Maison de Mailly

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Maison de Mailly
Image illustrative de l’article Maison de Mailly
Armes de la famille.

Blasonnement d'or à trois maillets de sinople.
Branches de Nesle
d'Haucourt
Période XIe – XXIe siècle
Pays ou province d’origine Picardie
Demeures Château de la Roche-Mailly
Charges Pair de France
Député
Fonctions militaires Maréchal général des camps et armées du roi
Maréchal de camp
Fonctions ecclésiastiques Cardinal
Archevêque-duc de Reims
Archevêque d'Arles
Évêque de Lavaur
Preuves de noblesse
Admis aux honneurs de la Cour 11 fois
Autres ANF-1951

La maison de Mailly est une famille subsistante de la noblesse française d'extraction chevaleresque (1050), originaire de Picardie.

Histoire[modifier | modifier le code]

La maison de Mailly tire son nom d'un bourg situé en Picardie, non loin d'Amiens, bourg dont elle possédait la seigneurie : Mailly-Maillet[1].

Elle s'est subdivisée à la fin du XVe siècle en deux principales branches :

La Maison de Mailly a été admise 11 fois aux honneurs de la Cour, de 1729 à 1786[3].

Elle revendique le titre de prince d'Orange en vertu des droits sur cette principauté hérités de la Maison des Baux par la Maison de Chalon, dont la descendante Jeanne de Monchy, veuve de Louis Charles de Mailly, marquis de Nesle, fit prendre possession, par procuration, de la principauté d'Orange en 1709 [4].

En vertu de la substitution masculine perpétuelle accordée par lettres patentes du Roi Louis XIV en décembre 1701 à Louis Charles de Mailly, marquis de Nesle, les titres de prince d'Orange et de marquis de Nesle se transmettent à l'infini entre les aînés successifs de la Maison de Mailly, de branche en branche[5]. Les Mailly actuels continuent donc à porter le titre princier[6].

La chapelle Madame de Mailly-Maillet, chapelle sépulcrale des Mailly.
Sépulture de Marie Anne de Coislin décorée aux armes de la maison de Mailly.

Personnalités[modifier | modifier le code]

Branches de Mailly, Nesle et Rubempré, éteintes en 1810[modifier | modifier le code]

Branche d'Haucourt, devenue en 1810 de Mailly Nesle[modifier | modifier le code]

Alliances[modifier | modifier le code]

Les principales alliances de la maison de Mailly sont : Colbert de Torcy, de Lonlay de Villepail, de Monchy, du Pouget de Nadaillac, Frerejean de Chavagneux (…).

Possessions[modifier | modifier le code]

Liste des seigneurs de Mailly-Maillet[modifier | modifier le code]

Les principaux extraits proviennent de l'ouvrage Mailly et ses seigneurs, publié en 1876 par l'Abbé Gosselin. Lire en ligne.

Principales branches[modifier | modifier le code]

La Maison de Mailly s'est subdivisée en plusieurs branches, dont Nous n'avons à nous occuper ici que de la première, qui a illustré le bourg de Mailly-Maillet. Dès le commencement du XIe siècle, nous trouvons des seigneurs du nom de Mailly.

Humbert de Mailly[modifier | modifier le code]

Défendit Dijon contre le roi Robert, en 1003.

Wederic de Mailly[modifier | modifier le code]

Fut présent à la donation faite par le roi de France Henri Ier à l'abbaye d'Hasnon en 1058, et la signa avec plusieurs autres seigneurs.

Anselme de Dijon[modifier | modifier le code]

En 1070, Richilde, veuve de Baudouin de Mons, voulant retrouver la tutelle de ses deux fils, Arnould et Baudouin, que son mari avait déléguée à Robert le Frison, leur oncle, appela pour soutenir ses droits, les seigneurs Dreux de Boves et Anselme de Mailly, fils de Wederic, et lieutenant de Richilde[9],[10]. Anselme de Mailly fut tué lors du siège de Lille que Robert avait entrepris.

Anselme eut pour enfants :

  • Vautier, qui suit ;
  • Arnoul, mort en 1100[11] ;
  • Renaut qui épousa Batilde de Roie[10].

En 1170, Thibault de Mailly fut le premier poète picard : L'Estoire li Romans. Il composa cet ouvrage à son retour de Jérusalem.

En 1198, Matthieu de Mailly aida puissamment le roi Philippe Auguste dans sa guerre contre Richard Cœur de Lion, roi d'Angleterre. Il fit prisonnier Robert IV de Beaumont, comte de Leicester, mais fut pris lui-même en 1198, près de Gisors, en défendant le roi Philippe Auguste tombé dans une embuscade. Pris y fut Mathieu de Mailly. Et maints autres de hauts parages. dit le poète Guyart[11].

Wautier[modifier | modifier le code]

sire de Mailly, chevalier (miles) abandonna plusieurs parties de dîmes pour aider au rétablissement de l'église de Corbie qui avait été brûlée en 1123. Il mourut en 1181, laissant trois enfants, savoir :

  • Nicolas, qui suit ;
  • Luce, mariée à Nicolas Perrin ;
  • Elisabeth[10].

