L'Albenc

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L'Albenc
L'Albenc
L'église de L'Albenc.
Blason de L'Albenc
Héraldique
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Auvergne-Rhône-Alpes
Département Isère
Arrondissement Grenoble
Intercommunalité Saint-Marcellin Vercors Isère Communauté
Maire
Mandat
Albert Buisson
2020-2026
Code postal 38470
Code commune 38004
Démographie
Gentilé Albinois(es)
Population
municipale
1 298 hab. (2021 en augmentation de 10,94 % par rapport à 2015)
Densité 132 hab./km2
Géographie
Coordonnées 45° 13′ 33″ nord, 5° 26′ 28″ est
Altitude Min. 170 m
Max. 437 m
Superficie 9,86 km2
Type Commune rurale
Unité urbaine Saint-Marcellin
(banlieue)
Aire d'attraction Grenoble
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton du Sud Grésivaudan
Législatives Neuvième circonscription
Localisation
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L'Albenc
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Liens
Site web albenc.sud-gresivaudan.org

L'Albenc [lalbɛ̃k] est une commune française située dans le département de l'Isère, en région Auvergne-Rhône-Alpes.

Rattachée autrefois à la province royale du Dauphiné, la commune est adhérente à la communauté de communes de Saint-Marcellin Vercors Isère Communauté depuis la création de cette dernière, le .

Relevant du patrimoine de la commune, le château de l'Albe est un monument répertorié à l'inventaire des monuments historiques de France[1]. Ses habitants sont appelés les Albinois(es).

Géographie[modifier | modifier le code]

Localisation[modifier | modifier le code]

La commune se situe à vol d'oiseau à 25 kilomètres à l'ouest de Grenoble, à 20 kilomètres au sud-ouest de Voiron et à 35 kilomètres au nord-est de Romans-sur-Isère dans la basse vallée du Grésivaudan.

Communes limitrophes[modifier | modifier le code]

Relief et géologie[modifier | modifier le code]

D'un point de vue altimétrique le village possède une amplitude de 267 mètres, le point le plus haut sur la commune se situe à 437 mètres dominant les hameaux de Chapuisière et de la Pierre Brune. Le point le plus bas se situe sur les berges de l'Isère à 170 mètres d'altitude. Les principaux reliefs de ce village sont le Malan (373 mètres) juste au sud du Bourg, le mont Larron (384 mètres) et la Côte Belle culminant à 437 mètres[2].

Hydrographie[modifier | modifier le code]

L'Isère traverse et coupe le village en deux parties (la plus grande partie dont le bourg et les principaux hameaux sont situés sur la rive droite). Plusieurs ruisseaux se jettent dans la rivière, sur sa rive droite s'écoulent, la Lèze et le fossé des Mortes, sur sa rive gauche, le Versoud.

Climat[modifier | modifier le code]

En 2010, le climat de la commune est de type climat océanique altéré, selon une étude du Centre national de la recherche scientifique s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[3]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat de montagne ou de marges de montagne et est dans la région climatique Alpes du nord, caractérisée par une pluviométrie annuelle de 1 200 à 1 500 mm, irrégulièrement répartie en été[4].

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 11,7 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 18,4 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 1 041 mm, avec 9,8 jours de précipitations en janvier et 6,5 jours en juillet[3]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Grenoble-Saint-Geoirs », sur la commune de Saint-Étienne-de-Saint-Geoirs à 14 km à vol d'oiseau[5], est de 11,5 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 915,1 mm[6],[7]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[8].

Voies de communications et transports[modifier | modifier le code]

Voies routières[modifier | modifier le code]

Entrée de l'aire de repos de l'Albenc sur l'A49.

La route départementale 1092 (RD1092), qui relie Romans-sur-Isère et Voiron, se dénommait avant son déclassement route nationale 92. Cette voie traverse le bourg et le territoire communal selon un axe nord-est - sud-ouest.

L'autoroute A49 qui traverse la commune possède une sortie toute proche à Vinay et héberge une aire de repos située sur le territoire communal, portant le nom de la commune de l'Albenc.

