Lihons

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Lihons
Lihons
La mairie-école, au fronton décoré d'une croix de guerre.
Blason de Lihons
Blason
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Hauts-de-France
Département Somme
Arrondissement Péronne
Intercommunalité Communauté de communes Terre de Picardie
Maire
Mandat
Robert Billoré
2020-2026
Code postal 80320
Code commune 80481
Démographie
Gentilé Lihonsois
Population
municipale
459 hab. (2021 en augmentation de 8,51 % par rapport à 2015)
Densité 37 hab./km2
Géographie
Coordonnées 49° 49′ 30″ nord, 2° 46′ 01″ est
Altitude Min. 84 m
Max. 112 m
Superficie 12,42 km2
Type Commune rurale
Aire d'attraction Commune hors attraction des villes
Élections
Départementales Canton de Ham
Législatives Cinquième circonscription
Localisation
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Lihons
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Lihons
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Lihons
Liens
Site web http://www.mairie-lihons.fr/

Lihons[a],[b] est une commune française située dans le département de la Somme, en région Hauts-de-France.

Géographie[modifier | modifier le code]

Localisation[modifier | modifier le code]

Communes limitrophes[modifier | modifier le code]

Lihons est située sur un des points les plus élevés du Santerre (84 à 110 m)[1], à 40 km à l'est d'Amiens. La commune s'étend sur 1 242 hectares principalement occupée de terres labourables et de quelques bois[2].

Nature du sol et du sous-sol

La formation du sol de la commune date de l'ère tertiaire. Il est composé d'une couche d'argile de quelques mètres d'épaisseur qui repose sur un banc de sable épais d'une dizaine de mètres. En dessous, se trouve la craie[3].

Relief, paysage, végétation

La commune de Lihons se situe sur le plateau du Santerre dont elle abrite le point culminant, au lieu-dit : la Sole du Télégraphe (112 m d'altitude). Plusieurs dépressions ou vals se répartissent sur le territoire communal[3].

Hydrographie

La nappe phréatique est située à neuf mètres sous le niveau du sol. Aucun cours d'eau ne traverse la commune[3]. Toutefois, autrefois existaient deux sources dont l'eau s'écoulait en ruisseau :

  • la source du grand manoir alimentait entre autres un moulin ;
  • la fontaine de Saint-Médard, formait d'abord l'étang du prieuré puis traversait la prairie[1].
Climat

Le climat de Lihons est tempéré océanique avec vents dominants de sud et d'ouest.

Voies de communication

La commune est desservie par l'ex-route nationale 337 (actuelle RD 337) reliant Nesle à Bayonvillers et qui la raccorde à l'ex-route nationale 29.

Urbanisme et aménagement du territoire

La commune de Lihons a un habitat groupé autour de la place avec quelques fermes isolées[3].

Climat[modifier | modifier le code]

En 2010, le climat de la commune est de type climat océanique dégradé des plaines du Centre et du Nord, selon une étude du CNRS s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[4]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat océanique et est dans la région climatique Nord-est du bassin Parisien, caractérisée par un ensoleillement médiocre, une pluviométrie moyenne régulièrement répartie au cours de l’année et un hiver froid (°C)[5].

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 10,3 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 14,4 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 711 mm, avec 11,9 jours de précipitations en janvier et 8,7 jours en juillet[4]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique la plus proche, située sur la commune de Rouvroy-en-Santerre à 7 km à vol d'oiseau[6], est de 10,8 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 635,8 mm[7],[8]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[9].

Urbanisme[modifier | modifier le code]

Typologie[modifier | modifier le code]

Lihons est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1],[10],[11],[12]. La commune est en outre hors attraction des villes[13],[14].

Occupation des sols[modifier | modifier le code]

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d'occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (91,8 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (95,3 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (87,9 %), zones urbanisées (4,7 %), zones agricoles hétérogènes (3,9 %), mines, décharges et chantiers (3,5 %)[15]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].

Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

Voies de communication et transports[modifier | modifier le code]

La localité est desservie par les lignes de bus no 47 et no 59 du réseau de cars inter-urbain Trans'80, Péronne-Amiens et Rosières-Amiens, chaque jour de la semaine, sauf le dimanche et les jours fériés[16].

Toponymie[modifier | modifier le code]

On rencontre plusieurs formes pour désigner Lihons dans les textes anciens : Lihumin Santeriensis, Lihums (1215)[3]... Le nom du village viendrait de la défaite qu'auraient subie les Huns en un lieu proche de Lihons.

