Jacques Aimard de Moreton de Chabrillan

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Jacques-Aimard de Moreton
Naissance
Saint-Jean-le-Centenier
Décès (à 73 ans)
Origine Drapeau du royaume de France Royaume de France
Arme Cavalerie
Grade Lieutenant-général
Années de service 1745
Distinctions Commandeur de l'Ordre de Saint-Lazare
Chevalier de Saint-Louis
Famille Famille Guigues de Moreton de Chabrillan

Jacques-Aimard de Moreton, comte de Chabrillan, né le à Saint-Jean-le-Centenier mort le , est un général de division de la Révolution française, qui participe à la guerre d'indépendance américaine[1],[2].

Biographie[modifier | modifier le code]

Jacques-Aimard de Moreton est le fils du comte Claude de Chabrillan (mort en 1748) et de Marie de Verdelhan des Fourniels.

Page de Louis XV en 1742 puis capitaine de cavalerie au régiment de Talleyrand le , il obtient l'agrément du régiment de cavalerie de Chabrillan appartenant à son parent le [3]. Il est fait chevalier de Saint-Louis en 1756.

Le , il est promu brigadier. Son régiment de cavalerie devant être réformé et incorporé à Royal Cravattes, il obtient le régiment de dragons de Marbeuf en [3].

Fait maréchal de camp par brevet du , il démissionne de son régiment de dragons en mai 1763. Il devient en 1770 capitaine des Gardes du Corps de Monsieur, comte de Provence, futur Louis XVIII. En 1781, il est inspecteur du corps des Carabiniers, puis lieutenant-général le de la même année.

De son mariage, le avec Bathilde Madeleine Félicité de Verdelhan des Fourniels, il a un fils :

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. Chassin, page 176
  2. Bergeron, page 16
  3. a et b Rochas, page 171

Bibliographie[modifier | modifier le code]

  • Charles-Louis Chassin, Les élections et les cahiers de Paris en 1789, Jouaust et Sigaux,
  • Louis Bergeron, Grands notables du premier empire, Centre national de la recherche scientifique, (ISBN 9782271051127)
  • Adolphe Rochas, Biographie du Dauphiné, Charavay, , « Moreton-Chabrillant »
  • Alex Mazas, Histoire de l'ordre royal et Militaire de Saint-Louis depuis son institution, jusqu'en 1830, Tome 1, Firmin Didot frère, Paris, , p. 443

Voir aussi[modifier | modifier le code]