Romans-sur-Isère

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Romans-sur-Isère
Romans-sur-Isère
Romans-sur-Isère.
Blason de Romans-sur-Isère
Héraldique
Romans-sur-Isère
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Auvergne-Rhône-Alpes
Département Drôme
Arrondissement Valence
Intercommunalité Valence Romans Agglo
Maire
Mandat
Marie-Hélène Thoraval
2020-2026
Code postal 26100
Code commune 26281
Démographie
Gentilé Romanais, Romanaise
Population
municipale
32 911 hab. (2021 en diminution de 1,66 % par rapport à 2015)
Densité 995 hab./km2
Population
agglomération
57 151 hab. (2021)
Géographie
Coordonnées 45° 02′ 47″ nord, 5° 03′ 06″ est
Altitude Min. 122 m
Max. 291 m
Superficie 33,08 km2
Type Commune urbaine
Unité urbaine Romans-sur-Isère
(ville-centre)
Aire d'attraction Romans-sur-Isère
(commune-centre)
Élections
Départementales Cantons de Bourg-de-Péage et de Romans-sur-Isère
Législatives Quatrième circonscription
Localisation
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Romans-sur-Isère
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Romans-sur-Isère
Liens
Site web ville-romans.com

Romans-sur-Isère est une commune française située dans le département de la Drôme, en région Auvergne-Rhône-Alpes, dans le sud-est de la France (moyenne vallée du Rhône).

Ses habitants sont dénommés les Romanais et les Romanaises[1].

Avec la ville voisine de Bourg-de-Péage, située de l'autre côté de l'Isère, elle forme une agglomération d'environ 50 000 habitants.

Géographie[modifier | modifier le code]

Le site primitif de Romans offre bien des atouts : la « molasse » de son sous-sol[2], un grès tendre, fournissait la pierre ; son exposition protégeait du vent du nord tout en donnant le meilleur ensoleillement dans un climat présentant déjà des caractères méditerranéens. Des sources abondantes procuraient l'eau potable, le vent la force motrice aux moulins à grains ou à huile qui favorisèrent, dès le Moyen Âge, l'industrie du drap et la tannerie[3].

Localisation[modifier | modifier le code]

Romans-sur-Isère se situe à 20 km au nord-est de Valence (préfecture), à 75 km de Grenoble.


Relief et géologie[modifier | modifier le code]

Romans se situe dans la moyenne vallée du Rhône, au sud des collines du Bas-Dauphiné et à l'est des contreforts du Vercors.

Sites particuliers :

Géologie[modifier | modifier le code]

Hydrographie[modifier | modifier le code]

La commune est arrosée par les cours d'eau suivants :

  • l'Isère ;
  • la Savasse qui se jette dans l'Isère au bout de la place de la Presles[4].

La commune possède un lac de retenue[5].

Climat[modifier | modifier le code]

En 2010, le climat de la commune est de type climat du Bassin du Sud-Ouest, selon une étude du Centre national de la recherche scientifique s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[6]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat de montagne ou de marges de montagne et est dans la région climatique Moyenne vallée du Rhône, caractérisée par un bon ensoleillement en été (fraction d’insolation > 60 %), une forte amplitude thermique annuelle (4 à 20 °C), un air sec en toutes saisons, orageux en été, des vents forts (mistral), une pluviométrie élevée en automne (250 à 300 mm)[7].

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 12,5 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 17,7 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 889 mm, avec 7,8 jours de précipitations en janvier et 5,6 jours en juillet[6]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique installée sur la commune est de 13,1 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 876,7 mm[8],[9]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[10].

Statistiques 1991-2020 et records ROMANS_SAPC (26) - alt : 156m, lat : 45°03'00"N, lon : 4°59'55"E
Records établis sur la période du 01-07-1990 au 04-01-2024
Mois jan. fév. mars avril mai juin jui. août sep. oct. nov. déc. année
Température minimale moyenne (°C) 0,8 0,9 3,5 6,2 10,3 13,7 15,4 15,1 11,7 8,8 4,4 1,5 7,7
Température moyenne (°C) 4,4 5,4 9,1 12,2 16,3 20,2 22,3 22,1 17,9 13,7 8,4 5 13,1
Température maximale moyenne (°C) 8,1 9,9 14,7 18,2 22,4 26,6 29,3 29 24 18,7 12,4 8,4 18,5
Record de froid (°C)
date du record
−13,2
11.01.10
−10,3
05.02.12
−11,2
02.03.05
−6,5
08.04.21
0,9
07.05.19
5,3
21.06.1992
7,1
13.07.00
5,1
30.08.1998
1,7
30.09.1995
−4,2
26.10.03
−9,1
23.11.1998
−12
30.12.05
−13,2
2010
Record de chaleur (°C)
date du record
22,1
10.01.15
22,2
23.02.20
25,9
25.03.1994
30,1
21.04.18
34,5
21.05.22
39,5
27.06.19
41,1
24.07.19
40,8
22.08.23
35
16.09.19
30
10.10.23
23,8
11.11.1995
18,6
17.12.19
41,1
2019
Précipitations (mm) 52,3 41,8 51,5 72,9 83,7 66,1 59 68,8 104,4 115,8 106 54,4 876,7
Source : « Fiche 26281001 », sur donneespubliques.meteofrance.fr, edité le : 06/01/2024 dans l'état de la base


Urbanisme[modifier | modifier le code]

Typologie[modifier | modifier le code]

Romans-sur-Isère est une commune urbaine, car elle fait partie des communes denses ou de densité intermédiaire, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1],[11],[12],[13].

Elle appartient à l'unité urbaine de Romans-sur-Isère, une agglomération intra-départementale regroupant six communes[14] et 57 151 habitants en 2021, dont elle est ville-centre[15],[16].

La commune fait partie de l'aire d'attraction de Romans-sur-Isère dont elle est la commune-centre[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 30 communes, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de 200 000 habitants[17],[18].

Occupation des sols[modifier | modifier le code]

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (50,6 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (59,4 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : zones agricoles hétérogènes (29,7 %), zones urbanisées (25,8 %), terres arables (17,4 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (11 %), forêts (10,2 %), prairies (3,5 %), eaux continentales[Note 3] (2,3 %)[19]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].

Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

Morphologie urbaine[modifier | modifier le code]

Quartiers, hameaux et lieux-dits[modifier | modifier le code]

  • Quartier de la Monnaie

Site Géoportail (carte IGN)[20] :

Logement[modifier | modifier le code]

En 2020, le nombre total de logements dans la commune était de 18 457, alors qu'il était de 17 954 en 2014 et de 17 241 en 2009[I 1].

Parmi ces logements, 86,7 % étaient des résidences principales, 1,5 % des résidences secondaires et 11,8 % des logements vacants. Ces logements étaient pour 38,5 % d'entre eux des maisons individuelles et pour 60,7 % des appartements[I 2].

Le tableau ci-dessous présente la typologie des logements à Romans-sur-Isère en 2020 en comparaison avec celles de la Drôme et de la France entière. Une caractéristique marquante du parc de logements est ainsi une proportion de résidences secondaires et logements occasionnels (1,5 %) inférieure à celle du département (8,1 %) et à celle de la France entière (9,7 %). Concernant le statut d'occupation des résidences principales, 49,6 % des habitants de la commune sont propriétaires de leur logement (50,2 % en 2014), contre 62,1 % pour la Drôme et 57,5 pour la France entière[I 3].

Le logement à Romans-sur-Isère en 2020.
Typologie Romans-sur-Isère[I 2] Drôme[I 4] France entière[I 5]
Résidences principales (en %) 86,7 83,4 82,1
Résidences secondaires et logements occasionnels (en %) 1,5 8,1 9,7
Logements vacants (en %) 11,8 8,5 8,2

Projets d'aménagement[modifier | modifier le code]

Voies de communication et transports[modifier | modifier le code]

Pendant longtemps, la route rhodanienne passa plus en amont par le gué de Romans. Un pont exista probablement dès le XIe siècle[réf. nécessaire]. Romans est au débouché de la vallée de l'Isère.

