Gaillon

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Gaillon
Gaillon
La ville vue du château.
Blason de Gaillon
Blason
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Normandie
Département Eure
Arrondissement Les Andelys
Intercommunalité Communauté d'agglomération Seine-Eure
Maire
Mandat
Odile Hantz
2020-2026
Code postal 27600
Code commune 27275
Démographie
Gentilé Gaillonnais
Population
municipale
6 801 hab. (2021 en diminution de 3,22 % par rapport à 2015)
Densité 667 hab./km2
Géographie
Coordonnées 49° 09′ 38″ nord, 1° 20′ 01″ est
Altitude Min. 8 m
Max. 144 m
Superficie 10,19 km2
Unité urbaine Gaillon
(ville-centre)
Aire d'attraction Gaillon
(commune-centre)
Élections
Départementales Canton de Gaillon
(bureau centralisateur)
Législatives Quatrième circonscription
Localisation
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Gaillon

Gaillon est une commune française située dans le département de l'Eure, en région Normandie.

Ses habitants sont les Gaillonnais.

Géographie[modifier | modifier le code]

La commune de Gaillon est située en vallée de Seine, qui borde ses zones d'activités industrielles vers Aubevoye, puis elle s'étend jusqu'aux coteaux boisés.

Gaillon est à 13 km des Andelys, à 14 km de Vernon, à 16 km de Louviers, à 18 km de Val-de-Reuil, à 23 km d'Évreux et à 41 km de Rouen.

Communes limitrophes[modifier | modifier le code]

Hydrographie[modifier | modifier le code]

La commune est traversée par le « ru du Canal » ou « ravine du Hazey », affluent de la Seine dont elle est riveraine.

Climat[modifier | modifier le code]

En 2010, le climat de la commune est de type climat océanique dégradé des plaines du Centre et du Nord, selon une étude du CNRS s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[3]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat océanique et est dans une zone de transition entre les régions climatiques « Sud-ouest du bassin Parisien » et « Côtes de la Manche orientale »[4]. Parallèlement le GIEC normand, un groupe régional d’experts sur le climat, différencie quant à lui, dans une étude de 2020, trois grands types de climats pour la région Normandie, nuancés à une échelle plus fine par les facteurs géographiques locaux. La commune est, selon ce zonage, exposée à un « climat des plateaux abrités », correspondant aux plaines agricoles de l’Eure, avec une pluviométrie beaucoup plus faible que dans la plaine de Caen en raison du double effet d’abri provoqué par les collines du Bocage normand et par celles qui s’étendent sur un axe du Pays d'Auge au Perche[5].

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 11,2 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 14,7 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 683 mm, avec 11,1 jours de précipitations en janvier et 7,5 jours en juillet[3]. Pour la période 1991-2020 la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique la plus proche, située sur la commune de Muids à 8 km à vol d'oiseau[6], est de 12,0 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 609,1 mm[7],[8]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d’émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[9].

Urbanisme[modifier | modifier le code]

Typologie[modifier | modifier le code]

Gaillon est une commune urbaine, car elle fait partie des communes denses ou de densité intermédiaire, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1],[10],[11],[12]. Elle appartient à l'unité urbaine de Gaillon, une agglomération intra-départementale regroupant 5 communes[13] et 17 264 habitants en 2019, dont elle est ville-centre[14],[15].

Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Gaillon, dont elle est la commune-centre[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 1 communes, est catégorisée dans les aires de moins de 50 000 habitants[16],[17].

Sente de la reine Margot.

La commune de Gaillon s'est constituée le long de la route (royale) de Vernon à Rouen. L'actuelle rue du général de Gaulle est le centre historique du village. Les fabriques du XVIIIe siècle faisaient corps avec les habitats individuels ou collectifs. L'ensemble se trouve au pied du promontoire qui a été très tôt préempté à des fins défensives du territoire situé sur le couloir d'invasions par les Vikings ou les Anglais selon les époques. Malgré les siècles qui ont passé, la trame urbaine demeure médiévale : en témoignent les maisons à colombages et l'étroitesse des rues.

Occupation des sols[modifier | modifier le code]

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires artificialisés (40,8 % en 2018), en augmentation par rapport à 1990 (30,6 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : zones urbanisées (23,4 %), zones agricoles hétérogènes (13,6 %), forêts (13,3 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (11 %), terres arables (10,4 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (8 %), eaux continentales[Note 3] (6,7 %), mines, décharges et chantiers (6,5 %), prairies (4,2 %), espaces verts artificialisés, non agricoles (2,9 %)[18]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].

Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

Toponymie[modifier | modifier le code]

Gaillon[modifier | modifier le code]

Le nom de la localité[Note 4] est attesté sous les formes Gaillo (Guill. le Breton, Philippidos lib. V), Gallyo, Guaillon, Gaillonium, Gaillum, Gwailium (Deville, Comptes de Gaillon) ; Guaillum[1] ; Fortalitia Gaillonis (Rigord, Rec. des Hist. de France), Castrum Gaallonii (traité entre Philippe Auguste et Richard Cœur de Lion) et Gaallonii en 1195 ; Gaillonem en 1196[1] ; Guaillum 1198 (Roger de Hoveden) ; S. Antonius de Gallon en 1208 (archives de l’Eure) ; Wallio au XIIe siècle(charte d’Eustache d’Habloville) ; Gaillum en 1215 (cartulaire de Fécamp) ; Gallio en 1216 (charte de Philippe Auguste) ; Gallyo en 1232 (charte de St Louis) ; Gaillun en 1235 (cartulaire de Saint-Taurin) ; Gallon en 1262 (échange de St Louis avec l’arch. de Rouen) ; Wallanium, Waillonium en 1409 (charte de la Noë) ; Gailhon en 1508 (inventaire des meubles de Georges d’Amboise) ; Gayllon en 1622 (lettres de l’archevêque François de Harlay) ; Gaillon-l’Archevêque en 1817 (Le Couturier, Dictionnaire des communes)[19].

