La Roche-Posay

Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.

La Roche-Posay
La Roche-Posay
Le donjon, en 2011.
Blason de La Roche-Posay
Blason
La Roche-Posay
Logo
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Nouvelle-Aquitaine
Département Vienne
Arrondissement Châtellerault
Intercommunalité Communauté d'agglomération Grand Châtellerault
Maire
Mandat
Yannick Tartarin
2020-2026
Code postal 86270
Code commune 86207
Démographie
Gentilé Rochelais[1]
Population
municipale
1 570 hab. (2021 en augmentation de 1,23 % par rapport à 2015)
Densité 44 hab./km2
Géographie
Coordonnées 46° 47′ 09″ nord, 0° 48′ 43″ est
Altitude Min. 52 m
Max. 139 m
Superficie 35,31 km2
Type Commune rurale
Aire d'attraction Châtellerault
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton de Châtellerault-3
Législatives Quatrième circonscription
Localisation
Géolocalisation sur la carte : France
Voir sur la carte topographique de France
La Roche-Posay
Géolocalisation sur la carte : France
Voir sur la carte administrative de France
La Roche-Posay
Géolocalisation sur la carte : Vienne
Voir sur la carte topographique de la Vienne
La Roche-Posay
Géolocalisation sur la carte : Nouvelle-Aquitaine
Voir sur la carte administrative de Nouvelle-Aquitaine
La Roche-Posay
Liens
Site web larocheposay.com

La Roche-Posay est une commune du Centre-Ouest de la France, située dans le département de la Vienne en région Nouvelle-Aquitaine et faisant partie de l'ancienne province de la Touraine.

Géographie[modifier | modifier le code]

Localisation[modifier | modifier le code]

La commune est située dans l'est[2] du département, à la limite avec le département d'Indre-et-Loire.

Communes limitrophes[modifier | modifier le code]

Carte de la commune de La Roche-Posay et de ses proches communes.

Hameaux et lieux-dits[modifier | modifier le code]

Les hameaux[3] et lieux-dits[3] de la commune sont : la Bardonnière, la Bordé, les Bouchers, Bourdigal, la Colline Ensoleillée, le Coudret, Fonsémont, Gâtineau, la Grandinière, le Grand Tiret, la Merci Dieu, Montfou, Mousseaux, Neussouan, la Nouillère, les Varennes,Verlet, Voiret et la Nouillère.

Géologie et hydrographie[modifier | modifier le code]

La Creuse.

Le territoire communal est arrosé par les rivières Creuse[3] et Gartempe[3]. Le confluent de ces deux cours d'eau est sur le territoire de la commune.

Voies de communication et transports[modifier | modifier le code]

La commune est desservie par les routes départementales[4] : 3, 5, 15, 16, 725 et 725B. L'échangeur autoroutier le plus proche est la sortie 26 (Châtellerault Nord) de l'autoroute A10, à 20 km.

Pont de l'ancienne ligne de chemin de fer.

La ligne de chemin de fer de Châtellerault au Blanc, inaugurée en 1891, fut fermée aux voyageurs en et les rails déposés en 1972[5]. La gare ferroviaire la plus proche est celle de Châtellerault[4], à 22 km.

La commune est desservie par la ligne 204 du réseau Lignes en Vienne[6], par la ligne H1 du réseau Touraine Fil Vert[7] et par un transport collectif gratuit desservant différents lieux de la commune, avec une fréquence variable suivant les saisons.

L'aéroport le plus proche est l'aéroport de Poitiers-Biard[4], à 54 km.

Le territoire communal est traversé par : le sentier de grande randonnée 364[3], le sentier de grande randonnée 48[3], le sentier de randonnée : Vals et Collines de Gartempe[3],[8] et par cinq[9] sentiers de petites randonnées : Petite Ceinture (9 km), Les Bois de la Roche Sud (11 km), Les Bois de la Roche Nord (12 km), château d'Alogny-les-Froux (12 km) et ancienne abbaye de la Merçi-Dieu (12 km).

Climat[modifier | modifier le code]

Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat océanique altéré », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[10]. En 2020, la commune ressort du même type de climat dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Il s’agit d’une zone de transition entre le climat océanique, le climat de montagne et le climat semi-continental. Les écarts de température entre hiver et été augmentent avec l'éloignement de la mer. La pluviométrie est plus faible qu'en bord de mer, sauf aux abords des reliefs[11].

Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent à la normale 1971-2000[Note 1]. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-après.

Paramètres climatiques communaux sur la période 1971-2000[10]

  • Moyenne annuelle de température : 11,5 °C
  • Nombre de jours avec une température inférieure à −5 °C : 2,7 j
  • Nombre de jours avec une température supérieure à 30 °C : 6,7 j
  • Amplitude thermique annuelle[Note 2] : 15 °C
  • Cumuls annuels de précipitation[Note 3] : 708 mm
  • Nombre de jours de précipitation en janvier : 10,9 j
  • Nombre de jours de précipitation en juillet : 6,4 j

Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat[14] complétée par des études régionales[15] prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. La station météorologique de Météo-France installée sur la commune et en service de 1965 à 1994 permet de connaître l'évolution des indicateurs météorologiques[16]. Le tableau détaillé pour la période 1981-2010 est présenté ci-après.

Statistiques 1981-2010 et records ROCHE-POSAY Cou (86) - alt : 130 m 46° 47′ 42″ N, 0° 46′ 42″ E
Statistiques établies sur la période 1981-1994 - Records établis sur la période du 01-01-1965 au 31-05-1994
Mois jan. fév. mars avril mai juin jui. août sep. oct. nov. déc. année
Température minimale moyenne (°C) 1 0,6 3 4,6 8,3 11,2 13,2 12,8 10,4 7,2 3,4 2 6,5
Température moyenne (°C) 4,2 4,7 8 10 14,1 17,2 19,9 19,4 16,5 12,1 7,4 5,2 11,6
Température maximale moyenne (°C) 7,4 8,8 13,1 15,4 20 23,2 26,5 26 22,5 17 11,5 8,3 16,7
Record de froid (°C)
date du record
−16
17.01.85
−12,5
08.02.91
−8,2
07.03.71
−5,2
09.04.77
−1,8
08.05.74
2,1
05.06.76
3,8
06.07.65
2
26.08.66
0,1
19.09.77
−3
21.10.72
−8
23.11.93
−14,5
30.12.85
−16
1985
Record de chaleur (°C)
date du record
17,4
15.01.75
22,5
23.02.90
25,1
28.03.89
27,6
24.04.84
31,1
12.05.69
37,2
28.06.86
38
22.07.90
38,5
03.08.90
32,8
04.09.82
29,4
02.10.85
21,5
01.11.84
20
16.12.89
38,5
1990
Précipitations (mm) 63,3 54 51,5 59,2 65,3 52,3 51,8 50,3 51,7 73,4 72,6 74 719,4
Source : « Fiche 86207003 » [PDF], sur donneespubliques.meteofrance.fr, édité le : 06/01/2022 dans l'état de la base


Urbanisme[modifier | modifier le code]

Typologie[modifier | modifier le code]

La Roche-Posay est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 4],[17],[18],[19].

Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Chatellerault dont elle est une commune de la couronne[Note 5]. Cette aire, qui regroupe 44 communes, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de 200 000 habitants[20],[21].

Occupation des sols[modifier | modifier le code]

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (60,7 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (63,6 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (35,4 %), forêts (30,5 %), prairies (18,9 %), zones agricoles hétérogènes (6,4 %), zones urbanisées (4 %), espaces verts artificialisés, non agricoles (2,4 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (1,2 %), eaux continentales[Note 6] (1,2 %)[22]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].

Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

Risques majeurs[modifier | modifier le code]

Le territoire de la commune de La Roche-Posay est vulnérable à différents aléas naturels : météorologiques (tempête, orage, neige, grand froid, canicule ou sécheresse), inondations, feux de forêts, mouvements de terrains et séisme (sismicité faible). Il est également exposé à deux risques technologiques, le transport de matières dangereuses et la rupture d'un barrage[23]. Un site publié par le BRGM permet d'évaluer simplement et rapidement les risques d'un bien localisé soit par son adresse soit par le numéro de sa parcelle[24].

Risques naturels[modifier | modifier le code]

Certaines parties du territoire communal sont susceptibles d’être affectées par le risque d’inondation par débordement de cours d'eau, notamment la Creuse, la Gartempe et la Luire. La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par les inondations et coulées de boue survenues en 1982, 1983, 1992, 1993, 1999, 2006 et 2010[25],[23].

