Radegonde de Poitiers

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Radegonde de Poitiers
Sainte catholique
Image illustrative de l’article Radegonde de Poitiers
Détail d'un vitrail de la basilique Sainte-Clotilde
à Paris représentant sainte Radegonde
et daté de 1854.
Reine des Francs
Naissance en 521
Erfurt[1], Thuringe
Décès [2]  (environ 67 ans)
Poitiers, Aquitaine, royaumes francs
Vénéré à église Sainte-Radegonde de Poitiers
Vénéré par Église catholique et Église orthodoxe
Fête 13 août
Saint patron Poitiers

Radegonde de Poitiers (Radegundis en latin[3]), née en 518 ou 521[rp 1] en Thuringe, morte le [2] à Poitiers, est une princesse thuringienne, devenue reine des Francs en épousant Clotaire Ier, fils de Clovis.

Connue pour son extrême humilité et dévotion, elle fuit la cour royale et s'installe à Poitiers où elle fonde l’abbaye Sainte-Croix de Poitiers, dont elle devient simple religieuse. Elle est vénérée comme sainte par les églises catholique et orthodoxe, et fêtée le 13 août[4]. Elle est sainte patronne de Poitiers et anciennement patronne secondaire de la France.

Biographie[modifier | modifier le code]

Princesse thuringienne[modifier | modifier le code]

Radegonde menée auprès du roi Clotaire. Vie de sainte Radegonde, XIe siècle. Bibliothèque municipale de Poitiers[rp 2].

Radegonde est la fille de Berthaire, roi de Thuringe[dfje 1].

À la mort de Basin de Thuringe, son royaume est partagé entre ses trois fils : Badéric (en), Hermanfred et Berthaire. Il s’ensuit une guerre fratricide. Berthaire est d’abord assassiné par ses deux frères. Puis Badéric est victime d’une coalition entre le Franc Thierry Ier, fils de Clovis, roi de Metz, et Hermanfred. Radegonde est alors emmenée, à l’âge de trois ans, à la cour d’Hermanfred[rp 2].

Mais Thierry Ier, exigeant une partie du royaume de Thuringe en échange de son soutien, forme une alliance avec son frère Clotaire, roi de Soissons. Ils vainquent l’armée thuringienne en 531[rp 1] et Hermanfred périt dans des circonstances obscures[5]. Avec son frère, Radegonde devient, à onze ans, prisonnière de Clotaire, après tirage au sort[6],[7].

Prisonnière du roi Clotaire[modifier | modifier le code]

La fuite de Radegonde.

Quelque temps après, Radegonde est emmenée dans le royaume de Soissons, à Saint-Quentin, puis dans une villa royale située à Athies, dans le Vermandois[rp 3]. Durant une dizaine d’années, Radegonde y reçoit une éducation religieuse et intellectuelle. Elle apprend le latin et approfondit sa foi par la lecture de textes religieux.

Ingonde meurt en 538. Radegonde est présentée au roi par un courtisan[8] et Clotaire se rend alors compte qu’elle peut devenir sa quatrième épouse.

Radegonde semble n’avoir eu aucun désir de devenir reine des Francs, car elle aurait tenté de s’enfuir[rp 3], mais fut rattrapée dans les alentours de Péronne.

La cérémonie de mariage, en présence de l’évêque Médard, a lieu à Soissons[rp 2], vers 539[9].

Reine des Francs[modifier | modifier le code]

« Sainte Radegonde en costume de reine à la table du roi Clotaire ». Scènes de la vie de sainte Radegonde (en haut : les noces de Radegonde. Radegonde en prière ; en bas : Radegonde en prière prosternée à côté du lit conjugal.) Vie de sainte Radegonde, XIe siècle, bibliothèque municipale de Poitiers[rp 2].

Le statut de reine rendait nécessaire le maintien de son rang par un vêtement illustrant sa puissance et confirmant la prospérité et la puissance du mari, qui utilisait ce « trésor animé[10] » comme une vitrine. Or la reine prit place à un banquet en vêtements simples, afin d’affirmer son humilité chrétienne. De mauvaises langues demandèrent à Clotaire s’il avait épousé une nonne[11]. Durant le banquet, la discussion entre les époux fut presque violente et Clotaire tenta d’imposer sa volonté à son épouse, qui refusait de se conformer à l’édit royal. Pratiquant le jeûne, elle refusa de succomber au faste alimentaire du banquet, de sorte qu’un serviteur dut prendre le pain pour le donner aux pauvres[12].

