-Malo est une ville bretonne formant commune française, située dans le département d'Ille-et-Vilaine (région Bretagne).

Ses habitants sont appelés Malouins.

Elle est appelée Saent-Malo en gallo et Sant-Maloù en breton.

Géographie[edit]

Coucher de soleil sur Saint-Malo

Saint-Malo est un port de mer situé sur la Manche, à l'embouchure de l'estuaire de la Rance qui est un bras de mer se transformant en rivière, délimité côté mer par l'usine marémotrice du barrage de La Rance et côté terre par la ville de Dinan (à 18 km (11 mi) de l'embouchure).

L'accès au port de Saint-Malo est protégé par de nombreux récifs et brisants immergés à marée haute, par des tombolos sous-marins (visibles aux marées basses de vives eaux), par des îles ou îlots dont beaucoup furent fortifiés aux XVIIe et XVIIIe siècles (Cézembre, Fort Harbour, le fort de la Conchée, le Grand Bey et le Petit Bey, l'Islet du Fort National).

La ville intra-muros (le Saint-Malo historique) fut entourée de remparts construits et reconstruits du XIIe au XIXe siècles, auxquels les architectes Vauban et Siméon de Garengeau adjoignirent les fortifications insulaires. Une spécificité des remparts de Saint-Malo est qu'ils sont posés sur le rocher qui supporte la ville intra-muros, et ne tiennent que par le poids des pierres empilées.

Saint-Malo gouverne le Clos-Poulet (nom issu de "Pou-Alet", du latin Pagus Aleti, "le pays d'Alet") qui est délimité par la Rance, la Manche et la dépression de Châteauneuf. La ville fait face à Dinard. Cancale conclut à l'est la côte du Clos-Poulet, composant une partie de la Côte d’Émeraude inspirée du modèle de la Côte d'Azur.

Aujourd'hui la commune inclut aussi les quartiers de Saint-Servan, Paramé et Rothéneuf.

Les phénomènes de marée sont accentués en Manche ouest par la concentration de eaux dans une énorme baie triangulaire entre Bretagne et Cotentin. Au maximum, le marnage peut y atteindre 14 mètres, soit plus du double du marnage ordinaire en Atlantique. C'est pour cette raison que le barrage de l'usine marémotrice fut construit précisément sur la Rance (l'autre option étant la baie du Mont Saint-Michel) au début des années 1960.

Administration[edit]

La baisse vertigineuse du nombre de ses habitants après la guerre a amené Saint-Malo à fusionner en 1967 avec deux communes limitrophes, Paramé et Saint-Servan-sur-Mer, malgré la vieille rivalité entre Saint-Servan et Saint-Malo. Le nom de Saint-Malo a été appliqué à l'ensemble.

La ville est le chef-lieu de deux cantons :

  • Le canton de Saint-Malo-Nord formé d'une partie de Saint-Malo (29 137 habitants) ;
  • Le canton de Saint-Malo-Sud (autrefois canton de Saint-Servan-sur-Mer) formé d'une partie de Saint-Malo et des communes de La Gouesnière et Saint-Jouan-des-Guérets (25 090 habitants).

Histoire[edit]

Saint-Malo

Antiquité[edit]

Reginca (nom gaulois à l'origine de celui de Rance), située à l'emplacement de la moderne Saint-Servan (cité d'Aleth) à l'embouchure de la Rance, était le principal centre maritime des Coriosolites. Ce peuple armoricain étendait son contrôle sur un territoire allant de la baie de Saint-Brieuc à la baie du Mont Saint-Michel et suivant au sud le cours de l'Oust et de la Vilaine. Il participa à plusieurs alliances gauloises anti-romaines en 56 et 52 av. JC, sans succès.

