Pierre-Armand Séguier

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Pierre-Armand Séguier
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Armand-Pierre Séguier, né le à Montpellier et mort le à Paris, est un avocat français. Il exerce à partir de 1824, puis devient conseiller auditeur à la cour royale en 1826. Il se démet en 1848 et se consacre à la mécanique, membre libre de l'Académie des sciences en 1833.

Biographie[modifier | modifier le code]

Issu de l'illustre famille Séguier, qui donna à la France un Chancelier et de nombreux Présidents à Mortier, ce savant connu comme étant « le baron Séguier » est le fils de Mathieu Séguier (1768-1848), baron de l'Empire, vice-président de la Chambre des pairs (1830).

Pierre-Armand Séguier est un ami de Henri Victor Regnault, ainsi que de Marcellin Jobard, directeur du Musée royal de l'Industrie, à Bruxelles. Il lui rend visite en et avec d'autres savants, se livre au Musée à des expériences sur la présence d'électricité dans les appareils à vapeur, qui peut être la cause d'explosions[1].

Membre de l'Institut de France, il entre le à l'Académie des sciences. Membre de la British Meteorological Society.

Il fait partie le des nombreuses personnalités invitées par Augustin Louis Cauchy et Charles Lenormant à la 1re réunion qui a jeté les bases de la fondation[2] de L'Œuvre des Écoles d'Orient, plus connue actuellement sous le nom de L’Œuvre d’Orient[3]. Il fut même membre de son 1er Conseil général[4] du de la même année.

Inventeur[modifier | modifier le code]

Il invente une chaudière tubulaire à circulation d'eau ainsi qu'un petit bateau à vapeur perfectionné et une balance automatique pour peser et distribuer les monnaies. Il invente en 1839 le premier appareil photographique pliant à soufflet.

Publications[modifier | modifier le code]

  • en 1832 un mémoire "Sur les appareils producteurs de la vapeur"
  • en 1848 "Perfectionnements dans la marine à vapeur"

Hommages[modifier | modifier le code]

Références[modifier | modifier le code]

  1. Le Courrier belge, 17 septembre 1841.
  2. https://www.oeuvre-orient.fr/wp-content/uploads/LE-CINQUANTENAIRE-DE-LŒUVRE-DES-ECOLES-DORIENT.04.07.2017.pdf
  3. « L’Œuvre d’Orient - Au service des chrétiens d’Orient », sur Œuvre d'Orient - au service des… (consulté le ).
  4. Voir le 1er fascicule de l’Œuvre des Écoles d’Orient publié à Paris, le 25 avril 1856 mentionnant la composition de son 1er Conseil Général

Voir aussi[modifier | modifier le code]

Bibliographie[modifier | modifier le code]

Pierre Larousse, Grand dictionnaire universel du XIXe siècle, XIV, 1875, p. 484.

Liens externes[modifier | modifier le code]