La Roche-Posay est exposée au risque de feu de forêt. En 2014, le deuxième plan départemental de protection des forêts contre les incendies (PDPFCI) a été adopté pour la période 2015-2024[26]. Les obligations légales de débroussaillement dans le département sont définies dans un arrêté préfectoral du [Note 7],[27], celles relatives à l'emploi du feu et au brûlage des déchets verts le sont dans un arrêté permanent du [28],[29].

Carte des zones d'aléa retrait-gonflement des sols argileux de La Roche-Posay.

Les mouvements de terrains susceptibles de se produire sur la commune sont des affaissements et effondrements liés aux cavités souterraines (hors mines) et des tassements différentiels[30]. Afin de mieux appréhender le risque d’affaissement de terrain, un inventaire national permet de localiser les éventuelles cavités souterraines sur la commune[31]. Le retrait-gonflement des sols argileux est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bâtiments en cas d’alternance de périodes de sécheresse et de pluie[32]. 55,1 % de la superficie communale est en aléa moyen ou fort (79,5 % au niveau départemental et 48,5 % au niveau national)[Carte 2]. Depuis le , en application de la loi ÉLAN, différentes contraintes s'imposent aux vendeurs, maîtres d'ouvrages ou constructeurs de biens situés dans une zone classée en aléa moyen ou fort[Note 8],[33].

La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par la sécheresse en 1989, 1991, 1992, 1996, 2003, 2005, 2011, 2016 et 2017 et par des mouvements de terrain en 1999 et 2010[23].

Risque technologique[modifier | modifier le code]

La commune est en outre située en aval du barrage d'Éguzon, un ouvrage de classe A[Note 9] situé dans le département de l’Indre et présentant une hauteur d’eau maximale de 56,7 m et une capacité totale de retenue de 57,8 millions de m3. Le PPI a été approuvé le . À ce titre elle est susceptible d’être touchée par l’onde de submersion consécutive à la rupture de cet ouvrage[35].

Toponymie[modifier | modifier le code]

Ses habitants sont appelés les Rochelais[36].

Histoire[modifier | modifier le code]

Anciens thermes Saint-Roch.

Déjà à l'époque gallo-romaine, La Roche-Posay était une station thermale[37].

La seigneurie appartenait à la maison de Preuilly et passa par mariage, vers 1410, à Geoffroy Chasteigner, devenu baron de Preuilly et de la Roche-Posay. Cette branche donna plusieurs chambellans, conseillers ou ambassadeurs des rois François Ier à Henri IV, et un évêque de Poitiers (1611). Elle s'éteignit avec Charles (de) Chasteigner, député de la noblesse du Poitou aux États généraux de Tours en 1651, titré marquis de la Roche-Pozay, mort en 1667, dont la fille épousa en 1662 le marquis de Pleumartin[38]. Le blason de la maison de Chasteigner est devenu celui de la commune.

Monument aux morts.

Le , La Roche-Posay absorbe la commune de Posay-le-Vieil par décret[39].

Pendant la Seconde Guerre mondiale[40], le 4e régiment de zouaves fait sauter les entrées du pont en béton armé, conçu par Albert Caquot et construit en 1937. C'est un pont en arc à deux articulations avec tablier au-dessus de l'arc, d'une portée principale de 59 m. Ce pont aura aussi servi à évacuer l’or entreposé dans la Banque de France de Poitiers[41],[42]. Quelques jours plus tard, la ligne de démarcation traversait la commune[43], et était située en haut de la côte route de Châtellerault. Le chef-lieu se trouvait en zone occupée. Un point de passage de la ligne de démarcation se trouvait sur la commune[44].

Robert Périvier, chef de district de la Régie d'Électricité de la Vienne, titulaire d'un laissez-passer, a ainsi pu faire passer de nombreux résistants en zone libre[réf. nécessaire]. D'autres habitants de la Roche Posay ont aussi fait passer clandestinement la ligne de démarcation : Eugène Guillemain, employé à la centrale hydroélectrique du Moulin de Gatineau, et sa femme Adrienne Malbran, aidés par Gustave Saulnier, de 1940 à 1942 ; Marie-Louise Malbran et sa fille de 10 ans Marie-Thérèse faisaient passer du courrier en zone libre (J. Farisy, La ligne de démarcation dans la Vienne).