Nicolas[modifier | modifier le code]

sire de Mailly et de Senlis. En 1204, Nicolas, petit-fils d'Anselme[9], assiste à la bataille d'Adramyttion (l'actuelle Edremit dans le golfe du même nom dans l'ouest de la Turquie) lors de la quatrième croisade (1201-1204). Il était chargé de la conduite de la flotte avec Thierry de Flandre[12], un fils illégitime de Philippe, comte de Flandre[13] et Jean de Nesle, châtelain de Bruges[14]. Après la défaite de l'empereur de Constantinople, Baudouin VI de Hainaut, qui fut pris le à la bataille d'Andrinople, Nicolas de Mailly fut député par Henri Ier de Constantinople, régent de l'empire et par les autres croisés pour aller demander du secours au pape Innocent III, au roi de France Philippe Auguste, au comté de Flandre et à la Germanie. Il fut l'un des trois barons qu'Henri Ier de Constantinople, devenu empereur après son frère Baudouin VI, envoya vers les tuteurs de Demetrios de Montferrat, fils de Boniface de Montferrat, roi de Thessalonique, pour le faire rentrer dans son devoir[11].

Nicolas, épousa Amélie de Beaumont, dont il eut pour enfant :

  • Gilles Ier, qui suit
  • Guillaume,
  • Pierre,
  • Matthieu,
  • Bavoin,
  • Nicolas,
  • Milon qui épousa Erinburge,
  • Wautier qui épousa Iduberge de Bailleul,
  • Nicole ou Nicolette qui épousa Hermand de Créqui, puis Jean de Nauvion[10].

Au même moment, un autre Nicolas de Mailly, probablement le fils du précédent[10], devient chevalier et maréchal de l'ordre de Saint-Jean de Jérusalem, prieur d'Auvergne, qui décéda au siège de Damiette[réf. nécessaire].

En 1242, Bouchard de Mailly se distingua à la bataille de Taillebourg.

Gilles Ier[modifier | modifier le code]

Gilles Ier, seigneur de Mailly, d'Auteville, de Nedon, d'Auvilliers, d'Acheu, de Vavans, de Colincamp, de Ploich, d'Andinser et de Meiseroles, se distingua lors de la septième croisade (1245-1248), où il se rendit accompagné de neuf chevaliers faisant partie de ses vassaux[11].

Il épousa Avicie de Heilli (ou Heilly), fille de Gautier III d'Heilly, dont il eut pour enfants:

Avicie de Heilly, est nommée dans une charte de Gautier III de Heilly, son père, de l'an 1219. touchant les autels, patronages, prébendes & décimes des églises de Souilloy, d'Heilly, de Robemont, de Villers, Bretonneaux & Ploich, & dans des chartes d'Artois, qui sont à Lille aux feuillets 215. v°. & 216. ès années 1239. & 1243. où il est fait mention de Gilles de Mailly son mari.

Il est mort en juillet 1255.

Gilles II[modifier | modifier le code]

En 1270, Gilles II, fils de Gilles Ier[11], avoué de Béthune[15], avec quinze chevaliers faisant partie de ses vassaux, accompagna Saint Louis[11], à Tunis dans la huitième croisade. Aveuglé par sa haute puissance et vexé par les entreprises de Philippe le Bel, il s'était aussi ligué avec d'autres seigneurs pour combattre contre son souverain. Il succomba lui et ses complices, son château fut rasé ou plutôt ses portes brulées sans pouvoir les fermer que d'épines, suivant un arrêté du parlement en 1289.

Gilles II a épousé Jeanne d'Amiens, dont il eut pour enfants:

  • Jean, qui suit
  • Gilles, seigneur d'Authuille, branche séparée de l'ainée en 1290, éteinte en 1495,
  • Jean, seigneur de Nédon, séparée de l'ainée en 1290, éteinte en 1300,
  • Antoine, seigneur de Lorsignol, qui épousa Jeanne d'Antoing ou Anthoing, cette branche fut séparée de l'ainée en 1295 et finit en 1528.

Jean Ier dit Maillet[modifier | modifier le code]

À la suite de Jean dit Maillet, à partir de 1345, la branche aînée de Mailly prit le nom de Mailly dit Maillet.

Il épousa Jeanne de Coucy (ou Couci), fille d'Enguerrand III dont il eut pour enfants :

  • Gilles III, qui suit
  • Jean, seigneur d'Auvillers, qui épousa Louise de Craon, dame de Catheu, il fit la branche d'Auvillers, séparée de l'ainée, en 1320, éteinte en 1629,
  • Colart qui fut marié à Aliénor d'Argies[10].

Gilles III[modifier | modifier le code]

Baron de Mailly et seigneur d'Acheu.

Il épousa Péronne de Raineval, dont il eut pour enfants:

  • Gilles IV, qui suit
  • Guillaume
  • Jean[10].