Pour les contrôler et éviter les liens transmanche avec les peuples bretons alliés aux Gaulois, les Romains imposèrent aux Coriosolites une capitale dans les terres, à Corseul. Un incendie met fin pour l'essentiel à l'occupation du site d'Alet (sauf pour les activités portuaires indispensables qui sont maintenues), au profit de la nouvelle Corseul/Fanum Martis. A la fin du III° siècle, l'insécurité générale en Gaule et surtout sur la Manche mena l'administration impériale à fortifier le port d'Alet. A la fin du IV° siècle (vers l'an 368 ?), un des deux cantonnements de la légion des "Martenses" rejoint Alet (l'autre étant en Germanie à Altrip), selon la Notitia dignitatum. Un préfet militaire y commandait autour de 300 légionnaires. Corseul demeurait cependant le chef-lieu administratif de la cité des Coriosolites. Alet était alors le principal port armoricain de la Manche entre Brest et le Cotentin. De nombreuses traces archéologiques, dont des portions en élévation des murailles du III° siècle, en attestent encore de nos jours.
A la même époque la future Saint-Malo n'était qu'un îlot inhabité, sinon par quelques pêcheurs.
A l'exemple des Bretons, les Armoricains se libèrent de l'administration romaine vers 420, au départ des Martenses. Alet se dépeuple alors fortement, du fait de ce départ et des incursions de pirates Frisons et Saxons qu'elle rendait plus faciles. C'est à ce moment que se place l'immigration bretonne qui se serait faite sur une côte dépeuplée selon les vitae des saints bretons. Cette immigration massive changea la composition ethnique et linguistique de la cité des Coriosolites, mêlant Bretons et Gallo-Romains. Elle perturba l'organisation des cités gallo-romaines au point qu'il n'y eut pas au Ve siècle d'évêché chez les Coriosolites et les Osismes alors qu'il en avait été créé chez les Vénètes Vannes, Namnètes Nantes et Riedones Rennes.

Haut moyen-âge[edit]

La vita latine de St Malo (MacLeod, Maclaw ou Maclou), composée vers l'an 870 par le diacre Bili à Alet, le fait naître vers l'an 510 à Llancarvan dans le royaume breton de Gwent (au sud de l'actuel Pays de Galles). Filleul et disciple de St Brendan, il le suivit dans ses voyages légendaires aux îles Fortunées. Accompagnant la migration bretonne de la Grande vers la Petite Bretagne, il débarqua à Cézembre (alors avant-port d'Alet) puis rejoignit vers 538 l'ermite breton Aaron sur le rocher sur lequel celui-ci s'était retiré à l'abri des tentations du monde. Cet îlot appelé Canalch (Canalchius insulae) ou rocher d'Aaron, devint le rocher de St Malo à la mort de St Aaron en 541. Malo l'aurait alors quitté pour rejoindre la cité d'Alet à quelques centaines de mètres de là. Il en aurait été élu évêque en 590. Mais entré en conflit avec les Aletins, Malo quitta la ville pour Saintes où il mourut un 15 novembre vers l'an 621. Ses reliques furent translatées en 672 à la cathédrale d'Alet et à l'hermitage de St-Aaron. Lors de l'invasion normande au X° siècle elles furent transportées à Paris puis à Montreuil-sur-Mer avant d'être dispersées.

Historiquement, un siège épiscopal n'est attesté à Alet qu'au VIIIe siècle, avec les évêques Haelocar, Ermor, Iarnwalt, Maen, Salocon (eh oui), Rethwalatr, Ratuili... Ces noms, tous bretons, indiquent qu'Alet est alors en zone bretonnante.

En 575, le prince domnonéen Judual aurait reconstruit Alet. A la fin du VIIe siècle, le chef breton Cadgualon vint y chercher assistance contre les Saxons, témoignant de l'importance de la ville à cette époque. Au Xe siècle, l'historien arabe Ibrahim B'Ya'Qub parle du port de "krmalh", ce qui nous indique que le nom de "Ker Malo" commençait à se substituer à celui d'Alet. La ville est pourtant nommée en divers textes "Quidalet", contraction de "Civit(as) Alet". Les assauts normands de 878, 919, 931, 963 ruinèrent la ville durablement, comme en atteste le roman de Brut.

Moyen-âge[edit]

Fut-ce pour cette raison que le dernier évêque d'Alet Jean de Châtillon, dit Jean de la Grille, transféra le siège du diocèse d'Alet à l'île de Saint-Malo entre 1146 et 1152 ? En tout cas, il y trouva l'église que les moines bénédictins y avaient construit et la leur prit. On ne sait si l'arrivée de l'évêque précède ou suit la première urbanisation de Saint-Malo.
Alet perdit beaucoup avec ce transfert. Elle devint un quartier de Saint-Servan, mais les ruines de sa cathédrale sont encore visibles à la Cité.

L'évêché de Saint-Malo était l'un des « neuf évêchés » de Bretagne.

Renaissance et ancien régime[edit]

  • Indépendance

En 1601, la "Compagnie des marchands de Saint-Malo, Laval et Vitré " arme deux navires, le "Corbin "et le "Croissant " qui font une longue escale dans la baie de Saint Augustin à Madagascar. (voir relation de François Pyrard).

Histoire moderne[edit]

  • Commerce et Guerre de course

Les îles Malouines, Atlantique Sud au large de l'Argentine, fûrent appelées ainsi en l'honneur des nombreux équipages de Saint-Malo qui y faisaient escale avant le passage du Horn vers le Pacifique.
Saint-Malo fut un port corsaire actif, où s'illustrèrent Duguay-Trouin et Surcouf, spécialisés dans la guerre de course contre les vaisseaux anglais et hollandais.

