Jeanne de Laval-Tinténiac

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Jeanne de Laval-Tinténiac
Biographie
Naissance
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Décès
Père
Mère
Isabeau de Tinténiac, Dame de Tinteniac, de Becherel (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Conjoints
Enfants

Jeanne de Laval-Tinténiac ou encore Laval-Châtillon, morte le , dame héritière de Châtillon, d'Aubigné, Courbeveille, dame héritière de Tinténiac, de Bécherel et de Romillé, fille de Jean de Laval-Châtillon et d'Isabeau de Tinténiac, et petite-fille paternelle d'André de Châtillon et d'Eustach(i)e de Bauçay. Elle possédait Meslay, Montsûrs, Olivet, Courbeveille, Bouère dans la baronnie de Laval, et Aubigné et plusieurs autres lieux en Bretagne.

Famille[modifier | modifier le code]

Son écusson était : d'or a la croix de gueules chargée de cinq coquilles d'argent et cantonnée de seize alérions d'azur: Vécu entouré d'une bordure de sable besantée d'argent.; comme son père Jean de Laval-Châtillon.

Bertrand Du Guesclin

Histoire[modifier | modifier le code]

Jeanne est douairière du comté de Longueville, que Charles V de France avait donné à son premier époux, Bertrand du Guesclin. Elle est à l'origine de la reconstruction de la Chapelle des Trois-Maries de Montsûrs.

Jeanne est douairière de la baronnie de Vitré, à la mort de son second époux, Guy XII de Laval.

Le mariage d'Anne, sa fille[modifier | modifier le code]

Le mariage[6] d'Anne de Laval, sa fille, veuve de Guy XIII de Laval au début de l'année 1416 à Guy Turpin[7] sera l'objet d'une lutte acharnée.

Selon Jeanne de Laval-Tinténiac, ce mariage a été fomenté par Isabelle de Co(u)esmes (la mère de Guy Turpin ; fille de Guillaume de Couesme et d'Eustach(i)e d'Usages, elle-même fille d'Eustach(i)e de Bauçay et de son 1er mari Guillaume d'Usages)[8], qui faisait partie du proche entourage d'Anne. Contrairement à la volonté de sa mère qui veut la marier à Geoffroy de Malestroit[9], Anne choisit Guy Turpin, Dit Anne […] que Jehenne a conceu haine pour le mariage fait d'elle et de Turpin, qui est bon chevalier, fort et sage. Pour ce mariage, le roi de France, le duc de Bretagne et le comte de Penthièvre donnent leur agrément. Il en est de même pour le comte du Maine et duc d'Anjou qui indique qu'Anne est subgecte sans moien du roi de Sicile lui a requiz ou à ses officiers qu'elle fust mise en sa main, ce qui fut fait. Il n'en est rien de Jeanne de Laval, sa mère, qui refuse ce mariage, et qui entame une lutte acharnée avec sa fille.

La mariage d'Anne avec Guy Turpin en 1416 n'est pas accepté par sa famille et plus particulièrement sa mère pour plusieurs raisons :

  • Guy était cousin issu de germain d'Anne[10]. Il s'agissait donc d'un mariage consanguin condamnable par l’Église, sans dispense de consanguinité[11].
  • La condition modeste de Guy Turpin par rapport à la famille de Laval puisqu'il n'amène ni fortune, ni prestige. Jeanne de Laval indique que ceste matière touche grandement l'anneur d'elle, de sa fille et de tout l'ostel de Laval
  • Jeanne, sa mère, n'a pas été avertie de ce mariage, pendant qu'elle cherchait un époux à sa fille. Anne reconnaît qu'elle n'a pas averti sa mère :Et selle n'a en ce eu le conseil de sa mère.

Le mariage est donc l'objet d'une controverse entre Anne et sa mère, dont il reste un procès-verbal dressé devant le Parlement de Paris en .

Selon Elise James[12], les faits ne sont pas toujours très clairs :

Anne partage son pouvoir avec Guy Turpin, qui use du titre de seigneur de Laval pendant un temps.

Anne ne semble plus revendiquer ce mariage au-delà du procès effectué par sa mère. À la suite de ce procès, Jeanne ne laisse pas sa fille vaquer seule à son gouvernement mais l'assiste à plusieurs reprises, notamment dans le procès intenté par Raoul IX de Montfort au sujet de la garde des enfants d'Anne de Laval et de Guy XIII. Cette entente n'est pas pour Elise James toujours des plus calmes.