Gilles IV[modifier | modifier le code]

Gilles IV, baron de Mailly et seigneur d'Acheu, épousa Marguerite de Friencourt, dont il eut pour enfants :

  • Gilles V, qui suit
  • Jean qui épousa vers 1350, Marguerite de Fienne,
  • Guillaume,
  • Nicolas,
  • Hardouin,
  • Ade qui fut mariée avec Aubert de Hangest, puis Jean de Nesle, seigneur d'Offemont, puis Guiy de Laval, seigneur d'Attichi[10].

Gilles V[modifier | modifier le code]

Gilles V dit Gillon, baron de Mailly, épousa, vers 1340, Jeanne de Moreuil-Soissons, dont il eut pour enfant:

  • Gilles VI, qui suit[10].

Gilles VI[modifier | modifier le code]

En 1364, Gilles VI, chevalier, seigneur de Mailly, se fit remarquer dans la guerre de Flandre[réf. nécessaire] et passa ensuite au service du Duc de Bourgogne, Philippe II le Hardi.

Il épousa Jeanne de Donquerre, puis Marie de Couci (ou Coucy), dame de Droisi, dont il eut pour enfant :

  • Colart, qui suit[10].

Colart[modifier | modifier le code]

En 1410, Colart dit le Payen, chevalier, seigneur de Mailly, cité par Froissart pour sa valeur et ses exploits, bailli de Vermandois.

Toujours en 1410, à la suite de la folie du roi Charles VI, il fut choisi pour faire partie du conseil de régence du royaume.

En 1415, Colart périt à la bataille d'Azincourt ainsi qu'un ou deux de ses fils, dont l'un était aussi nommé Colart le Jeune et peut-être un autre nommé soit Jean[9], soit Louis[16].

Il eut pour femme Isabelle de Conty, fille de Peronne Malet[17].

Colart avait épousé Marie de Mailly, dame de Lorsignol et de Bours, fille de Gilles de Mailly, seigneur de Lorsignol, et de Jeanne de Billy. elle mourut en 1456. Il en eut pour enfants :

  • Jean II, qui suit,
  • Huc ou Luc, gouverneur de Montdidier, qui épousa Marie d'Athies,
  • Jean: en 1421 Jean, fils de Colart est tué à la journée de Vimeux[10].
  • Colart fait chevalier à la bataille d'Azincourt où il mourut avec son père[10].

Jean II[modifier | modifier le code]

En 1424, Jean II dit l'Étendard, baron de Mailly, est un des principaux seigneurs ayant abandonné le parti du duc Philippe III de Bourgogne pour celui du roi de France, Charles VII[18]. Il mourut vers 1470.

Il épouse vers 1426 Catherine de Mametz, dame de Ravensberghe, (dans la châtellenie de Bourbourg) fille et héritière de Pierre, dit Maillet, seigneur de Mametz, et de Jeanne, dame de Cayeux, de Bours. Il en eut pour enfants :

  • Jean III, qui suit
  • Hutin, seigneur d'Auchi qui épousa Péronne de Pisseleu, la tige de la branche d'Auchi, finie en 1555,
  • Marie, dame de Turpigni,
  • Antoinette, qui épousa Philippe de Noyelle, vicomte de Langle,
  • Isabelle, mariée à Jean de Neuville[10].

Jean, évêque de Noyon[modifier | modifier le code]

De 1425 à 1472 : Jean de Mailly est évêque de Noyon. Après le décès de l'évêque Raoul de Coucy, le chapitre de la cathédrale fut dans le grand embarras et demanda au pape Martin V d'arbitrer entre les candidats du duc de Bedford et du duc de Bourgogne. C'est Jean de Mailly qui fut sélectionné et qui devint évêque. Il rendit hommage au roi Henri VI d'Angleterre à Paris le en tant que pair de France et évêque-comte de Noyon. Il fut nommé garde des sceaux (ou président de la chambre des comptes de Paris[19], selon d'autres) d'Henri VI. Il participa au procès de Jeanne d'Arc. Plusieurs sources disent qu'au moment de l'exécution de Jeanne d'Arc, "il descendit de l'échafaud, ne pouvant endurer un si lamentable spectacle"[20]. Il assista au sacre d'Henri VI en la cathédrale Notre-Dame de Paris. Il rejoignit le roi de France lorsque celui-ci eut reconquis son royaume, lui rendit hommage à Tours. En 1443, il reçut processionnellement le roi de France[21]. Il participa au procès en révision de Jeanne d'Arc où il déposa le , il avait alors 60 ans[22]. Il meurt le et est inhumé dans la cathédrale.

Jean III[modifier | modifier le code]

Baron de Mailly, comte d'Ogimont, seigneur de Bours, …, marcha sur les traces de ses nobles aïeux. Il fut fait chevalier de l'Ordre du roi Charles VIII et devint son chambellan, fonction qu'il conserva sous Louis XII.

Jean se faisait remarquer autant par ses qualités privées que dans ses relations avec les souverains. Il était le Bienfaiteur des pauvres. La construction de l'église de Mailly et la fondation du couvent des Cordeliers dans ce bourg, et d'autre à Bouttencourt près de Blangy-sur-Brelses, sont autant de preuves de la pieuse générosité de Jean et de sa femme. Il meurt le et est inhumé dans l'église des cordeliers de Mailly [23].