L’abbé Charles-Amarin Brand, futur archevêque de Strasbourg, sauva, du au , trente notables de La Roche de la colonne allemande Elster qui ouvrait la route à une grosse unité du Reich. Le commandant exigea du jeune aumônier l'abbé Brand, germanophone, de négocier avec les FFI la non-destruction du pont de Preuilly et la cessation des attaques des résistants contre sa colonne. Ce qui fut fait. En 1994 fut inauguré le square Abbé-Brand.

Politique et administration[modifier | modifier le code]

Hôtel de ville.

La commune dépend de l'arrondissement de Châtellerault, du canton de Châtellerault-3, de la quatrième circonscription de la Vienne et de la communauté de communes des Vals de Gartempe et Creuse.

Elle dispose d'un bureau de poste[45] et d'un centre de secours.

Liste des maires successifs
Période Identité Étiquette Qualité
    François Roux   maire en 1921[1]
mai 1945 octobre 1947 Gaston Chenu ? ?
octobre 1947 mars 1959 Robert Nonet ? ?
mars 1959 mars 1965 Léon Huet ? ?
mars 1965 1968 Guy Séguret ? ?
1968 mars 1971 André Métivier ? ?
mars 1971 mars 1977 Henri Graffeuil ? ?
mars 1977 1979 Jean Monmousseau ? ?
1979 mars 1983 Louis Caillaud ? ?
mars 1983 René Barré[46],[47] SE ?
Pascale Moreau[48],[49] DVD [1] Vice-présidente du Conseil Départemental de la Vienne
En cours Yannick Tartarin SE  
Les données manquantes sont à compléter.

Démographie[modifier | modifier le code]

L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[50]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2006[51].

En 2021, la commune comptait 1 570 habitants[Note 10], en augmentation de 1,23 % par rapport à 2015 (Vienne : +1,03 %, France hors Mayotte : +1,84 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
3393784251 2681 3541 4011 2721 3701 496
1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
1 5481 5041 4181 4601 4661 4211 3911 3391 352
1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
1 2741 3681 3271 3341 3771 4021 4841 5131 434
1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2011 2016
1 3651 3231 4001 4041 4441 4451 5221 5621 556
2021 - - - - - - - -
1 570--------
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[52] puis Insee à partir de 2006[53].)
Histogramme de l'évolution démographique

Économie[modifier | modifier le code]

L'agriculture est l'une des économies de la commune, même si les surfaces agricoles utilisées ont diminué et sont passées de 1 328 hectares en 2000 à 1 289 hectares en 2010. 37 % sont destinées à la culture des céréales[Note 11], 12 % pour les oléagineux[Note 12], 20 % pour le fourrage et 19 % reste en herbes. En 2000, 3 hectares étaient consacrés à la vigne. Il ne reste plus que dix-sept exploitations[54] agricoles en 2010 contre trente-deux en 2000. Six exploitations en 2010 (contre onze en 2000) abritent un élevage de bovins (416 têtes en 2010 contre 507 en 2000). Cinq exploitations en 2010 (contre dix en 2000) abritent un élevage d'ovins (1 432 têtes en 2010 contre 1 322 têtes en 2000).

Thermes du Connétable.

La Roche-Posay est aussi une station thermale de renommée internationale où l'on soigne les affections de la peau. C'est l'une des capitales européennes de la dermatologie thermale, les vertus de ses eaux apaisantes et cicatrisantes sont connues depuis le XVIe siècle, certaines sources parlent même d'une découverte par les Romains. La réputation de ses soins a permis la création d’une marque de produits cosmétiques : La Roche-Posay (groupe L'Oréal). À La Roche-Posay, on soigne le psoriasis, l'eczéma, l'acné, séquelles cicatricielles ou cutanées des suites de traitement contre le cancer et autres affections de la peau, surtout depuis le XIXe siècle, époque où le thermalisme s'est beaucoup développé.

Tourisme[modifier | modifier le code]

Office du tourisme.

Le thermalisme et le tourisme occupent une part importante de l'économie de La Roche-Posay[55]. Le centre thermal de La Roche-Posay (regroupant les thermes du Connétable et les thermes Saint-Roch) accueille de nombreux curistes souffrant de problèmes de peau tout au long de l'année, pour un total annuel de 500 000 nuitées[55]. La Roche-Posay est aussi une destination touristique, la ville ayant développé des infrastructures dédiées au loisir (golf, casino, hippodrome, tennis, jeux pour enfants, bibliothèque pour les curistes...). La ville possède une capacité d'accueil en hébergement variée comprenant meublés, hôtels, résidences de tourisme, camping, chambre d'hôtes et gîtes.

