Hugues l'Abbé (fils de Charlemagne)

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Hugues l'Abbé
Fonctions
Abbé
Basilique Saint-Quentin
-
Abbé
Abbaye de Lobbes
-
Abbé
Abbaye Saint-Bertin
-
Chancelier
Royaume des Francs
-
Théoton de Marmoutier (d)
Abbé
Abbaye du Mont Saint-Quentin
-
Titres de noblesse
Comte
Prince
Biographie
Naissance
Entre et ou date inconnueVoir et modifier les données sur Wikidata
Décès
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Lieu inconnu ou CharenteVoir et modifier les données sur Wikidata
Famille
Père
Mère
Regina (en)Voir et modifier les données sur Wikidata
Fratrie
Alpaïs (d)
Pépin le Bossu
Charles le Jeune
Adelais (d)
Rotrude
Pépin d'Italie
Lothaire (d)
Louis le Pieux
Bertha
Gisèle
Hildegarde (d)
Theodrade
Drogon
Théodoric (d)
Rothilde
Hiltrude (d)
Adeltrude (d)
Chrotais (d)
BourgogneVoir et modifier les données sur Wikidata
Autres informations
Ordre religieux

Hugues l’Abbé (802-844), est un fils bâtard de Charlemagne, et de sa concubine Régina qui lui donna aussi un autre fils, Drogon (801-855), futur évêque de Metz. Envoyé l'abbaye de Charroux, en Aquitaine, il y est attesté comme diacre et y reçut la prêtrise.

Hugues fut abbé de nombreuses abbayes : Mont Saint-Quentin (822-823), Lobbes (836), Saint-Bertin (836) et Saint-Quentin (836-844) et de Nouaillé. Selon des auteurs du XIXe siècle, il fut nommé abbé de l'abbaye du Mont-Saint-Quentin par le roi Louis Le Débonnaire ou Louis le Pieux, son demi-frère, en même temps qu'il reçut de nombreux biens du roi, cette nomination et ces dons ayant pour objectif d'éviter toute prétention d'Hugues au trône[1].

Abbé en même temps de Saint-Quentin et Saint-Bertin, Hugues conçut le projet de ramener à Saint-Quentin, les restes de saint Omer (Audomar de Thérouanne), conservés comme relique à Saint-Omer, en les faisant protéger par des hommes en armes. Saint Folquin, (Folquin de Thérouanne), alors évêque de Thérouanne envoya une troupe armée les récupérer à Lisbourg[1].

En 834, il devient archichancelier de Louis le Pieux son demi-frère.

Il est tué le [2], au cours d'une bataille près d'Angoulême, bataille remportée par Pépin II d'Aquitaine contre une armée envoyée en renfort pour soutenir Charles II le Chauve qui assiégeait Toulouse[3],[4]. Il fut enseveli dans l'abbaye de Charroux.

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. a et b Bergerot, « Vie de St-Folquin », Mémoire de la Société dunkerquoise pour l'encouragement des sciences, des lettres et des arts,‎ , p. 91 à 99 (lire en ligne).
  2. Georges Tessier, Diplomatique royale française, A. et J. Picard, (Paris), , p. 44.
  3. Charles Mériaux, Gallia irradiata, 2006, p. 176.
  4. Michel Dillange, Les Comtes de Poitou, ducs d'Aquitaine : 778-1204, Mougon, Geste éd., coll. « Histoire », , 303 p., ill., couv. ill. en coul. ; 24 cm (ISBN 2-910919-09-9, ISSN 1269-9454, BNF 35804152), p. 66-67.