Jean II de Nuremberg

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Jean II
Jean II de Nuremberg (buste sculpté par Ernst Herter)
Biographie
Naissance
Décès
Sépulture
Nom dans la langue maternelle
Johann II von NürnbergVoir et modifier les données sur Wikidata
Famille
Père
Mère
Marguerite de Görz-Tyrol (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Fratrie
Helene von Nürnberg (d)
Anna von Nürnberg (d)
Albrecht der Schöne (d)
Berthold von Zollern
Katharina von Nürnberg (d)
Friedrich de Zollern
Agnès de Nuremberg (d)
Konrad III. (d)
Margaret de Nuremberg (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Conjoint
Elisabeth de Henneberg (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Enfants
Anna von Nürnberg (d)
Frédéric V
Margarete von Nürnberg (d)
Elisabeth de Nuremberg (d)
Adelheid von Nürnberg (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Blason

Jean II (vers 1309 ou 13201357) est burgrave de Nuremberg de 1332 à sa mort.

Biographie[modifier | modifier le code]

Jean II est le fils du burgrave Frédéric IV de Nuremberg et de Marguerite de Carinthie. Il succède à son père en 1332 et continue à servir fidèlement l'empereur Louis IV. En 1320, après la disparition du dernier duc de la maison d'Ascanie, Jean II est le premier de la lignée des Hohenzollern à occuper un poste important dans la marche de Brandebourg. En 1323, lors de la Diète de Nuremberg, malgré les récriminations du roi de Bohême, du duc de Saxe et du prince d'Anhalt, Louis IV accorde le fief de Brandebourg à son fils aîné Louis de Bavière. En 1348, Jean II se voit confier le gouvernement de la marche de Brandebourg. En 1340, après l'extinction des comtes d'Olamünde, possesseur des biens de la Maison d'Andechs-Meran, Jean II de Nuremberg acquiert le comté de Kulmbach et le château de Plassenburg. De cet héritage provient la légende de la « Dame Blanch », la dernière comtesse Orlamünde, cette dernière se manifestant dans les différentes demeures des Hohenzollern comme un mauvais présage[1],[2].

L'épidémie de peste noire frappe Nuremberg sous le règne de Jean II et fait de nombreuses victimes. La population juive est tenue pour responsables de la maladie et de nombreux Juifs sont assassinés, sans que le burgrave intervienne pour y mettre un terme.

Son fils Frédéric V et son frère Albert lui succèdent à sa mort. Albert est co-burgrave de Nuremberg de 1357 à 1361[3].

Mariage et descendance[modifier | modifier le code]

Jean II épouse Élisabeth (morte en 1377), fille du comte Berthold VII d'Henneberg. Cinq enfants sont nés de cette union:

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. P. Mast Die Hohenzollern in Lebensbildern, pages 13-14
  2. Bogdan 2010, p. 25-26.
  3. Bogdan 2010, p. 26.

Bibliographie[modifier | modifier le code]

Ascendance[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]