Transports routiers[modifier | modifier le code]

Le transport interurbain est assuré via le réseau Cars Région Isère, dépendant de la région Auvergne-Rhône-Alpes et rassemblant tous les transporteurs. Le territoire de L'Albenc est ainsi desservie par les lignes :

Transports ferroviaires[modifier | modifier le code]

L'ancienne gare SNCF de l'Albenc ayant été fermée [Quand ?], les habitants souhaitant rejoindre le réseau ferré des transports express régionaux peuvent se rendre aux gares suivantes via la ligne no 61 des TER Rhône-Alpes : (Grenoble - Valence) :

Urbanisme[modifier | modifier le code]

Typologie[modifier | modifier le code]

L'Albenc est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1],[9],[10],[11]. Elle appartient à l'unité urbaine de Saint-Marcellin, une agglomération intra-départementale regroupant 8 communes[12] et 20 941 habitants en 2017, dont elle est une commune de la banlieue[13],[14].

Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Grenoble dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 204 communes, est catégorisée dans les aires de 700 000 habitants ou plus (hors Paris)[15],[16].

Occupation des sols[modifier | modifier le code]

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (76,6 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (81,8 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : cultures permanentes (48 %), zones agricoles hétérogènes (20,7 %), forêts (14,7 %), terres arables (7,9 %), zones urbanisées (5,6 %), eaux continentales[Note 3] (3,2 %)[17]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].

Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

Morphologie urbaine[modifier | modifier le code]

Hameaux, leux-dits et écarts[modifier | modifier le code]

Hameaux de Chapuisière et de la Pierre Brune.

Sur la rive gauche de l'Isère :

  • Les Verts et l'Île Frappat sont les deux lieux-dits de ce côté de la rivière. C'est sur cette zone que passe le Versoud avant de se jeter dans l'Isère. Ces deux lieux ne sont pas habités.

Sur la rive droite :

  • Cette rive abrite toutes les zones d'habitations du village, elles sont réparties sur plusieurs hameaux dont le centre du village le long de la RD 1092. Parmi les autres hameaux se trouvent l'Etournel, la Croix Rouge, la Bouchetière (dont la majeure partie se trouve dans la commune de Vinay), la Caminière, la Riquetière

Risques naturels et technologiques[modifier | modifier le code]

Risques sismiques[modifier | modifier le code]

L'ensemble du territoire de la commune de L'Albenc est situé en zone de sismicité no 4 (sur une échelle de 1 à 5), en limite de la zone no 3 qui se situe vers l'ouest et le nord-ouest du département de l'Isère[18].

Terminologie des zones sismiques[19]
Type de zone Niveau Définitions (bâtiment à risque normal)
Zone 4 Sismicité moyenne accélération = 1,6 m/s2

Autres risques[modifier | modifier le code]

Toponymie[modifier | modifier le code]

Plusieurs hypothèses essaient d'expliquer l'origine du nom de cette commune.[évasif] Albenc pourrait être une altération du mot alpenc, on retrouve dans ce dernier les Alpes dont le nom est apparu dès le Ier siècle av. J.-C. et qui est issu d'une racine celtique ou pré-celtique alp désignant une hauteur, une montagne. L'alternance entre le B et le P étant assez courante, l' Alpenc serait alors devenue l' Albenc. La terminaison du nom en -enc est d'origine ligure et désignerait la proximité ou l'appartenance. Ainsi l' Alb-enc voudrait littéralement dire à proximité de la montagne[réf. nécessaire].

Une seconde hypothèse se réfère à l'occitan albenc, éclatant de blancheur, du latin albus, blanc. Couleur de la neige qui pouvait à l'époque recouvrir les sommets environnants ou du sable qui constitue le sous-sol du village[20],[21] ? Plus vraisemblablement la teinte des peupliers blancs (alba en occitan) du bord de l'Isère.

Histoire[modifier | modifier le code]

Moyen Âge[modifier | modifier le code]

Aux alentours de l'an 1070, le seigneur Jocelyn II revient de la Motte aux Bois. Après avoir traversé le hameau de l'Alben, il suit le chemin le long des marais de Cras en direction de Castro Novo, situé sur les terres de Poliénas.

Jocelyn fait bâtir à la Motte-aux-Bois une chapelle pour y déposer les reliques de saint Antoine l'Égyptien. Il a honoré le vœu prononcé par son défunt père, Guillaume le Cornu.

Quelques années plus tard, s'élève à cet endroit une forteresse en pierres, construite et agrandie par les barons de Châteauneuf qui succédèrent à Jocelyn jusqu'au XVIe siècle. Bâti au sommet de la colline, protégé par deux enceintes, le château ne fut pris pour la première fois qu'au cours des guerres de Religion.

Au début du XIIe siècle, un hameau important prospère au lieu-dit de Meyrins, en direction de Chapuisière. Là se trouve l'église paroissiale Saint-Eusèbe. Il ne reste aucune trace du bâtiment qui figure dans le pouillé de 1497.