Il avait épousé par contrat du , Isabeau d'Ailly, fille de Jean d'Ailly, baron de Picquigny, vidame d'Amiens, et de Yolande, fille naturelle du duc de Bourgogne.

On lit dans les pièces justificatives de l'histoire de la Maison de Mailly, que Charles VIII fit présent de 10 000 écus d'or à Isabeau, lors de son mariage. Il y eut de ce mariage :

  • Antoine, qui suit ;
  • Jacques, marié à Marie de Wignacourt ;
  • Adrien, marié en 1503 avec Françoise de Bailleul, qui lui apporte la seigneurie d'Haucourt. il est l'auteur des seigneurs de la branche d'Haucourt ;
  • Antoinette, femme de Foulques de Fautereau, seigneur de Villers-sous-Foucarmont.

Jean III fut enterré dans l'église des cordeliers. On grava cette épitaphe sur son tombeau :

« Ci gist Jean de Mailli, chef du nom et des armes dudit Mailli, chambellan des rois Louis XII et Charles VIII, baron dudit Mailli, comte d'Eux, seigneur de Roch, de Cayeu, Boullencourt-en-Séry, de Elincourt-sur-Mer, Cointoille, Bours, Ravensbergue, Rossignol, Martinsart, Beaufort-en-Santerre, lequel trépassa le . »

Isabeau était, nous dit l'auteur de ces précieux détails, douée des vertus qui font la bonne dame et l'excellente chrétienne. Elle en donna des preuves au milieu de l'éclat des grandeurs et des richesses dont elle était environnée. Elle était la consolation des pauvres et leur servait de mère en faisant tous ses efforts pour soulager leurs infirmités et leur misère. C'est aussi, paraît-il, vers 1495, qu'Isabeau résolut de dépenser une somme considérable pour décorer, comme on le voit encore aujourd'hui, le portail de l'église.

Antoine[modifier | modifier le code]

Antoine recueillit la succession de son père en l'année 1505, avec le titre de chevalier et baron de Mailly, … Il fut conseiller du roi de François Ier, et chevalier de son Ordre. Il épousa le , Jacqueline d'Astarac, fille de Jean, comte d'Astarac et de Jeanne de Chambles. Le roi signa son contrat de mariage et la reine Anne de Bretagne en fit une de ses dames d'honneur. De plus, elle lui fit présent de 5 000 écus payables en quatre années. Dans sa lettre, la reine qualifie de « sa chère et bien-aimée cousine », et à la mort de son mari, en 1531, François Ier lui fit remise de tous les droits qui pouvaient lui être dus pour les terres situées dans la prévôté de Péronne. De ce mariage vinrent :

  • René, qui suit ;
  • Nicolas, seigneur de Bouillancourt que l'on qualifie maître de l'artillerie de France, qu'il commandait à la bataille de Cérisolles, mort en 1558 ;
  • François, abbé de Toussaint ;
  • Adrien, dernier abbé de l'abbaye de Saint-Just, mort en 1582 ;
  • Françoise, mariée :
    • le , à Jean du Bellay, baron de la Flotte ;
    • puis, à Louis de Neuville, 1er baron de Lamarche.
  • Antoine eut encore trois enfants naturels :
  • Claude ;
  • Hutin, tué au siège de Pavie en 1524 ;
  • Isabeau, bâtarde de Mailly.

Tous sont mentionnés dans le testament de leur père, daté du .

René Ier[modifier | modifier le code]

arriva par droit de naissance à succéder à son père comme baron de Mailly, … Gentilhomme ordinaire de la Maison du roi, chevalier de son Ordre, capitaine de 50 hommes d'armes de ses ordonnances et gouverneur de Montreuil, il se jeta, en 1537, dans la ville d'Hesdin avec 1000 hommes d'infanterie, pour la défendre pendant le siège. Il signala sa valeur à la défense de la ville de Metz assiégée par Charles-Quint, en 1552 et aux batailles de Cérisolles, 1544, de Dreux, 1562, de St Denis, 1567, et à celle de Moncontour donnée le , où il fut blessé au côté d'Henri III, alors duc d'Anjou. Le roi François Ier, qui l'estimait beaucoup, lui fit la remise des droits seigneuriaux sur la terre de Mailly, par lettre du , dans laquelle il le qualifie de « son cousin », parce que, dit ce prince, il appartient de près et par lignage à la reine Claude, son épouse, fille du roi Louis XII. Charles IX lui accorda au bois de Vincennes, le , le privilège de pouvoir tel de ses parents qu'il voudrait, de l'abbaye de Longvillers en Bourbonnais.
René avait épousé, par contrat du , Françoise de Hangest, fille d'Antoine, seigneur de Remaugies et de Péronne Lecaulier, fille de Jean, seigneur d'Agny près d'Arras, ambassadeur auprès du roi. Il en eut :

