Frédérune

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Frédérune
Fonction
Reine de France (d)
-
Titre de noblesse
Reine consort
Biographie
Décès
Sépulture
Famille
Immedingians (en) (?)Voir et modifier les données sur Wikidata
Conjoint
Charles III le Simple (à partir de )Voir et modifier les données sur Wikidata
Enfants

Frédérune[1] ou Frérone, née vers 885/887, morte le , est une sœur de l'évêque Beuve II (Bovo, Bovon) de Châlons-en-Champagne, et parente de Mathilde de Ringelheim la deuxième épouse du roi Henri Ier de Germanie[2].

Le , la noble Frederuna épouse le roi Charles le Simple[3], lui apportant de puissants alliés. Le roi constitue pour elle, au palais d'Attigny, un douaire comprenant le fisc de Corbeny et le palais de Ponthion[4], avec l'ensemble de leurs dépendances[5],[6]. Mais elle ne donne au roi que des filles, ce qui entraîne un réel problème de succession. Son effacement de la scène publique a laissé supposer qu'elle aurait été délaissée par son mari, ce qui est sans fondement.

La France est confrontée aux invasions normandes, le traité de Saint-Clair-sur-Epte accorde à Rollon, chef des Normands, un territoire qui deviendra l'actuelle Normandie. Leur fille, Gisèle, lui est donnée en mariage.

Frédérune décède prématurément le , peut être en couches, et est inhumée dans le chœur de la basilique Saint-Remi de Reims.

Enfants[modifier | modifier le code]

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. (en) Généalogie de Frederuna sur le site de la Fondation pour la généalogie médiévale.
  2. Alain de Sancy, Les ducs de Normandie et les rois de France: 911-1204, Fernand Lanore, 1996, p. 141.
  3. Société historique de Compiègne, Cartulaire de l'abbaye de Saint-Corneille de Compiègne, tome 3, Imprimerie J. Bellin, 1904, p. 9.
  4. Régine Le Jan, « Douaires et pouvoirs des reines en Francie et en Germanie (VIe – Xe siècle) », François Bougard, Laurent Feller et Régine Le Jan, éd. Dots et douaires dans le haut Moyen Âge, Rome, École française de Rome, 2002, p. 473 DOI 10.1400/37720.
  5. Philippe Depreux, « Princes, princesses et nobles étrangers à la cour des rois mérovingiens et carolingiens : alliés, hôtes ou otages ? », dans Actes de la Société des historiens médiévistes de l'enseignement supérieur public, vol. 30 : L'Étranger au Moyen Âge, (DOI 10.3406/shmes.1999.1765, lire en ligne), p. 133–154, ici p. 145], note 133.
  6. Annie Renoux (éd.), Palais royaux et princiers au Moyen Âge: actes du colloque international tenu au Mans les 6-7 et 8 octobre 1994, Publications de l'Université du Maine, 1996, 217 pages, p. 109 (ISBN 9782904037221).
  7. (en) Généalogie de Godefroy de Juliers sur le site Medieval Lands.
  8. « L'Histoire d'une famille, un passé mis en lumière. », sur Site de authome-genealogie ! (consulté le ).

Liens externes[modifier | modifier le code]