Albert Dauzat et Charles Rostaing considèrent qu'il s'agit du nom de personne germanique *Wadal[20]. Ernst Förstemann cite l'anthroponyme Wadilus, suivi du suffixe -o /-one de localisation[21]. Ernest Nègre suggère l'emploi d'un autre nom de personne germanique Gailo pris absolument[22].

Cependant, la forme Wallio pour Gaillon et de Wallonio pour son homonyme Gaillon-sur-Montcient dans les Yvelines, ainsi que l'existence du hameau Gailloncel dérivé de Gaillon, désigné Waillonchel en 1231, implique le rejet de cette explication, en effet, elle ne peut pas rendre compte du W- initial. Le passage de [w] à [g] est un phénomène phonétique régulier en français (voir l'étymologie de gagner, garder, guetter, gué, etc.), elle n'a cependant pas affecté les dialectes d'oïl septentrionaux dans lesquels [w] est resté tel quel, avec cependant une évolution postérieure en [v] en normand septentrional. L'isoglosse [v] / [g(u)] passe légèrement au nord de Gaillon (parallèlement à la ligne Joret), ainsi les communes de l'Eure situées plus au nord ont-elles conservé le W- initial devenu V-, comme dans Verclives (Eure, Warcliva vers 1025) ou Vascœuil (Wascoilus 876, Guascolium XIIe siècle).

François de Beaurepaire indique en outre que le mode de composition avec le suffixe -o / -one de la proposition d'Albert Dauzat est tout à fait inusuel avec un nom de personne germanique[1].

Il suggère donc un rapprochement avec Wail (Pas-de-Calais, Wadhil 1066), Gaël (Ille-et-Vilaine, Wadel 816) que Maurits Gysseling considère comme issus de wadellu(m) « passage à gué ». Il est lui-même dérivé du vieux bas francique *wad que certains spécialistes considèrent aussi comme probable étymologie du terme gué[23].

Il serait dans ce cas suivi du suffixe -o / -one et signifierait « lieu du gué ». D'ailleurs, Gaillon est traversé par le ruisseau du Hazey en provenance de Sainte-Barbe-sur-Gaillon[1].

Toponyme signifiant « endroit guéable »[23], (Gué sur le ru du Canal).

Antérieurement à la Révolution française, on rencontre l'appellation de Gaillon-l'Archevêque, ce qui entraîne peu après 1789 le changement (provisoire) de nom en Montagne-sur-Gaillon[24].

Microtoponymie[modifier | modifier le code]

  • Hydrographie : ruisseau de Grammont ; fontaine de la Colonie.
  • Bois : bois de Grammont ; bois de Rouen ; bois Saint-Paul.
  • Hameaux et écarts : Angreville (toponyme du type Angerville, mentionné sous la forme Ansgiervilla vers 1145[25], devenu Angreville par métathèse) ; les Artaignes ; l'Aunaie (ferme) ; le Clos Morice ; les Douaires (ferme) ; Gailloncel (forme normande Waillonchel en 1231) ; la Garenne ; les Granges Dîmes ; Mont Martin ; la Muette (ancienne forme de « meute ») ; Notre-Dame de la Garenne ; les Sables ; le Val d'Any (ferme).
  • Autres toponymes : les Carreaux ; les Crayons ; Croix Gilles Philippe ; les Jardins de Bas (ancien parc du Château) ; le Pot à l'Eau ; ravin des Préaux (vallon) ; les Trente Acres (sablière).

Histoire[modifier | modifier le code]

L'histoire de la commune est fort liée à celle du château.

Une ville gallo-romaine ?[modifier | modifier le code]

Temple gallo-romain (fanum) d'Oisseau-le-Petit (Sarthe), dont des vestiges semblables ont été mis au jour à Saint-Aubin-sur-Gaillon.
La place de l'église Saint-Ouen. En arrière-plan, le château.
La tour-clocher en façade de l'église Saint-Ouen.

La Préhistoire laisse quelques traces dans la contrée[26]. Puis c’est au cours de l’époque romaine que l'on peut apprécier un regroupement de populations dans la vallée et surtout sur les hauteurs : en effet, Saint-Aubin-sur-Gaillon est peut-être la ville gallo-romaine des origines.

Alphonse-Georges Poulain y a exhumé des bains publics et des petits temples gallo-romains[27],[28]. D'ailleurs, avec l'avènement du christianisme, Saint-Aubin fut longtemps paroisse mère de Gaillon. Par contre, l'archéologie moderne n'a pas révélé de trace d'un oppidum celtique à l'endroit du château local. En outre, on ne trouve aucun vestige archéologique qui ait pu être documenté relatif à la présence d'un castrum du Bas-Empire romain sur les sites de Saint-Aubin ou du château de Gaillon.