  • Jean, baron de Mailly, tué au siège d'Hesdin en 1552, sans laisser de postérité ;
  • Gilles, seigneur de Bouillencourt, Beaussart, …, chevalier de l'Ordre du roi, capitaine de 50 hommes de ses ordonnances, vice-amiral de France et gouverneur de Montreuil. Il épousa Marie de Blanchefort, dame de Mareuil près d'Abbeville. Il eut un fils, René, baron de Mailly, mort sans alliance en 1592, après avoir fait beaucoup de bien au couvent des Sœurs Grises de Doullens.
  • Thibaut, qui suit ;
  • François, mort jeune ;
  • René, abbé de Longvillers et de Toussaint, prieur d'Avenescourt ;
  • Gabrielle, morte sans alliance ;
  • Renée, abbesse de St Jean au Bois, près de Compiègne ;
  • Françoise, femme d'Antoine d'Alègre, Baron de Meilhaud ;
  • Marguerite, alliée à Jacques d'Ostrel, baron de Val en Artois, gouverneur de Lillers et de St Venant.

Dans une peinture intéressante de l'antique château de ses ancêtres, M. le comte de Mailly a fait représenter René de Mailly et son fils livrant au gouverneur d'Hesdin, également accompagné de son fils, un combat singulier, où le vainqueur devait fixer les bornes de la France, du côté de l'Artois.

Thibaut de Mailly[modifier | modifier le code]

Église de Mailly-Maillet et son grand bas-relief

Seigneur de Remaugies, puis baron de Mailly, par suite du décès de don neveu René, était capitaine d'armes des Ordonnances du roi, seigneur de Colincamp, Beaucourt, …, chevalier de l'Ordre du roi. Il fut l'un des seigneurs qui signèrent à Péronne, le traité de la ligue le . Thibaut épousa, en premières noces, par contrat du , Françoise de Belloy, fille de Florent et d'Anne de Ligny, morte le . Il augmenta les possessions déjà considérables de sa Maison par son second mariage avec Françoise de Soyencourt, veuve de Pontus, seigneur de Belleforière, gouverneur de Corbie. Le contrat fut signé au château de Tilloy, le .
Les enfants que Thibaut eut de sa première femme furent :

  • Marie, femme de Geoffroy de Rambures, seigneur de Ligny ;
  • René, qui suit ;
  • Charles, abbé de Longvillers, prieur d'Avenescourt ;
  • Jacques-Antoine, de la branche des seigneurs de Montreuil et de Fresnoy.Geoffroy de Rambures, seig' de Ligny-sur-Canche, allié à Marie de Mailly, fut tué en par Jacques de Mailly, sgr de Mareuil, son beau-frère, dans la maison et en présence de Thibaut, Bon de Mailly, son beau-père.

Du second lit sortit :

  • Louise, mariée à Philippe Guillart, marquis d'Arcy, gentilhomme ordinaire à la Chambre du roi.

René III[modifier | modifier le code]

Baron de Mailly, seigneur de Remaugies, Colincamp, Beaumont, Englebelmer, Franc-Mailly, … est qualifié capitaine de 50 hommes d'armes du roi, dans un dénombrement du . Il fonda une chapelle dans son château de Remaugies et mourut en 1643. Il avait épousé par contrat du , Michelle de Fontaines, dont il eut :

  • René, qui suit ;
  • Charles Louis René, seigneur de Remaugies, mort jeune ;
  • Louis Charles de Mailly qui forma la branche des marquis de Nesle. Il prit une part active aux sièges de Thionville, de Marseille, d'Ypres, de Dunkerque, et aux batailles de Rocroi, de Fribourg et de Nortlingue, où il fut dangereusement blessé. Louis XIV, qui connaissait ses talents et son habilité, l'employa dans les campagnes qu'il fit en Flandre, en Hollande et en Franche-Comté. Ce seigneur donna un nouveau lustre à la Maison de Mailly en réunissant le marquisat de Nesle à ses autres domaines et en obtenant, en 1701, des lettres portant confirmation et substitution masculine à l'infini de cette terre, en faveur des aînés de sa Maison.
  • Thibault, destiné chevalier de Malte ;
  • Charles, prieur d'Avenescourt ;
  • Marie, religieuse à Longchamps ;
  • Claude Isabelle, abbesse de Noir-Moutiers ;
  • Françoise, religieuse à Roye ;
  • Barbe, religieuse à Roye ;
  • Claudine, mariée
    • à Jacques de Bourg, seigneur de Ste Beuve ;
    • à Louis de Bourg, seigneur de Sissonne.