Radegonde se détacha de plus en plus des préoccupations mondaines pour mener une vie pieuse et charitable auprès des pauvres. Elle obtint de Clotaire le pardon et la libération de plusieurs condamnés à mort.

Après que Clotaire eut assassiné son jeune frère, elle décida de ne plus vivre avec ce meurtrier, alors que le roi la voulait toujours comme épouse et comme reine[rp 2],[dfje 2]. La reine Radegonde s’enfuit et trouva à Noyon son évêque, futur saint Médard[rp 4],[13]. En dépit de l’hésitation de ce dernier qu'elle menacera en lui disant «Si tu tardes à me consacrer et que tu craignes un homme plus que Dieu, le Pasteur te demandera compte de l'âme de ta brebis», elle réussit à être consacrée diaconesse et à devenir simple moniale[rp 5],[13]. Si Clotaire tenta encore de la chercher, l’évêque de Paris, saint Germain de Paris, effectua son intervention sans qu’elle ne soit à nouveau capturée[13],[rp 2], en vertu du canon V de concile de Paris (553) qui stipulait l’excommunication perpétuelle contre quiconque tenterait d’arracher une moniale à son abbaye[14].

En souhaitant se retirer, elle fit d’abord un pèlerinage à Tours sur le tombeau de saint Martin[rp 2]. Elle alla ensuite demander conseil à saint Jean de Chinon, qui vivait dans un ermitage troglodytique qui existe toujours au-dessus de la ville en la chapelle Sainte-Radegonde. Elle se rendit ensuite, entre Tours et Poitiers, sur la terre de Saix[rp 5] que Clotaire lui avait donnée, et y fonda un oratoire et un hospice où elle s’occupait elle-même des malades. Ce fut l’un des premiers hospices de France.

« Clotaire, en revenant, emmena captive avec lui Radegonde, fille du roi Berthaire, et la prit en mariage ; il fit depuis tuer injustement son oncle par des scélérats. Elle, se tournant vers Dieu, prit l'habit, et se bâtit un monastère dans la ville de Poitiers. Elle s'y rendit tellement excellente dans l'oraison, les jeûnes, les veilles, les aumônes, qu'elle acquit un grand crédit parmi les peuples. [2] »

— Grégoire de Tours, Histoire des Francs, troisième livre (traduction par Guizot)

Fondatrice de l’abbaye de Poitiers[modifier | modifier le code]

« Radegonde se retire, accompagnée du peuple, dans le monastère dédié à la Vierge qu’elle fonda à Poitiers ». Vie de sainte Radegonde, XIe siècle. Bibliothèque municipale de Poitiers.

Elle se rendit à Poitiers, où elle fonda le monastère Notre-Dame (devenu depuis Sainte-Croix). Le (ou 553), en présence d’une grande foule, elle entra dans le monastère Notre-Dame accompagnée de nombreuses jeunes filles. Elle donna à ses compagnes une règle stricte. Avec Agnès, sa sœur spirituelle qu’elle tint à choisir comme future abbesse, et Venance Fortunat, poète italien qui deviendra le biographe de Radegonde, elle alla à Arles pour se renseigner sur la règle de saint Césaire afin de l’adopter[rp 6]. Elle se plaça sous la protection du Saint-Siège, pour être libre du pouvoir épiscopal.

Agnès devint abbesse du monastère et Venance Fortunat évêque de Poitiers en 597[15]. D’après une autre biographie de Baudonivie, une moniale de Poitiers[rp 2], composée vers 600, elle avait une grande vénération pour les reliques. Elle en rassembla un grand nombre qui seraient toujours au monastère Sainte-Croix, dont un fragment de la croix du Christ, qu’elle avait obtenu auprès de l’empereur Justin II. C’est à l’occasion de l’arrivée à Poitiers de cette insigne relique que saint Venance-Fortunat composa l’hymne Vexilla regis prodeunt. À la mort de Clotaire, elle usa de sa réputation et de son autorité pour établir la paix entre ses fils. Radegonde aura, durant le reste de sa vie, une grande influence sur les grands de son époque, notamment Sigebert Ier, successeur et fils de Clotaire. Elle adressa une lettre-testament aux rois et évêques pour la perpétuation de son œuvre. D’après Baudonivie, elle était pleine d’anxiété quand la paix était en question, très soucieuse du « salut de la patrie » et de l’unité du royaume des Francs[16].

Elle mourut le [2], à environ 67 ans, dans le monastère Notre-Dame. Elle fut enterrée dans l’église abbatiale Sainte-Mère-de-Dieu ou Sainte-Marie-hors-les-murs (aujourd’hui église Sainte-Radegonde) à Poitiers. Ses funérailles eurent lieu trois jours après, en présence de Grégoire de Tours[2],[dfje 2]. Pendant les invasions normandes, sa dépouille fut emmenée à l’abbaye Saint-Benoît de Quinçay, puis ramenée à Poitiers en 868.