Histoire contemporaine[edit]

En août 1944, les colonnes américaines se dirigeant vers Brest pour en détruire la base sous-marine furent bombardées par l'artillerie allemande de Saint-Malo. Décidés à ne pas risquer la vie de leurs boys, pressés d'en finir avec le "Festung Saint Malo" pour se ruer sur Brest et échaudés par les nombreuses pertes essuyées quelques jours plus tôt sur l'autre rive de la Rance, les Américains pilonnèrent préventivement la ville historique avec des bombes incendiaires au phosphore, et ce bien que la garnison allemande qui y stationnait y fut très réduite — 70 hommes, affectés à la DCA — et que l'armée américaine en fût informée par la Résistance. Saint-Malo fut presque totalement dévastée par les incendies qui s’ensuivirent — 80% des meubles, immeubles, archives, biens personnels. Cette destruction, selon une version fausse mais popularisée immédiatement, aurait été due au fait que les résistants ayant avisé les Américains que les Allemands se tenaient dans leurs bunkers de Cézembre et de la Cité (nom d'un quartier de St-Servan), les Américains crurent que le mot "Cité" désignait le cœur de la cité (en anglais "the city") de St-Malo et la bombardèrent en conséquence.

Saint-Malo a été presque entièrement reconstruite selon un plan proche de l'originel (excepté quelques tributs à la circulation automobile et à la salubrité) sous l'impulsion de son maire Guy La Chambre (malouin et ancien ministre d'État), des architectes Louis Arretche et Raymond Cornon, de ses habitants, du ministère de la Reconstruction et grâce à des dons nombreux venus du Québec, sur une période de 12 ans (1948-1960).

Première ville de France ayant développé un centre pionnier de thalassothérapie (thermes marins, soins fondés sur l'administration de bains d'eau de mer sous différentes formes), accueillant plusieurs lignes de ferries vers l'Angleterre et les îles anglo-normandes, Saint-Malo vit beaucoup de son port et du tourisme tout au long de l'année. Le Mont-Saint-Michel très proche en fait un port d'arrivée (trains & bateaux) pour explorer la région.

L’histoire de la reconstruction de Saint Malo. (Architecture)[edit]

Saint-Malo lors du mauvais temps

Nous devons les premiers plans de la reconstruction de Saint-Malo intra-muros à Marc Brillaud de la Laujardiere (grand prix de Rome).

La question était alors : faut-il redonner à l'intra-muros ses fonctions du passé ? (Centre administratif, Hospitalier, scolaire et commercial). Or il est impossible de restituer les anciennes rues dans un tel contexte (cas de reconstruction difficile).

En décembre 1944, Marc Brillaud propose un plan qui modifie totalement le tissu urbain et prévoit plusieurs grandes percées, en particulier celles qui joignent les portes à la cathédrale. Les bâtiments administratifs sont regroupés autour de la cathédrale ; par ailleurs, il modifie les rues qu’il élargit jusqu’à 8 m et évacue l’hôpital hors de l’intra-muros puis il fournit une première esquisse pour les façades des immeubles, limite leur hauteur à 3 étages plus un comble habitable dans les toits. Les façades sont d’un style très sobre qui évite le pastiche des styles historiques. L’ensemble de ce dispositif est validé en 1946 et approuvé par le ministère.

A ce moment les choses vont traîner à cause de la situation du pays. Du coup la polémique s’installe et en février 1947 l’association des sinistrés de Saint-Malo réclame un style malouin en arguant que ce style doit s’harmoniser avec ce qui reste du passé (remparts et château) et doit s’adapter à la vie moderne. Les sinistrés contestent en particulier la politique des MH (Monuments Historiques) et demandent à ce que les façades commerciales de bois soient autorisées dans intra-muros.

