Géraud de Gourdon

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Armes de Géraud de Gourdon : parti au premier d'azur, à trois étoiles d'or en pal, et au deuxième de gueules, à trois bandes d'or[1].

Géraud de Gourdon, noble du Quercy, seigneur de Gourdon est cité comme ayant participé aux croisades et les armoiries des Gourdon figurent dans les salles des Croisades du château de Versailles.

Ne pas confondre avec Géraud II de Gourdon, 29e évêque de Cahors, prédécesseur de Géraud de Cardaillac durant les années 1068-1112 selon une source[2] ou les années 1068-1090 selon une autre source[3], ou même 1068-1080 si Géraud de Cardaillac est devenu évêque de Cahors en 1080[4].

Biographie[modifier | modifier le code]

Selon L. Saint-Marty, Jacques Paul Migne et Charles Gavard, un Géraud de Gourdon part fin avec le vicomte Raymond Ier de Turenne, à la croisade dans l'armée du comte de Toulouse Raymond IV[5],[6]. Charles Gavard le qualifie de Géraud II de Gourdon[1].

Selon Guillaume Lacoste et Jean Lartigaut, un Géraud de Gourdon teste en 1108, fait un legs à l'abbaye de Sarlat, un autre aux chanoines du Vigan. Il fait donation à l’église de Cahors de ses divers biens dans la paroisse Sancti Francoleni - Francoulès - avec l’église et la juridiction de ce lieu[7] puis part à la croisade avec Bertrand de Tripoli, fils du comte de Toulouse[8].

Aucune source ne permet d'affirmer ou d'infirmer que ces deux Géraud de Gourdon sont une même personne.

Mariage et descendance[modifier | modifier le code]

Dans son testament de 1108, Géraud de Gourdon est marié à une Alpasie et père d'Aymeric[7]. Selon le généalogiste Eugène Vasseur, Aymeric pourrait être Aymeric III, cité en 1143 qui épouse Mangne de Turenne, fille de Raymond Ier de Turenne[9], lien non confirmé par le généalogiste Charles Cawley[10].

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. a et b Charles Gavard, Galeries historiques du palais de Versailles, Volume 6,Numéro 1, imprimerie royale, 1840, p. 307, [lire en ligne].
  2. Bulletin de la Société de l'histoire de France, publié par la Société de l'histoire de France, édité par J. Renouard, 1844, p. 103., [lire en ligne].
  3. Guillaume Lacoste, Histoire générale de la province de Quercy. Tome 1, livre VI, J. Girma, Cahors, 1883-1886, p. 420, [lire en ligne] et p. 438-439, [lire en ligne].
  4. J. Dufour, Les évêques d'Albi, de Cahors et de Rodez jusqu'à la fin du XIIe siècle, 1989, pp. 62-63. J. Dufour mentionne Géraud de Cardaillac comme évêque de Cahors de 1080 à 1112 et ne cite pas Géraud de Gourdon après 1074.
  5. L. Saint-Marty, Histoire populaire du Quercy : des origines à 1800, 1920, p. 37, [lire en ligne].
  6. Jacques Paul Migne, Encyclopédie théologique : ou, Serie de dictionnaires sur toutes les parties de la science religieuse, vol. 32, 1852, « Géraud, seigneur de Gourdon », Dictionnaire de numismatique et de silographie religieuses, [lire en ligne], p. 327, cf. notice 155.
  7. a et b Guillaume Lacoste, Histoire générale de la province de Quercy. Tome 2, 1886, livre VII, p. 6, [lire en ligne].
  8. Jean Lartigaut, Entre deux courtines de châteaux, une frontière entre Périgord et Quercy, in Château et territoire : limites et mouvances , p. 50-52, vol. 595 de Annales littéraires de l'Université de Besançon, no 12, éd. Presses Univ. Franche-Comté, 1995 , (ISBN 2-25160-595-9), [lire en ligne].
  9. Eugène Vasseur, Généalogie ascendante de deux nobles rouergats du 17e siècle, tableau F18 : Seigneurs de Gourdon et de Penne, 1995.
  10. Charles Cawley, Medieval Lands, the encyclopaedia of territories in the medieval western world and the royal and noble families which ruled them., [lire en ligne].

Voir aussi[modifier | modifier le code]