La Possonnière

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La Possonnière
La Possonnière
Le port.
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Pays de la Loire
Département Maine-et-Loire
Arrondissement Angers
Intercommunalité Communauté de communes Loire Layon Aubance
Maire
Mandat
Jacques Genevois
2020-2026
Code postal 49170
Code commune 49247
Démographie
Gentilé Possonnéen
Population
municipale
2 456 hab. (2021 en augmentation de 1,36 % par rapport à 2015)
Densité 134 hab./km2
Géographie
Coordonnées 47° 22′ 34″ nord, 0° 41′ 06″ ouest
Altitude 24 m
Min. 12 m
Max. 67 m
Superficie 18,36 km2
Type Commune rurale
Aire d'attraction Angers
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton de Chalonnes-sur-Loire
Législatives Sixième circonscription
Localisation
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La Possonnière est une commune française située dans le département de Maine-et-Loire, en région Pays de la Loire.

Géographie[modifier | modifier le code]

Localisation[modifier | modifier le code]

Commune angevine implantée sur la rive nord de la Loire, La Possonnière se trouve à une vingtaine de kilomètres au sud-ouest d’Angers, dans le Val de Loire.

Située à l'extrémité orientale du Massif armoricain et à proximité du bassin sédimentaire de la Loire, elle fait face aux coteaux du Layon.

Climat[modifier | modifier le code]

En 2010, le climat de la commune est de type climat océanique altéré, selon une étude du CNRS s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[1]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat océanique et est dans une zone de transition entre les régions climatiques « Bretagne orientale et méridionale, Pays nantais, Vendée » et « Moyenne vallée de la Loire »[2].

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 11,9 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 14 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 635 mm, avec 11,3 jours de précipitations en janvier et 5,9 jours en juillet[1]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, sur la commune de Beaucouzé à 12 km à vol d'oiseau[3], est de 12,6 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 709,3 mm[4],[5]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[6].

Urbanisme[modifier | modifier le code]

Typologie[modifier | modifier le code]

La Possonnière est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1],[7],[8],[9].

Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction d'Angers, dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 81 communes, est catégorisée dans les aires de 200 000 à moins de 700 000 habitants[10],[11].

Occupation des sols[modifier | modifier le code]

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (83,4 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (86,4 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : prairies (48,8 %), zones agricoles hétérogènes (17,6 %), terres arables (17 %), zones urbanisées (8,5 %), eaux continentales[Note 3] (4,2 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (2 %), forêts (1,9 %)[12]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].

Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

Histoire[modifier | modifier le code]

Politique et administration[modifier | modifier le code]

Administration municipale[modifier | modifier le code]

Liste des maires successifs
Période Identité Étiquette Qualité
1851 1851 Félix De Romain    
1853 1874 Pierre Richard    
1874 1878 Prosper Richard    
1878 1908 Gabriel Billard    
1908 1929 René De Romain    
1929 1935 Pierre Menard    
mai 1935 mars 1951 René Rabineau   Propriétaire
mars 1951 février 1956 Maurice Courant    
février 1956 mars 1959 Raymond Fortin    
mars 1959 mars 1965 Antoine Doussard   Secrétaire auxiliaire de mairie
mars 1965 septembre 1974 Yvon de Romain    
septembre 1974 mars 1977 Jean Gaudin    
mars 1977 juin 1995 Jean Fouliard   Directeur honoraire de la Mutualité sociale agricole
juin 1995 mars 2014 Célestin Suhard DVG  
mars 2014 En cours
(au 31 mai 2020)
Jacques Genevois[13],[14] DVG Enseignant
Vice-président de la CC Loire Layon Aubance
Les données manquantes sont à compléter.

Intercommunalité[modifier | modifier le code]

La commune est membre de la communauté de communes Loire-Layon-Aubance. Jusqu'en 2016 elle était intégrée à l'intercommunalité Loire-Layon qui regroupait 10 communes[15] et qui faisait partie de la structure administrative d'aménagement du territoire Pays de Loire en Layon[16].

Autres circonscriptions[modifier | modifier le code]

Jusqu'en 2014, La Possonnière fait partie du canton de Saint-Georges-sur-Loire et de l'arrondissement d'Angers[17]. Ce canton compte alors dix communes. Dans le cadre de la réforme territoriale, un nouveau découpage territorial pour le département de Maine-et-Loire est défini par le décret du . La commune est alors rattachée au canton de Chalonnes-sur-Loire, avec une entrée en vigueur au renouvellement des assemblées départementales de 2015[18].