Transports en commun[modifier | modifier le code]

La commune de Romans-sur-Isère est desservie par le réseau de bus Citéa issu de la fusion des anciens réseaux CTAV (pour l'agglomération valentinoise) et Citébus (pour Romans)[22].

Rail[modifier | modifier le code]

La gare SNCF.

Romans est desservie par la gare de Romans - Bourg-de-Péage sur la ligne Valence-Grenoble.
Les gares de Valence TGV et Valence-Ville sont respectivement situées à 11 et 20 kilomètres au sud-ouest de Romans.

Risques naturels et technologiques[modifier | modifier le code]

Toponymie[modifier | modifier le code]

En occitan, la ville se nomme Rumans ([ry'mãn] forme locale) ou Romans ([ru'ma(ŋ)], forme panoccitane, orthographiée Roumans en graphie mistralienne)[23],[24] et Romans en ancien occitan[25].

Attestations[modifier | modifier le code]

Dictionnaire topographique du département de la Drôme[26] :

  • Vers 805 : mention de l'archiprêtré dit d'Octavéon : archipresbyteratus Altavensis id est de Romanis (Charvet, Histoire de Vienne, 655).
  • 908 : locus qui dicitur Romanis (cartulaire de Romans, 10 bis).
  • 967 : mention d'une église ou de la paroisse : ecclesia Rotmanensis (cartulaire de Romans, 261).
  • 1095 : Rotmani (cartulaire de Grenoble, 55).
  • 1134 : Rotomanum (cartulaire de Saint-André-le-Bas, 222).
  • XIIe siècle : mention de l'hôpital de Sainte-Foi : domus helemosinarie Romanis (cartulaire de Romans, 450).
  • 1183 : Rothmas (cartulaire de Die, 37).
  • 1201 : villa de Romans (Valbonnais, I, 122).
  • 1201 : mention de l'archiprêtré : archipresbyter Romanensis (cartulaire de Romans, 394).
  • 1204 : Romas (cartulaire de Léoncel, 68).
  • 1345 : mention d'un atelier monétaire : magister monetarum de Romanis (Valbonnais, II, 515).
  • 1373 : villa seu oppidus de Romanis (choix de documents, 183).
  • 1375 : mention du tribunal : judex communis curiae secularis de Romanis (cartulaire de Romans, II, page 230).
  • 1442 : Rommans (ordonnance de Louis XI).
  • 1480 : mention de l'hôpital de Sainte-Foi : domus hospitalis helemosynaria Sanctae Fidis (terrier de Saint-Barnard).
  • 1891 : Romans, chef-lieu de canton de l'arrondissement de Valence.

Après la Première Guerre mondiale, la commune prend le nom de Romans-sur-Isère[27].

Étymologie[modifier | modifier le code]

Plusieurs hypothèses :

Histoire[modifier | modifier le code]

Du Moyen Âge à la Révolution[modifier | modifier le code]

Collégiale Saint-Barnard de Romans-sur-Isère.

En 838, Romans est née de la fondation, près d'un gué sur l'Isère, d'une abbaye par Barnard, archevêque de Vienne[28].

Antérieurement au Xe siècle, l'archiprêtré de Romans était dit archiprêtré d'Octavéon[29] :

  • 800 : archipresbyteratus Altavensis, id est de Romanis (Charvet, Hist. de Vienne, 242).
  • 937 : le pagus Altavensis (charte / Mém. de la Soc. d'hist. de la Suisse romande, XX, 116) avait vraisemblablement la même étendue que cet archiprêtré.
  • (non daté) : l'ager Etelvensis (cartulaire de Romans, 30) comprenait les communes de Châtillon-Saint-Jean, de Montagne, de Bessins, de Saint-Apollinard (Drôme) et celle de Chevrières (Isère).

La seigneurie[26] :

  • Romans, dont la fondation fut une conséquence de celle de l'abbaye de Saint-Barnard dans les premières années du IXe siècle, eut cette abbaye pour premier seigneur.
  • 950 : les moines ayant été sécularisés et le titre abbatial uni à l'archevêché de Vienne, le domaine de cette ville est alors partagé entre les archevêques et le chapitre de Saint-Barnard.
  • 1138 : les habitants obtiennent certains droits.
  • 1160 : la première charte de libertés municipales est concédée aux Romanais par l'archevêque de Vienne et le chapitre de Saint-Barnard (intervention du dauphin).
  • 1344 : le dauphin, ayant acquis du pape certains droits de suzeraineté, signe avec les autres seigneurs de Romans un traité, aux termes duquel il entre en possession de la moitié de la seigneurie
Il y établit aussitôt un atelier monétaire qui fonctionnait encore en 1493.
  • 1450 : un nouveau traité donne au dauphin le haut domaine.

Au cours du Xe siècle, les moines de l'abbaye sont remplacés par des chanoines, qui constituent un chapitre sous la surveillance de l'abbé Léger, fils du seigneur de Clérieux[30] et archevêque de Vienne. L'église devint alors collégiale[31].

Les droits seigneuriaux sont entre les mains du chapitre de Saint-Barnard, qui cumule ainsi les pouvoirs spirituel et temporel[32].

Autour de la collégiale Saint-Barnard, marchands et artisans s’installent et développent une puissante industrie du drap. Sa renommée est importante pendant près de sept siècles[réf. nécessaire].

1049 : le premier pont sur l'Isère, le « Pont Vieux », est construit afin de faciliter et d'intensifier le trafic, mais aussi de permettre la perception d’un péage (d'où le nom de Bourg-de-Péage, ville sur l'autre rive de l'Isère, face à Romans), offrant ainsi des revenus à la ville[réf. nécessaire].

Un marché s'installe autour de la collégiale Saint-Barnard ; il existe encore aujourd'hui sur la place Maurice-Faure[réf. nécessaire].

La communauté est menacée au nord par les seigneurs d'Albon qui ont pris possession des terres de Peyrins, au sud, par les comtes de Valentinois.
Dans ce climat d'insécurité, les chanoines décidèrent de la construction d'un rempart. La tour Jacquemart, ancienne porte de l'Aumône, date de cette époque[réf. nécessaire].

XIIIe siècle : le commerce s'intensifie et la prospérité de la cité se traduit par de nouvelles constructions menées par un grand bâtisseur, l'abbé Jean de Bernin. Le pont devient plus solide et la collégiale est agrandie. C'est à cette même époque que des faubourgs se développent à l'extérieur des remparts[réf. nécessaire].

1280 : les Romanais s'insurgent contre la tutelle de plus en plus pesante du chapitre. Humiliés, les chanoines renoncent à la gouvernance de la cité[réf. nécessaire].

1349 : c'est à Romans qu'eut lieu la cérémonie du rattachement de la province du Dauphiné à la France[33]. L'acte, connu sous le nom de traité de Romans, fut signé dans la demeure du dauphin, près du « Pont Vieux », et fut suivi d'une cérémonie religieuse dans la collégiale Saint-Barnard[réf. nécessaire].

Fin XIVe siècle : les premiers mégissiers et tanneurs s'installent dans le quartier de la Presle[34].

Durant la guerre de Cent Ans, la ville s'entoure d'un second rempart qui englobe les faubourgs (quartiers de la Presle, de la Pavigne et de Saint-Nicolas)[réf. nécessaire].

Début XVe siècle : la draperie romanaise s'exporte jusqu'en Orient. Les riches marchands se font alors construire des hôtels particuliers en style gothique flamboyant[réf. nécessaire].

En 1516, un riche et pieux marchand de Romans, Romanet Boffin, conçut dans la ville un chemin de Croix aboutissant au calvaire des Récollets[35].

Durant la deuxième moitié du XVIe siècle, Romans subit une série de catastrophes : grands froids, grandes sècheresses, pestes, etc.[réf. nécessaire].