René IV[modifier | modifier le code]

Il succéda à son père. Le roi Louis XIII érigea en sa faveur la terre de Mailly en marquisat. Il fut gouverneur de Corbie et de Montreuil-sur-Mer et s'acquit une grande réputation pendant les guerres de religion. Il se trouva au siège de La Rochelle, 1628, et au blocus de Laval, 1630.
Au mois d', le cardinal de Richelieu se décida à faire quelques exemples pour arrêter les défections honteuses qui abandonnaient la patrie à ses ennemis. Il frappa, sans tenir compte de la dignité et de la qualité des coupables, pour apprendre à la France que la justice du roi était la même pour tous, lorsqu'il s'agissait de trahison. Ordre fut donné de saisir le gouverneur de Corbie, René de Mailly et Maximilien de Belle-Forière, sieur de Regnaucourt, comte de Tilloy, lieutenant-général du roi en Picardie, chargé de défendre la ville et qui s'était rendu à l'ennemi le précédent. Ce dernier fut condamné à la décapitation.
Puis il fut procédé, séance tenante, au procès du sieur de Mailly ; De Soyecourt ayant pris le commandement de la place, Mailly n'était plus responsable de la reddition, mais on pouvait lui reprocher de n'avoir pas combattu énergiquement les projets de Soyecourt ; il avait poussé la faiblesse jusqu'à signer un certificat, que ce dernier avait réclamé pour sa justification. L'information avait été faite le et le 1er septembre par le maître des requêtes Gobelin, collègue de Bellejamme ; néanmoins, le roi ne voulut point prononcer de jugement sans avoir entendu la défense de l'accusé, observer que les rois ne voyaient les criminels que pour leur faire grâce.
Le chancelier ayant insisté pour faire comparaître Mailly, il fut décidé que ce dernier serait appelé et interrogé, et que, pendant son interrogatoire, le roi se retirerait dans son cabinet ; ce qui fut fait. Amené à la citadelle sous l'escorte de Lannoy, lieutenant des gardes, et mis en présence de ses juges, Mailly reconnu ses torts, cherchant cependant à décliner sa responsabilité à la reddition de la ville qui, avouait-il, pouvait être mieux défendue et plus longtemps gardée.
Après l'interrogatoire, et Mailly reconduit à la citadelle, le roi reprit immédiatement la présidence du conseil qui condamna Mailly à s'absenter de la cour pendant trois ans, avec défense de se trouver dans aucun lieu où serait Sa Majesté, lui enleva la charge de gouverneur de Corbie, en le déclarant incapable de tenir aucune charge pendant dix ans, l'interdiction devant être maintenue, même après cette époque, à moins qu'il n'eût rendu au roi un signalé service.
La sentence contre de Soyecourt fut exécutée par contumace et en effigie, sur la grande place d'Amiens, le , en présence de l'intendant et des principaux officiers de la ville. René mourut le , âgé de 85 ans. Il avait épousé :

1° par contrat du , Marguerite de Monchy, fille de Jean de Monchy, seigneur de Montcavrel, de Varennes, de Toutencourt, …, gouverneur d'Ardres et d'Etapes et de Marguerite de Bourbon, dame de Rubempré ; 2° en 1654, Madeleine aux Epaules, dite de Laval, marquise de Nesle, veuve de Bertrand André de Monchy, et fille de René aux Epaules, dit de Laval, gouverneur de La Fére.

Il n'eut d'enfants que de sa première femme ; ce furent :

  • René Jean, qui suit ;
  • André Louis, marquis de Varennes ;
  • Jacques, tué au siège de Maëstricht ;
  • Pierre, seigneur de Toutencourt ;
  • Claude, mariée à Jean de Monchy, marquis de Montcavel ;
  • N… et N… mortes jeunes.

René Jean de Mailly[modifier | modifier le code]

Marquis de Mailly, baron de Toutencourt, seigneur de Varennes, mourut jeune laissant un fils unique, René V, né de son mariage avec Charlotte de Montebenne, . Elle était fille de Cyprien de Montebenne, seigneur de Hérissart, Arquéves, …, maréchal des camps des armées du roi [Il mourut à Paris le , âgé de 85 ans et six mois.]

René V[modifier | modifier le code]

Marquis de Mailly, seigneur de Toutencourt, Varennes … colonel du régiment d'Orléanais, épousa, par dispense à cause de sa parenté, le , Anne Marie Madeleine de Mailly, sa cousine issue de germain, fille de Louis Charles de Mailly, marquis de Nesle et de Jeanne de Monchy.
Il mourut à l'Abbaye-aux-Bois, à Paris, le  ; laissant :

  • Victor Alexandre, qui suit ;
  • Henri Louis de Mailly, capitaine au régiment de Mailly, mort sans alliance, au château de Mailly, de la petite vérole, le .

Victor Alexandre[modifier | modifier le code]

Façade de l'hôtel-de-ville de Mailly-Maillet avec le blason des seigneurs de Mailly[24]

Marquis de Mailly, naquit le . Après avoir été colonel d'un régiment d'infanterie de son nom en 1717 (régiment de Mailly), brigadier des armées du roi, , il quitta le service au mois de , et mourut le , âgé de 58 ans.