A cette période, Marc Brillaud quitte Saint-Malo car il est appelé par le ministère à d'autres fonctions sur Caen. Il sera remplacé par Raymond Puthomme qui ne parviendra pas à s’imposer. Les malouins demandent que la reconstruction soit confiée à Yves Hémar (architecte local), connu pour la construction de villas balnéaires ; cependant, il n’est pas retenu pour la totalité des travaux. On lui préfèrera Louis Arretche (grand prix de Rome), architecte important de l’après guerre. Louis Arretche reprendra les esquisses de Marc Brillaud en précisant : « la réussite de la reconstruction dépend avant tout du profil et de l’aspect des quatre façades maritimes et portuaires de la cité » de Saint-Malo, rare ville française qui peut se découvrir d’un même regard et sur tous les cotés. « Restituer prioritairement les quatre grandes façades de la ville affin de lui donner sa silhouette antérieure et de déterminer le gabarit du vaisseau… » Arretche va conserver les profils de la cathédrale, du château… suivant la volonté de Raymond Cornon. Ce sont ces bâtiments qui fixent les lignes maîtresses du volume d’ensemble. A l’intérieur, la reconstruction des immeubles va être marquée par une beaucoup plus grande liberté. La mairie est dans le château, l’hôtel-dieu et la prison hors des murs, ce qui libère une grande surface au sol. Arretche élargit les rues, remembre les commerces et prévoit une hauteur supérieure à 3 étages (5 ou 6 niveaux). Il utilisera l’îlot fermé (pâté de maison avec cour intérieure). Les façades des immeubles sont construites sans éléments somptuaires en jouant uniquement sur le décrochement avec exceptionnellement des terrasses pour protéger les commerces. La pente des toitures sera à 50 et 60 ° ; le choix des matériaux imposé sera du granit et de l’ardoise sans oublier le béton brut de décoffrage…

Le port de commerce[edit]

Caboteur quittant le bassin Duguay-Trouin

voir article détaillé

Saint-Malo est un port de commerce actif, il est classé d'intérêt national. En 2000, il se situait au 16ème rang, à égalité à l'époque avec Brest.

C'est aussi la 9ème criée régionale et un port de plaisance.

Bien situé régionalement, il lui manque néanmoins quelques atouts, sa situation en centre ville le limite dans la réception de matières dangereuses, et le fort trafic touristique perturbe l'approche de ses installations. Son accès est aussi rendu difficile de par l'amplitude des marées.

Le port ferry (terminal du naye) reçoit les navires Brittany Ferries et Condor ferries

Monuments et lieux touristiques[edit]

Vue de Saint Malo

Saint-Malo était jusqu'en 2005 ville d'art et d'histoire.

  • la cathédrale Saint-Vincent de Saint-Malo, dédiée à saint Vincent de Saragosse ;
  • l'ancienne cathédrale d'Alet (en ruine) ;
  • les murs gallo-romains d'Alet ;
  • la Tour Solidor, dédiée aux voyages au long cours ;
  • la base allemande de la Cité ;
  • le château, construit par les ducs de Bretagne (Jean IV, Jean V, François II et la Duchesse Anne, puis amélioré par Siméon de Garangeau, disciple de Vauban) ;
  • le musée d'histoire recréé par Dan Lailler ;
  • les remparts de la ville close ;
  • l'Hôtel d'Asfeld, dernier hôtel d'armateur (les Magon) conservé après la guerre ;
  • le Fort-National, accessible à marée basse ;
  • le fort du Petit Bé, accessible à marée basse ;
  • la tombe de Chateaubriand sur l'île du Grand Bé, accessible à marée basse ;
  • les villas balnéaires de Paramé ;
  • les statues de Jacques Cartier, Duguay-Trouin, Surcouf, Châteaubriand, Louis Duchesne... éparpillées dans la ville.

Personnages célèbres[edit]

La statue de Robert Surcouf à Saint-Malo, réalisée par le sculpteur Alfred Caravaniez fin XIXe siècle.

Saint-Malo est le lieu de naissance de :


Enseignement[edit]

Le lycée Jacques Cartier, lycée public, a la particularité d'avoir un parc boisé et une malouinière abritant les bureaux de l'administration. En 2005 ce lycée comptait 1600 élèves.

Devises[edit]

  • au Moyen Âge : « Cave canem » (« Prends garde au chien », en latin), en référence aux Chiens du guet, des dogues lâchés la nuit dans la ville et sur la grève ;
  • « Semper Fidelis » (« Toujours Fidèle(s) ») ; une fidélité symbolisée sur ses armoiries par la présence de l'Hermine, que l'on retrouve également sur le drapeau breton sous sa forme stylisée, mais dont on ignore si elle désigne la fidélité de la ville à quelque chose ou celle des malouins à la ville ;
  • devise locale culte : « Ni Français, ni Breton, Malouin suis » (origine floue, peut-être en référence à la « république » malouine de 1590 à 1594) ; « Malouin d'abord, Breton après, Français s'il en reste » (dans sa version actuelle).

Héraldique[edit]

Blason de la ville de Saint-Malo :

De gueules à la herse d'or mouvante de la pointe de l'écu, sommée d'une hermine passante d'argent lampassée de sable, accolée et bouclée d'or, cravatée d'hermine.

Evènement[edit]


Journal[edit]

Liens externes[edit]

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