Renaud de Roucy

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Renaud de Roucy
Titres de noblesse
Comte de Reims
-
Prédécesseur
Successeur
Comte de Roucy
jusqu'en
Successeur
Biographie
Décès
Sépulture
Activité
Conjoint
Alberade de Lotharingie (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Enfants

Renaud ou Ragenold (mort le )[1], est un comte de Roucy et de Reims du Xe siècle.

Biographie[modifier | modifier le code]

Il apparaît en 943 aux côtés du roi Louis IV d'Outremer et l'assiste dans la lutte que ce dernier mène contre le comte Herbert II de Vermandois qui meurt en 943[2]. Renaud continue de servir le roi et prend pour son compte la ville de Sens en 945.

Vers 945, Louis IV, pour le récompenser lui donne en mariage sa belle-fille[n 1] Albérade de Lotharingie et lui donne en fief la terre de Roucy, située entre Reims et Laon, avec charge pour lui de bâtir une forteresse, ce dont il s'acquitte entre 947 et 953. Durant cette époque, il valide, en tant que comte, une charte de déguerpissement en faveur de l'abbaye bénédictine de Charlieu fondée en 875[3].

En 946, Hugues de Vermandois, archevêque de Reims est destitué par le roi et remplacé par Artaud. Ce dernier confie le pouvoir temporel du diocèse à Renaud, qui devient ainsi comte de Reims.

En 954, à la mort de Louis d'Outremer, il reporta sa fidélité au fils du roi, Lothaire. Il meurt le , laissant au moins quatre enfants, encore jeunes :

Renaud de Roucy est inhumé dans l'église abbatiale de Saint-Remi de Reims.

Voir aussi[modifier | modifier le code]

Bibliographie[modifier | modifier le code]

Notes et références[modifier | modifier le code]

Notes[modifier | modifier le code]

  1. En effet, Albérade était fille du duc Gislebert de Lotharingie, et de Gerberge de Saxe, laquelle se remaria ensuite à Louis IV d'Outremer.
  2. La Genealogia Comitum Flandriæ mentionne une fille sans la nommer. Édouard de Saint-Phalle et Jean Noël Mathieu proposent le prénom de Giselberte en s'appuyant sur la base d'une charte de 1058 (mais peut-être mal datée), reprise et publiée sous la direction Mathieu Maximilien Quantin dans le Cartulaire Général de l'Yonne, 1854-1860.

Références[modifier | modifier le code]

  1. Il ne peut pas avoir été décédé en 967 car l'année de sa sépulture à l'église abbatiale de Saint-Remy (Saint-Remi) de Rheims (Auj. Reims), Archidiocèse de Rheims (Auj. Reims), département de la Marne, Région Champagne-Ardenne, France - aujourd'hui une Basilique mineure - indique qu'il a été enterré dans cette église en 963. Vous pouvez la consulter la liste des sépultures de personnages importants enterré à cet endroit ici: Basilique Saint-Remi de Reims. Notez que : 'Rheims' est l'orthographe ancien de 'Reims.' Au moment de sa sépulture cette église était rattachée à l'abbaye de Rheims. La plaque comporte également l'ancien othrographe: 'Saint-Remy' plutôt que 'Saint-Remi'.
  2. Jean-Noël Mathieu, « La Succession au comté de Roucy aux environs de l'an mil », dans Onomastique et Parenté dans l'Occident médiéval, Oxford, Linacre College, Unit for Prosopographical Research, coll. « Prosopographica et Genealogica / 3 », , 310 p. (ISBN 1-900934-01-9), p. 75-84.
  3. Cartulaire de Cluny, charte n° 730.