Époque médiévale[modifier | modifier le code]

Un château ducal destiné à défendre la frontière de Normandie contre le roi de France est édifié vers le XIe siècle et il fait alors partie de tout un système de fortifications majoritairement construites le long de l'Epte côté normand (Malassis, Gasny, Baudemont, Écos, Château-sur-Epte, Gamachesetc.), mais aussi entre Eure et Seine (rive gauche) parmi lesquelles Gaillon.

En 1192, au terme d'un accord conclu entre Philippe Auguste, le roi de France, et Jean sans Terre, le roi d'Angleterre et duc de Normandie, Gaillon passe sous la domination du roi de France, au même titre que le Vexin normand et quelques autres places fortes, dont Évreux. Jean sans Terre n'est qu'un roi suppléant pendant la captivité de son frère Richard Cœur de Lion mais, dès sa libération et son retour en terre normande en 1194, ce dernier récupère quelques-unes de ses possessions après avoir défait le Capétien à Fréteval, mais pas Gaillon ni Vernon, ni Gisors que Richard perd à la fin de l'année 1195 au terme du traité de Gaillon conclu avec Philippe. C'est pourquoi il consolide ses positions en faisant construire Château-Gaillard aux Andelys sur l'autre rive de la Seine. Ce n'est cependant qu'en 1204, après la chute de la place forte et la conquête de toute la Normandie qui s'ensuit, que Gaillon est définitivement rattachée au domaine royal français.

En 1194, Philippe Auguste confie la défense du château de Gaillon au chef mercenaire Lambert Cadoc et à ses troupes. Il lui en fait don en 1197 pour le remercier de ses faits de guerre. Lambert Cadoc est seigneur de Gaillon de 1197 à 1219[29]. Il est à l'origine des armes de Gaillon.

En 1207 et 1208, Philippe Auguste rend visite à Lambert Cadoc dans la forteresse qui contient à cette époque de nombreuses machines de guerre : trois balistes à tourniquet, treize balistes à deux pieds, et huit balistes à étriers[30].

En 1219 ou 1220, Philippe Auguste reprend le château par la force et jette Lambert Cadoc en prison[31].

Un virage patrimonial va engendrer la célébrité de Gaillon avec Louis IX, roi de France, qui recueille l'héritage philippien du manoir féodal. Le roi ne s'intéressant guère à cette propriété, il cède à Eudes Rigaud, archevêque de Rouen, tours et murailles médiévales moyennant finances et en échange de viviers et des moulins de Rouen (1262)[31].

Époque moderne[modifier | modifier le code]

Les archevêques se succèdent sur le siège épiscopal de Rouen. En 1453, l'un d’eux, Guillaume d'Estouteville entreprend la construction de ce qu'il devient convenable de nommer un château.

En 1494, son successeur, Georges d'Amboise, futur légat du pape et premier ministre de Louis XII, grand mécène des arts, féru d'Italie, est la chance de Gaillon. Charles II d'Amboise de Chaumont, son neveu, accueille souvent le prélat en sa qualité de vice-roi de Lombardie, et notamment à Gaglianico, où une fresque a pour décor le château normand.

Le cardinal d'Amboise entreprend, dès 1500 jusque vers 1509, la réalisation d’un palais qui devient le premier château de la Renaissance en France : vastes bâtiments accompagnés de galeries et de jardins, dont le Lydieu est alors la perle. Il dépense 50 000 livres pour la réalisation du château. Il reçoit en 1508 la visite du roi Louis XII et de son épouse Anne de Bretagne. Gaillon fonctionne comme une cour en miniature.

Les successeurs du cardinal d'Amboise s’efforcent de maintenir le château dans le meilleur état possible, y apportant même des embellissements.

En 1563, le cardinal de Bourbon fonde la chartreuse Notre-Dame-de-Bonne-Espérance dans la plaine d'Aubevoye, en complément logique de son palais.

Pendant ces temps, les visiteurs célèbres se succèdent à Gaillon : Charles IX et sa mère Catherine de Médicis, Henri III, le fils de cette dernière, Margot, prétendante d'Henri IV[32], Henri IV, plus tard Louis XIV, Pierre Séguier, François de Harlay (1643-1644), mécène des lettres, auteur du Mercure de Gaillon[33], y sont reçus, accompagnés de la fine fleur des gentilshommes du moment.

Quant à l'archevêque fils du ministre Colbert, Jacques Nicolas, il fait adjoindre aux lieux une orangerie par les soins qualifiés de Jules Hardouin-Mansart et remodeler les jardins par Le Nôtre, tandis que le dernier résidant (contemporain de la Révolution), le cardinal de La Rochefoucauld, y reçoit, le , Benjamin Franklin en chemin vers Le Havre d'où il doit s'embarquer pour définitivement s'en retourner, malade et âgé, vers son pays et, le , le roi Louis XVI, de retour de Cherbourg.

Époque contemporaine[modifier | modifier le code]

La porte de Gênes.

À la Révolution, le château, bien de l'Église, devient bien national. Il est mis en vente en 1792. Son nouveau propriétaire le dépèce et met en vente les éléments sculptés. À la suite d'une mission ordonnée par le ministre de l'Intérieur Jean-Antoine Chaptal entre les et [34], Alexandre Lenoir, conservateur du musée des Petits Augustins de Paris, fait remonter les éléments de la Porte de Gênes dans la cour des Beaux-Arts et place le reste à l'abri. Le château vidé devient sous Napoléon Ier un pénitencier, tandis que le , on rend hommage aux cendres de l’Empereur glissant par la Seine vers Paris.

