Jules Langlois d'Amilly

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Le comte Jules Hyacinthe Langlois d'Amilly est un haut fonctionnaire et homme politique français né à Paris le et mort à Paris le .

Biographie[modifier | modifier le code]

Maître des requêtes au Conseil d'État en service extraordinaire (1819), puis attaché à la section des finances du Conseil d'État (1820), il fut chevalier de la Légion d'honneur ().

Le , il fut dépêché au château de Neuilly par les députés présents à Paris qui avaient voté la résolution appelant Louis-Philippe d'Orléans à assumer la lieutenance générale du royaume, et s'efforça de convaincre la duchesse d'Orléans de l'urgente nécessité que son mari se décidât à s'engager. Après les Trois Glorieuses, il fut récompensé de son zèle en étant nommé préfet d'Eure-et-Loir () et conseiller d'État en service ordinaire ().

Aux élections du , il échoua dans le 4e collège d'Eure-et-Loir (Nogent-le-Rotrou)[2]. Nommé président du collège électoral de Nogent-le-Rotrou au début de 1834, il fut élu, le 21 janvier, député de ce collège[3]. Nommé préfet de l'Orne le , il donna sa démission de son mandat de député et fut remplacé, le 1er juillet, par le comte de Salvandy.

Officier de la Légion d'honneur (), commandeur (), il donna sa démission de son poste de préfet de l'Orne en 1846, fut nommé conseiller général de ce département (1847) et admis à la retraite comme ancien préfet ().

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. « https://www.siv.archives-nationales.culture.gouv.fr/siv/UD/FRAN_IR_001513/d_684 » (consulté le )
  2. 42 voix contre 100 à M. Texier, député sortant, réélu et 36 à Pierre-Antoine Berryer
  3. 116 voix sur 172 votants et 235 inscrits contre 46 au marquis de Turin

Sources[modifier | modifier le code]

Voir aussi[modifier | modifier le code]

Articles connexes[modifier | modifier le code]

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