Le Mesnil

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Le Mesnil
Le Mesnil
L'église Saint-Martin.
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Normandie
Département Manche
Arrondissement Cherbourg
Intercommunalité Communauté d'agglomération du Cotentin
Maire
Mandat
Jean-Paul Vasselin
2020-2026
Code postal 50580
Code commune 50299
Démographie
Gentilé Mesnillais
Population
municipale
220 hab. (2021 en augmentation de 1,38 % par rapport à 2015)
Densité 64 hab./km2
Géographie
Coordonnées 49° 22′ 09″ nord, 1° 41′ 41″ ouest
Altitude Min. 20 m
Max. 76 m
Superficie 3,45 km2
Type Commune rurale
Aire d'attraction Commune hors attraction des villes
Élections
Départementales Canton des Pieux
Législatives Troisième circonscription
Localisation
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Le Mesnil est une commune française, située dans le département de la Manche en région Normandie, peuplée de 220 habitants[Note 1].

Géographie[modifier | modifier le code]

Climat[modifier | modifier le code]

En 2010, le climat de la commune est de type climat océanique franc, selon une étude du CNRS s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[1]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat océanique et est dans la région climatique Normandie (Cotentin, Orne), caractérisée par une pluviométrie relativement élevée (850 mm/a) et un été frais (15,5 °C) et venté[2]. Parallèlement le GIEC normand, un groupe régional d’experts sur le climat, différencie quant à lui, dans une étude de 2020, trois grands types de climats pour la région Normandie, nuancés à une échelle plus fine par les facteurs géographiques locaux. La commune est, selon ce zonage, exposée à un « climat maritime », correspondant au Cotentin et à l'ouest du département de la Manche, frais, humide et pluvieux, où les contrastes pluviométrique et thermique sont parfois très prononcés en quelques kilomètres quand le relief est marqué[3].

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 11,1 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 11 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 896 mm, avec 13,8 jours de précipitations en janvier et 7,9 jours en juillet[1]. Pour la période 1991-2020 la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique la plus proche, située sur la commune de Cherbourg-en-Cotentin à 30 km à vol d'oiseau[4], est de 12,1 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 963,9 mm[5],[6]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d’émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[7].

Urbanisme[modifier | modifier le code]

Typologie[modifier | modifier le code]

Le Mesnil est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 2],[8],[9],[10]. La commune est en outre hors attraction des villes[11],[12].

Occupation des sols[modifier | modifier le code]

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (100 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (100 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (44,3 %), prairies (42 %), zones agricoles hétérogènes (13,8 %)[13]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].

Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

Toponymie[modifier | modifier le code]

Le nom de la localité est attesté sous les formes Sanctus Martinus de Maisnil vers 1200, Sanctus Martinus de Mesnillo vers 1280, Saint-Martin d'Ouvrouville en 1302[14], du Mesnil au XVe siècle[15].

« Mesnil », toponyme très répandu en France, à partir de Mansionem, le bas latin a créé un nouveau terme dérivé du mot latin mansionile[16], diminutif de mansio, demeure, habitation, maison. Devenu en français médiéval maisnil, mesnil, « maison avec terrain »[17].

Le gentilé est Mesnillois.

Histoire[modifier | modifier le code]

Jusqu'à la Révolution, le village est connue sous le nom de Saint-Martin-du-Mesnil, parfois Saint-Martin seul. Quelque fois on trouve aussi dans les textes la forme Le Mesnil-Saint-Martin[18].

Vers le XIe siècle, la paroisse dépendait de l'honneur de la Haye[19].

La paroisse avait pour seigneur avant la Révolution française François Hyacinthe Lefèvre de la Grimmonière, également seigneur de Digosville, de Garancières (Digosville), de la Bretonnière et la Hanaudière, lieutenant de Dragons en la Compagnie Moncouvenant de Sainte Suzanne[20].

Les fiefs nobles[modifier | modifier le code]

Il y avait plusieurs fiefs noble au Mesnil : le fief de Lanquetot, la châtellenie du Dicq, le fief du Parc, le fief Hérauville, le fief de La Balle d'Aubigny, le fief des Moitiers et le fief de Grye[21].

Fief des Moitiers[modifier | modifier le code]

Le fief des Moitiers qui relevait de la baronnie de l'Angle de Néhou (ferme-manoir de la Baronnie à Néhou), était un quart de fief de haubert. Il fut vendu le par Jean-François Des Maires à Nicolas de Beaudrap, écuyer, qui avait son manoir au Mesnil, l'actuel Hôtel de Beaudrap.