La Réforme progresse dans la région et les convertis sont nombreux à Romans.
En 1561, les protestants menacent d'expulsion les cordeliers[36].
La crise religieuse se double d'une crise sociale et politique (contre les chanoines). Elle atteint son paroxysme en 1562 : le pays de Romans est ravagé ; la collégiale Saint-Barnard est mise à sac.

En février 1580, pendant quinze jours, les habitants de la cité se sont lancés dans un Carnaval dantesque qui dégénère en tuerie. Un événement complexe (guerre de religions, crise économique, inégalités sociales, rivalité entre noblesse et bourgeoisie) que décrypte l'historien Emmanuel Le Roy Ladurie dans son ouvrage éponyme Le Carnaval de Romans publié en 1979[37].

Au cours des deux siècles suivants, la ville stagna et l'industrie du drap disparut tandis qu'émergeaient la tannerie et la soie[réf. nécessaire].
C'est à cette même époque que la ville se couvre de couvents et de monastères (capucins, récollets, ursulines, Saint-Just)[réf. nécessaire].

1642 : le traité de Péronne est signé entre le roi de France, Louis XIII, et le prince de Monaco, Honoré II. Ce dernier devient duc de Valentinois et reçoit, à ce titre, des droits de justice seigneuriale sur la ville de Romans[38].

1680 : le bourg qui s'était constitué en face de Romans, sur l'autre rive de l'Isère, devient Bourg-de-Péage, une communauté indépendante[39].

1788 : à la suite de la journée des Tuiles et de la réunion des états généraux du Dauphiné, les États du Dauphiné, assemblée de la province, s'ouvrent en décembre dans le couvent des moines cordeliers. Leurs propositions préparent les États généraux de 1789[réf. nécessaire].

Démographie[26] :

  • 1366 : 932 chefs de famille soumis à l'impôt (taillables).
  • 1406 : 744 feux (361 feux solvables, 360 feux misérables et 23 nobles ou de personnes exemptes de l'impôt).
  • 1449 : 100 feux taillables
  • 1450 : 556 chefs de famille.
  • 1471 : 405 chefs de famille.
  • 1672 : 1195 familles.

Avant 1790, Romans était une des dix villes du Dauphiné, dont les consuls siégeaient à la tète des députés du troisième ordre, dans les États de cette province. Elle était aussi le chef-lieu d'une élection et d'une subdélégation et le siège d'un gouvernement militaire.
Le ressort de l'élection de Romans comprenait 102 communautés réparties entre les deux subdélégations de Romans et de Saint-Marcellin.
La subdélégation s'étendait sur 67 communautés dont 44 seulement font aujourd'hui partie du département de la Drôme ; le surplus appartenant au département de l'Isère (voir introduction).
Le gouvernement militaire, qui comprenait, avec la ville de Romans et ses faubourgs, le Bourg-de-Péage, était composé d'un gouverneur (que remplaçaient en cas d'absence les officiers municipaux) et d'un lieutenant de roi[26].

Pour la justice, il n'y avait qu'un seul tribunal, appelé cour séculière ou cour commune et dont les officiers, à l'origine, étaient alternativement nommés par le dauphin et le chapitre de Saint-Barnard.
Par la suite, il y eut deux judicatures l'une dite royale et ducale parce que ses officiers étaient nommés par le roi sur la présentation du duc de Valentinois, et d'où l'on appelait au parlement ; l'autre dite judicature ordinaire, dont les officiers étaient nommés par l'archevêque de Vienne et le chapitre de Saint-Barnard et d'où l'on appelait au bailliage de Saint-Marcellin. Ils étaient composés l'un et l'autre d'un juge et d'un procureur juridictionnel.
Ces deux tribunaux alternaient entre eux d'année en année, pour la connaissance des affaires civiles. Le premier connaissait en outre, et d'une manière permanente, des cas royaux et de la police[26].

La communauté de Romans formait trois paroisses du diocèse de Vienne (voir Saint-Barnard, Saint-Nicolas, Saint-Romain)
Elle possédait plusieurs établissements religieux :

  • une abbaye de femmes (voir Saint-Just) ;
  • un couvent de cordeliers (voir Les Cordeliers) ;
  • un de récollets (voir Les Récollets) ;
  • un d'ursulines fondé en 1611 ;
  • un de clarisses fondé en 1618 ;
  • un de visitandines fondé en 1638[26].

Division du diocèse de Vienne, l'archiprêtré de Romans, dit aussi archiprêtré d'Octavéon, comprenait avec les cantons de Romans et de Saint-Donat, et partie de ceux de Tain, de Saint-Vallier et du Grand-Serre, plusieurs communes du canton de Saint-Marcellin (Isère)[26].

Au plan médical, la commune possédait[26] :

  • l'hôpital de Sainte-Foi (existant dès 1060) ;
  • l'hôpital de la Charité (fondé en 1639) ;
  • un hôpital général (établi en 1736).

Saint-Barnard[modifier | modifier le code]

Dictionnaire topographique du département de la Drôme[40] :

  • 860 : ecclesia que est sita in honore Sanctorum Apostolorum et Martyrum Viennensium, S. E. F., in pago Viennensi, in agro Concoarense, in loco nuncupante Romanis (cartulaire de Romans, 268).
  • 1051 : ecclesia Sancti Petri Romanis (cartulaire de Romans, 142).
  • 1054 : abbatia Sancti Petri que Romana appellatur (cartulaire de Romans, 3).
  • 1068 : abbatia Sancti Petri et Sancti Barnardi in loco qui dicitur Romanis (cartulaire de Romans, 12 bis).
  • 1070 : ecclesia que est constructa Romanis super fluvium Isaram, quam Sanctus Barnardus condidit in honore duodecim Apostolorum sive trium Martyrum Severini, Exsuperii et Feliciani (cartulaire de Romans, 13 bis).
  • 1088 : abbatia nomine Romana, super fluvium Izaram sita (cartulaire de Romans, 5 bis).
  • 1240 : ecclesia Romanensis (cartulaire de Romans, 870).
  • 1400 : ecclesia Sancti Bernardi de Romanis (inventaire de Chaponnay).
  • 1405 : ecclesia Beati Barnardi Romanis (terrier de Saint-Barnard).
  • 1430 : capitulum ecclesia secularis et collegiate Beati Bernardi ad Romanum (terrier de Saint-Barnard).
  • 1445 : ecclesia collegiata de Romaniz (terrier de Saint-Barnard).
  • 1891 : Saint-Barnard, église et paroisse de la commune de Romans.

Reste d'une abbaye qui, fondée au IXe siècle par saint Barnard, archevêque de Vienne, fut sécularisée en 95o, et dont le litre abbatial fut ensuite uni à l'archevêché de Vienne.
Après avoir été desservie pendant longtemps par un clergé beaucoup plus nombreux, cette église était en 1789 le siège d'un chapitre collégial, composé d'un sacristain, d'un théologal, d'un précenteur et de douze chanoines.
Le chapitre de Saint-Barnard était seigneur parier de la ville de Romans, conjointement avec l'archevêque de Vienne, et décimateur dans les paroisses de le Bourg-de-Péage, Chanos-Curson, Chatuzange, Châtillon-Saint-Jean, Crépol, Clérieux, Génissieu, Geyssans, Miribel, Montmiral, Montrigaud, Mours, Onay, Peyrins, Romans, Saint-Ange, Saint-Bonnet-de-Valclérieux, Saint-Paul-lès-Romans, et dans plusieurs autres paroisses des départements de l'Isère, de l'Ardèche et du Rhône[40].

Saint-Nicolas[modifier | modifier le code]

Dictionnaire topographique du département de la Drôme[41] :

  • 1220 : sacerdos Sancti Nicolai apud Romanum (cartulaire de Romans, 88).
  • 1398 : Sainct Nycholas (terrier de Saint-Barnard).
  • 1400 : mention du cimetière : cimiterium Sancti Nicholay (inventaire de Chaponnay).
  • 1405 : Sancti Nicolay de Romanis (inventaire de Chaponnay).
  • 1891 : Saint-Nicolas, église paroissiale et quartier de la commune de Romans.