De nombreux miracles lui sont attribués, notamment des guérisons miraculeuses[rp 7], ce qui attira de nombreux pèlerins.

Elle fut déclarée sainte peu de temps après sa mort. C’est un des rares saints à ne pas avoir été canonisé par le Saint-Siège, mais par la croyance populaire.

On raconte que des courtisans moururent honteusement en allant à la selle après avoir calomnié les mœurs de Radegonde auprès du roi et que des marins pris en pleine tempête l'invoquèrent de son vivant avant de voir une colombe à qui ils arrachèrent 3 plumes avant de tremper celles-ci dans la mer faisant apaiser celle-ci.

Le Duc de Berri fit ouvrir son tombeau en 1412 et y trouva le corps de Radegonde tel qu'il fut enseveli 820 ans plus tôt. Il voulait couper la tête de cette dernière pour l'emmener à la sainte chapelle de Bourges. Devant la frayeur des assistants qui l'accompagnaient, il renonça à ce projet et se contenta de son anneau nuptial.

Deux dictons concernent Radegonde : Le jour de la Sainte Radegonde (), en moisson, les minutes sont des secondes et que s'il pleut ce jour, la misère abonde sur le monde.

Postérité[modifier | modifier le code]

Légendes autour de la sainte[modifier | modifier le code]

Le miracle des avoines, une légende apparue au XIIIe siècle.

Clotaire, qui avait d’abord accepté la vocation de la reine, changea d’avis : il envoya une troupe à Saix pour la ramener à la cour. Lorsque les soldats s’annoncèrent en vue de Saix, Radegonde s’enfuit vers le Sud à travers un champ d’avoine que des ouvriers étaient en train de semer. C’est alors que se produisit le miracle des avoines, la sainte reine fit instantanément pousser l’avoine pour s’y cacher. Questionnés par les poursuivants, les moissonneurs, purent affirmer qu’ils n’avaient vu personne dans le champ depuis le temps où cette avoine avait été semée. À partir de ce moment, Clotaire lui laissa suivre son chemin vers une vie consacrée à la religion.

Sainte Radegonde entretenait de pieuses relations avec saint Junien, le saint patron des laboureurs du Poitou, lequel exerçait son sacerdoce à Mairé-Levescault (79). Ils s’étaient mutuellement promis de prévenir le survivant par l’envoi d’un messager, dès que l’un d’eux viendrait à mourir. La providence voulut qu’ils rendirent l’âme tous les deux au même instant, ce mercredi . Si bien que les deux messagers, engagés chacun pour porter avertissement à l’autre que l’un d’eux venait de décéder, devaient se rencontrer à mi-chemin en un lieu nommé Troussais, paroisse de Ceaux En Couhé (86)[17].

Des reliques de la sainte sont réputées se trouver dans l’église Sainte-Radegonde de Colomiers, en l’occurrence 2 phalanges de la main[18].

Représentations de la sainte[modifier | modifier le code]

Radegonde est la plupart du temps représentée en religieuse, parfois avec une couronne posée près d’elle.

  • Aux XVIe et XVIIe siècles, elle apparaît en reine, avec la couronne et les insignes royaux (gravure de Jacques Callot).
  • Un manuscrit du XIe siècle (bibliothèque de Poitiers, manuscrit 250)[rp 1], décrit les différents épisodes de la vie de la sainte.
  • Une statue de sainte Radegonde a été réalisée par le sculpteur étampois Nicolas Legendre (1619-1706) au XVIIe siècle (église Sainte-Radegonde, Poitiers).
  • Au XIXe siècle, le thème revient en peinture avec, par exemple :

Galerie[modifier | modifier le code]


Culte de sainte Radegonde[modifier | modifier le code]

Au Moyen Âge, le culte de sainte Radegonde était en vigueur à la cour de France. De plus, la ville de Poitiers est restée fidèle au royaume lors de la guerre de Cent Ans. En 1428, le roi de France Charles VII attribue le prénom de Radegonde à sa fille aînée, Radegonde de France. Selon Christian de Mérindol, ce choix s'expliquait par des raisons à la fois politiques, historiques et religieuses, dans ce contexte particulier de reconquête du royaume de France sur les Anglais :

« Le prénom de Radegonde avait plusieurs sens : symbole de la ville de Poitiers, siège du second Parlement, donc lieu de résistance à Paris, aux mains des Anglais et des Bourguignons, symbole de légitimité, car la sainte était l'épouse de Clotaire, fils de Clovis, enfin sainte qui ne pouvait qu'attirer les grâces du ciel, si nécessaires au jeune roi[19]. »

Elle est l'unique princesse de sang royal à avoir porté ce prénom au sein du lignage capétien[20].

