Rugles

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Rugles
Rugles
Mairie et église Saint-Germain de Rugles.
Blason de Rugles
Blason
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Normandie
Département Eure
Arrondissement Bernay
Intercommunalité Communauté de communes Interco Normandie Sud Eure
Maire
Mandat
Denis Guitton
2020-2026
Code postal 27250
Code commune 27502
Démographie
Gentilé Ruglois
Population
municipale
2 199 hab. (2021 en diminution de 4,93 % par rapport à 2015)
Densité 156 hab./km2
Géographie
Coordonnées 48° 49′ 23″ nord, 0° 42′ 39″ est
Altitude Min. 171 m
Max. 236 m
Superficie 14,1 km2
Type Commune rurale
Unité urbaine Rugles
(ville-centre)
Aire d'attraction L'Aigle
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton de Breteuil (Eure)
Législatives Deuxième circonscription
Localisation
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Rugles
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Rugles

Rugles est une commune française située dans le département de l'Eure, en région Normandie.

Ses habitants se nomment les Ruglois.

Géographie[modifier | modifier le code]

Localisation[modifier | modifier le code]

Rugles appartient au pays d'Ouche, dans le sud de l'Eure. Elle est située dans la vallée de la Risle, un affluent de la Seine[1].

Hydrographie[modifier | modifier le code]

Rugles est traversée par la Risle[3], rivière dans laquelle se jette le Robillard, ruisseau qui prend sa source sur le territoire de la commune[4]. Par ailleurs, le Sommaire longe la frontière de la commune au nord-ouest[5].

Climat[modifier | modifier le code]

En 2010, le climat de la commune est de type climat océanique dégradé des plaines du Centre et du Nord, selon une étude du CNRS s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[6]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est dans une zone de transition entre le climat océanique et le climat océanique altéré et est dans la région climatique Normandie (Cotentin, Orne), caractérisée par une pluviométrie relativement élevée (850 mm/a) et un été frais (15,5 °C) et venté[7]. Parallèlement le GIEC normand, un groupe régional d’experts sur le climat, différencie quant à lui, dans une étude de 2020, trois grands types de climats pour la région Normandie, nuancés à une échelle plus fine par les facteurs géographiques locaux. La commune est, selon ce zonage, exposée à un « climat des plateaux abrités », correspondant aux plaines agricoles de l’Eure, avec une pluviométrie beaucoup plus faible que dans la plaine de Caen en raison du double effet d’abri provoqué par les collines du Bocage normand et par celles qui s’étendent sur un axe du Pays d'Auge au Perche[8].

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 10 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 13,8 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 751 mm, avec 12,1 jours de précipitations en janvier et 8,4 jours en juillet[6]. Pour la période 1991-2020 la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique la plus proche, située sur la commune des Bottereaux à 6 km à vol d'oiseau[9], est de 10,8 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 736,5 mm[10],[11]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d’émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[12].

Urbanisme[modifier | modifier le code]

Typologie[modifier | modifier le code]

Rugles est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1],[13],[14],[15]. Elle appartient à l'unité urbaine de Rugles, une agglomération intra-départementale regroupant 2 communes[16] et 2 946 habitants en 2017, dont elle est ville-centre[17],[18].

Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de L'Aigle, dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 32 communes, est catégorisée dans les aires de moins de 50 000 habitants[19],[20].

Occupation des sols[modifier | modifier le code]

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (75,5 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (78,3 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (49,4 %), zones agricoles hétérogènes (13,7 %), forêts (13,7 %), prairies (12,4 %), zones urbanisées (8 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (2,7 %)[21]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].

Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

Toponymie[modifier | modifier le code]

Le nom de la localité est attesté sous les formes Ruga, Rugia au XIe siècle (cartulaire de Saint-Père de Chartres) et Ruglæ en 1249 (charte du comte de Leicester)[22].
Ces formes montrent, si elles sont justes, que le « L » est apparu tardivement. Altération possible du bas-latin ruga > rue[23]. Sans rapport avec le latin regules (régles), comme l'indiquent les formes anciennes.

Histoire[modifier | modifier le code]

Ancienne église Notre-Dame.

La ville abrite deux églises : l'église Saint-Germain, du XIVe siècle, et surtout l'église Notre-Dame-Outre-L'Eau, considérée comme une des plus anciennes églises de France[24].

Rugles fut occupée par les Anglais de 1417 à 1450. En 1590, elle fut un refuge pour les Ligueurs et fut dévastée et pillée.

La pierre métallique de son sous-sol permit à Rugles d'être un centre très important de l'industrie des épingles puis des aiguilles. De nombreuses entreprises (aujourd'hui fermées) le long de la Risle ont contribué à la production massive de ces deux articles.