Le XIXe siècle voit la région bouleversée par des affaires retentissantes secouant la bourgeoisie locale : affaire Tournebut, relative à la chouannerie normande (1809), ou le drame du château de Jeufosse (1856-1857)[35] qui a défrayé la presse régionale dans ses chroniques judiciaires[36].

On accueille Louis-Philippe en voisin de Bizy à partir de 1830 ; bientôt, de décembre 1870 à mars 1871, Gaillon subit la botte prussienne.

Seconde Guerre mondiale[modifier | modifier le code]

La ville est occupée le à 16 h par des éléments de la 58. Infanterie-Division qui faisait partie de la 6e division d'infanterie et du XXXVIII. Armeekorps, commandé par le Generalfeldmarschall Erich von Manstein. Les Allemands ont traversé la Seine à la nage et en canots pneumatiques en dépit du pétardage du pont de Courcelles-sur-Seine. Gaillon est ainsi la première ville occupée par les Allemands sur la rive gauche de la Seine[37],[38],[39], au même titre qu'Aubevoye ou Villers-sur-le-Roule.

Le château délaissé voit l'installation d'un camp pour les internés politiques et de droit commun, et camp de transit pour les juifs raflés.

Envoyé dans ce camp en , Pierre Villon parvient à s'en évader le [40].

Au début 1942, Pierre Semard[41] est transféré au camp d'internement de Gaillon puis à Évreux où, comme otage des autorités allemandes, il est fusillé le 7 mars.

Résumé de l’histoire de la ville en quelques dates[modifier | modifier le code]

Politique et administration[modifier | modifier le code]

Hôtel de ville de Gaillon.

Tendances politiques et résultats[modifier | modifier le code]

Liste des maires[modifier | modifier le code]

Liste des maires successifs
Période Identité Étiquette Qualité
Les données manquantes sont à compléter.
1789   Pierre Bisson de La Roque   seigneur des Rotoirs
         
ca 07/1799 1809 Antoine Félix Baroche   maire sous le consulat, notaire[47]
Les données manquantes sont à compléter.
ca 1829   Magloire Delamotte   a visé le cadastre de septembre 1829
Les données manquantes sont à compléter.
         
ca 1830 - Victor Rusé   filateur
1832 - Magloire Delamotte   notaire
- -      
1838 1851 Jean Jacques Christophe Carville   médecin
ca 1852        
         
1856   François Prosper Anquetin   comm. spéciale - ancien notaire
  - François Prosper Anquetin   comm. spéciale
  13/12/1862 François Prosper Anquetin   comm. spéciale
16/12/1862 10/02/1871 (†) Félix Marie Leblanc   directeur de la maison centrale
11/02/1871 06/1871 Pierre Eugène Lefebvre   interim
20/06/1871 04/02/1874 Pierre Eugène Lefebvre    
02/1874 04/1874 Jacques Riberpray   interim
17/04/1874 17/02/1878 Armand Augustin Huet[48]   ancien notaire, conseiller général
04/03/1878 19/06/1879 Adolphe Théophile Léopold Percepied   nommé par décret - notaire
06/1879 08/1879 Étienne Parfait Bourdon   intérim
09/08/1879 07/02/1881 Étienne Parfait Bourdon[49]    
24/03/1881 17/02/1882 Henri Alexandre Cartier    
02/1882 11/1882 Louis Ferdinand Renard   intérim
30/11/1882 06/09/1883 François Anselme Berthon    
09/1883 05/1884 Louis Ferdinand Renard   intérim (°28/08/1824-†30/12/1912)
22/05/1884 31/05/1900 (†) Jacques Riberpray Républicain  
05/1900 29/03/1912 Léon Monnier Républicain  
22/05/1912 ... Jean-Charles Pareau    
1914 après 1923[50] Camille Rouen   mobilisé
Les données manquantes sont à compléter.
ca 1934   Paul Michel    
Les données manquantes sont à compléter.
1945 1947 Georges Gondre RPF nommé à la Libération
1947 1953 Constant Valentin René Jeffriau RPF  
mai 1953   Fernand Blangille    
mars 1959        
mars 1965 mars 1971 Adrienne Gondre-Caron [7] RPF  
Maurice Maire[51] PSU puis PS Médecin généraliste
Conseiller général du canton de Gaillon (1967 → 1973 puis 1979 → 1992)
Serge Champey UMP  
juillet 2020 Bernard Le Dilavrec PS Retraité de l'enseignement
mars 2020 En cours Odile Hantz SE  

Gaillon est chef-lieu du canton de Gaillon, suivant la réforme territoriale de 2015.

Jumelages[modifier | modifier le code]

Population et société[modifier | modifier le code]

Démographie[modifier | modifier le code]

Évolution démographique[modifier | modifier le code]

L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[52]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2004[53].