En 1577, Alexis Beaudrap, sieur de Rucqueville (Gouey), « ayant été pourvu par le roy à l'estat et office de greffier de Saint-Martin-du-Mesnil », sera anobli, par finances, en . De ses cinq fils, c'est Nicolas qui lui succèdera ; Jacques poursuivra la branche de Rucqueville à Portbail et Éliot celle de Caillemont à Saint-Georges-de-la-Rivière. Nicolas, sieur des Moitiers au Mesnil (fl. 1644) aura deux fils dont Jacques, père de Thomas de Beaudrap ( ), seigneur des Moitiers, capitaine d'infanterie, époux de Louise Foliot de Fierville avec qui il eu deux fils et deux filles, dont Jean-Jacques-Adrien-Thomas Beaudrap (Le Mesnil, - ), mort à l'âge de 28 ans et inhumé dans l'église du Mesnil, qui avait épousé Madeleine Gigault de Bellefonds avec qui il eu quatre enfants, dont Thomas-François (Hainneville, - Saint-Sauveur-le-Vicomte, 1819), et Jean-Léonor (Valognes, -)[22].

Fief de La balle d'Aubigny[modifier | modifier le code]

Le , Robert Anquetil, seigneur de Baudreville vend celui de La Balle d'Aubigny, sis à Portbail et Saint-Martin-du-Mesnil, à Pierre du Castel[23].

Politique et administration[modifier | modifier le code]

La mairie.
Liste des maires
Période Identité Étiquette Qualité
    Thomas Hervieu    
…1792 1795… Jean Henry    
…1796 1796… Jean Besselièvre    
1797 1799… Thomas Hervieu    
1800 1815[24] Jean Henry    
1815 1851[25] Jacques François Lacotte    
1851 1860 Louis Langlois    
1860 1863 Auguste Renou    
1863 1876 François Dolbet    
1876 1881 Auguste Frigout    
1881 1894 Louis Lavechef    
1894 1900 Léon Henry    
1900 1919 Jean Lavechef    
1919 1967 Louis Dolbet    
1967 1989 Jean Bataille    
1989 2001 Bernard André    
2001 2008 Marie-Thérèse Dolbet-Flambard    
2008[26] juin 2020 Daniel Mellet[27]   Agriculteur retraité
juin 2020[28] En cours Jean-Paul Vasselin   Retraité transport
Une partie des données est issue d'une liste établie par Jean Pouëssel et la mairie[29].

Démographie[modifier | modifier le code]

L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[30]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2008[31].

En 2021, la commune comptait 220 habitants[Note 3], en augmentation de 1,38 % par rapport à 2015 (Manche : −0,76 %, France hors Mayotte : +1,84 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
309313362443370432410368335
1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
349366351317291293268245226
1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
230230203173170160161147150
1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2008 2013
164147147148150162186194211
2018 2021 - - - - - - -
220220-------
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[32] puis Insee à partir de 2006[33].)
Histogramme de l'évolution démographique

Économie[modifier | modifier le code]

Lieux et monuments[modifier | modifier le code]

Elle abrite une statue de saint Martin évêque (XVe) classée au titre objet aux monuments historiques[36], un autel avec retable en relief (XIXe), les statues de saint Jean Baptiste (XVIe), une Vierge à l'Enfant (XVIIe), une verrière (XXe) de Paul Bony[29] et la pierre tombale d'Alexis de Beaudrap à la porte sud avec l'inscription « Alexis Beaudrap, vivant sieur de Ruc(queville)… ».
En 1665, Jacques Poërier, après le décès de son père, recevra le patronage honoraire de l'église de Saint-Martin-du-Mesnil, ainsi que celui de l'église Notre-Dame de Portbail[37].
  • Hôtel Beaudrap et ses communs[38]. Ancien manoir seigneurial de la famille Beaudrap des XVIe – XVIIe siècles. Sur le manteau d'une cheminée, sur une plaque de pierre peinte en marron, et au-dessus d'une porte en accolade, sur un blason peint surmonté des initiales N et B, on peut voir les armes de Nicolas Beaudrap, d'azur au chevron d'argent accompagné de deux étoiles d'or en chef et d'un croissant d'or en pointe[39].
En 1596, Alexis Beaudrap, greffier de la taille de Saint-Martin du Mesnil, est anobli par finances. Son fils, Nicolas Beaudrap, seigneur des Moitiers, habite, en 1644, au Mesnil. Jacques Beaudrap, fils de Nicolas qui précède, épouse, en 1668, Marie Gardin. En 1726, naît au Mesnil Jean-Jacques Beaudrap, petit-fils de Nicolas. Barbey d'Aurevilly se servira de Thomas-François Beaudrap, officier du régiment de Touraine et émigré, né à Hainneville en 1750 et mort en 1819, pour en faire son personnage du « baron Hylas de Fierdrap » dans le Chevalier Des Touches[39]. Depuis le XIXe siècle, il est divisé en deux parties[29].
  • Hôtel Saint-Jean de la fin du XVIe , début XVIIe siècle, remanié au XVIIIe siècle, et qui était l'ancien manoir du fief d'Hérauville.
En 1733, il était la possession de Jean Cuquemelle qui demeurait sur la paroisse de Saint-Maurice, et qui louait le logis et les terres à Pierre Guillaume Roualle, demeurant en la Cour de Saint-Maurice, pour 450 livres par an[40].