Avant 1790, cette église était comme celle de la seconde paroisse de Romans et dépendait du chapitre de Saint-Barnard[41].

Saint-Romain[modifier | modifier le code]

Dictionnaire topographique du département de la Drôme[42] :

  • XIVe siècle : capella Sancti Romani Romanis (pouillé).
  • 1430 : ecclesia Sancti Romani de Romanis (terrier de Saint-Barnard).
  • 1891 : Saint-Romain, église paroissiale de la commune de Romans.

Avant la Révolution, c'était une des trois églises paroissiales de Romans. Elle s'élevait dans le quartier de Chapelier. Ruinée pendant les guerres de Religion, réparée en 1756, son titre a subsisté jusqu'à la Révolution.
Les dîmes de la paroisse et la collation de la cure de Saint-Romain appartenaient au chapitre de Saint-Barnard[42].

De la Révolution à nos jours[modifier | modifier le code]

Romans-sur-Isère au XIXe siècle illustrée par Victor Cassien (1808 - 1893).

En 1790, Romans devient le chef-lieu d'un district comprenant les cantons de Bourg-de-Péage, Châteauneuf-de-Galaure, Clérieux, Hauterives, Hostun, Montmiral, Montrigaud, Moras, Romans, Saint-Donat, Saint-Paul-lès-Romans et Saint-Vallier.
La réorganisation de l'an VIII (1799-1800) en fait le simple chef-lieu d'un canton de l'arrondissement de Valence, comprenant les communes du Châlon, Châtillon-Saint-Jean, Clérieux, Crépol, Geyssans, Miribel, Montmiral, Onay, Parnans, Peyrins, Romans, Saint-Paul-lès-Romans et Triors, auxquelles on a ajouté, depuis, les communes de Génissieux et de Mours (distraites de celle de Peyrins), celle de Saint-Michel (distraite de la commune de Montmiral) et celle de Saint-Bardoux (distraite de Clérieux)[26].

En 1891, Romans est le siège d'un tribunal de commerce étendant sa juridiction sur tout l'arrondissement de Valence[26].

Émergence de l’industrie de la chaussure[modifier | modifier le code]

Après 1850, l'économie et la société romanaises subissent une mutation majeure avec le développement de l'industrie de la chaussure. En 1914, 5 000 ouvriers et ouvrières y sont employés. Ils sont à l’origine d’un mouvement syndical puissant[réf. nécessaire].

Dès la fin du XIXe siècle, Joseph Fénestrier crée la première marque de chaussure, « UNIC ». La ville change : sa population atteint 10 000 habitants, les remparts sont démolis, les quais construits, le chemin de fer attire de nombreux ateliers de chaussures. À l'est, le long de l'avenue Léon Gambetta, s'édifient la caserne Bon, le collège, des demeures louées aux officiers[réf. nécessaire].

En 1878 sous la présidence de Mac Mahon (royaliste), Gambetta y prononce son célèbre : « Le cléricalisme, voilà l'ennemi ! »[43] et prépare le terrain pour l'instruction primaire laïque, gratuite et obligatoire. Une plaque est apposée place Jean Jaurès, commémorant son passage[44].

Dans les années 1920, le maire socialiste Jules Nadi fait construire, à proximité de la route de Grenoble, une cité-jardin à vocation sociale[45].

L'industrie de la chaussure bénéficie alors d'une certaine prospérité ; la population compte 17 000 habitants ; la poussée urbaine s'exerce vers le nord, au-delà de la voie ferrée. L'église Notre-Dame-de-Lourdes est construite en 1937 dans le style « gothique moderne »[réf. nécessaire].

La crise mondiale de 1929 et des années 1930 est particulièrement dramatique pour la chaussure de Romans qui vivait en partie des exportations. La création d’une grande foire économique, en 1930, apparaît comme l’un des palliatifs[46].

Pendant la Seconde Guerre mondiale[modifier | modifier le code]

Au cours de la Seconde Guerre mondiale, Romans est occupée une première fois par les Allemands en , puis elle passe sous contrôle italien, puis allemand de à [réf. nécessaire].

La Résistance au régime de Vichy est marquée le par une manifestation à la gare contre le départ des requis pour le STO, puis le par le départ des volontaires pour le Vercors où se trouvent de nombreux maquis. Les maquisards qui échappent à la brutale répression allemande de juillet (massacres de civils à Vassieux-en-Vercors, à La Chapelle-en-Vercors et à la grotte de la Luire) participent à la libération de Romans en août[47].

Histoire récente[modifier | modifier le code]

Avec le retour de la paix, l'industrie de la chaussure redevient florissante, en particulier avec Charles Jourdan qui crée des magasins dans le monde entier ; elle emploie 4 000 salariés[réf. nécessaire].

La population continue à croître : 20 000 habitants en 1945, 30 000 en 1968. De nouveaux quartiers se construisent, comme la cité HLM de La Monnaie où vivent jusqu’à 8 000 personnes. Des zones pavillonnaires remplacent les terres agricoles tout autour de la ville[réf. nécessaire].

À partir de 1974, la crise économique désorganise profondément l'industrie de la chaussure ; la concurrence étrangère lui est fatale. De nombreuses entreprises ferment, entraînant des centaines de licenciements. En 25 ans, les effectifs passent de 4 000 à 1 000 salariés[réf. nécessaire].

Déclin également pour la grande tannerie industrielle : seules subsistent la Tannerie Roux, l'une des plus anciennes de France, et la société de Tannerie Chaix. Après le déclin de ces industries, d'autres se mettent lentement en place dans la zone industrielle en bordure du quartier de La Monnaie : Cerca et FBFC : combustible nucléaire, SEIM : équipement automobile, etc.[réf. nécessaire].

Dans les années 1990, l'économie de Romans peut s'appuyer sur une bonne desserte routière et ferroviaire grâce à l'autoroute A49 et au TGV[réf. nécessaire].

En 2004, quelques noms défendent encore une production de chaussures de qualité : Jourdan, Kélian, Clergerie. Une nouvelle dynamique commerciale s'annonce avec l'ouverture de Marques Avenue, un espace de magasins d'usines, dans l’ancienne caserne Bon[réf. nécessaire]. Robert Clergerie sauve sa société, vendue en 2000 à un groupe financier, en la rachetant en 2005[48], au bord du dépôt de bilan. La société sauve 170 emplois et réembauche depuis 2005 près de 80 salariés pour remonter à 250[réf. nécessaire].

L'industrie agroalimentaire est un pôle en plein développement[réf. nécessaire].

Le , une attaque au couteau d'un islamiste soudanais a lieu dans le centre-ville vers 11 heures, tuant deux personnes et en blessant cinq[49].

En novembre 2023, à la suite de la mort d'un jeune homme à Crépol, ont lieu à Romans une marche blanche[50] puis une tentative d'expédition punitive de l'extrême-droite[51].

Politique et administration[modifier | modifier le code]

L'hôtel de ville.

Tendances politiques et résultats[modifier | modifier le code]

Lors du 2d tour de l'élection présidentielle de 2017, Emmanuel Macron (En Marche !) arrive en tête du scrutin avec 67,7 % des suffrages exprimés. Il devance Marine Le Pen (FN) qui récolte 32,3 % des voix.
Emmanuel Macron (En Marche !) était aussi arrivé en première position au 1er tour (23,32 % des votes).
On note un vote blanc à hauteur de 5,48 % chez les votants[52].