En 2021, la commune comptait 6 801 habitants[Note 5], en diminution de 3,22 % par rapport à 2015 (Eure : −0,5 %, France hors Mayotte : +1,84 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
1 0549251 0501 0221 1431 1432 5962 8563 206
1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
3 5783 3403 2193 3353 4743 4883 1983 2063 016
1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
2 7692 4792 6122 6221 8362 0231 9682 3932 562
1962 1968 1975 1982 1990 1999 2004 2006 2009
3 1523 6044 3185 8456 3036 8616 8136 7247 224
2014 2019 2021 - - - - - -
7 0596 8606 801------
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[54] puis Insee à partir de 2006[55].)
Histogramme de l'évolution démographique

Pyramide des âges[modifier | modifier le code]

La population de la commune est relativement jeune. En 2018, le taux de personnes d'un âge inférieur à 30 ans s'élève à 40,2 %, soit au-dessus de la moyenne départementale (35,2 %). À l'inverse, le taux de personnes d'âge supérieur à 60 ans est de 23,2 % la même année, alors qu'il est de 25,5 % au niveau départemental.

En 2018, la commune comptait 3 393 hommes pour 3 499 femmes, soit un taux de 50,77 % de femmes, légèrement inférieur au taux départemental (51,26 %).

Les pyramides des âges de la commune et du département s'établissent comme suit.

Pyramide des âges de la commune en 2018 en pourcentage[56]
HommesClasse d’âgeFemmes
0,2 
90 ou +
0,9 
5,2 
75-89 ans
7,7 
14,9 
60-74 ans
17,3 
17,1 
45-59 ans
17,4 
19,8 
30-44 ans
18,8 
22,5 
15-29 ans
18,1 
20,1 
0-14 ans
19,8 
Pyramide des âges du département de l'Eure en 2020 en pourcentage[57]
HommesClasse d’âgeFemmes
0,6 
90 ou +
1,6 
6,2 
75-89 ans
8,6 
17 
60-74 ans
17,8 
20,8 
45-59 ans
20,1 
18,8 
30-44 ans
18,8 
16,4 
15-29 ans
14,7 
20,2 
0-14 ans
18,6 

Sécurité[modifier | modifier le code]

La commune dans son ensemble est classée depuis 2013 en zone de sécurité prioritaire (2e vague), avec renforcement des effectifs de la police nationale. En effet, la commune « souffre plus que d’autres d’une insécurité quotidienne et d’une délinquance enracinée »[58] et « connaît depuis quelques années une dégradation importante de ses conditions de sécurité »[58], ce qui a été identifié comme tel par le Ministère de l'Intérieur du Gouvernement Jean-Marc Ayrault, permettant ainsi à ce territoire de bénéficier de policiers supplémentaires.

Enseignement[modifier | modifier le code]

Gaillon est située dans l’académie de Normandie.

Établissements scolaires[modifier | modifier le code]

Lycée public André-Malraux (1990)

Collèges :

Écoles :

  • groupe scolaire Paul-Doumer (Jules Duboc, architecte - 1937)
  • école des Tourterelles (maternelle) (1960)
  • école Louise-Michel
  • école de l'Orienne.

Manifestations culturelles et festivités[modifier | modifier le code]

  • Gaillon organise un festival de peinture, le Festival Aquarell'Eure[59], qui se déroule la première semaine de juin.

Les objectifs de l'ADAGGE[60] (Association pour la Diffusion des Arts Graphiques à Gaillon et ses Environs), organisatrice du festival, sont multiples. D’une part, pour les artistes :

  • promouvoir l’aquarelle, faire mieux connaître ce médium ;
  • disposer d’un événement important dans la moitié Nord de la France. Les grandes manifestations nationales liées à l’aquarelle sont exclusivement organisées dans la moitié Sud ;
  • permettre les rencontres entre artistes internationaux et aquarellistes amateurs régionaux ;

Et d’autre part, pour le public :

  • permettre au public normand, parisien, touriste national ou étranger d'avoir des expositions de haut niveau ;
  • créer un événement phare afin de faire mieux connaître la ville et la région ;
  • participer au développement de l’activité touristique.

Équipements culturels et de loisirs[modifier | modifier le code]

  • Conservatoire de musique (compétence de la communauté d'agglomération) installé juste à côté du château ;
  • École d'arts plastiques (créée en 1976), qui évolue dans un bâtiment neuf inauguré en décembre 2017 ;
  • Golf de Gaillon ;
  • Aquaval, complexe intercommunal aquatique construit au début des années 2000 ;
  • Grand Forum, complexe intercommunal de 4 salles de cinéma construit en 2004-2005.

Économie[modifier | modifier le code]

L'imprimerie-papeterie Jules Sery (par suite sa veuve) laisse sa trace au travers d'une collection de cartes postales locales mais et aussi d'ouvrages d'instruction.

  • Centre d'expédition des Belles Lettres.
  • Mottaz industrie [8]
  • Le site internet de la CCEMS comporte un panorama complet des activités économiques hébergées sur son territoire et dont bénéficie ou auxquelles contribue la commune de Gaillon.