Population et société[modifier | modifier le code]

Démographie[modifier | modifier le code]

Évolution démographique[modifier | modifier le code]

L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1851. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[19]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2008[20].

En 2021, la commune comptait 2 456 habitants[Note 4], en augmentation de 1,36 % par rapport à 2015 (Maine-et-Loire : +1,8 %, France hors Mayotte : +1,84 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
1851 1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891
1 4681 4781 3781 5661 4281 4061 4071 5441 447
1896 1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946
1 5291 4071 5181 4601 7231 4311 3491 4041 495
1954 1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2008
1 5711 5101 5161 5191 8441 9622 1282 2892 332
2013 2018 2021 - - - - - -
2 4162 4452 456------
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[21] puis Insee à partir de 2006[22].)
Histogramme de l'évolution démographique

Pyramide des âges[modifier | modifier le code]

La population de la commune est relativement jeune. En 2018, le taux de personnes d'un âge inférieur à 30 ans s'élève à 31,8 %, soit en dessous de la moyenne départementale (37,2 %). À l'inverse, le taux de personnes d'âge supérieur à 60 ans est de 28,0 % la même année, alors qu'il est de 25,6 % au niveau départemental.

En 2018, la commune comptait 1 162 hommes pour 1 283 femmes, soit un taux de 52,47 % de femmes, légèrement supérieur au taux départemental (51,37 %).

Les pyramides des âges de la commune et du département s'établissent comme suit.

Pyramide des âges de la commune en 2018 en pourcentage[23]
HommesClasse d’âgeFemmes
1,3 
90 ou +
2,6 
5,7 
75-89 ans
8,5 
19,3 
60-74 ans
18,6 
20,9 
45-59 ans
21,8 
20,4 
30-44 ans
17,4 
14,1 
15-29 ans
13,6 
18,3 
0-14 ans
17,6 
Pyramide des âges du département de Maine-et-Loire en 2020 en pourcentage[24]
HommesClasse d’âgeFemmes
0,9 
90 ou +
2,1 
6,9 
75-89 ans
9,4 
16 
60-74 ans
16,8 
19,4 
45-59 ans
18,7 
18,3 
30-44 ans
17,5 
18,7 
15-29 ans
17,6 
19,8 
0-14 ans
17,8 

Économie[modifier | modifier le code]

Sur 129 établissements présents sur la commune à fin 2010, 16 % relevaient du secteur de l'agriculture (pour une moyenne de 17 % sur le département), 7 % du secteur de l'industrie, 11 % du secteur de la construction, 49 % de celui du commerce et des services et 18 % du secteur de l'administration et de la santé[25]. Fin 2015, sur les 177 établissements actifs, 10 % relevaient du secteur de l'agriculture (pour 11 % sur le département), 7 % du secteur de l'industrie, 12 % du secteur de la construction, 54 % de celui du commerce et des services et 17 % du secteur de l'administration et de la santé[26].

Culture locale et patrimoine[modifier | modifier le code]

Lieux et monuments[modifier | modifier le code]

La commune se trouve dans le Val de Loire tel qu'inscrit en 2000 sur la liste du Patrimoine mondial de l'UNESCO. L'inscription concerne le périmètre situé entre Sully-sur-Loire et Chalonnes-sur-Loire, sur une longueur de 280 km[27].

  • L'église Saint-Jacques (XIXe siècle).
  • La Taverne du Prieuré dont la fondation, place du Pilori, remonte au début du XIVe siècle est le plus vieil édifice de la commune. Au cours des années, elle a successivement porté les noms d'« Auberge du Croissant Couronnée » en mémoire du roi René, « Au Grand Louis » en souvenir de Louis XIV et « Auberge de l'Ancre de la Marine » sous la Révolution[28].
  • Le moulin de la Roche, moulin à vent construit dans la seconde moitié du XVIIe siècle, agrandi en 1860 et en service jusqu'en 1914[29]. Classé monument historique en 1977, il a été restauré et remis en vent pour le tourisme en 1980[30].
  • Le port sur la Loire[31] avec les bateaux traditionnels, futreaux, toues, et gabares.
  • Le Pont de l'Alleud et ses 17 arches.
  • La gare SNCF, à la bifurcation des lignes Angers-Nantes et Angers-Cholet. Elle fut, jusqu'à sa disparition en 1948, une halte sur le réseau ferroviaire du Petit Anjou.
  • Le parc animalier Le jardin des kangourous et le mini-golf géant de l'Arche ouvert en 2017.