Récapitulatif de résultats électoraux récents[modifier | modifier le code]

Scrutin 1er tour 2d tour
1er % 2e % 3e % 4e % 1er % 2e % 3e %
Municipales 2014 PS 38,92 DVD 27,31 FN 18,80 UMP 14,95 DVD 46,30 PS 42,79 FN 10,90
Européennes 2014[53] FN 22,71 UMP 20,06 EELV 15,02 PS 13,65 Tour unique
Régionales 2015[54] LR 27,17 PS 26,17 FN 25,71 EELV 9,11 PS 41,13 LR 35,70 FN 23,16
Présidentielle 2017[55] EM 23,32 LFI 21,97 FN 21,28 LR 18,03 EM 67,70 FN 32,30 Pas de 3e
Législatives 2017[56] LREM 26,79 LR 17,51 FN 15,97 FI 13,26 LR 50,40 LREM 49,60 Pas de 3e
Européennes 2019[57] LREM 22,07 RN 21,27 EELV 16,17 LR 8,12 Tour unique
Municipales 2020 LR 46,25 LREM 25,64 FI-EELV 16,94 PS 11,14 LR 53,34 LREM 46,66 Pas de 3e

Administration municipale[modifier | modifier le code]

Depuis 2014, la majorité de Marie-Hélène Thoraval (Les Républicains) compose avec un contexte budgétaire serré.

Liste des maires[modifier | modifier le code]

Rattachements administratifs et électoraux[modifier | modifier le code]

Le nouveau canton de Romans-sur-Isère comprend :

  • huit communes entières ;
  • la partie de la commune de Romans-sur-Isère située à l'est d'une ligne définie par l'axe des voies et limites suivantes : depuis la limite territoriale de la commune de Mours-Saint-Eusèbe, avenue de Saint-Donat (route départementale 53), rue Théodore-Monod, rue de la Gloriette, avenue Jean-Moulin, avenue de la Première-Armée, avenue Georges-Pompidou, rue des Charmilles, rue Guynemer, rue Brémond, avenue Emile-Zola, passage supérieur Evariste-Galois, ligne de chemin de fer de Valence à Moirans, avenue Jean-Moulin, place Carnot, boulevard de la Libération, rond-point Paul-Deval, rue Marc-Antoine-Julien-de-la-Drôme, place de l'Eperon, côte des Masses, rue du Faubourg-de-Clérieux, avenue du Chanoine-Jules-Chevalier, quai Sainte-Claire, place de la Presle, rue Fontessort, rue Percherie, côte des Poids-et-Farines, petite rue Neuve, rue du Refuge, rue Rebatte, rue des Remparts-Jacquemart, rue Jacquemart, place Charles-de-Gaulle, côte Sainte-Ursule, place du 75e-Régiment-d'Infanterie, place Jean-Jaurès, rond-point de l'Europe, avenue Gambetta, rue Ampère, avenue Adolphe-Figuet, rue de l'Isère, pont du Maréchal-de-Lattre-de-Tassigny, route départementale 2092 N, jusqu'à la limite territoriale de la commune de Bourg-de-Péage[réf. nécessaire].

Politique environnementale[modifier | modifier le code]

La commune a posé une vingtaine de nichoirs artificiels pour la chouette chevêche lors d'un aménagement foncier[58].

La ville a participé à l'agenda 21 local France. La commune avait pour objectif d'améliorer la gestion des ressources naturelles, diminuer la production de déchets ainsi que les pollutions et les nuisances[réf. nécessaire].

Villes et villages fleuris[modifier | modifier le code]

En 2014, la commune de Romans-sur-Isère bénéficie du label « ville fleurie » avec « deux fleurs » attribuées par le Conseil national des villes et villages fleuris de France au concours des villes et villages fleuris[59] depuis 2008.

Finances locales[modifier | modifier le code]

Romans-sur-Isère est la première ville à sortir des prêts toxiques en se désendettant. En effet, lors d'un conseil municipal, les élus à une large majorité ont voté pour le désendettement de la ville. La municipalité a renégocié ses taux d'emprunts et profite également de l'article 31 de la loi de finances pour 2016, cela modifie la méthode de calcul des ratios financiers pour les collectivités territoriales et les établissements publics bénéficiaires du fonds de soutien. Elle va donc bénéficier d'une aide du fonds de soutien de 19,6 milliards. Ces opérations vont permettre un désendettement direct de 1 milliard. Le ratio dette par habitant est de 1 640 euros en 2016 contre 1 736 en 2014.

Signature d'un partenariat économique, touristique ainsi que culturel et éducatif avec la ville chinoise Quinhuangdao qui compte trois 3 millions d'habitants. Une nouvelle gestion de la ville a permis de réduire de 7% les dépenses de la commune entre 2014 et 2016.

Voir aussi la page suivante (finances locales de Romans-sur-Isère de 2000 à 2018)[60].

Jumelages[modifier | modifier le code]

Équipements et services publics[modifier | modifier le code]

Enseignement[modifier | modifier le code]

École des Balmes
École des Balmes.

Romans-sur-Isère dépend de l'académie de Grenoble (rectorat de Grenoble) et les écoles primaires de la commune dépendent de l'inspection académique de la Drôme
. La commune possède 37 établissements scolaires sont ouverts : 24 écoles, 5 collèges et 8 lycées.

L'école primaire des Balmes accueille une quarantaine d'élèves qui peuvent bénéficier de la cantine sur place, mais pas de REP (Réseau d'Éducation Prioritaire) ou de CLIS (Classe pour L'Inclusion Scolaire). Elle dispose de classes élémentaires mais également de classes de maternelle[réf. nécessaire].

Santé[modifier | modifier le code]

Les hôpitaux de Drôme nord ont, en 2018, une capacité de 847 lits et places dont[61] :

Présence d'un centre de santé, Avenue du Maquis[réf. nécessaire].

Population et société[modifier | modifier le code]

Démographie[modifier | modifier le code]

Évolution démographique[modifier | modifier le code]

L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de plus de 10 000 habitants les recensements ont lieu chaque année à la suite d'une enquête par sondage auprès d'un échantillon d'adresses représentant 8 % de leurs logements, contrairement aux autres communes qui ont un recensement réel tous les cinq ans[62],[Note 4].

En 2021, la commune comptait 32 911 habitants[Note 5], en diminution de 1,66 % par rapport à 2015 (Drôme : +2,94 %, France hors Mayotte : +1,84 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
5 7426 4736 9978 8379 2859 9729 4719 95810 869
1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
11 21911 25711 52412 67412 92313 80614 73316 54516 702
1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
17 14017 62217 20117 05417 59618 95719 48922 17122 559
1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2011 2016
26 37731 54533 03033 15232 73432 66733 13833 61333 310
2021 - - - - - - - -
32 911--------
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[27] puis Insee à partir de 2006[63].)
Histogramme de l'évolution démographique

Pyramide des âges[modifier | modifier le code]

En 2020, le taux de personnes d'un âge inférieur à 30 ans s'élève à 33,9 %, soit un taux supérieur à la moyenne départementale (33,4 %). Le taux de personnes d'un âge supérieur à 60 ans (30,1 %) est supérieur au taux départemental (28,4 %).

En 2020, la commune comptait 15 477 hommes pour 17 341 femmes, soit un taux de 52,84 % de femmes, supérieur au taux départemental (51,52 %).

Les pyramides des âges de la commune et du département s'établissent comme suit :

Pyramide des âges de la commune en 2020 en pourcentage[I 6]
HommesClasse d’âgeFemmes
0,9 
90 ou +
2,6 
9,1 
75-89 ans
12,6 
16,6 
60-74 ans
18,1 
19,3 
45-59 ans
18 
18,2 
30-44 ans
16,7 
17,7 
15-29 ans
15,8 
18,3 
0-14 ans
16,2 
Pyramide des âges du département de la Drôme en 2020 en pourcentage[64]
HommesClasse d’âgeFemmes
0,8 
90 ou +
1,9 
7,7 
75-89 ans
10,2 
17,7 
60-74 ans
18,5 
20,3 
45-59 ans
20 
18 
30-44 ans
17,9 
16,4 
15-29 ans
14,3 
19,1 
0-14 ans
17,2 

Manifestations culturelles et festivités[modifier | modifier le code]

Carmentran au carnaval de Romans 2008.
  • Février : le Carnaval de Romans a lieu chaque année fin février. Il existe depuis plusieurs siècles et s'est tristement illustré en 1580 par un bain de sang. Il mêle la foule déguisée et les artistes de théâtre de rue. On peut assister au procès de Carmentran qui est brûlé le soir pour évacuer tous les malheurs de l'année[réf. nécessaire].
  • Juillet : Festival international de folklore de Romans : chaque année, en juillet, une quinzaine de groupes folkloriques du monde entier se produisent pendant une semaine dans toute la ville et la région. Cet événement est labellisé par le CIOFF (Comité International d'Organisation des Festivals de Folklore) et organisé par le groupe d'Art et Traditions Populaires de la ville, Empi et Riaume[réf. nécessaire].
  • Automne : la Foire du Dauphiné a lieu chaque année pendant dix jours[65].
  • Noël : une grande crèche est mise en place dans l'église des Balmes et accueille de nombreux visiteurs. Pour les habitants, la visite de la crèche des Balmes[66] est devenue une tradition lors des fêtes de fin d'année.

