Henri Louis Marie de Durfort-Civrac

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Henri Louis Marie
de Durfort-Civrac
Illustration.
Fonctions
Conseiller général de Maine-et-Loire

(176 ans)
Député de Maine-et-Loire

(5 ans, 7 mois et 30 jours)
Élection
Gouvernement Second Empire
Législature Corps législatif : Ire Législature
Groupe politique Légitimiste
Successeur Barthélémy de Las Cases

(1 an, 3 mois et 11 jours)
Élection
Législature IVe Législature
Groupe politique Centre gauche
Prédécesseur Barthélémy de Las Cases

(5 ans et 24 jours)
Élection
Gouvernement IIIe République
Législature Assemblée nationale
Groupe politique Union des Droites

(7 ans, 11 mois et 13 jours)
Élection
Réélection
Législature Chambre des députés :
Ire Législature
IIe Législature
IIIe Législature
Successeur Marie Ferdinand Raoul de La Bourdonnaye
Biographie
Dynastie Maison de Durfort
Date de naissance
Lieu de naissance Beaupréau
Date de décès (à 71 ans)
Lieu de décès 7e arrondissement de Paris
Nationalité Drapeau de la France Française
Père Alexandre Émeric de Durfort-Civrac
Profession Propriétaire

Henri Louis Marie de Durfort-Civrac
Liste des conseillers généraux de Maine-et-Loire
Liste des députés de Maine-et-Loire
Liste des députés à l'Assemblée nationale de 1871

Henri Louis Marie de Durfort, 3e marquis de Civrac (né le à Beaupréau et mort le dans le 7e arrondissement de Paris[1]), est un homme politique français du XIXe siècle.

Biographie[modifier | modifier le code]

Henri Louis Marie de Durfort, comte puis marquis de Civrac, appartenait à la branche cadette de l'ancienne famille de Durfort[2].

Corps législatif (Second Empire)[modifier | modifier le code]

Riche propriétaire en Maine-et-Loire, conseiller municipal de Beaupréau depuis 1840, conseiller d'arrondissement depuis 1842, conseiller général depuis 1848, il fut le candidat des conservateurs-légitimistes de la 4e circonscription de ce département au Corps législatif de 1852, et il l'emporta[3] sur M. Cesbron-Lavau, candidat officiel[4], et M. de Quatrebarbes[5].

Il conserva dans l'Assemblée son indépendance, et ne fut pas réélu le , n'ayant obtenu que 7 964 voix contre 9 536 à M. de Las Cases, candidat officiel. Il engagea encore la lutte le , et obtint, sans être nommé, 11 757 voix contre 17 282 à M. de Las Cases.

Il réussit à rentrer au Corps législatif le , avec 15 701 voix (30 817 votants, 41 238 inscrits), contre 14 810 voix au député sortant. Il fut du tiers-parti, signa l'interpellation des 116, et réclama des franchises municipales.

En 1870, il se prononça contre la déclaration de guerre à la Prusse.

Assemblée nationale (1871-1876)[modifier | modifier le code]

Porté, le , sur la liste conservatrice de Maine-et-Loire, il fut élu représentant à l'Assemblée nationale, le 8e sur 11[6], il prit place à droite, fit partie de la commission d'enquête sur les actes du gouvernement de la Défense nationale, et vota :

Mais il se sépara de la majorité monarchiste pour voter contre la loi des maires présentée par le ministère de Broglie.

Il repoussa, en , l'ensemble des lois constitutionnelles.

Chambre des députés (IIIe République)[modifier | modifier le code]

Les élections du renvoyèrent M. de Durfort-Civrac à la Chambre : député de la 2e circonscription de Cholet[7], il reprit sa place à droite et se fit remarquer par « la netteté de ses opinions et par la loyauté de son attitude politique[8] ».

Les gauches ayant adopté sa candidature à la vice-présidence de la Chambre, il fit partie du bureau depuis le jusqu'à la fin de la législature.

En , il interpella le gouvernement sur la révocation, par le préfet des Bouches-du-Rhône, de tous les maires et adjoints pris en dehors des conseils municipaux; l'arrêté du préfet fut d'ailleurs retiré immédiatement. M. de Durfort-Civrac vota avec la minorité royaliste et soutint le gouvernement du Seize-Mai. Toutefois il ne voulut point de l'appui officiel du ministère lors des élections du 14 octobre suivant, et désavoua l'emploi des affiches blanches.

Réélu[9] contre M. Béchet[10], il vit son élection validée, une des premières : M. de Durfort-Civrac prononça à cette occasion un discours par lequel il exhortait la majorité républicaine à respecter toujours la liberté électorale.

Il fut maintenu à la vice-présidence de la Chambre le , ainsi que dans les sessions suivantes, et vota :

Il obtint encore sa réélection le [11], contre M. Arthur Janvier de La Motte[12]. Comme précédemment, il siégea dans les rangs des conservateurs, combattit avec eux les ministères républicains, et mourut () avant le terme de sou mandat.

Ascendance & postérité[modifier | modifier le code]

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. Acte de décès à Paris 7e, n° 318, vue 12/31.
  2. Roglo 2012.
  3. Avec 9 772 voix (18 757 votants et 34 002 inscrits)
  4. 4 321 voix.
  5. 4 410 voix.
  6. Par 98 847 voix sur 120 174 votants et 161 588 inscrits.
  7. Avec 10 781 voix sur 11 675 votants et 19 008 inscrits.
  8. Rober & Cougny 1890, p. 526.
  9. Par 12 097 voix (14 268 votants, 19 386 inscrits).
  10. 2 015 voix.
  11. Par 11 143 voix (14 365 votants, 19 685 inscrits).
  12. 3 102 voix.
  13. Paris, 7e arr., acte de mariage 101, 16/02/1895 > image 25.

Annexes[modifier | modifier le code]

Articles connexes[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]

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Bibliographie[modifier | modifier le code]

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