Gaston Ier de Foix-Béarn

Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.

Gaston Ier de Foix

Gaston Ier de Marsan
Gaston Ier de Castelbon
Gaston Ier d'Andorre
Gaston VIII de Béarn

Illustration.
Titre
10e comte de Foix

13 ans, 9 mois et 10 jours
Prédécesseur Roger-Bernard III
Successeur Marguerite
(régente))

Gaston II
(comte)

Vicomte de Marsan

(5 ans)
Prédécesseur Constance
Successeur Gaston II
Vicomte de Castelbon

13 ans, 9 mois et 10 jours
Prédécesseur Roger-Bernard Ier
Successeur Roger-Bernard III
2e coprince d'Andorre

13 ans, 9 mois et 10 jours
Prédécesseur Roger-Bernard Ier
Successeur Gaston II
Vicomte de Béarn

13 ans, 9 mois et 10 jours
Avec Marguerite de Béarn
Prédécesseur Roger-Bernard Ier

Marguerite de Béarn

Successeur Marguerite
(régente)

Gaston IX
(vicomte)

Biographie
Dynastie Maison de Foix-Béarn
Date de naissance
Date de décès
Père Roger-Bernard III de Foix
Mère Marguerite de Béarn
Conjoint Jeanne d'Artois
Enfants Gaston II

Roger-Bernard III
Robert
Marguerite
Blanche
Jeanne


Gaston Ier de Foix-Béarn
Comte de Foix

Coprince et viguier d'Andorre

Vicomte de Béarn

Vicomte de Marsan

Gaston Ier de Foix1287 - † ), est comte de Foix, vicomte de Castelbon, de Béarn (sous le nom de Gaston VIII), coprince d'Andorre de 1302 à 1315, vicomte de Marsan de 1310 à 1315. Il est fils de Roger-Bernard III, comte de Foix, prince et viguier d'Andorre et vicomte de Castelbon, et de Marguerite de Moncade, vicomtesse de Béarn. Il est l'ancêtre au dixième degré du roi de France Henri IV[1].

Biographie[modifier | modifier le code]

Il succède à son père le , sous la tutelle de sa mère car il n’a que quinze ans. Il rejoint l’ost royal avec 100 chevaliers et un millier de sergents d’armes et a peut-être participé à la bataille de Courtrai, le . Revenu dans ses états, il lutte contre son cousin germain Bernard VI, comte d’Armagnac qui lui conteste le Béarn., mais le roi Philippe le Bel les oblige à conclure la paix le .

Il repart combattre pour le roi en Flandre et participe à la bataille de Mons-en-Pévèle le . Ses villes fuxéennes se révoltent contre les agents royaux qui veulent lever une aide pour financer la poursuite des guerres flamandes. Gaston soutient ses administrés et refuse de livrer les meneurs. Après une saisie partielle du comté de Foix par le sénéchal de Carcassonne, Gaston rentre en grâce[précision nécessaire].

En 1308, il est de nouveau en guerre contre l’Armagnac, malgré les ordres contraires du roi. Gaston est convoqué par de dernier est emprisonné au Châtelet. Le roi lui interdit toute guerre privée et le libère contre une amende de 36 000 livres.

Il hérite de la vicomté de Marsan en 1310, à la mort de sa tante Constance de Moncade.

Il est avec Louis le Hutin à une nouvelle guerre contre la Flandre, mais tombe malade, et meurt à l'abbaye de Maubuisson, où il accompagne le roi, le . Son corps est ensuite rapporté à grands frais à l'abbaye de Boulbonne pour y être inhumé aux côtés de ses aïeux.

Mariage et enfants[modifier | modifier le code]

Il épouse à Senlis en octobre 1301 Jeanne d'Artois (1289 † 1350), fille de Philippe d’Artois, seigneur de Conches, et de Blanche de Bretagne. De ce mariage sont nés :

On lui connaît deux bâtards : le baron des Angles et Pierre-And, capitaine de Lourdes[réf. nécessaire].

Annexes[modifier | modifier le code]

Bibliographie[modifier | modifier le code]

  • Roman d'Amat, « Foix (Gaston Ier de) » dans Dictionnaire de biographie française, vol. 14, Paris, [détail des éditions] , col. 190-191.
  • Foundation for Medieval Genealogy : Gaston Ier, comte de Foix
  • Cet article comprend des extraits du Dictionnaire Bouillet. Il est possible de supprimer cette indication, si le texte reflète le savoir actuel sur ce thème, si les sources sont citées, s'il satisfait aux exigences linguistiques actuelles et s'il ne contient pas de propos qui vont à l'encontre des règles de neutralité de Wikipédia.

Articles connexes[modifier | modifier le code]

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. Anne Berdoy et Jeanne-Marie Fritz, Mont-de-Marsan, Atlas historique des villes de France : XIIe siècle, les prémices de la ville, Ausonius éditions, , 276 p. (ISBN 9782356132222), p114