Le Festival du jeu de Romans a lieu les années paires[67].

Sports et loisirs[modifier | modifier le code]

Sports[modifier | modifier le code]

  • Athlétisme : l'Entente Athlétique Romanaise et Péageoise (EARP) fait partie des meilleurs clubs de Rhône-Alpes[68].
  • Aviron : l'Aviron Romanais Péageois et RCBI, créée en 1908, est le premier club de Drôme-Ardèche. Le plus grand rameur du club est Laurent Porchier qui a été plusieurs fois champion de France et champion du monde. Son plus grand titre est celui de champion olympique à Sydney en 2000[69].
  • BMX : Romans a accueilli les championnats de France de BMX les 7 et ainsi que le championnat d'Europe du 13 au [réf. nécessaire].
  • Cyclisme : le Vélo Sprint Romanais Péageois (VSRP) compte plus de 100 licenciés, des plus jeunes aux plus âgés, du plaisir à la compétition.
  • Football : la Persévérante Sportive Romanaise (PSR dit la Persé), créée en 1908, compte environ 300 licenciés, l'équipe sénior évolue en 1re division du district de Drôme-Ardèche[réf. nécessaire].
  • Handball : le Handball Club Romanais évolue en régional et prénational pour ses équipes premières[réf. nécessaire].
  • Judo : le dojo romanais est le 3e club de France en nombre de licenciés[70].
  • Rugby à XV : l'US Romans-Péage a longtemps joué en première division, et est fusionné en 2016 pour donner naissance au Valence Romans Drôme Rugby.
  • Tennis : le tennis-club des Chasses accueille chaque année plus de 186 nouveaux licenciés. Présence d'un club house, de 9 terrains extérieurs et de 4 terrains intérieurs[71].
  • Tennis de table : l'ASPTT Tennis de Table évolue en Nationale 1 avec son équipe homme, en Pré-Nationale pour son équipe féminine, section Handisport, BabyPing[réf. nécessaire].
  • Volley-ball : le Volley Ball Romanais comprend 106 licenciés FFVB + 50 licenciés UFOLEP et a fêté ses 40 ans durant la saison 2008/2009[réf. nécessaire].
Événements sportifs[modifier | modifier le code]
  • 2016 : ville d'arrivée d'une épreuve du Paris-Nice le () : victoire au sprint du cycliste français Nacer Bouhanni (Cofidis)[72].

Loisirs[modifier | modifier le code]

panneau de la Drôme à vélo
Panneau de la Drôme à vélo
  • Pêche et chasse[5].
  • Nautisme[5].

Le quartier des Balmes est situé à environ 5 km du centre de Romans[73]. Les Balmes est situé sur le circuit de la Drôme à vélo[74], sur la route de Saint Jacques de Compostelle et à proximité du Vercors. Des sentiers pédestres et VTT partent également du village.

Cultes[modifier | modifier le code]

La paroisse Sainte Claire en Dauphiné regroupe les communes de Romans-sur-Isère, Bourg-de-Péage, Chatuzange-le-Goubet et Granges-lès-Beaumont.

Médias[modifier | modifier le code]

Radios

Économie[modifier | modifier le code]

En 1992 : céréales, vergers, bovins, caprins, truffes[5].

  • Produits locaux : caillettes, pognes, ravioles, tommes de chèvre[5].
  • Distilleries[5].
  • Conserveries[5].
  • Coopératives agricole, maraîchère, laitière[5].
  • Foire : le vendredi avant les Rameaux (avril), le mardi de Pâques et du 24 au [5].
  • Foire commerciale : en septembre et en octobre[5].
  • Marché : les dimanche, mardi et vendredi[5].

Industrie[modifier | modifier le code]

Chaussure

Romans a longtemps concentré beaucoup d'industries de la chaussure de luxe mais le secteur est en fort déclin depuis la fin des années 1980. La région de Romans a vécu le lundi , une journée noire avec l'annonce coup sur coup de la liquidation judiciaire de Stephane Kélian Production et du dépôt de bilan de Charles Jourdan. Cette région, qui avait déjà vu fondre les effectifs des fabricants de chaussure, passant de 1 443 personnes en 2000 à 784 en , va encore perdre les 143 salariés de Stephane Kélian Production, tandis que le dépôt de bilan du groupe Charles Jourdan le menaçait 432 emplois. Les deux entreprises ont été rachetées en 2007 et 2008 par le groupe Royer, qui a délocalisé la production et exploite les deux marques. Il ne reste donc plus, dans la « capitale » de la chaussure de luxe, que les marques Robert Clergerie et Joseph Fenestrier de la société Romanaise de la chaussure, qui maintient dans la région des activités de création, de montage et de commercialisation[76]. 1083 un fabricant de prêt-à-porter est créé en 2013 dans la commune.

Nucléaire

Le site nucléaire de Romans de la Franco-Belge de Fabrication du Combustible (filiale 100 % Areva NP) est implantée dans la commune. Il fabrique du combustible nucléaire pour des centrales de production d'électricité et des réacteurs de recherche. Le , l'Autorité de sûreté nucléaire (ASN) a annoncé qu'à la suite d'une rupture de canalisation des rejets d'effluents radioactifs ont eu lieu. La filiale d'Areva, a affirmé que « l'incident est circonscrit à l'endroit de la rupture de la canalisation et reste donc limité au site ». Evangelia Petit, porte-parole de l'ASN, a déclaré « Les premières analyses montrent qu'il n'y a pas du tout d'impact sur l'environnement, car les quantités d'uranium sont très faibles, de l'ordre de quelques centaines de grammes »[77]. L'incident a été classé no 1 sur l'échelle INES.

Tourisme[modifier | modifier le code]

  • Syndicat d'initiative (en 1992)[5].

Revenus de la population et fiscalité[modifier | modifier le code]

Emploi[modifier | modifier le code]

Culture locale et patrimoine[modifier | modifier le code]

Lieux et monuments[modifier | modifier le code]

