Louis Le Peletier de Mortefontaine

Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.
Louis Le Peletier de Morfontaine
Fonctions
Prévôt des marchands de Paris
-
Intendant de la généralité de Soissons
-
Intendant de la Marine de Rochefort
-
Intendant de la généralité de La Rochelle
-
Biographie
Naissance
Décès
Voir et modifier les données sur Wikidata (à 69 ans)
Nationalité
Activité
AdministrateurVoir et modifier les données sur Wikidata
Famille
Père
Jacques Louis Le Peletier, Marquis de Montmélian (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Mère
Marie Louise de Feydeau de Brou (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Conjoints
Catherine Charlotte du Cluzel (d) (à partir de )
Françoise Elisabeth Cropte de Bourzac (d) (à partir de )Voir et modifier les données sur Wikidata
Enfants
Louise Charlotte Léonarde Le Peletier de Mortefontaine (d)
Léon le Peletier de Mortefontaine, Marquis de Montmélian (d)
Léon Le Peletier de Mortefontaine (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Autres informations
Membre de
Société royale d'agriculture (d) ()Voir et modifier les données sur Wikidata
Distinctions

Louis Le Peletier de Mortefontaine[1], marquis de Montmélian (né en 1730, mort en 1799) est l'avant-dernier prévôt des marchands de Paris.

Naissance[modifier | modifier le code]

Il naît le de Jacques-Louis Le Peletier (1700-1770 ; fils de Louis II Le Peletier de Rosanbo), Seigneur de Montmélian, de Mortefontaine, etc. Né le , Conseiller au Parlement de Paris le  ; Président des Requêtes du Palais en 1726 ; Président de la seconde Chambre des Enquêtes le , qui se démit en  ; a été fait Conseiller d'honneur en 1741 ; et meurt le . Sa mère, (mariage le ) est Marie-Louise Feydeau de Calende, fille de Henri Feydeau, seigneur de Calende, président à la Chambre des Enquêtes, et de Marie-Louise Croizet d'Estiaux.

Carrière[modifier | modifier le code]

Il devient conseiller au Parlement de Paris le , à 19 ans. De 1754 à 1773, il est Maître des requêtes.

Il est intendant de La Rochelle en 1764 puis de Soissons, en 1765-1784. Il entre au Conseil d'État en 1783.

Vue perspective d'un Feu d'Artifice tiré devant l'Hôtel de Ville pour la Publication de la Paix à Paris, Jacques Chéreau, 1783

Il devient Prévôt des marchands de Paris en 1784. A noter qu'un autre Le Peletier, Claude Le Peletier, a été prévôt des marchands de Paris de 1668 à 1676. Mais Louis Le Peletier démissionne de son poste cinq ans plus tard, à la Révolution, et est remplacé le par Jacques de Flesselles. Ce dernier est tué le 14 juillet 1789, et la fonction de prévôt des marchands supprimée.

Il est Grand trésorier-commandeur de l'Ordre du Saint-Esprit entre 1787 et 1790.

Famille et descendance[modifier | modifier le code]

Sa première femme, épousée en , est Catherine-Charlotte du Cluzel de la Chabrerie (née en 1737), fille de Léonard du Cluzel, Fermier-Général, et de Thérèse Touzard, sœur de François Pierre du Cluzel, intendant de Tours.

  • Ils ont une fille, Louise-Charlotte-Léonarde Le Peletier de Mortefontaine, née le , † en 1840, et mariée en 1773 avec Henri Lefèvre d'Ormesson d'Amboile (1751-1807).

Catherine-Charlotte du Cluzel meurt le , et Louis Le Peletier se remarie le , avec Françoise-Élizabeth-Suzanne de La Cropte de Bourzac (née en 1751, fille de François-Isaac, seigneur de Belleville, premier gentilhomme de la Chambre du prince de Conti, et nièce de Mgr de La Cropte. Elle meurt en 1781, laissant trois enfants vivants:

  • Marie Louise Le Peletier de Mortefontaine (1770-?)

Il se remarie en 1791 avec Catherine-Adélaïde Le Conte de Nonant de Raray.

À Paris, ils résident dans un hôtel particulier du Marais, au 20 rue Sainte-Croix-de-la-Bretonnerie. Il meurt en 1799.

Hommage[modifier | modifier le code]

On a donné son nom à une rue du 9e arrondissement de Paris, la rue Le Peletier, créée en 1786, où plus tard fut construit l'opéra Le Peletier — qui fut la salle d'opéra de Paris de 1821 à 1873 avant l'opéra Garnier — et où se trouve depuis 1911 la station de métro Le Peletier.

Notes et références[modifier | modifier le code]

Notes[modifier | modifier le code]

  1. Ancienne variante d'orthographe de Mortefontaine (Oise), commune située à huit kilomètres à l'ouest d'Ermenonville.

Références[modifier | modifier le code]

  • Neil Jeffares, Dictionary of pastellists before 1800, online edition - Iconographical genealogies, 2006 : Le Pelletier ;
  • Dictionnaire de la noblesse, p. 251-253. Voir point 2, ligne 7.