En 1827, un certain Fouquet, fabricant d'aiguilles en cuivre, est cité par Adolphe Blanqui dans Histoire de l'Exposition des produits de l'industrie française en 1827 ce qui atteste la présence de cette activité à Rugles à l'époque[25].

En 1857, à Rugles 2 500 ouvriers travaillaient à la fabrication des épingles et 3 600 à la fabrication des clous, en particulier la pointe de Paris, clou très solide, servant à la fabrication des charpentes de bateaux. Rugles fut à cette époque la capitale de la Pointe de Paris[26],[27].

En 1907, la la Fonderie laminoirs et câbleries de Rugles fusionne avec les Tréfileries et laminoirs du Havre.

Économie et industrie[modifier | modifier le code]

Aujourd'hui, Rugles perpétue la tradition de l'industrie des métaux en abritant deux entreprises de transformation du métal par laminage:

Héraldique[modifier | modifier le code]

Armes de Rugles

Ces armes peuvent se blasonner ainsi aujourd’hui :

d'argent aux trois quintefeuilles de gueules.

Politique et administration[modifier | modifier le code]

Tendances politiques et résultats[modifier | modifier le code]

Liste des maires[modifier | modifier le code]

Liste des maires successifs
Période Identité Étiquette Qualité
         
1789   Denis Le Maréchal   Député
         
1896 1921 Alfred Bouillon    
1921 1926 Louis Echalard    
1926 1928 Aldophe Despres    
1928 1929 Alfred Bouillon    
1929 1937 Louis Echalard    
1937 1940 Pierre Marquis    
1940 1942 Jean Brunel    
1942 1944      
1944 1945 André Bruno    
1945 1959 Alfred Saussay    
1959 1971 Albert Huille    
1971 1977 Bernard Vion    
1977 1995 André Couturier    
1995 2001 Jacques Lacombe    
2001 en fonction Denis Guitton UDFNC  

Démographie[modifier | modifier le code]

L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[31]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2007[32].

En 2021, la commune comptait 2 199 habitants[Note 3], en diminution de 4,93 % par rapport à 2015 (Eure : −0,5 %, France hors Mayotte : +1,84 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
1 1501 5461 5751 8001 9902 1322 0502 0361 972
1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
1 8981 8531 8671 6481 7241 6891 7941 7361 732
1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
1 8141 8161 9251 9532 2861 9871 8462 2932 400
1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2007 2012
2 6092 6882 6442 5392 4162 5492 4272 4102 350
2017 2021 - - - - - - -
2 2462 199-------
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[33] puis Insee à partir de 2006[34].)
Histogramme de l'évolution démographique

Lieux et monuments[modifier | modifier le code]

  • Église Saint-Germain, église paroissiale, XVIe milieu du XIXe siècle. Protection au titre des monuments historiques : le clocher, Logo monument historique Classé MH (1846)[35] ; le complément, Logo monument historique Inscrit MH (2006), y compris la sacristie[35] (arrêté du ).
  • Ancienne église Notre-Dame-outre-l'Eau, avec ses parements polychromes de pierres et de briques[36], utilisée en salle des fêtes, Logo monument historique Classé MH (1921) (arrêté du [37]).
  • Chapelle Saint-Denis-d'Herponcey, XIIe – XIIIe siècles, Logo monument historique Inscrit MH (1990) (arrêté du )[38].
  • Le Petit Château.
  • Le rond-point des clous. Seize clous qui représentent les seize communes du canton et un rappel du passé de fabrique de clous et épingles dans la ville[39].

Personnalités liées à la commune[modifier | modifier le code]

On lui prête « l'invention » de l'industrie des épingles, des laminoirs et tréfileries du cuivre. Il semble improbable qu'il soit à l'origine du développement de l'industrie de la fabrication d'épingles. Ce serait oublier la fondation de la tréfilerie de Rugles, au Moulin-à-Papier, attribuée à Nicolas Le Forestier ou à son gendre, Baptiste Letellier vers 1640[42], la réunion des maîtres de Forges à l'hôtel de la Coupe d'Or, le , pour s'entendre entre eux avant de soumissionner[43], le mémoire rédigé par Jean-Rodolphe Perronet en 1740[44], la visite, pour le compte de Diderot, d'Alexandre Deleyre avant 1755[43], la prétendue venue d'Adam Smith entre 1764 et 1766, etc.

Notes et références[modifier | modifier le code]

Notes[modifier | modifier le code]

  1. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
  2. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
  3. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.