Population et société[modifier | modifier le code]

La porte de ville (Bourbon), en 2011.
La porte de ville (Bourbon), en 2011.

La commune possède comme lieux d'enseignements[56] : une école primaire publique (Claire-Fontaine) et un collège[57] public (Léon-Huet).

Au niveau sportif[58], elle dispose d'une baignade surveillée, d'un terrain de pétanque, d'un parcours de golf 18 trous et son practice, d'un stand de tir, d'un complexe de tennis composé de deux courts couverts et quatre courts extérieurs et d'un terrain de beach-volley. Près du collège, on trouve un gymnase et un plateau sportif servant pour l'EPS. Le stade du Breuil est utilisé pour la pratique du football. La maison de la culture et des loisirs, propose diverses cours (gym, danse, arts martiaux...), mais également du modélisme automobile, l'établissement privé le « Spa Source » propose une piscine couverte et des espaces consacrés au bien-être. Il existe également un hippodrome[59] de 1re catégorie appelé la Gâtinière, qui accueille trois pistes (une trot, une plat et une obstacles) et une tribune de 2 000 places. Sur l'année, il propose sept journées dont 3 trois PMU.

Culture locale et patrimoine[modifier | modifier le code]

L'église Notre-Dame, en 2011.
L'église Notre-Dame, en 2011.
Le donjon en 2014.
  • Château de La Merci-Dieu.
  • Château de Valcreuse (XIXe siècle).
  • Château de Posay : datant de 1810, il est aujourd'hui occupé par le casino.
  • Donjon de La Roche-Posay (XIe siècle) : il a été classé comme monument historique en 1942 et il est le seul vestige de l'ancien château. Ouvert à l'occasion de rares manifestations, il est habituellement fermé au public.
  • Église Notre-Dame : datant du XIIe siècle, elle fut fortifiée au XVe siècle et est classée comme monument historique depuis 1907[60]. L'église abrite dans le transept, deux bas-reliefs qui datent de 1685. Ils proviennent de l'abbaye de la Merci-Dieu. Celui de gauche représente la Nativité et celui de droite le martyre de saint Laurent. Le bras du transept nord accueille la pierre tombale de Henri-Louis Chasteigner, évêque de Poitiers au XVIIe siècle.
  • Monument aux morts.
  • Matériel néolithique et magdalénien.
  • Porte de ville (Bourbon) (XVe siècle) : elle est inscrite comme monument historique depuis 1927.
  • Restes de fortifications (XVe siècle) : elles sont inscrites comme monument historique depuis 1937.
  • Maison à colombages du Moyen Âge (XVe siècle).
  • Ruines de l'abbaye cistercienne de La Merci-Dieu (XIIe et XVIIIe siècles) : l'abbaye a été fondée par le baron de Preuilly en 1151.
  • Abbaye de la Merci-Dieu.

La construction d'un monument aux morts est décidée dès la fin de la Première Guerre mondiale. Elle est financée par deux souscriptions publiques pour 55 318,35 francs, une subvention de l'État de 1059 francs et un emprunt. La statue est d'Étienne Camus et coulée pour l'inauguration qui a lieu en 1922. Elle est refaite d'après un moulage de l'original en 2023[1]

Personnalités liées à la commune[modifier | modifier le code]

Héraldique, logotype et devise[modifier | modifier le code]

Blason de La Roche-Posay Blason
D’or au lion passant de sinople, armé et lampassé de gueule.
Détails
Une formulation moins orthodoxe : « au lion posé » en font des armes parlantes.
Le statut officiel du blason reste à déterminer.
Logotype de la commune de La Roche-Posay :

Voir aussi[modifier | modifier le code]

Sur les autres projets Wikimedia :

wikilien alternatif2

Les coordonnées de cet article :

Articles connexes[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]

Notes et références[modifier | modifier le code]

Notes et cartes[modifier | modifier le code]