  • Durant la guerre de Cent Ans, la ville s'était entourée d'un second rempart qui englobait les faubourgs (quartiers de la Presle, de la Pavigne et de Saint-Nicolas). Ce rempart commença à être abattu vers 1830. Des vestiges sont encore visibles : une tour rue des Remparts-Saint-Nicolas, les murailles du quai Sainte-Claire et du cimetière Saint-Romain[réf. nécessaire].
  • Collégiale Saint-Barnard (XIIe siècle au XIIIe siècle).
Elle est classée MH : portail (XIIe siècle), statues mutilées et chapiteaux sculptés, frise d'inspiration antique, nef unique, transept, chœur (XIIIe siècle), arc plein cintre, clefs de voûte ornées, chapelle du Saint-Sacrement (XIVe siècle), tapisseries avec des scènes de la Passion (XVIe siècle), peintures murales ((XVe siècle) dans le chœur, tribune d'orgue ((XVIIe siècle, statues en bois (classées)[5].
  • Ancienne chapelle Sainte-Madeleine : colonne, chapiteau et absidiole (MH), voûte conduisant à la porte Saint-Jean de la collégiale, constructions sur la voûte (IMH)[5].
  • Hôtel de Clérieu, maison forte construite par la famille de Clérieu dont le donjon du Xe siècle ou XIe siècle est toujours visible[30]. Fut ensuite la propriété de la famille de Poitiers de la branche des comtes de Valentinois puis vendu au XVIe siècleaux monayeurs romanais de la famille des Forest (dit Coppe) qui firent construire une porte fortifiée toujours en place avec ses mâchicoulis et ses meurtrières[30],[78].
  • Tour Jacquemart : horloge, ancienne tour d'enceinte et porte fortifiée du XIIe siècle.
  • Le « Pont Vieux », reliant Romans-sur-Isère à Bourg-de-Péage (XIIIe siècle)[réf. nécessaire].
  • Maisons médiévales du XIVe siècle[réf. nécessaire].
  • Hôtels particuliers Renaissance du XVe siècle au XVIe siècle[réf. nécessaire].
  • Ancien couvent de la Visitation de Romans-sur-Isère (XVe siècle) : église (XVIIe siècle)[5].
  • Place aux Herbes : escalier du XVIe siècle (IMH)[5].
  • Rue du Mouton : arcs-boutants[5].
  • Calvaire des Récollets (XVIe siècle) : niches avec statuettes saintes[5].
  • Chapelle[5] Saint-Roch ou chapelle des Balmes : en 1913, le prêtre Marius Clément Bayard fait l'acquisition d'une terre sur laquelle cette chapelle est bâtie à la fin de la Première Guerre mondiale. En , le père Michel Collin (un prêtre lorrain) se réfugie à Romans, au presbytère de l'église des Récollets, il se revendique prêtre de l'Amour infini. À Romans il va retrouver un prêtre hollandais, le père Lods, et le frère Marie-Bernard. Par la suite, va régner une atmosphère mystique. Le frère Marie-Bernard serait de sang royal et reconnu par le Vatican comme prétendant au titre de lieutenant du Sacré-Cœur au royaume de France. Il se fait appeler le Cavalier Blanc. Plus tard, ils se réfugient dans la chapelle des Balmes[79] où le père Lods réalise une fresque montrant le Cavalier Blanc traversant le pont Vieux[réf. nécessaire].
  • Église Notre-Dame-de-Lourdes (1940) : clocher carré, fresques (XXe siècle)[5].
  • Église Saint-Curé-d'Ars de la Monnaie.
  • Église Saint-Jean-Bosco de Romans-sur-Isère.
  • Ancienne Église Saint-Jean-Bosco de Romans-sur-Isère.
  • Église Saint-Nicolas de Romans-sur-Isère.

L'association Sauvegarde du patrimoine romanais péageois propose des articles sur les monuments des deux communes[80].

Patrimoine culturel[modifier | modifier le code]

Les jardins du musée de la chaussure.
  • Musée international de la Chaussure : il retrace l'historique depuis 4000 ans[5] (il est situé dans l'ancien couvent de la Visitation).
  • Musée de la Résistance et de la Déportation[5].
  • Musée régionaliste[5].
  • Folklore[5].
  • Groupe d'art dramatique Agora[5].
  • La cité de la musique a été inaugurée le sur l'emplacement de l'ancien hôpital (parc François-Mitterrand)[81].
  • Artisanat d'art[5].
  • Sociétés savantes[5].

Gastronomie[modifier | modifier le code]

  • La mère Maury : historique fabricant de ravioles depuis 1885.
  • La pogne de Romans : sorte de brioche en forme de couronne, parfumée à l'eau de fleur d'oranger.
  • La raviole du Dauphiné.
  • Les lunettes de Romans : deux sablés ovales à bord dentelé, réunis par une couche de confiture (traditionnellement de framboises ou de myrtilles), dont le sablé supérieur est percé de deux trous ronds dentelés donnant son nom « lunettes » au produit.

Vie associative[modifier | modifier le code]

La ville de Romans bénéficie d'un tissu associatif dynamique, qui a cependant été fragilisé par une baisse importante de subvention en 2016[réf. nécessaire].

Patrimoine naturel[modifier | modifier le code]

  • Panorama du belvédère de Bellevue[5].
  • Grottes[5].

Personnalités liées à la commune[modifier | modifier le code]

Le groupe d'Arts et Traditions Populaires Empi et Riaume est basé à Romans. Il y organise tous les ans le Festival International de Folklore Cultures et Traditions du Monde.

Héraldique, logotype et devise[modifier | modifier le code]

En 1891, les armoiries de Romans sont D'azur, à la porte de ville ouverte en forme de tour carrée, pavillonnée et girouettée et flanquée de deux guérites pavillonnées et girouettées le tout d'argent, maçonné de sable, avec un grand R couronné d'or, dans l'ouverture de la porte. La devise est Saint-Georges et Dalphiné.


Romans-sur-Isère possède des armoiries dont l'origine et le blasonnement exact ne sont pas disponibles.

Bibliographie[modifier | modifier le code]

Témoignages et mémoires sur l'histoire de Romans[modifier | modifier le code]

  • Marcel Armand, Une tranche de pogne : Quelques événements romanais, Romans-sur-Isère, Union locale CGT, , 78 p.
  • Marcel Armand, Histoire de la Bourse du travail de Romans et de ceux qui l'ont faite : Un militant parle, Romans-sur-Isère, Union locale CGT, , 80 p.
  • Jeanne Deval, Ces années passées : Romans-Bourg-de-Péage, 1900-1939, Romans-sur-Isère, Deval, , 303 p.
  • Elvio Sagatto, Romans-sur-Isère : Tranches de vie dans le quartier Saint-Nicolas, 1920-1940, Romans-sur-Isère, Association Sauvegarde du patrimoine romanais-péageois, , 128 p.

Essais historiques[modifier | modifier le code]

  • Emmanuel Le Roy Ladurie, Le Carnaval de Romans : De la Chandeleur au mercredi des Cendres, 1579-1580, Paris, Gallimard, coll. « Bibliothèque des histoires », , 426 p.
  • Ludovic Viallet, Bourgeois, prêtres et cordeliers à Romans, v. 1280-v. 1530, Saint-Just-la-Pendue, Publications de l'Université de Saint-Étienne, , 607 p.
    Texte remanié d'une thèse de doctorat soutenue à Grenoble-II en 1999
  • Laurent Jacquot, Romans : Traces d'histoire, Veurey, Le Dauphiné libéré, coll. « Les patrimoines », , 51 p. (ISBN 978-2-916272-36-8)
  • Association Sauvegarde du patrimoine romanais-péageois, La Libération de Romans et de Bourg-de-Péage, Saint-Cyr-sur-Loire, Sutton, coll. « Témoignages et récits », , 160 p. (ISSN 1622-7077)
  • Association Sauvegarde du patrimoine romanais-péageois, Histoire et Patrimoine, 20 ans de chroniques dans L'Impartial[1], .
  • Ulysse Chevalier, Romans-sur-Isère [« Annales de la ville de Romans »], Nîmes, Lacour, coll. « Rediviva », (1re éd. 1897), 347 p.
    Fac-similé de l'édition originale parue à Valence, chez J. Céas et fils, en 1897
  • Ulysse Chevalier, Annales de la ville de Romans pendant les guerres de Religion de 1549 à 1599, Valence, Chenevier et Chavet, , 111 p. (lire en ligne)
  • Ulysse Chevalier, Un tournoi à Romans en 1484, Romans-sur-Isère, Sibilat André, , 33 p. (lire en ligne)
  • Jean-Baptiste Dochier, Mémoires sur la ville de Romans, Éditions du Bastion, (1re éd. 1812), 199 p.
    Fac-similé de l'édition originale parue à Valence, chez J. Montal, en 1812
  • Jean-Pierre Ginet, Les Fêtes pascales à Romans sous la Renaissance, Aubenas, Lienhart, , 167 p. (ISBN 2-86677-138-9)
  • Jean-Pierre Ginet (préf. Georges Fillioud), Les Métiers d'autrefois à Romans-sur-Isère, Veurey, Le Dauphiné libéré, coll. « Caractères », , 156 p. (ISBN 2-911739-27-2)
  • André Lacroix, Romans et le Bourg-de-Péage avant 1790 : Archéologie, histoire et statistique, Péronnas, La Tour Gile, (1re éd. 1897), 367 p.
  • Jean-Yves Baxter, Le Monastère de Sainte-Ursule de Romans, Romans-sur-Isère, , 156 p. (ISBN 978-1-291-84151-0)
  • Jean-Yves Baxter, Dictionnaire biographique des romanais Morts pour la France, 1914-1918, Romans-sur-Isère, , 608 p. (ISBN 978-1-291-89789-0)
  • Jean-Yves Baxter, Les noms de lieux racontent Romans, Romans-sur-Isère, , 178 p. (ISBN 978-0-244-33107-8)
  • Jean-Yves Baxter, Chroniques romanaises, Romans-sur-Isère, , 262 p. (ISBN 978-1-326-09832-2)