La commune se trouve aussi sur les circuits La Loire à vélo, véloroute française de 800 km entre Cuffy (Cher) et Saint-Brévin-les-Pins (Loire-Atlantique), et l'Eurovéloroute des fleuves, entre la Mer Noire et l'Atlantique (3 653 km).

Personnalités liées à la commune[modifier | modifier le code]

  • Adolphe Tabarant (1863-1950), journaliste et écrivain, est né à La Possonnière.
  • Jorj Morin (1909-1995), artiste peintre, graveur et dessinateur publicitaire, a passé les dernières années de sa vie à La Possonnière où il est inhumé.
  • Odette Rousseau-Balesi (1927-2012), parachutiste, recordwoman du monde de chute libre en 1955, est inhumée dans le cimetière de La Possonnière[32].

Voir aussi[modifier | modifier le code]

Bibliographie[modifier | modifier le code]

  • Célestin Port (édition révisée par André Sarazin et Pascal Tellier), Dictionnaire historique, géographique et biographique de Maine-et-Loire et de l'ancienne province d'Anjou : N-R, t. 3, Angers, H. Siraudeau et Cie, , 2e éd. (1re éd. 1878) (BNF 40869771, lire en ligne), p. 286-289.

Articles connexes[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]

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Notes et références[modifier | modifier le code]

Notes[modifier | modifier le code]

  1. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
  2. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
  3. Les eaux continentales désignent toutes les eaux de surface, en général des eaux douces issues d'eau de pluie, qui se trouvent à l'intérieur des terres.
  4. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.

Cartes[modifier | modifier le code]

  1. IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).

Références[modifier | modifier le code]

  1. a et b Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501,‎ (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
  2. « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le )
  3. « Orthodromie entre La Possonnière et Beaucouzé », sur fr.distance.to (consulté le ).
  4. « Station Météo-France « Beaucouzé », sur la commune de Beaucouzé - fiche climatologique - période 1991-2020 », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
  5. « Station Météo-France « Beaucouzé », sur la commune de Beaucouzé - fiche de métadonnées. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
  6. « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », sur meteofrance.fr, (consulté le )
  7. « Typologie urbain / rural », sur observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
  8. « Commune rurale - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
  9. « Comprendre la grille de densité », sur observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
  10. « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur insee.fr, (consulté le ).
  11. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
  12. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le ).
  13. Ouest-France, Le nouveau visage du conseil municipal, article du 2 avril 2014.
  14. « La Possonnière. Jacques Genevoix entame son deuxième mandat de maire », sur Le Courrier de l'Ouest, (consulté le ).
  15. Insee, Composition de l'EPCI de Loire Layon (244900833), consulté le 4 août 2013.
  16. Insee, Observation sociale du territoire du Pays de Loire en Layon, février 2007.
  17. Insee, Code officiel géographique, Fiche de la commune de La Possonnière, consultée le 15 février 2015.
  18. Légifrance, Décret no 2014-259 du 26 février 2014, portant délimitation des cantons dans le département de Maine-et-Loire.
  19. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
  20. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
  21. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
  22. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 et 2021.
  23. Insee, « Évolution et structure de la population en 2018 - Commune de la Possonnière (49247) », (consulté le ).
  24. Insee, « Évolution et structure de la population en 2020 - Département de Maine-et-Loire (49) », (consulté le ).
  25. Insee, Statistiques locales du territoire de La Possonnière (49), consultées le 5 mai 2013.
  26. « Dossier complet - Commune de La Possonnière (49247) », sur Insee, (consulté le ).
  27. « Val de Loire entre Sully-sur-Loire et Chalonnes », sur UNESCO Centre du patrimoine mondial, 2000-2017 (consulté le ).
  28. « Histoire de la Possonnière », sur Mairie de La Possonnière (www.la-possonniere.fr) (consulté le ).
  29. « Moulin à vent dit Moulin de la Roche », sur Patrimoine de France (consulté le ).
  30. « Moulin a vent dit Moulin de la Roche ou de la Franchaie », notice no PA00109232, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
  31. « Découvrir votre commune - Tourisme », sur Mairie de La Possonnière (consulté le ).
  32. « Une rue et une exposition pour Odette Rousseau-Balesi », sur Ouest-France, .