Lieux dédiés à la sainte[modifier | modifier le code]

Communes ou villages de France[modifier | modifier le code]

Chapelles, églises et fontaines en France[modifier | modifier le code]

  • La paroisse d’Athies et de ses environs porte le nom de Sainte-Radegonde.

En dehors de la France[modifier | modifier le code]

Église Sainte-Radegonde de Villers-Poterie.
Communes
Églises

Dans la fiction[modifier | modifier le code]

Littérature[modifier | modifier le code]

Télévision[modifier | modifier le code]

Annexes[modifier | modifier le code]

Bibliographie[modifier | modifier le code]

Sources[modifier | modifier le code]

  • Venance Fortunat, La Vie de sainte Radegonde, traduction d’Yves Chauvin, Robert Favreau, Yvonne Labande-Mailfert et Georges Pon, Éditions du Seuil, Paris, 1995 (ISBN 978-2-02-023823-6), 269 p.

Travaux contemporains[modifier | modifier le code]

sur Radegonde
  • Dorothée Kleinmann, Radegonde, une sainte européenne, PSR éditions, Loudun, 2000[29].
  • Anne Bernet, Radegonde, collection « Histoire des reines de France », Pygmalion, 2007 (ISBN 978-2-7564-0042-6).
  • Pour Dieu... : avec sainte Radegonde / Mauricette Vial-Andru ; illustré par Mechtilde Savigny. Chiré-en-Montreuil : Éd. des Petits Chouans, coll. « Pour Dieu... » n° 3, 12/2015, 64 p. (ISBN 979-10-93168-09-8).
  • Jennifer Edwards, Superior Women: Medieval Female Authority in Poitiers' Abbey of Sainte-Croix, Oxford, Oxford University Press, 2019.
sur les reines de France
sur l’époque mérovingienne
  • Augustin Thierry, Récits des temps mérovingiens, Complexe, Bruxelles, 1995, 341 p. (ISBN 2-87027-585-4), p. 235-254 (Cinquième récit : Le monastère de Radegonde à Poitiers).
  • Gaston Duchet-Suchaux et Patrick Périn, Clovis et les Mérovingiens, Tallandier, coll. « La France au fil de ses rois », 2002 (ISBN 2-235-02321-5).

Articles connexes[modifier | modifier le code]

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Liens externes[modifier | modifier le code]

Notes et références[modifier | modifier le code]

Notes[modifier | modifier le code]

  1. Naissance à Erfurt et généalogie - geneanet.org.
  2. a b c et d Grégoire de Tours, Histoire des Francs, Livre IX : « Dans la même année mourut la bienheureuse Radegonde, qui laissa en grande deuil le monastère qu'elle avait fondé ; j'assistai moi-même à ses funérailles. Elle mourut le treize du mois d'août, et fut ensevelie trois jours après. »
  3. Du vieux francique rad (conseil) et gunth (bataille) Cf. Denis Montebello, Les deux vies de sainte Radegonde, L'actualité Poitou-Charentes no 61. et Bruno Dumézil, La reine Brunehaut, Paris, Éditions Fayard, 2008, page 9.
  4. nominis.cef.fr Nominis : sainte Radegonde de Poitiers.
  5. Chez Grégoire de Tours (Histoire des Francs III, 8) Thierry qui a fait la paix avec son ennemi se promène en sa compagnie sur les remparts de Tolbiac lorsque tout à coup, « poussé par je ne sais qui » il tombe dans le vide et s'écrase au pied de la muraille ; beaucoup auraient reconnu là une ruse de Thierry. Pour Frédégaire (III, 32), le meurtrier est Thibert. Le Liber Historiae Francorum, à la suite de Grégoire, accuse Thierry et ajoute qu'il fit également périr les enfants d'Hermanfred. C'est cette dernière version qui passa par Aimoin dans les Grandes Chroniques.
  6. Patrick Périn et Gaston Duchet-Suchaux, Clovis et les mérovingiens. Collection Historia, éditions Tallandier, p. 98 :

    « Tirée au sort entre les deux rois francs, elle échut, avec son frère Hermanfried, à Clotaire et fut conduite à la villa royale d'Athies en Vermandois. Vers 538, Clotaire en fit sa femme. »