Culture locale et patrimoine[modifier | modifier le code]

Lieux et monuments[modifier | modifier le code]

Statue de Pierre Mendès France, par le Chilien José Edulio Barrientos, 1988
  • Maison de la cour Bourdon, tour à tour chantrerie, relais de poste, puis hostellerie, accessible par un porche au plus près de la tour l'église.
  • Oratoire (non visible) Saint-Jean-Baptiste des XVIIe, XVIIIe et XIXe siècles, recensé à l'inventaire général du patrimoine culturel[65].
  • Colonie pénitentiaire (ancienne) dite des Douaires, de la seconde moitié du XIXe siècle, recensée à l'inventaire général du patrimoine culturel[66],[67].
  • Manoir de l'Aunay, ou l'Aunaie, probablement du XVIIe siècle, recensé à l'inventaire général du patrimoine culturel[68].
  • Lavoir, probablement de la seconde moitié du XVIIIe siècle, recensé à l'inventaire général du patrimoine culturel[69]. L'endroit se prête dorénavant aux expositions provisoires.
  • Maison du XVIe siècle, 4 rue du Four à Baon, avec porche remarquable, recensée à l'inventaire général du patrimoine culturel[70].
  • Maison du XVIe siècle, 10 rue du Four à Baon, école communale jusqu'en 1937, recensée à l'inventaire général du patrimoine culturel[71].
  • Château du Mont-Martin[72].
  • Collégiale Saint-Antoine (ancienne) du XIIIe siècle (1205), détruite au XVIIIe siècle (1772)[73], à l'emplacement de laquelle se situe l'église Saint-Ouen.
  • Les édifices recensés en 1986 au 70-72 route de Rouen[74] et au 1 rue du Maréchal-Leclerc[75] ont disparu depuis.

Cinéma[modifier | modifier le code]

Le film Ressources humaines de Laurent Cantet sorti en 1999 a été tourné à Gaillon.

Patrimoine naturel[modifier | modifier le code]

La commune déplore trois sites pollués sur son territoire [9] :

  • Akzo Nobel Inks, zone industrielle des Artaignes
  • Ancienne décharge de déchets industriels, route de la Garenne
  • Usine à gaz, rue Paul-Michel

Personnalités liées à la commune[modifier | modifier le code]

  • Noël Argonne, dit Dom Bonaventure d'Argonne (1634-1704), né à Paris, moine chartreux d'Aubevoye, état dans lequel il décède le 28 janvier 1704.
  • José Edulio Barrientos (1943-2012), sculpteur chilien, exilée; y est décédé. A laissé à Gaillon une statue de Pierre Mendès France et un buste de Salvador Allende.
  • Henri Anatole Colin (1860-1930), docteur en médecine, aliéniste, en poste à Gaillon, entre 1894 et 1901[76], notamment auprès des aliénés de la maison centrale. Médecin en chef des asiles de la Seine (asile de Villejuif) au moment où il est nommé chevalier de la Légion d'honneur en 1920.
  • Tony Cavet (1975-), coureur cycliste, y est né.
  • Albert Demangeon (1872-1940), géographe, né à Cormeilles, a passé son enfance à Gaillon. Il a poursuivi ses études à Évreux puis à Paris. Élève de l'École normale supérieure, professeur à la Sorbonne, il est mort à Paris en 1940.
  • Jean-Baptiste Gauthier (né à Louviers en 1685), théologien[77],[78], y est décédé en 1755.
  • Jean Lemaire (1598 - 1659), dit Lemaire-Poussin, peintre, y est mort. En outre, il a réalisé une vue de la chartreuse de Bourbon-lès-Gaillon, que reproduit un ouvrage édité en mai 2017[79].
  • Léon Lindet (1857-1929), chimiste, y est décédé.
  • Henry Périer de Lahitolle (1832-1879), polytechnicien, inventeur du modèle de canon qui porte son nom, y est né.
  • Alphonse-Georges Poulain (1875-1966), écrivain, peintre, archéologue, sculpteur - a fréquenté les sous-sols du château.
  • Jacques Riberpray (1832-1900), maire, conseiller général, député de l'Eure. Chevalier de la Légion d'honneur du 14 juillet 1891 - Membre de la Société des amis des arts du département de l'Eure.
  • Israel Silvestre (1621 - 1691), dessinateur prolifique ayant laissé nombre d'illustrations de châteaux français, dont celui de Gaillon.
  • Georges Wakhévitch (1907-1984), du 16 juin au 16 septembre 1984, une exposition lui rend hommage au château de Gaillon, intitulée l'univers magique de Wakhévitch.

Héraldique[modifier | modifier le code]

Blason de Gaillon

De gueules à la tour d'or ouverte et maçonnée de sable[80].

Passé de garnison militaire[modifier | modifier le code]

Un détachement du 74e régiment d’infanterie caserné à Rouen occupe les lieux en 1901 (quartier Pélissier).

Les hommes de la 8e compagnie du 28e régiment d'infanterie, stationnés dans l'ancienne maison centrale, assurent le défilé du 14 juillet 1903 dans un uniforme « prototype » proposé pour supplanter la tenue comportant le pantalon « Garance »[81].

À partir de 1915, un centre d’instruction d’officiers sous-lieutenants auxiliaires, infanterie (CISLA I)[82] y est organisé, ayant pour objet la réorganisation de l’armée belge, de la rééquiper et de former les cadres, après les ravages provoqués par les premiers mois de la Première Guerre mondiale.

Le comte Pierre Ryckmans fait un passage par Gaillon. En juillet 1917, René Glatigny sollicite et obtient son passage à l'infanterie. Le premier octobre 1917, il est envoyé à Bayeux (Calvados) pour y suivre les cours du centre d'instruction des sous-officiers d'infanterie (CISOI) de l'armée belge. Le 24 février 1918, il est nommé sous-officier et est envoyé au CISLA. La session de Gaillon se termine le 31 juillet. Sorti breveté, René Glatigny retourne au front où il décède des suites de blessures les jours suivant le 28 septembre 1918.