À la fin du XIVe siècle, l'église Sainte-Marie-de-l'Albenc dirigée par le curé Cappellanus est mentionnée pour la première fois. Elle comporte neuf chapelles. Au XVe siècle, Meyrins est rattaché à l'Albenc. Les deux églises ne forment plus qu'une seule paroisse, dépendante de l'évêché de Grenoble. Ses revenus s'élèvent à cent florins.

Le château de Peccatière a dû être édifié à partir de la fin du XVe siècle. Il porte le nom de ses premiers propriétaires, une riche famille apparue dans la région en 1490 : les Peccat.

Autres périodes[modifier | modifier le code]

Politique et administration[modifier | modifier le code]

Administration municipale[modifier | modifier le code]

Liste des maires[modifier | modifier le code]

Liste des maires successifs
Période Identité Étiquette Qualité
Les données manquantes sont à compléter.
2001 2014 Albert Buisson    
2014 2020 Ghislaine Zamora UDI Salariée du secteur médical[22]
2020 En cours Albert Buisson    

Jumelages[modifier | modifier le code]

En 2015, la commune n'est jumelée avec aucune autre commune.

Population et société[modifier | modifier le code]

Démographie[modifier | modifier le code]

L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[23]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2008[24].

En 2021, la commune comptait 1 298 habitants[Note 4], en augmentation de 10,94 % par rapport à 2015 (Isère : +2,71 %, France hors Mayotte : +1,84 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
1 0611 0861 1121 1861 0941 3321 3231 3821 335
1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
1 2181 1561 1451 005929881903881901
1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
851887836724833773740680707
1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2008 2013
6797056537518959911 0591 0781 110
2018 2021 - - - - - - -
1 2791 298-------
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[25] puis Insee à partir de 2006[26].)
Histogramme de l'évolution démographique

Enseignement[modifier | modifier le code]

La commune est rattachée à l'académie de Grenoble.

Une école publique dispense l'enseignement primaire à l'Albenc. Lors de l'année scolaire 2009-2010, 148 élèves étaient scolarisés dont 52 en école maternelle et 96 en primaire. Les élèves étaient répartis en six classes. L'enseignement secondaire n'est pas assuré sur le territoire communal, le collège le plus proche est le collège Joseph-Chassigneux à Vinay.

L'école de la ville est gérée par l’inspection générale de l'inspection départementale de l’Éducation nationale 1, rue Joseph-Chanrion à Grenoble[27].

Manifestations culturelles et festivités[modifier | modifier le code]

  • Festival de l'Avenir au Naturel (septembre)
  • Feux de la Saint-Jean (juin)

Médias[modifier | modifier le code]

Historiquement, le quotidien à grand tirage Le Dauphiné libéré consacre, chaque jour, y compris le dimanche, dans son édition du Sud Grésivaudan, un ou plusieurs articles à l'actualité de la ville et de la communauté de communes, ainsi que des informations sur les éventuelles manifestations locales, les travaux routiers, et autres événements divers à caractère local.

Cultes[modifier | modifier le code]

La communauté catholique et l'église de L'Albenc (propriété de la commune) sont rattachées à la paroisse Saint-Joseph-des-deux-rives, elle-même rattachée au diocèse de Grenoble-Vienne[28].

Économie[modifier | modifier le code]

Champs de noyers à L'Albenc.

La commune est une productrice de noix de l'aire de l’appellation protégée noix de Grenoble. Elle a été très touchée par la tempête des 7 et , qui a détruit plus de 11 000 noyers[29].

Le commune fait partie de l'aire géographique de production et transformation du « Bois de Chartreuse », la première AOC de la filière bois en France[30].

La commune est active dans l'industrie des transports et du mobilier urbain[31].