Cartes[modifier | modifier le code]

  1. IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).

Références[modifier | modifier le code]

  1. « Le pays d'Ouche », sur Atlas des paysages de la Haute-Normandie (consulté le ).
  2. « Géoportail (IGN), couche « Communes 2016 » activée ».
  3. Sandre, « Fiche cours d'eau - La Risle (H6--0200) » (consulté le ).
  4. Sandre, « Fiche cours d'eau - Le Robillard (H6034000) » (consulté le ).
  5. Sandre, « Fiche cours d'eau - Le Sommaire (H6040600) » (consulté le ).
  6. a et b Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501,‎ (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
  7. « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le ).
  8. GIEC normand, Le climat en Normandie : présentation et évolution, , 18 p. (lire en ligne), p. 2
  9. « Orthodromie entre Rugles et Les Bottereaux », sur fr.distance.to (consulté le ).
  10. « Station Météo-France « Les Bottereaux » (commune des Les Bottereaux) - fiche climatologique - période 1991-2020 », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
  11. « Station Météo-France « Les Bottereaux » (commune des Les Bottereaux) - fiche de métadonnées. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
  12. « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », sur meteofrance.fr, (consulté le ).
  13. « Typologie urbain / rural », sur observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
  14. « Commune rurale - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
  15. « Comprendre la grille de densité », sur observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
  16. « Unité urbaine 2020 de Rugles », sur insee.fr (consulté le ).
  17. « Base des unités urbaines 2020 », sur insee.fr, (consulté le ).
  18. Vianney Costemalle, « Toujours plus d’habitants dans les unités urbaines », sur insee.fr, (consulté le ).
  19. « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur insee.fr, (consulté le ).
  20. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
  21. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le ).
  22. Ernest Poret de Blosseville, Dictionnaire topographique du département de l’Eure, Paris, , p. 187.
  23. François de Beaurepaire (préf. Marcel Baudot), Les Noms des communes et anciennes paroisses de l'Eure, Paris, A. et J. Picard, , 221 p. (ISBN 2-7084-0067-3, OCLC 9675154).
  24. https://mondes-normands.caen.fr/france/patrimoine_architectural/normandie/pays_ouche/rugles/0915rugles/index.htm
  25. Histoire de l'Exposition des produits de l'industrie française en 1827.
  26. “Les forges de Normandie, l’histoire du fer en Normandie” - http://www.normannia.info/pdf/desloges1903.pdf.
  27. http://www.rugles.fr/pages/m1/4-SAISONS-HIVER-2009.pdf (source bulletin municipal de Rugles 2009).
  28. "L'usine de Rugles" - site officiel de Framatome - https://www.framatome.com/FR/businessnews-159/framatome-business-unit-combustible--l-usine-de-rugles.html
  29. http://www.eurofoil.com/about_us/rugles.html
  30. https://actu.fr/normandie/l-aigle_61214/eurofoil-a-rugles-un-plan-de-redressement-et-des-suppressions-demplois_5848157.html
  31. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
  32. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
  33. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
  34. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 et 2021.
  35. a et b « Clocher d'une part et l'église Saint-Germain de Rugles d'autre part », notice no PA00099539, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
  36. Bernard Beck (photogr. Bernard Pagnon), Quand les Normands bâtissaient les églises : 15 siècles de vie des hommes, d'histoire et d'architecture religieuse dans la Manche, Coutances, Éditions OCEP, , 204 p. (ISBN 2-7134-0053-8), p. 86.
  37. « Église Notre-Dame-outre-l'Eau (ancienne) », notice no PA00099540, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
  38. « Chapelle Saint-Denis-d'Herponcey », notice no PA00099634, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
  39. « Le "rond-point des 16 clous" de Rugles, dans l'Eure, parmi les plus laids de France selon un vote sur Internet », sur France Bleu, (consulté le ).
  40. [PDF]Notice sur le site du Palais-Bourbon
  41. Être confrère et franc-maçon à la fin du XVIIIe siècle
  42. Amand Desloges, Les forges de Normandie, origine de la fabrication du fer en Normandie - [PDF]
  43. a et b Dito.
  44. , Adam Smith et la division du travail, Jean-Louis Peaucelle, L'Harmattan, 2007, Histoire des épingles dans le pays d'Ouche
  45. Fiche biographique sur le site de l'Ordre de la Libération
  46. https://www.francetvinfo.fr/culture/livres/mort-du-chroniqueur-et-ecrivain-pierre-lepape_4886007.html
  47. Site Mémoire de Rugles
  48. Notes historiques sur Rugles, Page de Garde, 1996.
  49. « Paul CHAUSSE », sur Ordre de la Libération.

Voir aussi[modifier | modifier le code]

Articles connexes[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]

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