  7. Le nom du frère de Radegonde ne se trouve ni dans Grégoire de Tours, ni dans Venance Fortunat, ni dans Baudonivie. Patrick Périn et Gaston Duchet-Suchaux l'appelent par erreur Hermanfried, qui est en réalité le nom d'un oncle de Radegonde.
  8. Georges Duby, Le Moyen Âge 987-1460. Histoire de France Hachette, 1987, page 56. Remarque : cette phrase n'est pas claire.
  9. Selon Régine Pernoud, vers 536.
  10. P. Stafford, Queens and treasure in the Early Middle Ages, Tyler, York, 2000, pages 61-82.
  11. Vita Radegundis, II, 5.
  12. Georges Duby, Le Moyen Âge 987-1460. Histoire de France Hachette, 1987, page 60.
  13. a b et c Philippe Valode, Rois, reines et favorites de l'Histoire de France, p. 9, Éditions de l'Archipel, Paris 2006.
  14. Si le premier objectif de ce canon était la protection de Radegonde, le départ de la reine aurait dû être effectué avant ce concile, en 553.
  15. Notice Bnf Venance Fortunat [1].
  16. Geneviève Bührer-Thierry, Charles Mériaux, La France avant la France (481-888), éd. Belin, 2010, p. 598-600.
  17. Les vies des saints du Poitou par Ch. de Chergé. Éditions Jean-Marie Williamson, Nantes 1994. Réimpression de l'édition de 1856, pages 125, 141 et 142 (ISBN 2-909525-08-2).
  18. http://toulouse.catholique.fr/église Sainte-radegonde.
  19. Christian de Mérindol, « Le culte de sainte Radegonde et la monarchie française à la fin du Moyen Âge », dans Les Religieuses dans le cloître et dans le monde, des origines à nos jours : Actes du deuxième colloque international du C.E.R.C.O.R., Poitiers, 29 septembre-2 octobre 1988, Saint-Étienne, Publications de l'Université de Saint-Étienne, (ISBN 2862720437 et 9782862720432, lire en ligne), p. 792.
  20. Robert Favreau, « Le culte de sainte Radegonde à Poitiers au Moyen Âge », dans Les Religieuses dans le cloître et dans le monde, des origines à nos jours : Actes du deuxième colloque international du C.E.R.C.O.R., Poitiers, 29 septembre-2 octobre 1988, Saint-Étienne, Publications de l'Université de Saint-Étienne, (ISBN 2862720437 et 9782862720432), p. 107.
  21. « Eglise Sainte-Radegonde », sur Commune de Boussay (consulté le )
  22. Fiche de l'église Sainte-Radegonde à Bué sur le site Patrimoine-Religieux.
  23. Fiche de la chapelle Sainte-Radegonde à Busloup sur le site Patrimoine-Religieux.
  24. Fiche de l'église Sainte-Radegonde à Chacé sur le site Patrimoine-Religieux.
  25. Fiche de l'église Sainte-Radegonde à Monnières sur le site de la mairie de Monnières.
  26. « étymologie et histoire de Saint-Méloir-des-Ondes », sur infobretagne.com (consulté le ).
  27. Fiche de l'église Sainte-Radegonde à Saurier sur le site Petit-Patrimoine.
  28. Augustine Gottis, L'abbaye de Sainte-Croix, ou Radegonde, reine de France, Paris, Lecointe et Durey, 1825, 5 volumes [lire en ligne].
  29. Traduit de l'allemand : Verlag Styria, Graz, Wien, Köln, 1998.

Références bibliographiques[modifier | modifier le code]

  1. a b et c p. 66.
  2. a b c d e f g h i j et k p. 56.
  3. a et b p. 67.
  4. p. 68.
  5. a et b p. 69.
  6. p. 70.
  7. p. 70 ; c'était notamment Venance Fortunat qui en décrivit quelques-unes. Ainsi, « C'est une dame nommée Bella qui, atteinte de cécité, se fait conduire à Poitiers ; elle parvient auprès de Radegonde, s'agenouille devant elle, et la reine trace sur ses yeux le signe de la croix en invoquant le Christ. Aussitôt, « la cécité s'enfuit, la lumière revint et le jour s'éclaira dans la nuit pour celle qui avait été longtemps privée de la lumière : il avait fallu la conduire, elle s'en retourna sans guide. » »
  • Didier Feuer et Jean d’Hendecourt, Dictionnaire des Souverains de France et de leurs épouses, Pygmalion, Paris 2006 (ISBN 978-2-7564-0030-3) 469 p.
  1. p. 437.
  2. a et b p. 438.