Wikipédia:Prise de décision, noms propres étrangers/Les différents cas

Une page de Wikipédia, l'encyclopédie libre.

Page de travail pour prendre en compte l'éventail des situations

Il faut tenir compte des différents cas existants, des niveaux de complication et des exceptions :

Questions linguistiques[modifier le code]

Noms non occidentaux de langue n'employant pas l'alphabet latin[modifier le code]

Dans la plupart de ces cas, il faut tout d'abord romaniser le nom. Généralement on aboutit à une forme "phonétique" du nom.

Cas de noms francisés : Confucius

Arabe[modifier le code]

Cas de noms francisés : Mahomet

Chinois[modifier le code]

Noms de villes :

  • le traditionnel et vieilli Chang-Haï (au lieu de Shanghai, d'origine graphie anglo-saxonne), n'est plus en usage. Préférer les transcriptions pinyin sauf pour les villes où la forme française est attestée (Pékin, Canton, etc.)

Noms de personnes :

  • respecter l'ordre traditionnel nom, prénom

Coréen[modifier le code]

Respecter la romanisation révisée du coréen (officielle), l'ordre nom, prénom. Ne mettre les traits d'union qu'en cas d'ambiguïté.

Inde[modifier le code]

Iran[modifier le code]

Shirin Ebadi semble préféré sur Wikipédia à Chirine Ébadi, semble-t-il au nom de l'usage. Mais peut-on parler d'usage établi pour un nom apparu récemment dans les médias ? Il est évident que dans les médias internationaux la forme anglo-saxonne prédomine. Est-ce suffisant pour le promouvoir dans un média francophone et établir ainsi cet usage sacré ?

Japonais[modifier le code]

Il existe des translittérations et des traductions différentes. Pour la translittération, la romanisation de Hepburn est la plus reconnue, les voyelles longues y sont surmonté d'un trait vertical (macron comme dans 健太郎 => kentarō), mais on trouve une version francisée utilisant l'accent circonflexe (Kentarô). On trouve également des traductions phonétiques (Kéntaro). Enfin, certains noms on été francisés sans règle stricte ou leur graphie a évolué comme Tokyo (Hepburn: Tōkyō, francisation: Tôkyô).

À signaler que les Japonais utilisent parfois une transcription directe de leur graphie ou les voyelles sont allongé par un petit "u" pour les hiraganas (Kentarou) ou d'une barre pour les katakanas (Kentaro-). Cependant, cette transcription n'est quasiment jamais utilisée en dehors du Japon.

Noms non occidentaux de langue employant l'alphabet latin[modifier le code]

Ils sont généralement retranscrits "phonétiquement" avec des variantes selon la langue du peuple qui les a colonisé : "ou" pour les francophones/"u" pour d'autres langues (mais prononcé [ou])

Afrique[modifier le code]

Amériques[modifier le code]

Il existe également des cas de "traduction" notament pour les amérindiens : Sitting Bull

Noms slaves[modifier le code]

L'usage distingue des noms bien francisés à partir des différents alphabets cyrilliques (russe, ukrainien, biélorusse, bulgare mais aussi kazakh ou ossète…), des noms moins usuels où la transcription est soit savante, soit anglicisée. Exemple : en français, on écrit Vladimir Poutine et non "Putin". Lénine et non Lenin. Néanmoins l'usage peut être mixte Sergueï Bubka plutôt que Boubka. Mais dès que la notoriété est moins fréquente, privilégier comme le font les médias pour les sportifs et les artistes, la forme "anglicisée" (avec u au lieu de ou, sans accents, etc). Ne pas hésiter à effectuer des redirections à partir des formes moins courantes. Voir aussi : Transcription du russe en français.

Noms occidentaux (*)[modifier le code]

(*) Compris les noms hébreux de la Bible intégré au corpus des noms occidentaux. La plupart des prénoms occidentaux ont des variantes dans différents langues occidentales (Jean/John/Giovanni/Joao/etc., Pierre/Pedro/Peter/Piotr/etc., etc.)

Patronymes francisés :

Allemagne[modifier le code]

james

Espagne[modifier le code]

cas particulier : Juan Carlos nom d'usage préféré par les francophone à sa traduction Jean-Charles

Italie[modifier le code]

De l'emploi d'une majuscule ou non dans la particule italienne : la règle communément admise en typographie (voir particule (onomastique) pour l'italien : D', Da, Dall', De, Degli, Dei, Del, Dell', Della, Di, Lo, car en italien l'usage moderne est d'utiliser la minuscule pour les personnages antérieurs au XIXe siècle, et la majuscule pour ceux du et postérieurs au XIXe siècle.

Portugal[modifier le code]

Voir la (brève) discussion ici

Par activité[modifier le code]

Selon le type d'activité et les formes littéraires se rattachant à ces activités la définition du nom d'usage varie (histoire, histoire de l'art

Noblesse[modifier le code]

Patronymes nobiliaires[modifier le code]

De nombreux patronymes nobiliaires sont des patronymes à particules comportant le nom d'un lieu :

  • traduire les particules étrangères (von, van der, di, of) par leur équivalents français (de, du, de la) : exceptions Otto von Bismarck, des peintre flamands (?)
  • employer la forme française ou francisée du nom de lieu

Il faut aussi tenir compte des évolution dans le temps : À l'Époque moderne les textes citent les personnalités sous le seul nom de leur terre, négligeant la particule : "Louis de Condé" devient juste "Condé", pour les femmes s'ajoute l'emploi du la : "la Pompadour", "la Sévigné"

Art[modifier le code]

Cas des Italiens[modifier le code]

Le noms italien est fréquemment employé (exception : Léonard de Vinci, Michel-Ange). Fréquent emploi du surnom qui est souvent « francisé » : Le Caravage, le Tintoretto, le Parmigianino, etc.

Cas des Flamands[modifier le code]

Conquistador[modifier le code]

Pour les conquistadors les noms sont peu francisés : Hernan Cortès (non Ferdinand Cortes), Francisco Pizarro (non François Pizarre)