Château Bilquin-de Cartier

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Château Bilquin-de Cartier
Image illustrative de l’article Château Bilquin-de Cartier
La cour intérieure (vue du sud-est).
Période ou style Mosan
Type Château
Début construction XVIIe siècle
Propriétaire actuel Ville de Charleroi
Destination actuelle Bibliothèque
Protection Icône du bouclier bleu apposé sur un immeuble classé de la Région wallonne Patrimoine classé (1980, no 52011-CLT-0023-01)
Coordonnées 50° 24′ 24″ nord, 4° 23′ 38″ est
Pays Drapeau de la Belgique Belgique
Région Drapeau de la Région wallonne Région wallonne
Province Drapeau de la province de Hainaut Province de Hainaut
Localité Marchienne-au-Pont
Commune Charleroi

Le château Bilquin-de Cartier[1] est un monument classé situé à Marchienne-au-Pont, section de la ville belge de Charleroi, dans la province de Hainaut.

Histoire[modifier | modifier le code]

Le château fut érigé au début du XVIIe siècle par la famille Honoré sur un terrain qu’elle reçut en 1593 du Prince-Evêque de Liège. Ce terrain était précédemment déjà occupé par une ancienne demeure seigneuriale. Le domaine va successivement appartenir à de grandes familles de l’ancienne Principauté de Liège : s'y succéderont les familles Briffoz, Crissegnée et de Wal. En 1695, le maître de forges Guillaume Bilquin achète le château ; il va s’efforcer à embellir la propriété. Ses armoiries (trois clous forgés) sont toujours visibles un peu partout dans le château et ornent notamment le porche d'entrée, datant de 1699. Le château possède sa propre chapelle ; à l’extérieur de celle-ci, une vasque de pierre est ornée des blasons des Cartier-Panée, sous les armoiries de Nicolas de Ghérin et de Marguerite Panée. Marie-Agnès Bilquin, fille de Guillaume, épouse en 1717 Jean-Louis de Cartier, fils du trésorier général du Prince-Evêque de Liège. Le domaine passe ainsi en 1725 aux mains des de Cartier, pour y rester durant deux siècles[2].

Au lendemain de la Révolution française, les de Cartier ne sont plus Seigneurs de Marchienne. Au XIXe siècle, ils vont être investis de fonctions municipales, et devenir de grands industriels. Ils vont gérer la commune durant tout le siècle, ainsi qu’au début du XXe. En 1833, Joseph de Cartier fait transformer un immense terrain situé à côté du château en un beau parc ; il y fait également ériger au centre un nouveau château : le « Château Blanc », achevé en 1836. Les de Cartier privilégient alors la vie au Château Blanc[3], l’ancien château n’étant plus à la mode des temps modernes[2].

Incendie de 1932[modifier | modifier le code]

En 1932, un incendie se déclare dans les combles ; le feu est maîtrisé, mais les dégâts sont importants. Quelques années plus tard, abandonné par les de Cartier ruinés, le château est racheté par la commune de Marchienne-au-Pont en 1938. Devenu propriété communale, le château est partiellement rénové et réhabilité pour y installer des services communaux[2].

Rénovation et classement[modifier | modifier le code]

Il faut attendre 1980 pour que le château soit classé, et les années 90 pour qu’il soit entièrement rénové et réhabilité. Le château est alors dans un piteux état, rongé par la mérule[2].

Galerie[modifier | modifier le code]

Accessibilité[modifier | modifier le code]

Métro de CharleroiM1 ou M2 • Descendre à la station de métro : De Cartier.

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. Patrimoine monumental de la Belgique, vol. 20, p. 137
  2. a b c et d F. Dierick, « Le Château Bilquin de Cartier », sur www.charleroi-découverte.be (consulté le )
  3. Le "Château Blanc", était un bâtiment situé dans le parc du château de Cartier. Transformé en hôtel de ville il a été démoli en 1973, aujourd'hui se trouve l'hôtel de ville actuel.

Annexes[modifier | modifier le code]

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Articles connexes[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]

http://www.charleroi-decouverte.be/pages/index.php?id=43

Bibliographie[modifier | modifier le code]

  • Le patrimoine monumental de la Belgique, vol. 20 : Wallonie, Hainaut, Arrondissement de Charleroi, Liège, Pierre Mardaga, éditeur, , 602 p. (ISBN 2-87009-588-0, lire en ligne)