  • Notes
  1. Les normales servent à représenter le climat. Elles sont calculées sur 30 ans et mises à jour toutes les décennies. Après les normales 1971-2000, les normales pour la période 1981-2010 ont été définies et, depuis 2021, ce sont les normales 1991-2020 qui font référence en Europe et dans le monde[12].
  2. L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critère de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
  3. Une précipitation, en météorologie, est un ensemble organisé de particules d'eau liquide ou solide tombant en chute libre au sein de l'atmosphère. La quantité de précipitation atteignant une portion de surface terrestre donnée en un intervalle de temps donné est évaluée par la hauteur de précipitation, que mesurent les pluviomètres[13].
  4. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
  5. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé, en , celle d'aire urbaine afin de permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
  6. Les eaux continentales désignent toutes les eaux de surface, en général des eaux douces issues d'eau de pluie, qui se trouvent à l'intérieur des terres.
  7. Le brûlage des déchets verts à l’air libre ou à l’aide d’incinérateurs individuels est interdit toute l’année et sur l’ensemble du département de la Vienne.
  8. Dans les zones classées en aléa moyen ou fort, différentes contraintes s'imposent :
    • au vendeur d'informer le potentiel acquéreur du terrain non bâti de l’existence du risque RGA ;
    • au maître d’ouvrage, dans le cadre du contrat conclu avec le constructeur ayant pour objet les travaux de construction, ou avec le maître d'œuvre, le choix entre fournir une étude géotechnique de conception et le respect des techniques particulières de construction définies par voie réglementaire ;
    • au constructeur de l'ouvrage qui est tenu, soit de suivre les recommandations de l’étude géotechnique de conception, soit de respecter des techniques particulières de construction définies par voie réglementaire.
  9. Le classement des barrages est fonction de deux paramètres : hauteur et volume retenu[34].
  10. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
  11. Blé tendre essentiellement mais aussi orges et maïs.
  12. Un quart des sols en colza et trois quarts en tournesol.
  • Cartes
  1. IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).
  2. « Cartographie interactive de l'exposition des sols au retrait-gonflement des argiles », sur infoterre.brgm.fr (consulté le ).

Références[modifier | modifier le code]

