Marie de Lorraine
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Titre
–
| Prédécesseur | Catherine Charlotte de Gramont |
|---|---|
| Successeur | Jacques Goyon, comte de Matignon |
| Nom de naissance | Marie de Lorraine |
|---|---|
| Naissance |
Paris (France) |
| Décès |
(à 50 ans) Monaco |
| Père | Louis de Lorraine, comte d'Armagnac |
| Mère | Catherine de Neufville |
| Conjoint | Antoine |
| Enfants |
Antoinette de Monaco Catherine-Charlotte de Monaco Élisabeth-Charlotte de Monaco Louise-Hippolyte  Marguerite de Monaco Marie-Pauline de Monaco |
Marie de Lorraine (Paris, [1] – Monaco, ) est l’épouse du prince souverain Antoine Ier de Monaco (1661-1731).
Généalogie[modifier | modifier le code]
Neuvième d'une famille de quatorze enfants, Marie de Lorraine est la fille de Louis Ier de Lorraine, comte d'Armagnac (Grand écuyer de France, « Monsieur le Grand ») et de Catherine de Neufville, elle-même fille de Nicolas III de Neufville (duc de Villeroi, pair de France, gouverneur du roi Louis XIV et maréchal de France).
Biographie[modifier | modifier le code]
« Galante, sans esprit ni conduite » mais ravissante, Marie de Lorraine est issue de la maison de Lorraine, une famille souveraine étrangère et reçoit à la cour de France les égards dus à son rang.
Louis XIV de France arrange le mariage de Marie[réf. nécessaire] avec le prince Antoine Ier Grimaldi, duc de Valentinois, prince de Monaco en 1701; ils se marient à Versailles le . Dans sa retraite de Monaco, la princesse se consacre, en particulier, à des divertissements musicaux en famille, à partir de la musique des ballets de cour de Versaillais, des opéras parisiens et de la musique vocale italienne nouvellement à la mode en France.
Enfants[modifier | modifier le code]
- Antonetta Grimaldi (1690-1696)
- Caterina Carlotta Grimaldi
- Elisabetta Carlotta Grimaldi (1691-1696)
- Louise Hyppolyte Grimaldi (1697-1731)
- Margherita Camilla Grimaldi (1700-1758) qui épousa Louis de Gand de Mérode de Montmorency, prince d'Isenghien, maréchal de France
- Maria Paolina Grimaldi
Marie et son époux ne s'entendent guère. La princesse tient une place brillante à la Cour de France et elle ne fait que de rares apparitions à Monaco. Au contraire, Antoine Ier ne quitte guère la principauté à cause de sa santé[2].
De cette union ne naît aucun enfant mâle et seules deux filles parviennent à l'âge adulte. L'aînée, la princesse Louise-Hippolyte de Monaco régnera sur Monaco à la mort de son père en 1731 mais mourra prématurément à la fin de la même année.
La princesse Marie s'éteint en 1724. Ses restes se trouvent dans la tombe princière commune du déambulatoire de la cathédrale Notre-Dame-Immaculée de Monaco[3].
| Henri de Lorraine-Harcourt (1601-1666), Grand écuyer de France, « Monsieur le Grand » | Marguerite-Philippe du Cambout (1622-1674) | Nicolas de Neufville de Villeroy (1558-1685), duc de Villeroy et pair de France, maréchal de France | Madeleine de Blanchefort de Créquy | ||||||||||||||||||||||||||||||||
| Louis Ier d'Armagnac, Grand écuyer de France, « Monsieur le Grand » | Catherine de Neufville de Villeroy (1639-1707) | ||||||||||||||||||||||||||||||||||
| Marie de Lorraine (1674-1724), princesse consort de Monaco | |||||||||||||||||||||||||||||||||||
Titres[modifier | modifier le code]
- 12 Aout 1674 – : Mademoiselle d'Armagnac.
- – : Son Altesse Sérénissime Madame la duchesse de Valentinois.
- – : Son Altesse Sérénissime Madame la princesse de Monaco.
Notes et références[modifier | modifier le code]
- Jean-Fred Tourtchine, op. cit. page 116, indique le comme date de naissance.
- Fondation de Monaco (seigneurie et principauté).
- Cathédrale de Monaco, informations et événements.
Annexes[modifier | modifier le code]
Bibliographie[modifier | modifier le code]
- Jean-Fred Tourtchine, « Le Royaume de Bavière, volume III : La Principauté de Monaco », collection Les Manuscrits du Cèdre : Dictionnaire historique et généalogique, Cercle d'études des dynasties royales européennes, 2002, pages 116-117 (ISSN 0993-3964)
- François Moureau, « Le recueil d’airs franco-italiens de la duchesse de Valentinois, princesse de Monaco », dans François Moureau, Le Goût italien dans la France rocaille. Théâtre, musique, peinture (v. 1680-1750), Paris, PUPS, 2011, p. 279-291, ill. n° 47-52
Articles connexes[modifier | modifier le code]
Liens externes[modifier | modifier le code]