Culture locale et patrimoine[modifier | modifier le code]

Lieux et monuments[modifier | modifier le code]

Châteaux[modifier | modifier le code]

  • Le château de l'Albe égalemeny dénommé château de l'Alba ou encore de Montravel fait l’objet d’un classement au titre des monuments historiques par arrêté du [32]. Construit sur un éperon rocheux et exposé sur le versant sud, cette bâtisse du XVe siècle, rénovée et reconstruite au XVIIIe siècle a été inscrite au titre des monuments historiques notamment grâce à ses façades et ses toitures, ses terrasses avec leurs murs de soutènement, sa salle à manger avec sa fontaine et sa cuisine en rez-de-cave ainsi que son grand salon au rez-de-chaussée et la chambre nord-ouest. Elle témoigne de l'architecture utilisée pour la construction de ces nobles demeures flanquées de tours d'angle, comme il en existe beaucoup en Isère. Le château de Montravel a été construit par la famille du Châtelet en 1578, propriétaire du château fort de Poliénas, grâce aux 60 000 florins d'or que celle-ci reçut en dédommagement du démantèlement dudit château ordonné par de Gordes, présentant une menace pour la région car susceptible d'être pris par les protestants. Montravel appartient aujourd'hui encore aux descendants de cette famille, la famille d'Annoux.
  • Le château de Châteauneuf de l'Albenc : rasé en 1578 par les catholiques lors de la guerre de religion[Laquelle ?] afin de soumettre cette région en majorité protestante, il n'en reste de nos jours plus que quelques traces observables.
  • Le château de Peccatière, détruit dans les années 1970.

Le monument aux morts de l'Albenc[modifier | modifier le code]

Situé près de l'église paroissiale entre deux parkings, le monument aux morts communal est un simple pilier commémoratif se présentant sous la forme d'un obélisque sur socle avec palmes. Il honore la mémoire des morts de la Première Guerre mondiale (1914-1918), de la Seconde Guerre mondiale (1939-1945) et de la guerre d'Algérie (1954-1962)[33].

Autres monuments[modifier | modifier le code]

  • L'ancien tribunal.
  • Des maisons médiévales telles que la maison Barral-Barillon et la maison Sorrel-Barbier.
  • L'église paroissiale Sainte-Marie de 1848, avec sa cloche du XVIe siècle.

Patrimoine naturel[modifier | modifier le code]

La commune de l'Albenc a une partie de son territoire classé et protégé au titre des zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) :

Pelouse sèche et rochers de Verdun[modifier | modifier le code]

Cette znieff de type 1 s'étend sur la commune de l'Albenc et de Poliénas. Cet espace est remarquable notamment par la présence de nombreuses espèces d'orchidées protégées et menacées. Celles-ci ont pu se développer sur un sol recouvert d'une pelouse sèche, issue d'une exploitation des sols traditionnelle par fauche unique annuelle ou par pâturage extensif[34].

Zone fonctionnelle de la rivière Isère à l'aval de Meylan[modifier | modifier le code]

Cette znieff de type 2 comprend tous les territoires de l'Albenc qui borde l'Isère. Malgré une qualité des eaux mise à mal par diverses pollutions issues des industries situées le long du cours inférieur de l'Isère, cette zone possède toutefois une faune et une flore très riche. Cela est dû aux différents écosystèmes qui peuvent être trouvés le long de la rivière, tantôt constitués de zones humides puis de balmes sèches. Pour ce qui est de la faune, les principaux mammifères pouvant être observés sont les campagnols amphibies et les castors d'Europe. Au niveau de l'avifaune, la famille des ardéidés est bien représentée, beaucoup d'autres oiseaux vivent dans cette zone, comme le guêpier d'Europe, la rémiz penduline… De plus la classification de cette zone en ZNIEFF de type 2 permet de mieux préserver ce milieu et s'inscrit dans un plan plus large de la restauration de la qualité de l'eau menée par le schéma directeur d'aménagement et de gestion des eaux du bassin Rhône-Méditerranée-Corse[35].

Personnalités liées à la commune[modifier | modifier le code]

  • Nostradamus, médecin et astrologue
  • Pierre Revol[36] (1748-1811), homme politique, député du tiers aux Etats-Généraux.
  • Jean Gabriel Marchand ( - ), général français des armées de la République et de l'Empire et pair de France
  • Félix Penet (1782-1850), homme politique, député de l'Isère, maire de Grenoble de 1830 à 1831, y est né.
  • Jean Vinay (1907-1978), peintre

Héraldique[modifier | modifier le code]

Blason de L'Albenc Blason
De gueules au tau cousu d'azur en cher accompagné de trois châteaux donjonnés d'argent, maçonnés de sable, deux en flancs et un en pointe[37].
Détails
* Il y a là non-respect de la règle de contrariété des couleurs : ces armes sont fautives (azur sur gueules).
Les trois tours représentent probablement les trois châteaux ayant appartenu aux premiers seigneurs de l'Albenc : Châteauneuf, Saint Quentin et la Motte-Saint-Didier. C'est sur l'emplacement de cette motte castrale que fut édifiée l'abbaye de Saint-Antoine. Les trois châteaux pourraient aussi correspondre à ceux de Châteauneuf, de la Marcousse et de Baronnat. La Marcousse était la demeure des seigneurs de Poliénas, vassaux de Châteauneuf. Quant à la famille de Baronnat, elle s'installa à Poliénas au XVe siècle avant d'hériter du titre de baron de Châteauneuf. Il reste encore quelques ruines de ces deux maisons fortes sur la commune voisine[31].
Le statut officiel du blason reste à déterminer.