Une plaque commémorative témoigne de ce centre de formation militaire historique ; elle est visible à l'entrée du château. Par ailleurs, la tombe d'un soldat belge est incorporée au carré militaire du cimetière communal.

Voir aussi[modifier | modifier le code]

Articles connexes[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]

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Bibliographie[modifier | modifier le code]

  • Évelyne Thomas, Gaillon, chronologie de la construction : L'architecture de la Renaissance en Normandie, t. 1, Cerisy-la-Salle, Presses universitaires de Caen, coll. « Actes du colloque (30 septembre - 4 octobre 1998) », , p. 153-161.
  • Monique Chatenet et Évelyne Thomas, Le château de Georges Ier d'Amboise à Gaillon : L'architecture de la Renaissance en Normandie, t. 2, Cerisy-la-Salle, Presses universitaires de Caen, coll. « Actes du colloque (30 septembre - 4 octobre 1998) », , p. 13-30.
  • Élisabeth Chirol (préf. Marcel Aubert), Un premier foyer de la Renaissance en France : le château de Gaillon, Rouen / Paris, Lecerf, , 293 p..
  • Thierry Garnier, Mémoires de deux Cités : Gaillon historique, t. 1, M2G éditions, .
  • Thierry Garnier, Gaillon, Nouvelles éditions Sutton, coll. « Mémoire en Images », , 127 p. (ISBN 978-2-84253-943-6).
  • Jean Mineray (préf. Michel de Decker), Gaillon, un château, des villages, des histoires…, Luneray, Bertout, , 311 p. (ISBN 2-86743-023-2).
  • Jean Mineray, Récits et documents pour servir à l'histoire de Gaillon et d'alentour, Luneray, Bertout, , 255 p. (ISBN 2-86743-125-5, lire en ligne).
  • Yvette Semard (préf. Gilles Perrault), En souvenir de l'avenir. Au jour le jour dans les camps de Vichy 1942-1944. La Petite Roquette, les camps des Tourelles, d'Aincourt, de Gaillon, de La Lande et de Mérignac, Montreuil, L'Arbre verdoyant, , 197 p. (ISBN 978-2-86718-022-4).

Notes et références[modifier | modifier le code]

Notes[modifier | modifier le code]

  1. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
  2. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
  3. Les eaux continentales désignent toutes les eaux de surface, en général des eaux douces issues d'eau de pluie, qui se trouvent à l'intérieur des terres.
  4. Le nom gaulois du site est inconnu. En tout cas, les Romains n'ont jamais nommé, pas plus qu'ils n'ont nommé le moindre lieu dans la région, le lieu Castiliorum, Castilio qui sont des formes médiévales latinisées du français Chastillon / Châtillon, normand Castillon / Catillon qui évoquent la présence d'un château.
  5. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.

Cartes[modifier | modifier le code]

  1. IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).

Références[modifier | modifier le code]