Histoire[modifier | modifier le code]

Une tradition issue des chroniques de Saint-Denis fait remonter à l'an 450 l'origine de Lihons liée à une bataille contre les Huns. Une chapelle aurait été édifiée pour commémorer l'événement, et ensuite un prieuré[3].

Moyen Âge[modifier | modifier le code]

L'histoire de Lihons a été très fortement marquée depuis le Moyen Âge par la présence du prieuré Saints-Pierre-et-Paul de l'ordre bénédictin[17].

Le seigneur de Lihons était le prieur, qui disposait de tous les droits de vicomté, comme ceux de mesure, de forage, de voirie et de chasse. Il fallait la permission des moines pour jouer aux « trémarels », ancien jeu de hasard où l'on se servait de dés[1]. Les habitants obtiennent une charte communale en 1123 inspirée de celle obtenue à Amiens, mais l’administration communale reste étroitement contrôlée par le prieur[3],[18].

À Lihons, un autre fief seigneurial dépendant du prieuré, se trouve au Grand Manoir[19]. Il se compose d'un château fort d'une superficie d'environ 300 journaux en bâtiments, fossés, cours, jardins, prés, bois, étangs, et 50 journaux de terres en culture avec une chapelle[1]. La seigneurie du Grand Manoir passe ultérieurement par mariage à la famille de Soyécourt.

En 1308, un incendie détruit une grande partie du village.

En 1415, un certain Mauroy de Saint-Léger vient piller le village et le prieuré. En 1417, Jean de Luxembourg, envoyé du duc de Bourgogne séjourne à Lihons avec ses troupes jusqu'au 10 décembre. En 1430, c'est le duc Philippe le Bon lui-même qui est présent à Lihons[3].

En 1436 et 1437, Lihons doit subir les exactions des Écorcheurs Antoine de Chabannes, Robert Floquet et de leurs hommes qui pillent le village.

En 1440, c'est le chef anglais Talbot, à la tête de 2 000 soldats, qui investit le bourg. Les habitants réfugiés dans l'église refusent de se rendre, celle-ci est incendiée, trois cents habitants auraient alors péri.

En 1468, le roi d'Angleterre Henri VI établit son camp à Lihons.

En 1472 Charles le Téméraire s'installe à Lihons avant d'entreprendre le siège et le sac de Nesle.

Epoque moderne[modifier | modifier le code]

En 1523, les Anglo-hollandais prennent Lihons. En 1552, ce sont les Espagnols du comte de Rœux qui brûlent le village[3].

En 1771, un incendie consume 109 maisons du village.

Époque contemporaine[modifier | modifier le code]

XIXe siècle[modifier | modifier le code]

À la fin de l'épopée napoléonienne, lors de la campagne de France (1814) et des Cent-Jours (1815) les Cosaques occupent Lihons. La mémoire collective en a gardé un souvenir horrifié à la fin du XIXe siècle[3].

Un poste de télégraphe Chappe était établi dans la commune. Il a été démoli en 1850[1].

Première Guerre mondiale, le commune de Lihons dévastée[modifier | modifier le code]

Dès le , la commune est occupée par l'armée allemande qui l'évacue à la suite de la bataille de la Marne. De violents combats opposent les armées française et allemande le pour la maîtrise du bourg, point culminant de la région et donc position stratégique. Le bourg est alors en grande partie détruit[20]. De nouveaux combats s'engagent en 1915 pour sa maîtrise. En 1916, Lihons se trouve dans la zone des combats de la bataille de la Somme [21]. En 1917, les Allemands se replient sur la ligne Hindenburg et l'armée française est remplacée par l'armée britannique. À nouveau reprise par les Allemands le , le , durant la bataille de Picardie (08-1918), la commune est libérée par l'armée australienne, l’Australian Army[22]. À l'issue de la guerre, le village est entièrement détruit[23].

Soldats australiens à Lihons en 1918.

La commune est décorée de la Croix de guerre 1914-1918 le [24], et le village est reconstruit dans l'entre-deux-guerres

La commune a également été décorée de la Croix de guerre 1939-1945 le [25].

Politique et administration[modifier | modifier le code]

Rattachements administratifs et électoraux[modifier | modifier le code]

La commune se trouve dans l'arrondissement de Péronne du département de la Somme. Pour l'élection des députés, elle fait partie depuis 1958 de la cinquième circonscription de la Somme.

Elle faisait partie depuis 1793 du canton de Chaulnes[26]. Dans le cadre du redécoupage cantonal de 2014 en France, la commune est intégrée au canton de Ham.