Notes et références[modifier | modifier le code]

Notes et cartes[modifier | modifier le code]

  • Notes
  1. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
  2. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé, en , celle d'aire urbaine afin de permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
  3. Les eaux continentales désignent toutes les eaux de surface, en général des eaux douces issues d'eau de pluie, qui se trouvent à l'intérieur des terres.
  4. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
  • Cartes
  1. IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).

Références[modifier | modifier le code]

  1. « Liste des monuments historiques de la commune de L'Albenc », sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
  2. Carte géographique : ’’Fonds IGN Scan 25 (C), échelle 1/25.000 ‘’
  3. a et b Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501,‎ (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
  4. « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le )
  5. « Orthodromie entre L'Albenc et Saint-Étienne-de-Saint-Geoirs », sur fr.distance.to (consulté le ).
  6. « Station Météo-France « Grenoble-Saint-Geoirs », sur la commune de Saint-Étienne-de-Saint-Geoirs - fiche climatologique - période 1991-2020 », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
  7. « Station Météo-France « Grenoble-Saint-Geoirs », sur la commune de Saint-Étienne-de-Saint-Geoirs - fiche de métadonnées. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
  8. « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », sur meteofrance.fr, (consulté le )
  9. « Typologie urbain / rural », sur observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
  10. « Commune rurale - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
  11. « Comprendre la grille de densité », sur observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
  12. « Unité urbaine 2020 de Saint-Marcellin », sur insee.fr (consulté le ).
  13. « Base des unités urbaines 2020 », sur insee.fr, (consulté le ).
  14. Vianney Costemalle, « Toujours plus d’habitants dans les unités urbaines », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques, (consulté le ).
  15. « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques, (consulté le ).
  16. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques, (consulté le ).
  17. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le ).
  18. Site de la préfecture de l'Isère, carte des zones de sismicité
  19. Arrêté du 22 octobre 2010 relatif à la classification et aux règles de construction parasismique applicables aux bâtiments de la classe dite « à risque normal » - Légifrance
  20. PLANK André. L'origine du nom des communes du département de l'Isère. Bourg-d'Oisans : L'atelier, 2006. (ISBN 2-84424-043-7).
  21. Site officiel de la commune de l'Albenc
  22. « Résultats municipales 2020 à L'Albenc », sur lemonde.fr (consulté le ).
  23. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
  24. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
  25. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
  26. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 et 2021.
  27. Inspection Académique de l'Isère
  28. Site diocese-grenoble-vienne.fr, page sur la paroisse Saint-Joseph-des-deux-rives, consulté le 4 juin 2020.
  29. F. Monteiller « La tempête des 7 et 8 novembre 1982 dans la Drôme et l'Isère », Études drômoises, (no)64, mars 1985, p. 40.
  30. Cahier des charges de l’appellation d’origine « Bois de Chartreuse », homologué par l’arrêté du 23 octobre 2018 publié au JORF du 31 octobre 2018, Bulletin officiel du Ministère de l’agriculture et de l’alimentation, n° 2018-46 (.PDF).
  31. a et b Daniel Delattre, L'Isère - les 533 communes. Grandvilliers : Éditions Delattre, 2008. (ISBN 2-915907-40-4).
  32. Notice no PA00117115, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
  33. Site monumentsmorts.univ-lille.fr, Fiche sur L'Albenc, consulté le 16 janvier 2021
  34. DIREN Auvergne-Rhône-Alpes, Inventaire ZNIEFF rénové en Rhône-Alpes : Notice no 38160015
  35. DIREN Auvergne-Rhône-Alpes, Inventaire ZNIEFF rénové en Rhône-Alpes, Notice no 3816
  36. « Pierre Revol - Base de données des députés français depuis 1789 - Assemblée nationale », sur www2.assemblee-nationale.fr (consulté le )
  37. « Blason… », sur armorialdefrance.fr.

Voir aussi[modifier | modifier le code]

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Articles connexes[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]