C'est en sa faveur que l'ancienne baronnie de Mailly fut érigée en marquisat par lettres patentes du mois d'. Il avait épousé le , Victoire Delphine Françoise de Bournonville, fille puînée de feu Alexandre Albert François Barthélémi de Bournonville, prince et baron de Bournonville, maréchal des camps et armées du roi, et de Charlotte Victoire d'Albert de Luynes. Elle mourut le 2 avril 1774. De leur mariage sont issus :

  • Marie Louise Françoise Victoire de Mailly, née le et mariée le avec Charles Claude Antoine Joseph de France, comte d'Hézecques,
  • Louis, qui suit ;
  • Charles de Mailly, né le  ;
  • Louis Joseph Honoré de Mailly, né le , appelé l'abbé de Mailly, mort en 1756.

Louis de Mailly[modifier | modifier le code]

La Chapelle Madame est une chapelle funéraire du XVIIIe, érigée par le marquis de Mailly à la mémoire de son épouse. Crypte dans laquelle repose les restes de Jean III de Mailly, ascendant de l'impératrice Élisabeth de Wittelsbach[24].

Sire et marquis, comte de Rubempré, né le , fut enseigne au régiment de son père, 1730. Il fit la campagne de 1741 et 1742 en Westphalie, Bohême et Bavière, étant capitaine dans le régiment royal Piémont-Cavalerie. Il fut nommé, par commission du mois de , colonel du régiment de Périgord, à la tête duquel il fait les campagnes de cette année et de 1744 en Piémont. Il assista aux sièges de Nice et de Ville-Franche, à l'attaque des Barricades et du Château-Dauohin. Il fut fait colonel d'un régiment d'infanterie de son nom en 1745, et le commanda en 1746 au siège de Mons et de ceux de St Ghislain, de Charleroi, et à la bataille de Rocoux. Blessé grièvement d'un coup de fusil à la tête, à l'attaque des retranchements du col de l'Assiette, en 1747, il fut fait brigadier des armées du roi, le de cette année, puis maréchal de camp, le . Il mourut à Paris le et fut inhumé avec son épouse, dans la chapelle Madame de Mailly-Maillet. Il laissa pour lui succéder la descendance de sa sœur de France d'Hézecques.
Il avait épousé, par contrat du , Antoinette Françoise Cadot de Sébeville, née le , et petite fille, du côté maternel, du fameux général Montigny. Elle lui apporta en dot 300 000 Livres, somme très considérable pour l'époque. Elle mourut à Chaillot le , à l'âge de 26 ans.

Louis-Victor eu deux enfants, morts sans postérité avant lui :

  • Alexandre Louis Antoine de Mailly ;
  • Bernard Honoré Louis de Mailly

Augustin-Joseph de Mailly[modifier | modifier le code]

Augustin-Joseph de Mailly.

Augustin-Joseph de Mailly, né le à Villaines-sous-Lucé (Sarthe), et guillotiné le à Arras (Pas-de-Calais).

Augustin-Joseph de Mailly est marquis d'Haucourt et baron de Saint-Amand. Il hérite en janvier 1744 du titre de comte de Mailly à la suite de la mort de son cousin Louis de Mailly (1723-1774).

D'abord mousquetaire (1726), il sert dans la gendarmerie de 1733 jusqu'en 1764. Son avancement est rapide : brigadier le , maréchal de camp le , lieutenant-général le , il est Inspecteur Général de la cavalerie et des dragons le , puis directeur-général des camps et armées. Du fait d'une disgrâce, il est éloigné de la cour et donc très longtemps lieutenant-Général, puis commandant en chef en Roussillon, où il est l'origine de grands travaux, du renouveau de l'université et où il joue un grand rôle au sein de la franc-maçonnerie catalane. Chevalier du Saint-Esprit le , il est fait maréchal de France le et du fait de son âge, il est gouverneur d'Abbeville, sénéchal et Grand bailli de Ponthieu pas très loin de ces terres et de son château. Mais ce Mailly, qui a participé à bien des batailles lors des guerres de Louis XV, reçoit de Louis XVI, en 1790, le commandement d'une des quatre armées décrétées par l'Assemblée nationale (14e et 15e divisions militaires). C'est une tâche difficile et il donne sa démission le , lorsqu'il apprend la fuite du Roi. Lors de la journée du 10 août 1792, malgré son grand âge, il vient se placer aux côtés du monarque menacé. Rescapé du carnage qui suit la prise du palais des Tuileries et aux massacres de Septembre, il est arrêté à Moreuil, puis guillotiné en 1794 à Arras, à l'âge de 87 ans. Il s'écrie sur l'échafaud : Je meurs fidèle à mon roi, comme l'ont toujours été mes ancêtres.

Marié trois fois, il a pour fils et successeur, Adrien, Comte de Mailly (1792-1878). Ce dernier fit la campagne de Russie et fut blessé à la bataille de Kalonga. Ramené dans une de ses voitures par Napoléon Ier, il devint , sous la Restauration, Pair de France et aide au camp du duc de Bordeaux. Adrien de Mailly est l'auteur des représentants actuels de la Maison de Mailly., implantée aujourd'hui dans la Sarthe, au château de La Roche Mailly.

