Guy de Laval (Brumor)

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Guy de Laval
Biographie
Décès
Père
Mère
Jeanne Chabot, 'la Folle' (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Conjoints
Jeanne de Montmorency, Dame de Damville (d)
Tiphaine de Husson (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Enfant

Guy de Montmorency-Laval, dit « Brumor » de Laval, mort après 1375[1], chevalier, seigneur de Challouyau (en Bourgogne : 1), Blaizon et Chemillé, fils de Foulques de Laval, et de Jeanne Chabot dite Jeanne de Retz « la Folle ».

Biographie[modifier | modifier le code]

Guy Brumor de Laval servit contre les Anglais ; il fut fait prisonnier par Guy de Graville, capitaine d'Évreux : Bertrand Du Guesclin ayant pris, en 1360, Guillaume de Graville, père de Guy, à la bataille de Cocherel, l'échangea pour Guy de Laval, son neveu.

Grandes compagnies[modifier | modifier le code]

Après avoir placé sur le trône Henri de Trastamare, les grandes compagnies rentrent en France. Une des compagnies pille Vire en 1368[2], puis conduite par Jehan Cercle et Folcquin Lallemant s'empare de Château-Gontier[3]. En , la même troupe part assiéger La Roche-sur-Yon. Charles V de France demande au sire de Craon de s'y opposer. Ce dernier réunit une troupe nombreuse autour de Baugé, composée de nombreux seigneurs de Laval et des environs[4] dont Brumor de Laval.

Mariages et descendance[modifier | modifier le code]

Il épouse Jeanne de Montmorency, dame de Blaison et de Chemillé (Chemellier, et non Chemillé), fille de Charles Ier de Montmorency, maréchal de France, sans postérité. Mais ses fiefs restent à son mari et à ses descendants du 2e lit.

Il épouse ensuite Tiphaine (ou Tiphanie) de Husson, dite aussi Étiennette, dame de Ducé, fille de Fralin de Husson, chevalier, seigneur de Champservon, et de Clémence du Guesclin, sœur du connétable Bertrand Du Guesclin.

De ce dernier mariage il a deux fils :

Armoiries[modifier | modifier le code]

Blason Blasonnement :
D'or, à la croix de gueules, chargée de cinq coquilles d'argent, et cantonnée de seize alérions d'azur ; au franc-canton d'argent au lion de gueules.

Bibliographie[modifier | modifier le code]

  • René Blanchard, « Le Pays de Rays et ses seigneurs pendant la guerre de Cent ans (1341-1372) », Bulletin de la Société archéologique de Nantes et du département de la Loire-inférieure, Nantes, Bureaux de la société archéologique, t. 37,‎ , p. 87-110 (lire en ligne).

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. Blanchard 1897, p. 97, [lire en ligne].
  2. Yves Buffetaut, « La prise de Vire par les Grandes Compagnies », Itinéraires de Normandie, no 15,‎ , p. 60-64 (ISSN 1950-9324, résumé)
  3. Étienne-Louis Couanier de Launay, Histoire de Laval (818-1855), Imp. Godbert, , 608 p. [détail des éditions] (lire en ligne), p. 105.
  4. On y remarquait Pierre de Craon, Guillaume de Craon, Pierre sire de Mathefelon, Jean sire de Montjehan, Amaury de Clisson, Bremor de Laval, Guy de Laval sire de Loué, Olivier sire d'Usée, Jean de Champagne, Geoffroy sire de la Grésille, Briant de la Haye, Guillaume sire de Sillé, Geoffroy Février, Geoffroy des Vaux, Guillaume de Tusse, Brandelis de Champaigne, Jean du Vergier, Guillaume du Bourcneuf, Jean de Vandervant, Jean de la Haye, Henry de Saint-Aubin, Guy Oudart, Jean Le Chapelaiz, tous chevaliers, la plupart bannerets et accompagnés d'une élite de chevaliers, de bacheliers et d'écuyers. Les deux seigneurs de Laval avaient avec eux, indépendamment d'une suite d'écuyers et d'archers, l'un trois chevaliers, l'autre deux. Bibliothèque des Chartes. Article de M. E. de Fréville.

Voir aussi[modifier | modifier le code]