Intercommunalité[modifier | modifier le code]

La commune était adhérente de la communauté de communes de Haute-Picardie créée en 1994 sous le nom de communauté de communes de Chaulnes et environs, et qui a pris sa dénomination de communauté de communes de Haute-Picardie en 1999.

Dans le cadre des dispositions de la loi portant nouvelle organisation territoriale de la République du , qui prévoit que les établissements publics de coopération intercommunale (EPCI) à fiscalité propre doivent avoir un minimum de 15 000 habitants, la préfète de la Somme propose en un projet de nouveau schéma départemental de coopération intercommunale (SDCI) qui prévoit la réduction de 28 à 16 du nombre des intercommunalités à fiscalité propre du département[27].

Le projet préfectoral prévoit la « fusion des communautés de communes de Haute Picardie et du Santerre », le nouvel ensemble de 17 954 habitants regroupant 46 communes[28],[29],[30]. À la suite de l'avis favorable de la commission départementale de coopération intercommunale en [31], la préfecture sollicite l'avis formel des conseils municipaux et communautaires concernés en vue de la mise en œuvre de la fusion le [32].

Cette procédure aboutit à la création au de la communauté de communes Terre de Picardie, dont la commune est désormais membre[33].

Liste des maires[modifier | modifier le code]

Liste des maires successifs[34].
Période Identité Étiquette Qualité
Les données manquantes sont à compléter.
décembre 1919 novembre 1922 Napoléon Beaufils    
novembre 1922 juillet 1925 Antonin Poiret    
juillet 1925 janvier 1939 Victor Bonte    
avril 1939 octobre 1943 Ernest Tissier    
octobre 1943 février 1944 Paul Vanneufville   Faisant fonction de maire
octobre 1944 mars 1945 Alfred Letellier    
mai 1945 novembre 1946 Paul Lepère    
novembre 1946 mars 1983 Marcel Froissard    
mars 1983 juin 1995 Albert Vanneufville    
juin 1995 En cours
(au 8 octobre 2020)
Robert Billoré NC Réélu pour le mandat 2020-2026[35],[36]

Population et société[modifier | modifier le code]

Démographie[modifier | modifier le code]

Ses habitants sont appelés les Lihonsois[34].

L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[37]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2006[38].

En 2021, la commune comptait 459 habitants[Note 2], en augmentation de 8,51 % par rapport à 2015 (Somme : −0,98 %, France hors Mayotte : +1,84 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
1 3541 1101 1621 2051 2481 2641 2121 2641 269
1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
1 2071 2181 2221 2411 2301 1189901 040909
1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
824741653380404454466366389
1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2011 2016
435384366321366377386389437
2021 - - - - - - - -
459--------
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[26] puis Insee à partir de 2006[39].)
Histogramme de l'évolution démographique

Enseignement[modifier | modifier le code]

En 2007, les enfants de la commune étaient scolarisés au sein d'un regroupement pédagogique intercommunal (RPI) regroupant Lihons et Proyart, soit 133 élèves au total[40].

Musique[modifier | modifier le code]

L'ancienne école communale a été transformée en école de musique intercommunale. À la rentrée 2018, l'école de musique de Haute-Picardie compte 113 inscrits[41],[35].

Manifestations culturelles et festivités[modifier | modifier le code]

La deuxième édition du Festilihons a attiré 3 600 spectateurs sur 4 jours en 2019. L'édition suivante est prévue en 2021[35].

Économie[modifier | modifier le code]

L'activité économique dominante est l'agriculture. Les services sont représentés un café restaurant nommé « chez Claude » [Quand ?].

Selon le recensement de 1999, il y avait 60 emplois présents sur la commune, dont 26 occupés par des habitants de Lihons. Les entreprises étaient alors :

  • une entreprise de traitement de déchets ;
  • un centre d’enfouissement technique ;
  • deux entreprises d’extraction et de traitements de matériaux de routes ;
  • une menuiserie métallique ;
  • un garage automobile – carrosserie ;
  • un bar restaurant ;
  • une infirmière ;
  • une coiffeuse.

On comptait à la même époque huit exploitations agricoles, et la commune disposait d'une surface agricole utile (SAU) de 411 ha dont 405 sont des terres labourables : l'activité agricole était essentiellement céréalière, et l'élevage de bovins était marginal[42].