Le sort des enfants[modifier | modifier le code]

Pour l'Art de vérifier les dates[15], les enfants, à la mort de leur père en 1414, étaient mineurs, il y a procès pour leur tutelle entre Raoul IX de Montfort, leur aïeul, et Anne, leur mère.

Le , Raoul IX de Montfort profitant du grabuge apporté par Anne de Laval, fait valoir ses prétentions à obtenir la garde de ses petits-enfants. Il profite de la discorde de la mère et la fille pour la confusion des dites Anne et Jeanne est bon qu'il ait ladite garde, faisant ainsi courir le risque qu'il les éduque et les marie à sa convenance, ou pire, qu'il récupère leur héritage par leur mort accidentelle car ceulz de Montfort seroient leurs héritiers s'ilz estoient mors.

Jeanne et Anne s'allient alors plus ou moins, contre cette menace commune. La garde des enfants était alors confiée à Jeanne de Laval-Tinténiac et le gouvernement de leurs terres héritées de leur père à Louis de Loigny[16]. Anne est encore alors sous la protection du roi puisqu'elle ne parle pas en son nom propre, mais accompagnée de Guillaume d'Orenge.

Depuis le pourparlé du second mariage, la garde des enfants appartient à Jeanne et c'est à elle avant tout de défendre son statut de tutrice. Anne fait valoir le droit : Dans la coutume d'Anjou et du Maine, un remariage n'empêche pas la garde des enfants[17], comme le conteste Raoul de Montfort[18]. Les enfants sont d'abord de Laval avant d'être de Bretagne.

Il est précisé que ladicte Anne emploie ce que dit la dicte dame Jehanne. Anne confirme les dires de sa mère, et rajoute que la dicte requeste ne se doit point adrecier contre elle […] n'a mie la puissance ne la garde de ses dits enfans, mais est enfermée par le fait de la dite dame Jehanne, sa mère.

L'affaire est conclue en faveur d'Anne[19], car la garde fut adjugée à celle-ci (Anne) par sentence de la justice du Mans, dont il y eut appel au Parlement, qui confirma ce jugement par un arrêt de l'an 1417.

Douairière[modifier | modifier le code]

Lutte contre les Anglais[modifier | modifier le code]

En 1417, les Anglais, maîtres de la Normandie, entrèrent dans le Maine, où ils font des ravages. Les principales places de la province étaient en état de défense. Yolande d'Aragon, reine de Sicile, comtesse d'Anjou et du Maine, vint en aide, en permettant à Anne de Laval de prendre les deux tiers de la taille qu'on levait en son nom dans les baronnies de Laval, Mayenne et Château-Gontier. Mais bientôt, réduite à ses seules forces, la comtesse d'Anjou, à l'exemple du duc de Bretagne et avec l'agrément du roi, conclut une trêve avec le roi d'Angleterre[20].

Anne de Laval, ayant mis des troupes sur pied, défait, en 1422, un de leurs partis, composé de quatorze cents hommes, au lieu-dit la Brossinière.

Un acte du Parlement de Paris indique comment le , plusieurs chevaliers[21] se retranchent dans le château de Meslay. Ils lèvent le pont-levis, et au moment où le capitaine[22] veut rentrer, le menacent de leurs traits, « ne le laissant pas même en paix dans la chapelle et la tour de la basse-cour où il s’était retiré ». Pierre d’Anthenaise réussit à les en chasser. Jeanne de Laval-Tinténiac donna ensuite la capitainerie à Jean de la Chapelle qui prend comme lieutenant Jean Burnoust. Celui-ci, réunissant autour de lui de nombreux routiers, en profite avec ses anciens compagnons[23] pour piller, tuer et violer[24].

La plupart des places-fortes furent contraintes de subir le joug des Anglais. Le Mans fut pris deux fois ; Mayenne, Sainte-Suzanne, Saint-Célerin, et d'autres, eurent le même sort : Laval resta la dernière. Anne de Laval se voyant menacée, d'un siège, en 1424 manda tous les nobles qui devaient garde à sa ville, de venir faire le service. Mais, nonobstant leur résistance et leurs efforts, la ville fut emportée le (n. st.), et, six jours après, le château fut rendu par capitulation.