Activité et manifestations[modifier | modifier le code]

Personnalités liées à la commune[modifier | modifier le code]

Voir aussi[modifier | modifier le code]

Sur les autres projets Wikimedia :

Bibliographie[modifier | modifier le code]

  • Georges Bernage, « Le Mesnil », Vikland, la revue du Cotentin, no 1,‎ avril-mai-juin 2012, p. 56-61 (ISSN 0224-7992).
  • Daniel Delattre et Emmanuel Delattre, La Manche les 602 communes, Grandvilliers, Éditions Delattre, , 280 p. (ISBN 978-2-9159-0709-4), p. 134.
  • René Gautier et al. (préf. Jean-François Le Grand, postface Danièle Polvé-Montmasson), 601 communes et lieux de vie de la Manche : Le dictionnaire incontournable de notre patrimoine, Bayeux, Éditions Eurocibles, coll. « Inédits & Introuvables », , 704 p. (ISBN 978-2-35458-036-0), p. 318.

Articles connexes[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]

Notes et références[modifier | modifier le code]

Notes[modifier | modifier le code]

  1. Population municipale 2021.
  2. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
  3. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.

Cartes[modifier | modifier le code]

  1. IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).

Références[modifier | modifier le code]

  1. a et b Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501,‎ (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le ).
  2. « Zonages climatiques en France métropolitaine », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le ).
  3. GIEC normand, Le climat en Normandie : présentation et évolution, , 18 p. (lire en ligne), p. 2.
  4. « Orthodromie entre Le Mesnil et Cherbourg-en-Cotentin », sur fr.distance.to (consulté le ).
  5. « Station Météo-France « Cherbourg-homet » (commune de Cherbourg-en-Cotentin) - fiche climatologique - période 1991-2020 », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
  6. « Station Météo-France « Cherbourg-homet » (commune de Cherbourg-en-Cotentin) - fiche de métadonnées », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
  7. « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité », sur meteofrance.fr, (consulté le ).
  8. « Typologie urbain / rural », sur observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
  9. « Commune rurale - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
  10. « Comprendre la grille de densité », sur observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
  11. « Base des aires d'attraction des villes 2020 », sur insee.fr, (consulté le ).
  12. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
  13. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole) », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique (consulté le ).
  14. Bernage (le Mesnil), Vikland n°1, p. 56.
  15. Ernest Nègre, Toponymie générale de la France, Droz, , p. 1418.
  16. Albert Dauzat, Les noms de lieux, origine et évolution, Libraire Delagrave, Paris, 1926, p. 153.
  17. – Marianne Mulon –Noms de lieux d’Île-de-France, Bonneton, Paris, 1997 (ISBN 2862532207).
  18. Jean Barros, Le canton de Barneville-Carteret (Côte des Isles) : Dans l'histoire, t. 2, Valognes, Éditions de la Côte des Isles, , 440 p. (ISBN 2-9505339-2-2), p. 151.
  19. Barros 1992, p. 77.
  20. Sébastien Fautrat, Digosville : D'autrefois à nos jours, Valognes, Imprimerie Icl Graphic, , 358 p. (ISBN 979-10-91566-14-8), p. 11.
  21. Barros 1992, p. 155.
  22. a et b Bernage (le Mesnil), Vikland n°1, p. 57.
  23. Georges Bernage, « Le manoir du Dick », Vikland, la revue du Cotentin, no 1,‎ avril-mai-juin 2012, p. 30 (ISSN 0224-7992).
  24. Mort en exercice le .
  25. Mort en exercice le .
  26. « Daniel Mellet élu maire », sur ouest-france.fr, Ouest-France (consulté le ).
  27. Réélection 2014 : « Daniel Mellet, vice-président communautaire reste maire », sur ouest-france.fr, Ouest-France (consulté le ).
  28. « Au Mesnil, le nouveau maire, Jean-Paul Vasselin préside un conseil insolite », sur ouest-france.fr, Ouest-France (consulté le ).
  29. a b c et d Gautier 2014, p. 318.
  30. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
  31. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
  32. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
  33. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 et 2021.
  34. Bernage (le Mesnil), Vikland n°1, p. 56-57.
  35. Delattre, 2002, p. 134.
  36. « Statue : Saint Martin évêque », notice no PM50000639, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Palissy, ministère français de la Culture.
  37. Bernage (le Dick), Vikland n°1, p. 32.
  38. Bernage (le Mesnil), Vikland n°1, p. 58-61.
  39. a et b Université Inter-Âges de Basse-Normandie - Antenne de Cherbourg (préf. Rodolphe de Mons), Blasons armoriés du Clos du Cotentin, Condé-sur-Noireau, Éditions Charles Corlet, , 214 p. (ISBN 2-85480-543-7), p. 90.
  40. Bernage (le Mesnil), Vikland n°1, p. 61.
  41. Georges Bernage, « Fierville-les-Mines », Vikland, la revue du Cotentin, no 2,‎ juillet-août-septembre 2012, p. 67 (ISSN 0224-7992).