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. Jean-Baptiste-Pierre Jullien de Courcelles, Histoire généalogique et héraldique des pairs de France : des grands dignitaires de la couronne, des principales familles nobles du royaume et des maisons princières de l'Europe, précédée de la généalogie de la maison de France, vol. 7, [détail de l’édition], p. 257, disponible sur Google books.
  2. Jean Gosselin, op. cit. en bibliographie, p. 110-111.
  3. François Bluche, Les Honneurs de la Cour, tome 2, Paris, Les Cahiers nobles n°11, , 48 p., (non paginé) p. 24
  4. Abbé Ambroise Ledru, Histoire de la Maison de Mailly, tome 1, Paris, Librairie Emile Lechevalier, (lire en ligne), p. 451-455
  5. Abbé Paul de Cagny, Histoire de l'Arrondissement de Péronne, tome 2, Péronne, J. Quentin, (lire en ligne), p. 480
  6. Eric Hamoir, Qualité princière et dignités nobiliaires : essai comparatif sur les distinctions de dignités au sein du second ordre dans divers pays, Paris, Éditions de la Librairie Encyclopédique, , 240 p. (lire en ligne), p. 84.
  7. a et b Yann Fossurier, « Azincourt 1415 : d'où venaient les chevaliers français morts à la bataille ? : Plus de 6000 combattants français ont péri il y a 600 ans lors de la bataille d'Azincourt, dans le Pas-de-Calais. Mais seuls 500 noms nous sont parvenus. Parmi eux, peut-être, un de vos ancêtres ou le seigneur de votre commune », France 3 Hauts-de-France,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  8. Louis-François Le Fèvre de Caumartin, Recherche de la noblesse de Champagne...., Chaalons, Jacques Seneuze,
  9. a b et c Dictionnaire topographique, historique et statistique de la Sarthe, suivi d'une biographie et d ... par Julien Rémy Pesche
  10. a b c d e f g h i j k l m et n Dictionnaire topographique, historique, généalogique et bibliographique de la province et du Maine par André-René Le Paige
  11. a b c d e et f De l'ancienne France par Saint-Allais (Nicolas Viton)
  12. Count Philippe had one illegitimate son by Mistress
  13. Nouvelle collection des mémoires pour servir a l'histoire de France depuis le XIIIe siècle jusqu ... par Jean Joseph François Poujoulat, Joseph Fr. Michaud
  14. Mémoires de l'Académie royale des sciences des lettres et des beaux-arts de Belgique. Tome Ier ... par Académie royale des sciences, des lettres et des beaux-arts de Belgique
  15. Grande chronique de Matthieu Paris par Matthieu Paris
  16. Vies des grands capitaines français du Moyen Âge par Alexandre Mazas.
  17. Bibliothèque de l'École des chartes par Société de l'École des chartes (France)
  18. Histoire de René d'Anjou, roi de Naples, duc de Lorraine et comte de Provence par Louis François Villeneuve-Trans
  19. Archives historiques et ecclésiastiques de la Picardie et de l'Artois par Paul Roger
  20. Les prosateurs français, recueil de morceaux choisis, avec une notice biogr. et critique sur ... publié par Antonin Roche
  21. Monographie de l'église Notre-Dame de Noyon par Louis Vitet
  22. Histoire de Jeanne d'Arc, dite la Pucelle d'Orléans par Nicolas Lenglet Dufresnoy
  23. Abbé J. Gosselin, Mailly et ses seigneurs, Péronne, Trépant, , 358 p., p. 52
  24. a et b Note des journées du patrimoine de la Picardie

Annexes[modifier | modifier le code]

Bibliographie[modifier | modifier le code]

  • Paul Lucas, dit le P. Simplicien, Extrait de la généalogie de la maison de Mailly : suivi de l'histoire de la branche des comtes de Mailly, marquis d'Haucourt, et de celle des marquis du Quesnoy. Dressé sur les titres originaux, sous les yeux de M. de Clairambaut, généalogiste des Ordres du Roy et pour l'histoire, , 27 p. (lire en ligne), lire en ligne sur Gallica.
  • « Maison et château de Mailly », dans Abbé Paul Decagny, L'arrondissement de Péronne : ou recherches sur les villes, bourgs, villages qui le composent, Péronne, Imprimerie et librairie de J. Quentin, (lire en ligne), p. 212-215, disponible sur Google books.
  • Abbé Jean Gosselin, Mailly et ses seigneurs : sires et haut-bers de Mailly-le-Franc, Péronne, Trépant, éditeur-libraire, , 358 p. (lire en ligne), sur Google books.
  • Abbé Ambroise Ledru, Histoire de la maison de Mailly, t. I, Paris, Librairie Emile Lechevalier, , 552 p. (lire en ligne), .
  • Abbé Ambroise Ledru, Histoire de la maison de Mailly, t. II : Preuves, Paris, Librairie Emile Lechevalier, , 555 p. (lire en ligne), .
  • Alcius Ledieu, Le maréchal de Mailly : dernier commandant pour le roi à Abbeville, Paris, Alphonse Picard et fils, , 153 p. (lire en ligne), .

Articles connexes[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]