Pour acquitter la rançon à la suite de ce siège, Jeanne de Laval engagea une couronne d'or enrichie de pierreries et vendit à un Angevin sa terre de Savennières. Anne de Laval, retirée alors avec Jeanne, sa mère, au château de Vitré, s'obligea de payer une somme très considérable pour la rançon de la garnison. Cette conquête ne resta pas longtemps entre les mains des Anglais.

L'annelet d'or de Jeanne d'Arc[modifier | modifier le code]

« Mes très redoutées dames et mères. le dimanche () j'arrivay à Sainct-Agnean où estoit le Roy, et envoyé quérir et venir de mon logis le sieur de Trèves et s'en alla au chastel avec lui mon oncle pour signifier au Roy que j'estois venu et pour scavoir quand il lui plairoit que j'allasse devers lui et j'eus responce que j'y allasse si tost qu'il me plairoit et me fist très bonne chère et me dit moult bonnes paroles. Et dit le sieur des Trèves, en sa maison, au sieur de la Chapelle, que le Roy et tous ceux d'environ luy avoient été bien contents des personnes de mon frère et de moy, et que nous leur revenions bien et jura bien fort qu'il n'estoit pas mention que, à un de ses amis et parents qu'il eust, il eust fait si bon accueil. Et le lundy me party d'avec le Roy pour venir à Selles en-Berry, à quatre lieues de Sainct-Agnan et fit venir au-devant de luy la Pucelle qui estoit de paravant à Selles. Disoient aucuns que ce avait esté en ma faveur, parce que je la visse et fit la dite Pucelle très bonne chère à mon frère et à moy, estant armée de toutes pièces, sauve la teste, et tenant la lance en main et après que feusmes descendus à Selles, j'allay à son logis la veoir, et fit venir le vin et me dit qu'elle m'en feroit boire à Paris et semble chose toute divine de son faict, et de la veoir et de l'ouyr. La Pucelle m'a dit en son logis, comme je la suis allé y veoir, que trois jours avant mon arrivée elle avoit envoyé à vous, mon ayeule, un bien petit anneau d'or, mais que c'estoit bien petite chose et qu'elle vous eust volontiers envoyé mieux, considéré votre recommandation. Cejourd'hui monsieur d'Alcnçon, le bastard d'Orléans et Gaucourt doivent partir de ce lieu de Selles pour aller après la Pucelle; et avez fait bailler je ne scay quelles lettres à mon cousin de la Trémouille et sieur de Trèves, par occasion desquelles le Roy s'efforce me vouloir revenir avec luy jusques à ce que la Pucelle ait esté devant les places angleiches d'environ Orléans où l'on va mettre le siège et est déjà l'artillerie pourveu et ne s'esmayd point la Pucelle qu'elle ne soit tantost avec le Roy, disant que lorsqu'il prendra son chemin à tirer avant vers Rheims, que j'irois avec lui. », lettre des frères Guy XIV de Laval et André de Lohéac aux dames de Laval, leurs mère et aïeule, [25].

En , Jeanne d'Arc transmet un « bien petit anneau d'or » à Jeanne de Laval, veuve du connétable Bertrand Du Guesclin et aïeule de la maison de Laval, pour rendre hommage aux combats menés par sa famille contre les Anglais. La Pucelle regrette toutefois de ne pouvoir lui manifester son estime autrement que par ce modeste présent.

Peu de temps après, les seigneurs Guy XIV de Laval et André de Lohéac, petits-fils de Jeanne de Laval, rejoignent l'armée royale qui se rassemble à Selles-sur-Cher en vue de reconquérir les places fortes de la Loire avant d'escorter Charles VII jusqu'à Reims afin que le souverain Valois y soit sacré roi de France[26].

La copie d'une lettre rédigée par les deux frères Laval en date du nous apprend ces détails mais il ne subsiste aucun autre renseignement relatif à l'aspect et au sort de cet annelet d'or.

Reprise de Laval[modifier | modifier le code]

Pour l'Art de vérifier les dates[15], le jour même de la cérémonie de son sacre ()[27], Charles VII, dans un conseil nombreux qu'il tint, érigea la baronnie de Laval en comté, relevant nument du roi, par lettres qui furent vérifiées au parlement le .