Sur l'architecture et l'urbanisme romanais[modifier | modifier le code]

  • Laurent Jacquot, La Renaissance à Romans, Romans-sur-Isère, Revue des Amis du musée,
  • Laurent Jacquot, Les témoins de la Renaissance à Romans, Romans-sur-Isère, Revue des Amis du musée,

Études générales[modifier | modifier le code]

  • Romans, Bourg-de-Péage, Romans-sur-Isère, Association Sauvegarde du patrimoine romanais-péageois, , 108 p.
  • Romans-sur-Isère et Bourg-de-Péage de A à Z, Saint-Cyr-sur-Loire, Sutton, coll. « De A à Z », , 128 p. (ISBN 2-84910-441-8)
  • Danielle Mingasson et Mireille Moreau-Pongy, Travail des femmes et structures urbaines : Le cas de Romans, Grenoble, Institut de recherche économique et de planification, , 130 p.
  • Hippolyte Van Leemputten, Notice sur la ville de Romans et le Bourg du Péage, accompagnée d'une carte topographique de la ville de Romans, du Bourg de Péage et des environs, Toulouse, J. Dupin, , 40 p., in-8° (lire en ligne)

Collégiale Saint-Barnard[modifier | modifier le code]

  • Cyprien Perrossier (abbé), Les Tapisseries de l'église Saint-Barnard de Romans : Notice historique et descriptive, Valence, Imprimerie valentinoise, , in-8°
  • Association Amis de Saint-Barnard, La Tenture brodée du Mystère de la Passion : Collégiale Saint-Barnard, Romans-sur-Isère, Amis de Saint-Barnard, , 44 p.

Tour Jacquemart[modifier | modifier le code]

  • Association Sauvegarde du patrimoine romanais-péageois, Jacquemart, Romans-sur-Isère, Association Sauvegarde du patrimoine romanais-péageois, , 31 p.

Calvaire des Récollets[modifier | modifier le code]

  • Laurent Jacquot, 1940-1942 : la restauration du Grand Voyage et du Calvaire des Récollets, Romans-sur-Isère, Revue drômoise,
  • Association Sauvegarde du patrimoine romanais-péageois, Le « Grand voyage » et le calvaire de Romans en Dauphiné : Notice historique, Romans-sur-Isère, Association Sauvegarde du patrimoine romanais-péageois, , 37 p.
  • Alain Châtre et Nicole Prival Piras, Le Jardin des soupirs : Romans-sur-Isère, enclos des Récollets, Valence, Peuple libre, (ISBN 2-907655-13-2)

Cité Jules-Nadi[modifier | modifier le code]

  • Association Sauvegarde du patrimoine romanais-péageois, Romans, une cité-jardin : La Cité Jules-Nadi, Romans-sur-Isère, Association Sauvegarde du patrimoine romanais-péageois, , 64 p.

Autres lieux[modifier | modifier le code]

  • Ulysse Chevalier, La Chapelle de Saint-Michel de Romans, Nîmes, Lacour, coll. « Rediviva », (1re éd. 1869), 16 p. (ISBN 2-86971-570-7 (édité erroné), BNF 35555985)
    Réédition d'un ouvrage paru à Grenoble, chez Prudhomme, en 1869
  • Jean Pautrot, Quelques pages d'histoire romanaise avec l'Hôtel de Clérieu, Romans-sur-Isère, J. Pautrot, , 63 p. (ISBN 2-902935-04-8)

Sur l'industrie du cuir et de la chaussure à Romans[modifier | modifier le code]

  • Annie Roche, La Tannerie romanaise, La Manufacture, 1984.
  • ACCÈS-Université populaire, Les Romanais, Romans et la chaussure : 150 ans d'histoire, Valence, Peuple libre & notre temps, , 335 p. (ISBN 2-907655-34-5)
  • Marie-Josèphe Bossan, Romans, le cuir et la chaussure : Catalogue de l'exposition organisée par le Musée de Romans, Romans-sur-Isère, Musée international de la chaussure de Romans, , 28 p.

Publications sur des associations, institutions et événements romanais[modifier | modifier le code]

  • ARCHER, une histoire romanaise : Du passé à l'avenir, une expérience d'économie sociale et solidaire, Romans-sur-Isère, ARCHER, , 140 p. (ISBN 978-2-9532578-6-1)
  • Il était une foire : Rétrospective de la foire du Dauphiné à Romans, Romans-sur-Isère, Association Sauvegarde du patrimoine romanais-péageois, , 64 p. (ISBN 2-9524714-0-2 (édité erroné), BNF 40225372)
  • ACCÈS-Université populaire, ACCÈS a vingt ans : L'Université populaire du Pays de Romans de 1987 à 2007, Romans-sur-Isère, Association Sauvegarde du patrimoine romanais-péageois, , 109 p. (ISBN 978-2-9524714-1-1)
  • Jean-Claude Bousson, Claude Courau, Christian Darlet et autres, USRP, 1908-2008 : Cent ans de passion, Romans-sur-Isère, USRP, , 252 p. (ISBN 978-2-9523258-8-2 et 2-9523258-8-X)
  • Éric Maulavé, Noires et blanches : École nationale de musique et de danse de Romans-sur-Isère, Romans-sur-Isère, Ville de Romans, , 34 p.

Annexes[modifier | modifier le code]

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Articles connexes[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]

Notes et références[modifier | modifier le code]

Notes et cartes[modifier | modifier le code]

  1. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
  2. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé, en , celle d'aire urbaine afin de permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
  3. Les eaux continentales désignent toutes les eaux de surface, en général des eaux douces issues d'eau de pluie, qui se trouvent à l'intérieur des terres.
  4. Par convention dans Wikipédia, le principe a été retenu de n’afficher dans le tableau des recensements et le graphique, pour les populations légales postérieures à 1999, que les populations correspondant à une enquête exhaustive de recensement pour les communes de moins de 10 000 habitants, et que les populations des années 2006, 2011, 2016, etc. pour les communes de plus de 10 000 habitants, ainsi que la dernière population légale publiée par l’Insee pour l'ensemble des communes.
  5. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
  • Cartes
  1. IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).

Références[modifier | modifier le code]

Site de l'Insee[modifier | modifier le code]

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  2. a et b « Chiffres-clés - Logement en 2020 à Romans-sur-Isère - Section LOG T2 » (consulté le ).
  3. « Chiffres-clés - Logement en 2020 à Romans-sur-Isère - Section LOG T7 » (consulté le ).
  4. « Chiffres clés - Logement en 2020 dans la Drôme » (consulté le ).
  5. « Chiffres clés - Logement en 2020 dans la France entière » (consulté le ).
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Autres sites[modifier | modifier le code]

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  2. « .STRATIGRAPHIE de la Chartreuse », sur geol-alp.com (consulté le ).
  3. « Géologie de la région Romans-Valence-Tain », sur etudesdromoises.com (consulté le ).
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