Culture locale et patrimoine[modifier | modifier le code]

Lieux et monuments[modifier | modifier le code]

  • Église Saint-Médard : détruite pendant la Grande Guerre[43],[44], l'église a été reconstruite pendant l'entre-deux-guerres.
  • La tombe du prince Murat : située à la lisière nord-est du village au Bois Cepey, dans un parc, cette tombe a été érigée par sa famille et offerte à la commune en 1961. Elle est surplombée d'une aigle impériale et abrite la dépouille du prince Murat. L'épitaphe suivante y est gravée :

« À cette place, où il a été tué, repose Louis Marie Michel Joachim Napoléon Prince Murat, né à Rocquencourt, Seine-et-Oise, le , engagé volontaire, maréchal des logis au 5e régiment de cuirassiers à pied, mort pour la France le 21 août 1916, petit-neveu de Napoléon Ier, petit-fils de : Joachim Murat, engagé volontaire, Maréchal de France, Prince et Grand Amiral de l'Empire Français, Grand-duc de Berg et de Clèves, Roi de Naples, a commandé en chef la Grande Armée ; de Michel Ney, engagé volontaire, Maréchal de France, Duc d'Elchingen, Prince de la Moskova, le Brave des Braves ; et d'Alexandre Berthier, Maréchal de France, Prince de Wagram, Prince souverain de Neuchâtel et de Valengin, major général de la Grande Armée. Comme eux, il a servi sa patrie. »

  • Nécropole nationale française
Ce cimetière militaire français rassemble les corps de 6 581 soldats de la Première Guerre mondiale tués essentiellement lors de la bataille de la Somme[45].
  • Plaque sur la mairie en hommage aux anciens de la 27e division d'infanterie française.
  • Chapelle située sur la RD 79 et nombreux calvaires. La chapelle, primitivement dédiée à Notre-dame de Miséricorde a été construite en 1840. Détruite en 1914, elle est réédifiée en 1929, comme l'église, et devient chapelle Notre-Dame-de-Lourdes. Elle est située près de la ferme de Lihu, en direction de Vermandovillers[46].

Personnalités liées à la commune[modifier | modifier le code]

Héraldique[modifier | modifier le code]

Les armes de la commune se blasonnent ainsi[52] :
mi parti de gueules à la croix d'argent cantonnée de 4 têtes de lions contournées du même et d'azur à la croix d'or cantonnée de 4 têtes de lions d'or à dextre et d'argent à senestre[53].
Ornement extérieur : Croix de guerre 1914-1918

Annexes[modifier | modifier le code]

Bibliographie[modifier | modifier le code]

  • Abbé Paul Decagny, Histoire de l'arrondissement de Péronne et de plusieurs localités circonvoisines, 1865 – réédition, Chaulnes et ses environs, Paris Res Universis 1992, Rassort Lorisse, 2006 (ISBN 2 - 87 760 - 916 - 2) (Monographie)
  • Olivier Garcin, Le Santerre à l'amont de la Luce, histoire des origines à 1900, tome second : Rosières-en-Santerre et ses alentours, Mortagne-au-Perche, La Vague verte, 2016 (ISBN 978 - 2 - 35 637 - 081 - 5).
  • Maurice Thiéry, La Guerre en Picardie 1914-1918, Paris, Le Livre d'histoire-Lorisse, 2014, reprise de l'édition de 1920 (ISBN 978 - 2 - 7 586 - 0 778 - 6)
  • Francine François-Dejuine, 1914-1924, 26 communes dans la tourmente, Inval-Boiron, La Vague verte, 2007 (ISBN 978 - 2 - 913 924 - 99 - 4)
  • G2C, Commune de Lihons : rapport de présentation de la Carte communale, , 48 p. (lire en ligne [PDF]).

Articles connexes[modifier | modifier le code]

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Liens externes[modifier | modifier le code]

Notes et références[modifier | modifier le code]

Rappels[modifier | modifier le code]

  1. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
  2. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.

Notes[modifier | modifier le code]

  1. Prononcer « li-onsse ».
  2. Parfois appelée « Lihons-en-Santerre » — probablement en référence à l'ancien prieuré de Lihons-en-Santerre détruit à la fin du XVIIIe siècle à l'issue de la Révolution française — mais cette appellation n'a aucun caractère officiel.
  3. « Petit-neveu » selon l'épitaphe, car il en est en réalité l'arrière-arrière-petit-neveu, ce qui peut être vérifié en consultant la généalogie partielle de la maison Murat.
  4. « Petit-fils » selon l'épitaphe, car il en est en réalité l'arrière-arrière-petit-fils, ce qui peut être vérifié en consultant la généalogie partielle de la maison Murat.