Ces lettres sont fondées sur les motifs les plus honorables qu'elles énoncent, la grandeur et l'ancienneté de la maison de Laval, son immuable fidélité envers la couronne, les services importants qu'elle lui a rendus, les armées levées à ses dépens pour le besoin de l'État, les pertes qu'elle a essuyées de ses villes et de ses châteaux, etc[28].

En 1429, les sieurs de la Ferrière et du Bouchet, reprirent sur eux la ville de Laval, le , jour qui sera consacré jusqu'au XVIIIe siècle depuis à une procession annuelle, pour perpétuer la mémoire de cet événement. Le , « par un exploit dont Laval devrait toujours se souvenir », dit l'abbé Angot, avec Raoul du Bouchet, Jean de Champchevrier, Jean de Villiers[29] et une poignée de soldats guidés par le meunier des Trois-Moulins, Jean Fouquet[30], Bertrand de la Ferrière contribua à la reprise de Laval sur les Anglais.

Bienfaitrice[modifier | modifier le code]

Jeanne de Laval a fait bâtir le devant du chœur de l'abbaye de Fontaine-Daniel (1432). Elle prend place au nombre des bienfaiteurs de la cathédrale du Mans[31]. Il est en outre certain pour Bertrand de Broussillon que son portrait, ainsi que celui de du Guesclin, figuraient l'un et l'autre avant la Révolution française dans la cathédrale du Mans[32].

Mort[modifier | modifier le code]

Jeanne de Laval meurt à Vitré en 1433.

Jeanne de Laval n'eut que son cœur déposé à l'abbaye de Clermont près de Guy XII, son mari ; son corps fut inhumé en son église des Cordeliers de Laval, sous un splendide tombeau émaillé ou étaient figurés à ses côtés deux de ses enfants Guy et François, morts au berceau[33]. De grandes largesses sont faites aux pauvres dans la huitaine qui suivit sa mort; il est distribué trois cents bureaux[34].

Sur sa tombe on lisait, sur une plaque de cuivre, l'inscription suivante : CY GIST JEHANNE COMTESSE DE LAVAL FILLE ET HÉRITIÈRE DE FEU MESSIRE JEHAN DE LAVAL, SIRE DE CHASTILLON, DE MELLAY, DE TINTENIAC ET DE BESCHEREL, JADIS FEMME DE MESSIRE GUY COMTE DE LAVAL, LAQUELLE DÉCÉDA LE DE l'an 1433. PRIEZ DIEU POUR SON AME.