  1. a b et c « Le Poilu rénové et inauguré », La Nouvelle-République, 16 novembre 2023, p. 18.
  2. Site de Lion 1906 : Vienne, consulté le 18 septembre 2012.
  3. a b c d e f et g Site du Géoportail : La Roche-Posay, consulté le 15 décembre 2013.
  4. a b et c Site de ViaMichelin : La Roche-Posay, consulté le 14 décembre 2013.
  5. Document du SI - Horaires de la navette.
  6. Site du conseil général de la Vienne : Lignes en Vienne, consulté le 14 décembre 2013.
  7. Site de Touraine Fil Vert : Carte réseau & horaires, consulté le 14 décembre 2013.
  8. Site de la communauté de communes des Vals de Gartempe et Creuse : Sentiers de Randonnée des Vals et Collines de Gartempe, consulté le 26 août 2012.
  9. Site Rando-ValdeLoire.fr : La Roche-Posay, consulté le 26 août 2012.
  10. a et b Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501,‎ (DOI https://doi.org/10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
  11. « Le climat en France métropolitaine », sur meteofrance.fr, (consulté le ).
  12. 2021 : de nouvelles normales pour qualifier le climat en France, Météo-France, 14 janvier 2021.
  13. Glossaire – Précipitation, Météo-France
  14. « Le climat de la France au XXIe siècle - Volume 4 - Scénarios régionalisés : édition 2014 pour la métropole et les régions d’outre-mer », sur ecologie.gouv.fr (consulté le ).
  15. [PDF]« Observatoire régional sur l'agriculture et le changement climatique (Oracle) - Nouvelle-Aquitaine », sur nouvelle-aquitaine.chambres-agriculture.fr, (consulté le ).
  16. « Fiche du Poste 86207003 » [PDF], sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
  17. « Typologie urbain / rural », sur observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
  18. « Commune rurale - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
  19. « Comprendre la grille de densité », sur observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
  20. « Liste des communes composant l'aire d'attraction de Châtellerault », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques (consulté le ).
  21. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques, (consulté le ).
  22. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le ).
  23. a b et c « Les risques près de chez moi - commune de La Roche-Posay », sur Géorisques (consulté le ).
  24. BRGM, « Évaluez simplement et rapidement les risques de votre bien », sur le site de l'observatoire national des risques naturels (consulté le ).
  25. « Dossier départemental des risques majeurs de la Vienne », sur le site de la préfecture de la Vienne (consulté le ), chapitre Risque inondation.
  26. « Protection de la forêt contre les incendies », sur le site de la préfecture de la Vienne, (consulté le ).
  27. « Arrêté relatif aux obligations de débroussaillement - Vienne », sur le site de la préfecture de la Vienne, (consulté le ).
  28. « Règlement permanent de l'emploi du feu et du brûlage des déchets verts », sur le site de la préfecture de la Vienne, (consulté le ).
  29. « Dossier départemental des risques majeurs de la Vienne », sur le site de la préfecture de la Vienne (consulté le ), chapitre Feux de forêts.
  30. « Dossier départemental des risques majeurs de la Vienne », sur le site de la préfecture de la Vienne (consulté le ), chapitre Mouvements de terrain.
  31. « Liste des cavités souterraines localisées sur la commune de La Roche-Posay », sur le site de l'observatoire national des risques naturels (consulté le ).
  32. « Retrait-gonflement des argiles », sur le site de l'observatoire national des risques naturels (consulté le ).
  33. « Sols argileux, sécheresse et construction », sur ecologie.gouv.fr (consulté le ).
  34. Article R214-112 du code de l’environnement
  35. « Dossier départemental des risques majeurs de la Vienne », sur le site de la préfecture de la Vienne (consulté le ), chapitre Risque rupture de barrage.
  36. « Nom des habitants des communes françaises, La Roche-Posay », sur le site habitants.fr de la SARL Patagos (consulté le ).
  37. Site de France Balade : La Vallée de la Creuse, consulté le 2 novembre 2014.
  38. Gustave Chaix d'Est-Ange, Dictionnaire des familles françaises anciennes ou notables à la fin du XIXe siècle, t. 10 (E.O.) ou vol V (1983), Évreux, Charles Hérissey, , p. 83-84
  39. Site des Archives départementales de la Vienne : Cadastre ancien, consulté le 26 août 2012.
  40. Coutanceau et Chardonnet, Résistance Française FFI.
  41. Jean-Henri Calmon, Occupation, Résistance et Libération dans la Vienne en 30 questions, La Crèche, Geste éditions, , 63 p. (ISBN 2-910919-98-6), p. 10.
  42. Roger Picard, La Vienne dans la guerre 1939-1945 : la vie quotidienne sous l’Occupation, Lyon, , 264 p. (ISBN 2-7171-0838-6), p. 8.
  43. Jean-Henri Calmon, Occupation, Résistance et Libération dans la Vienne en 30 questions, La Crèche, Geste éditions, , 63 p. (ISBN 2-910919-98-6), p. 5.
  44. Roger Picard, La Vienne dans la guerre 1939-1945 : la vie quotidienne sous l’Occupation, Lyon, , 264 p. (ISBN 2-7171-0838-6), p. 152.
  45. Site de La Poste : Un bureau de poste, consulté le 22 août 2012.
  46. Site du ministère de l'Intérieur : Résultats des élections municipales de 2001, consulté le 18 février 2013.
  47. Site du ministère de l'Intérieur : Résultats des élections municipales de 2008, consulté le 28 novembre 2009.
  48. « Pascale Moreau succède à René Barré à la mairie », La Nouvelle République du Centre-Ouest, Indre,‎ (lire en ligne).
  49. [PDF] Site de la préfecture de la Vienne : Résultats des élections municipales de 2014, consulté le 3 mai 2014.
  50. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
  51. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
  52. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
  53. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 et 2021.
  54. Site de la direction Régionale de l'Alimentation, de l'Agriculture et de la Foret de Poitou-Charentes : Fiches communales 2000 - 2010 de la Vienne.
  55. a et b « Une économie qui pèse lourd » (consulté le ).
  56. Site du ministère de l'Éducation nationale : La Roche-Posay, consulté le 25 août 2012.
  57. Site du collège Léon Huet, consulté le 25 août 2012.
  58. Site de la commune de La Roche-Posay : Les équipements sportifs, consulté le 13 juillet 2010.
  59. Site de l'hippodrome de La Gâtinière, consulté le 13 juillet 2010.
  60. « Eglise », sur pop.culture.gouv.fr (consulté le ).