Théodule de Grammont

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Théodule de Grammont
Illustration.
Portrait du 4e marquis de Grammont.
Fonctions
Député français

(11 ans, 2 mois et 16 jours)
Élection 17 novembre 1827
Réélection 23 juin 1830
5 juillet 1831
21 juin 1834
4 novembre 1837
Circonscription 2e arrondissement de la Haute-Saône (1827-1831)
3e collège électoral de la Haute-Saône (1831-1839)
Législature IVe et Ve (Restauration)
Ire, IIe, IIIe et IVe (Monarchie de Juillet)
Groupe politique Libéraux
Prédécesseur Pierre Petitperrin
Successeur Ferdinand de Grammont

(6 ans, 11 mois et 26 jours)
Élection 22 août 1815
Réélection 4 octobre 1816
20 octobre 1818
Circonscription 2e arrondissement de la Haute-Saône
Législature Ire et IIe (Restauration)
Groupe politique Libéraux
Prédécesseur Nouveau régime
Successeur Pierre Bressand de Raze
Conseiller général de la Haute-Saône

(7 ans, 5 mois et 22 jours)
Circonscription Canton de Villersexel
Prédécesseur Fonction créée
Successeur Ferdinand de Grammont
Biographie
Titre complet Marquis de Grammont
Nom de naissance Alexandre Marie François de Sales Théodule de Grammont
Date de naissance
Lieu de naissance Château de Villersexel, Villersexel (Haute-Saône, France)
Date de décès (à 74 ans)
Lieu de décès Château de Villersexel, Villersexel (Haute-Saône, France)
Sépulture Cimetière de Villersexel
Nationalité Française
Parti politique DVG (1815-1830)
Parti du Mouvement (1830-1841)
Père Ferdinand de Grammont
Mère Anne de Scorailles
Conjoint Rosalie de Noailles
Enfants 4 enfants dont : Ferdinand de Grammont
Famille Famille de Grammont
Profession homme politique
Religion Catholicisme

Théodule de Grammont
Armes.

Alexandre Marie François de Sales Théodule, 4e marquis de Grammont (Villersexel, - Villersexel, ) est un homme politique français.

Biographie[modifier | modifier le code]

Vie privée[modifier | modifier le code]

Il est issu d'une ancienne famille noble, qui tire son nom d'un château fort situé entre Vesoul et Montbéliard et ruiné par Louis XI.

Il est le fils de Ferdinand de Grammont, 3e marquis de Grammont (1709-1796) et de Marthe Marie Anne de Scorailles (1744-1830).

Il débuta de bonne heure dans la carrière militaire, entra à seize ans dans le régiment de La Reine comme sous-lieutenant et, trois ans après, fut promu capitaine dans le même régiment.

Vie publique[modifier | modifier le code]

La Révolution ne le compta pas longtemps parmi ses partisans. Entré simple grenadier dans la garde nationale de Paris, il fut attaché au bataillon des Filles-Saint-Thomas qui défendit les Tuileries le , reçut, dans cette journée, une légère blessure à la jambe gauche, et vécut, sous le régime révolutionnaire comme sous l'Empire, éloigné des affaires publiques : il fut seulement, en 1812, nommé président du collège électoral de la Haute-Saône.

Dévoué, pendant la Restauration, au système de la monarchie constitutionnelle, il fut chargé en 1814, comme conseiller général de la Haute-Saône, de présenter une adresse à Louis XVIII : le , le collège de ce département le nomma député. Il appartint à la minorité de la Chambre introuvable, et, successivement réélu, le et le , il ne cessa de voter avec l'opposition libérale qui s'appuyait sur la charte.

Les élections de 1822 ne lui furent pas favorables : il échoua d'abord le dans le 2e arrondissement de la Haute-Saône (Vesoul), et, huit jours après, le , ne fut pas plus heureux au collège de département. Sans plus de succès, il se représenta dans le 2e arrondissement, le .

Il reparut à la Chambre lors des élections du  : élu député de Vesoul, il reprit sa place dans l'opposition constitutionnelle, combattit le ministère Polignac, vota l'adresse des 221, obtint sa réélection, le , et adhéra à la révolution de juillet 1830, ainsi qu'à l'avènement de Louis-Philippe. Mais son goût pour l'indépendance le rejeta bientôt dans l'opposition dynastique.

Réélu, le , par le 3e collège de la Haute-Saône (Lure), puis le , et enfin, le , il vota souvent avec la gauche et se montra opposé à la plupart des projets de loi ayant pour but de restreindre la liberté publique ou individuelle.

Gendre du duc Jean-Louis-Paul-François de Noailles et beau-frère de La Fayette, il est le père de Ferdinand de Grammont et le beau-père du comte Félix de Mérode.

Famille[modifier | modifier le code]

Il épouse, le 14 novembre 1798, Angélique Françoise d'Assise Rosalie de Noailles (1767-1833), fille de Jean-Paul de Noailles, 5e duc de Noailles et de Louise d'Aguesseau. Ils ont quatre enfants :

  • Pierre Louis de Grammont, comte de Grammont ( - ) épouse Caroline Félicité de Carvoisin, dont descendance ;
  • Rosalie de Grammont ( - ) épouse Félix de Merode, comte de Merode ( - ), dont descendance ;
  • Marie Louise Philippine de Grammont ( - ) épouse Félix de Merode, comte de Merode ( - ), dont descendance ;
  • Ferdinand de Grammont, 5e marquis de Grammont ( - ) épouse en premières noces Ernestine de Berton des Balbes de Crillon ( - ), dont descendance, puis épouse en secondes noces Marie d'Estienne de Chaussegros de Lioux ( - ), sans descendance.

Notes et références[modifier | modifier le code]

Voir aussi[modifier | modifier le code]

Bibliographie[modifier | modifier le code]

Articles connexes[modifier | modifier le code]

Lien externe[modifier | modifier le code]