Simon Debré

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Simon Debré
Biographie
Naissance
Décès
Sépulture
Cimetière du Père-Lachaise, Grave of Debré (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Nom de naissance
Simon DebréVoir et modifier les données sur Wikidata
Nationalité
Activité
Conjoint
Marianne Trenel (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Enfant
Autres informations
Distinction
Vue de la sépulture.

Simon Debré, né le à Westhoffen et mort le à Paris, est un grand rabbin, en poste à Neuilly-sur-Seine à partir de 1888 et auteur d’un livre sur l’humour judéo-alsacien. Il est le patriarche de la famille Debré.

Biographie[modifier | modifier le code]

Simon Debré est le fils de Jacques Anselme Debré (Déprés), né à Traenheim le , et de Blandine Kahn (ou Cahn), née à Westhoffen le , mariés en 1846. Son grand-père Anselme (Anschel Moïse), originaire de Bavière, a pris le patronyme Déprés, devenu ultérieurement Debré, lors du décret impérial de 1808 imposant aux Juifs de prendre un nom de famille.

Né à Westhoffen dans le Bas-Rhin le , il reçoit une éducation juive classique, assurée par le rabbin Salomon Lévy de Brumath. Il poursuit son cursus dans la yechiva de Wurtzbourg, en Allemagne où il apprend aussi à maîtriser l’allemand qu’il enseignera plus tard aux officiers de la garnison de Sedan et au collège municipal de cette ville. En effet, après des études au Séminaire israélite de France de 1873 à 1879, il est nommé rabbin de la cité ardennaise et occupe ce poste de 1880 à 1888 ; il est le premier rabbin à officier dans la synagogue de Sedan, nouvellement bâtie.

En 1882, il épouse Marianne Trenel, fille du rabbin Isaac Léon Trenel, directeur du Séminaire israélite[1]. En 1888, il est le premier rabbin nommé à Neuilly-sur-Seine, dont la synagogue a été construite peu de temps auparavant. Au début des années 1900, il participe à la rédaction de l'article « Neuilly-sur-Seine » dans la Jewish Encyclopedia où il est dit qu'après sa nomination, « une période d'une si remarquable prospérité commença que la communauté est maintenant une des plus grandes de France »[2]. À la fin de sa vie, en 1937, il peut obtenir l'agrandissement de la synagogue.

Outre ses activités communautaires, il enseigne le Talmud au Séminaire israélite, est aumônier du lycée Janson-de-Sailly à Paris et du Refuge de Neuilly.

Promu grand-rabbin à titre personnel, Simon Debré meurt en 1939 ; il est enterré au cimetière du Père-Lachaise (96e division)[3], où le retrouveront son épouse et leur fils Germain.

Son successeur à la synagogue de Neuilly, Robert Meyers, mourra en déportation.

Famille[modifier | modifier le code]

Simon Debré est le beau-frère de Jacques Hadamard, qui lui-même est le beau-frère du grand-rabbin David Haguenau[4].

Il est le père de quatre enfants :

Décoration[modifier | modifier le code]

Œuvre[modifier | modifier le code]

Simon Debré a publié plusieurs livres cultuels mais il est principalement connu pour son ouvrage consacré à l’humour judéo-alsacien.

Notes et références[modifier | modifier le code]

Source[modifier | modifier le code]

Références[modifier | modifier le code]

  1. « Site de généalogie les Fleurs de l'Orient » (consulté le ).
  2. (en) Gotthard Deutsch & Simon Debré, « Neuilly-sur-Seine », sur Jewish Encyclopedia, .
  3. Voir Philippe Landru. Cimetière de France et d'ailleurs. « Les Debré : une dynastie entre Paris et Touraine », lundi 10 janvier 2011.
  4. « Hadamard (Jacques, Salomon) ». Note biographique. Les Professeurs du Collège de France. Dictionnaire biographique 1901-1939. Année 1988/3, pp.95-97.
  5. Base Léonore.

Voir aussi[modifier | modifier le code]

Bibliographie[modifier | modifier le code]

Articles connexes[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]