Cartes[modifier | modifier le code]

  1. IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).

Références[modifier | modifier le code]

  1. a b c d et e « La Commune » [PDF], Histoire, sur mairie-lihons.fr (consulté le ).
  2. Rapport de présentation de la carte communale, 2008, op. cit. en liens externes, p. 8.
  3. a b c d e f g h i et j Notice historique et géographique réalisée par l'instituteur de Lihons, M. Labitte, 1899, Archives départementales de la Somme, Amiens Lire la notice en ligne.
  4. a et b Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501,‎ (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
  5. « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le )
  6. « Orthodromie entre Lihons et Rouvroy-en-Santerre », sur fr.distance.to (consulté le ).
  7. « Station Météo-France « Rouvroy-en-Santerre » (commune de Rouvroy-en-Santerre) - fiche climatologique - période 1991-2020 », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
  8. « Station Météo-France « Rouvroy-en-Santerre » (commune de Rouvroy-en-Santerre) - fiche de métadonnées. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
  9. « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », sur meteofrance.fr, (consulté le )
  10. « Typologie urbain / rural », sur observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
  11. « Commune rurale - définition », sur le site de l'Insee (consulté le ).
  12. « Comprendre la grille de densité », sur observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
  13. « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur insee.fr, (consulté le ).
  14. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l'aire d'attraction d'une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
  15. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le ).
  16. « Trans80, Lihons », sur trans80.hautsdefrance.fr.
  17. « Vue de l'ancienne abbaye-prieuré de Lihons-en-Santerre en 1755 [vue des bâtiments en élévation] », Péronne, lithographie de J. Quentin. - J. Faroz, lith. - E. Poiré, del. - Tiré de l' « Histoire de l'arrondissement de Péronne » par l'abbé Paul de Cagny, Bibliothèque municipale d'Abbeville, (consulté le ).
  18. « Arrêt du conseil d'état qui supprime un droit de péage qui était prétendu par le prieur de Lihons en Santerre, audit lieu de Lihons, généralité d'Amiens », Bibliothèque nationale de France, département Droit, économie, politique, F-21147 (21), (consulté le ) sur Gallica.
  19. « Vieux manoir de Lihons-en-Santerre. - [Aquarelle], d'après une photographie communiquée par M. Pinsard, 1892. », sur Bibliothèque municipale d'Abbeville (consulté le ).
  20. Agence Rol. Agence photographique, « Lihons, une rue : [photographie de presse] », Bibliothèque nationale de France, département Estampes et photographie, EI-13 (473), (consulté le ) sur Gallica.
  21. Section photographique de l'armée, « Photo : Tranchée près de Lihons », Fonds des Albums Valois - Département de la Somme - Volume 40, Argonnaute - Bibliothèque de documentation internationale contemporaine, (consulté le ).
  22. Panneau d'histoire locale, reproduit dans la section Lieux et monuments.
  23. Section photographique de l'armée, « Photo : Lihons - partie centrale du village », Fonds des Albums Valois - Département de la Somme - Volume 40, Argonnaute - Bibliothèque de documentation internationale contemporaine, (consulté le ).
  24. Journal officiel du 30 octobre 1920
  25. « Communes décorées de la Croix de guerre 1939 - 1945 » [PDF], Association du Mémorial des batailles de la Marne, Dormans (51700), (consulté le ), p. 46.
  26. a et b Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
  27. Vincent Fouquet, « Vers un mariage de la communauté de communes de Haute-Picardie avec celle de Rosières ? : Le conseil communautaire, qui s’est déroulé jeudi soir à Soyécourt, a été l’occasion d’annoncer la volonté de l’intercommunalité de fusionner avec celle de Rosières-en-Santerre », Le Courrier picard,‎ (lire en ligne).
  28. « Coopération intercommunale : La préfète présente un nouveau schéma départemental » [doc], Communiqué de presse, Préfecture de la Somme, (consulté le ).
  29. Vincent Fouquet et Cécile Latinovic, « Haute-Somme : La nouvelle carte du territoire fait réagir les présidents : La révélation de la nouvelle carte du département, et des découpages des intercommunalités fait réagir les présidents, qui sont majoritairement satisfaits », Le Courrier picard,‎ (lire en ligne).
  30. « Un mariage entre Chaulnes et Rosières-en-Santerre est prévu pour 2017 : L’annonce a été faite jeudi 1er octobre à Rosières-en-Santerre : les communautés de communes de Haute Picardie (CCHP) et du Santerre (CCS) souhaitent fusionner. Voici leurs arguments », Le Courrier picard, édition du Santerre,‎ (lire en ligne).
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