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. Le roi de France Charles VI sollicita la dispense nécessaire auprès du pape d'Avignon, dans l'obédience duquel se tenait alors la France. Le contrat est signé dans la salle du château de Meslay, en présence de Jean de Laval-Châtillon, père de la future, de Guy de Laval, seigneur de Pacy, de Guy de Laval, seigneur de Loué, de Jean et de Thibault Ier de Laval, de Guillaume de Mathefelon, etc.
  2. Comme le prouva l'enquête faite par Jean de Coesmes, seigneur de Montjean, Jean de Feschal, seigneur de Thuré, Jean Robinard, Jean d'Anthenaise, Henri des Arcis et Guy de Mathefelon, archidiacre de Sablé.
  3. Malcolm Walsby, The Counts of Labal : Culture, Patronage and Religion in Fifteenth-and Sixteenth-Century France, 2007, 220 p.
  4. André Duchesne, Histoire de la maison de Montmorency, p. 571.
  5. Abbé Angot, « Saint-Gervais et Saint-Protais de Brée, monographie paroissiale. », 1884 [1]
  6. Ambroise Ledru, Anne de Laval.
  7. Le mariage d'Anne de Laval avec Guy Turpin, seigneur de Tennie et de la Renaudière est souvent présenté comme inexact. En effet, un autre Guy Turpin épousera une autre Anne de Laval, fille de Thibault Ier de Laval.
  8. On trouve dans le procès-verbal dressé au sujet de cette affaire, que concernant Isabelle et sa fille présentes à Laval : on leur donna congié, car il y avoit bien cause, et trop y avoient esté.
  9. Anne qui refuse ce mariage forcé indique que Geffroy de Malestrait, qui est forme et debilis et cousin germain de Jehenne, lequel mariage estoit mal séant.
  10. Ou 'remuez de germain de la dicte Anne
  11. La dispense n'était pas encore été accordée, même si Anne et Guy Turpin envoyèrent une demande au pape.
  12. [2]
  13. et fist fait prendre Anne et mettre en une tour nommée Soubite ou chastel de Laval
  14. que les subgiez ne doivent obéir à Anne, que excommunicata.
  15. a et b Chronologie historique des sires, puis comtes de Laval, 1784, t. II, p. 864-875.
  16. Lettres royaulx […] commis la dicte Jehanne à la garde des enffans et messire Loys de Loigny au gouvernement des terres d'iceulx.
  17. Par la coutstume d'Anjou et du Maine, dont est Laval, la mère ne pert point la garde de ses enfans par soy remarier
  18. Il est précisé que « ne sont pas Turpin et Anne ensemble
  19. Sans doute avec le soutien de Yolande d'Aragon.
  20. Gerault, Notice sur Evron. Bourjolly. Dom Morice, Histoire de Bretagne, 1. 463, et Preuves, II. 958. Dom Lobineau, I. 533.
  21. Jean Le Vexel, chevalier des Arcis, Philippot de Montchenoul, Jean et Guy d’Aubigné, Guillaume et Nicolas de Villiers, Gillet Baudouin, Geoffroy de la Roche, Jean Aspremont avec la complicité de Jean Burnoust, Jean Cordon et Guillaume Jourdain
  22. Jean du Puy.
  23. Jean Cordon et Guillaume Jourdain.
  24. Abbé Angot, Dictionnaire de la Mayenne, tome III, p. 30-31.
  25. Jules Quicheratéd.), Procès de condamnation et de réhabilitation de Jeanne d'Arc, dite la Pucelle : publiés pour la première fois d'après les manuscrits de la Bibliothèque royale, suivis de tous les documents historiques qu'on a pu réunir et accompagnés de notes et d'éclaircissements, t. 5 : Témoignages des poètes du XVe siècle. Lettres, actes et autres pièces détachées. Témoignages extraits des livres de comptes. Documents relatifs à l'Institution et aux premières célébrations de la fête du , jour anniversaire de la délivrance d'Orléans. Documents sur la fausse Jeanne d'Arc qui parut de 1436 à 1440. Supplément aux pièces et extraits concernant la Pucelle. Itinéraire de la Pucelle. Notice littéraire du procès du condamnation. Notice des pièces de la réhabilitation. Table analytique, Paris, Jules Renouard et Cie, , 575 p. (lire en ligne), p. 109.
  26. Contamine, Bouzy et Hélary 2012, p. 142-144.
  27. Dans les mêmes temps la ville et le château de Laval étaient au pouvoir des Anglais.
  28. Les comtes étaient rares à cette époque ; et leurs prérogatives étaient telles, suivant du Tillet, qu'ils précédaient le connétable.
  29. Seigneur du Hommet, capitaine de Pouancé au nom du Duc d'Alençon; fils de Jean de Villiers et de Louise de Laval, époux de Catherine de Tesson. Les deux époux eurent leur sépulture dans l'abbaye de la Roë (1477).
  30. « Homme de bien qui avoit déplaisir de ce que les Angloys estoient devenus seigneurs et maistres en icelle ville » de Laval, Jean Fouquet favorisa, en cachant leurs hommes dans les Trois-Moulins dont il était meunier, l'entreprise de Jean de Villiers, Jean de Champchevrier, Raoul du Bouchet et Bertrand de la Ferrière, le , jour de la Saint Firmin, et contribua ainsi pour sa part à l'expulsion des Anglais. Un quai de Laval entre les deux ponts porte son nom.
  31. Une note, nopn datée, mentionne l'existence de La quittance des mille livres que madame de Laval donna au chapitre du Mans (Bibliothèque Nationale de France, français 22331,324).
  32. Dans la fenêtre du transept placée au-dessus de la chapelle Saint-Jean, où sont actuellement les fonts baptismaux. Fait relevé par Cauvin, Armorial du Diocèse du Mans, p. 249. d'après les notes laissées par Maulny
  33. Epigraphie de la Mayenne, t. I, p. 460-461.
  34. Il s'agit des habits de deuil d'étoffe de bure que l'on donnait aux pauvres.

Article connexe[modifier | modifier le code]

Bibliographie[modifier | modifier le code]