François des Baux

Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.
François des Baux
Titre de noblesse
Comte
Biographie
Naissance
Décès
Famille
Famille des Baux (en)Voir et modifier les données sur Wikidata
Père
Mère
Marguerite d'Aulnay (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Conjoints
Sveva Orsini (d) (à partir de )
Marguerite de Tarente (d)
Luisa de San Severino, degli Conti di Marsico (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Enfants
Jacques des Baux
Antonia des Baux
Marguerite des Baux
Guillaume II des Baux (d)
Bianchino del Balzo (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Blason

François (Ier) des Baux (anglais : Francis of Baux, italien : Francesco del Balzo; c. 1330[1] - ) fut le premier duc d'Andria, comte de Montescaglioso et Squillace, et seigneur de Berre, Mison[2], et Tiano (Teano). Il était le fils de Bertrand III des Baux, comte d'Andria et de Montescaglioso et de sa seconde épouse, Marguerite d'Aulnay, dame de Teano et Carinola, fille de Robert d'Aulnay de Teano[3]. Le père de François était sénateur de Rome, capitaine général de Toscane et justicier de Naples[1]. La famille de descendance semi-royale des Baux (il appartenait à la branche des Baux de Berre d'Andrie) était l'une des plus grandes maisons du royaume après le mariage du duc avec Marguerite de Tarente en 1348[4].

En 1349, François reçut une importante subvention de Louis, prince de Tarente. Le prince Louis avait épousé Jeanne Ire de Naples en 1346 comme second mari, et était devenu roi consort de Naples ; il fut couronné en 1352/53. Le roi était le frère de la seconde épouse de François, Marguerite, qu'il avait épousée en 1348[1],[5]. François a été créé duc d'Andria et a été le premier noble à être élevé à la dignité ducale dans le royaume[4]. Andria (Andrie) avait été un fief royal que le père du duc avait reçu de Béatrice d'Anjou, en vertu de sa dot[6].

À la mort de Philippe II, prince de Tarente en 1373, Marguerite et François revendiquèrent les terres grecques de Tarente et de Philippe (principalement la Principauté d'Achaïe et les territoires dépendants) et des titres pour eux-mêmes et leur fils, Jacques des Baux, comme dernier descendant mâle de Philippe Ier, prince de Tarente[4]. La demande de Marguerite a été soutenue par le pape Grégoire XI[4]. Cependant, la reine Jeanne, a décidé d'exercer une domination directe sur les possessions grecques du prince de Tarente[4]. En , celle-ci a décidé de réduire la famille à néant et a dépouillé François de toutes ses terres et titres[4]. Cette action a conduit à une guerre civile entre la reine et la famille des Baux[4]. Un chapitre est enregistré dans la version aragonaise de la Chronique de Morée[4].

Famille[modifier | modifier le code]

François s'est marié à trois reprises[1]. En 1337, il épousa d'abord Luisa de San Severino, fille de Tommaso III de San Severino, comte de Marsico ; il n'y eut pas de descendance[1].

En 1348, François épousa en secondes noces Marguerite de Tarente, fille de Philippe Ier, prince de Tarente et d'Achaïe, empereur latin (titulaire) de Constantinople par sa seconde épouse, Catherine de Valois, impératrice latine titulaire de Constantinople[1]. Elle est décédée en en prison[1]. Ils ont eu deux enfants :

En 1381, François épousa en troisièmes noces Sueva Orsini, fille de Nicolo Orsini di Nola et sœur de Raimondello. Nicolo était le fils de Roberto Orsini di Nola (fils de Romano/Romanello Orsini et d'Anastasia de Montfort (en), elle-même petite-fille d'Aliénor d'Angleterre et de Simon V de Montfort), et de Sveva del Balzo di Soleto (des Baux de Soleto, issus des Baux d'Orange-Courthézon). De cette union, il eut :

Ascendance[modifier | modifier le code]

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. a b c d e f g h i et j Douglas Richardson. Plantagenet Ancestry: Plantagenet Ancestry: A Study In Colonial And Medieval Families, 2nd Edition, 2011. pg 401.
  2. Mison : Cf. Histoire des Pairs de France, t. VII, par Jullien de Courcelles, 1826 : Mison, des d'Agoult aux Baux, p. 81-82.
  3. D'Aulnay de Teano et Carinola : Cf. Annali delle Due Sicilie, 1860, vol. II, p. 275.
  4. a b c d e f g et h Kenneth Meyer Setton. A History of the Crusades: Fourteenth and fifteenth centuries, edited by Harry W. Hazard. Univ of Wisconsin Press, 1969. pg 142-46.
  5. Pietro Giannone. The civil history of the Kingdom of Naples, Volume 2, Londres, 1723. p. 241.
  6. Welbore St. Clair Baddeley. Robert the Wise and His Heirs, 1278-1352, W. Heinemann, 1897. p. 463.

Annexes[modifier | modifier le code]

Articles connexes[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]