  1. a b c d et e François de Beaurepaire (préf. Marcel Baudot), Les Noms des communes et anciennes paroisses de l'Eure, Paris, A. et J. Picard, , 221 p. (ISBN 2-7084-0067-3, OCLC 9675154), p. 114.
  2. « Géoportail (IGN), couche « Communes 2016 » activée ».
  3. a et b Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501,‎ (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
  4. « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le )
  5. GIEC normand, Le climat en Normandie : présentation et évolution, , 18 p. (lire en ligne), p. 2
  6. « Orthodromie entre Gaillon et Muids », sur fr.distance.to (consulté le ).
  7. « Station Météo-France « Muids » (commune de Muids) - fiche climatologique - période 1991-2020 », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
  8. « Station Météo-France « Muids » (commune de Muids) - fiche de métadonnées. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
  9. « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », sur meteofrance.fr, (consulté le )
  10. « Typologie urbain / rural », sur observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
  11. « Commune urbaine - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
  12. « Comprendre la grille de densité », sur observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
  13. « Unité urbaine 2020 de Gaillon », sur insee.fr (consulté le ).
  14. « Base des unités urbaines 2020 », sur insee.fr, (consulté le ).
  15. Vianney Costemalle, « Toujours plus d’habitants dans les unités urbaines », sur insee.fr, (consulté le ).
  16. « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur insee.fr, (consulté le ).
  17. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
  18. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le ).
  19. Ernest Poret de Blosseville, Dictionnaire topographique du département de l’Eure, Paris, , p. 94
  20. Albert Dauzat et Charles Rostaing, Dictionnaire étymologique des noms de lieux en France, éditions Larousse, 1968.
  21. ibidem
  22. Ernest Nègre, Toponymie générale de la France, Librairie Droz, p. 842, no 14695 (lire en ligne) [1]
  23. a et b Étymologie du terme gué
  24. « Les anciens noms révolutionnaires des communes de l'Eure », sur eure.gouv.fr, (consulté le ).
  25. Georges Bernage, « La « Côte des Vikings » », Vikland, la revue du Cotentin, no 7,‎ octobre-novembre-décembre 2013, p. 10 (ISSN 0224-7992).
  26. Comme l'ont montré des fouilles réalisées à Saint-Pierre-d'Autils
  27. Alphonse-Georges Poulain - Campagne de fouilles des années 1910-1911 - Revue Persée -
  28. Alphonse-Georges Poulain - Campagne de fouilles des années 1912-1913 - Revue Persée suite-
  29. Bulletin du bibliophile et du bibliothécaire - Société des amis de la Bibliothèque nationale et des grandes bibliothèques de France - 1860.
  30. Comptes de dépenses de la construction du château de Gaillon, Deville, 1850, p. 11.
  31. a et b Comptes de dépenses de la construction du château de Gaillon, Deville, 1850.
  32. En souvenir de laquelle une sente porte le nom de Reine Margot.
  33. « Le Mercure de Gaillon », sur Dictionnaire des journaux (1600-1789), édition révisée 1991 (consulté le ).
  34. [2].
  35. Hameau de la commune de Saint-Aubin-sur-Gaillon - L'historien Michel de Decker a consacré un ouvrage à cette affaire en 1996 : La Bête Noire du Château de Jeufosse, éditions Bertout, La Mémoire Normande (ISBN 2-86743-256-1).
  36. « Jeufosse », sur ville-saintaubinsurgaillon.fr (consulté le ).
  37. Militaria Hors-série no 31, De la Somme à la Seine[source insuffisante].
  38. Kampf der 6. Inf.-Div. um den Seine-Übergang bei les Andelys, 1940.[source insuffisante].
  39. Hans-Joachim Ludendorff et al., Sturmmarsch zur Loire : Ein Infanteriekorps stürmt, siegt und verfolgt, Berlin, Die Wehrmacht, (présentation en ligne).
  40. notice VILLON Pierre (GINSBURGER Roger, Salomon, dit), Claude Willard, maitron.fr.
  41. Voir en bibliographie l'ouvrage d'Yvette Semard.
  42. [3].
  43. Adolphe Thiers Histoire de la Révolution française, Paris, Lecointre et Durey, 1823-27, volume 2, pages 206-207) [4]
  44. Jean Étienne Beaunier (5 février 1846 à Château-Renault-18 janvier 1933, 88 rue du Bac à Paris), nommé chevalier de la Légion d'honneur à 80 ans passé en 1927 Base Léonore, notice LH/156/72.
  45. Notice sur la maison centrale et l'asile des aliénés de Gaillon, par Étienne Beaunier,… souvenir offert à MM. les membres du Congrès pénitentiaire international, à l'occasion de leur visite à Gaillon, le .
  46. « Allocution de M. François Mitterrand, Président de la République, sur la vie de Pierre Mendès France, Gaillon, mardi 18 octobre 1988 », sur discours.vie-publique.fr, (consulté le ).
  47. Les apôtres d'Antoine Juste, sur Persée, p. 358.
  48. « notice LH/1318/69 », base Léonore, ministère français de la Culture.
  49. Bulletin officiel du ministère de l'Intérieur, sourçage Bourdon, p. 155.
  50. Camille Rouen assiste aux obsèques du sénateur Monnier en qualité de maire de Gaillon.
  51. Maurice Maire (31 juillet 1923 - † juillet 2018) [5].
  52. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
  53. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
  54. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
  55. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 et 2021.
  56. Insee, « Évolution et structure de la population en 2018 - Commune de Gaillon (27275) », (consulté le ).
  57. Insee, « Évolution et structure de la population en 2020 - Département de l'Eure (27) », (consulté le ).
  58. a et b [PDF]« Création de 49 nouvelles Zones de Sécurité Prioritaires (ZSP) - dossier de presse », sur interieur.gouv.fr, Ministère de l'Intérieur, (consulté le ).
  59. [6] Festival Aquarell'Eure (blog).
  60. « Association pour la diffusion des arts graphiques à Gaillon et ses environs », sur adagge.fr (consulté le ).
  61. « Château de Gaillon », notice no PA00099427, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
  62. « Maison à colombages », notice no PA00099428, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
  63. « Église paroissiale Saint-Ouen », notice no IA00017633, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
  64. « Vitrail La crucifixion. », notice no IM27018151, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Palissy, ministère français de la Culture.
  65. « Oratoire Saint-Jean-Baptiste », notice no IA00017638, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
  66. « Prison dite colonie pénitentiaire », notice no IA00017636, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
  67. Enfants en Justice, la colonie des Douaires, lire en ligne
  68. « Manoir », notice no IA00017635, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
  69. « Lavoir », notice no IA00017639, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
  70. « Maison », notice no IA00017648, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
  71. « Maison », notice no IA00017649, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
  72. « Carte postale du château », sur images.google.fr, non daté (consulté le ).
  73. « Collégiale Saint-Antoine », notice no IA00017634, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
  74. Notice no IA00017641, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
  75. Notice no IA00017651, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
  76. « notice no 19800035/265/35400 », base Léonore, ministère français de la Culture.
  77. Notamment au service de Mgr Colbert, évêque de Montpellier
  78. Denis Diderot, Encyclopédie ou dictionnaire raisonné des sciences des arts et des métiers, sociétés typographiques, (lire en ligne), p. 417 (tome 20 - LIG/MAQ).
  79. Thomas Roche, « Vue de la chartreuse de Bourbon-lès-Gaillon, attribuée à Jean Lemaire », dans 1000 ans de Normandie, Gand, Snoeck, (ISBN 978-94-6161-367-7), p. 272-273.
  80. Banque du Blason
  81. « Gaillon : La vie de château... pas pour tout le monde », sur limpartial-andelys.fr, (consulté le ).
  82. « Tombe belge dans le carré militaire français », sur bel-memorial.org (consulté le ).