Fatouville-Grestain

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Fatouville-Grestain
Fatouville-Grestain
Vue de Fatouville vers la vallée de la Seine.
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Normandie
Département Eure
Arrondissement Bernay
Intercommunalité Communauté de communes du Pays de Honfleur-Beuzeville
Maire
Mandat
Brigitte Pourdieu
2020-2026
Code postal 27210
Code commune 27233
Démographie
Gentilé Fatouvillais
Population
municipale
718 hab. (2021 en diminution de 7,71 % par rapport à 2015)
Densité 70 hab./km2
Géographie
Coordonnées 49° 24′ 28″ nord, 0° 19′ 45″ est
Altitude Min. 0 m
Max. 112 m
Superficie 10,26 km2
Unité urbaine Commune rurale
Aire d'attraction Le Havre
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton de Beuzeville
Législatives Troisième circonscription
Localisation
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Fatouville-Grestain est une commune française située dans le département de l'Eure en région Normandie.

Géographie[modifier | modifier le code]

Localisation[modifier | modifier le code]

Fatouville-Grestain est une commune du Nord-Ouest du département de l'Eure située au bord de l'estuaire de la Seine et à proximité du département du Calvados. Selon l'atlas des paysages de Haute-Normandie, elle appartient à la région naturelle du Lieuvin[1]. Toutefois, l'Agreste, le service de la statistique et de la prospective du ministère de l'Agriculture, de l'Agroalimentaire et de la Forêt, la classe au sein du pays d'Auge (en tant que région agricole)[2].

La commune est à moins de dix kilomètres à l'est de Honfleur, à autant de Beuzeville et à environ dix-sept kilomètres de Pont-Audemer.

Communes Limitrophes[modifier | modifier le code]

Géologie, relief et hydrographie[modifier | modifier le code]

La superficie de la commune est de 1 026 hectares, l'altitude varie entre 0 et 112 mètres[4].

Elle est arrosée par la Vilaine, un ruisseau qui se jette dans le canal de Retour d'Eau[5].

Climat[modifier | modifier le code]

En 2010, le climat de la commune est de type climat océanique franc, selon une étude du CNRS s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[6]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat océanique et est dans la région climatique Côtes de la Manche orientale, caractérisée par un faible ensoleillement (1 550 h/an) ; forte humidité de l’air (plus de 20 h/jour avec humidité relative > 80 % en hiver), vents forts fréquents[7]. Parallèlement le GIEC normand, un groupe régional d’experts sur le climat, différencie quant à lui, dans une étude de 2020, trois grands types de climats pour la région Normandie, nuancés à une échelle plus fine par les facteurs géographiques locaux. La commune est, selon ce zonage, exposée à un « climat contrasté des collines », correspondant au Pays d’Auge, Lieuvin et Roumois, moins directement soumis aux flux océaniques et connaissant toutefois des précipitations assez marquées en raison des reliefs collinaires qui favorisent leur formation[8].

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 10,5 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 12,7 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 893 mm, avec 12,8 jours de précipitations en janvier et 8,7 jours en juillet[6]. Pour la période 1991-2020 la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique la plus proche, située sur la commune de Boulleville à 6 km à vol d'oiseau[9], est de 11,3 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 851,2 mm[10],[11]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d’émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[12].

Voies de communication et transports[modifier | modifier le code]

Urbanisme[modifier | modifier le code]

Typologie[modifier | modifier le code]

Fatouville-Grestain est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1],[15],[16],[17]. Elle appartient à l'unité urbaine de Honfleur, une agglomération inter-départementale regroupant 12 communes[18] et 21 768 habitants en 2017, dont elle est une commune de la banlieue[19],[20].

Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction du Havre, dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 116 communes, est catégorisée dans les aires de 200 000 à moins de 700 000 habitants[21],[22].

La commune, bordée par la baie de Seine, est également une commune littorale au sens de la loi du , dite loi littoral[23]. Des dispositions spécifiques d’urbanisme s’y appliquent dès lors afin de préserver les espaces naturels, les sites, les paysages et l’équilibre écologique du littoral, par exemple le principe d'inconstructibilité, en dehors des espaces urbanisés, sur la bande littorale des 100 mètres, ou plus si le plan local d’urbanisme le prévoit[24],[25].

Occupation des sols[modifier | modifier le code]

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (75,6 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (75,7 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : prairies (50,9 %), forêts (23,7 %), terres arables (18,5 %), zones agricoles hétérogènes (6,2 %), eaux maritimes (0,7 %)[26]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].

Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

Morphologie urbaine[modifier | modifier le code]

La commune est constituée de plusieurs hameaux répartis sur le plateau, autour du bourg de Fatouville, généralement à une centaine de mètres d'altitude ; c'est le cas pour les hameaux de la Côte, de la Terrerie, du Feugré et pour la plaine d'Inglemare, par exemple. D'autres sont situés à des altitudes plus proches du niveau de la mer, c'est le cas pour les hameaux de Joble, Grestain et Carbec.

Logement[modifier | modifier le code]

En 2009, le nombre total de logements dans la commune était de 391, alors qu'il était de 287 en 1999[27].

Parmi ces logements, 72,4 % étaient des résidences principales, 24,7 % des résidences secondaires et 2,9 % des logements vacants. Ces logements étaient pour 93,8 % d'entre eux des maisons individuelles et pour 3,4 % des appartements[28].

La proportion des résidences principales, propriétés de leurs occupants était de 88,5 %, en sensible augmentation par rapport à 1999 (78,7 %)[29].

Projets d'aménagements[modifier | modifier le code]

L'aménagement du territoire de Fatouville-Grestain est abordé au travers de trois documents :

  • au niveau local de la commune, le plan local d'urbanisme (P.L.U.) qui a été approuvé le 19 février 2010,
  • au niveau infra-départemental du territoire de la Basse-Risle, le schéma de cohérence territoriale (SCoT) de la Vallée de la Basse-Risle qui, à la date 27 février 2013, est en cours d'élaboration par le Syndicat d’aménagement du Nord-Ouest de l'Eure (SANO)[30].

Nota : À l'occasion du débat public sur le tracé de la Ligne nouvelle Paris - Normandie (ligne ferroviaire à grande vitesse), le Syndicat d’aménagement du Nord Ouest de l'Eure (SANO) a marqué sa préférence pour un des tracés proposés (le scénario B)[31].

  • au niveau inter-régional de l'estuaire de la Seine, la Directive territoriale d'aménagement et de développement durables (DTADD) de l'estuaire de la Seine qui a été approuvée par décret no 2006-834 du 10 juillet 2006 [32].

La commune a inauguré en mars 2010 une nouvelle salle des fêtes (l'ancienne salle qui n'étant plus aux normes a reçu une nouvelle affectation), par ailleurs, il est projeté de bâtir une nouvelle école.

En dehors de la commune mais à proximité de celle-ci (à moins de 5 kilomètres au nord à vol d'oiseau), deux équipements majeurs sont projetés pour la zone industrielle et portuaire du Havre [33] :

  • une plate forme multimodale (fluvial, ferroviaire et routier) dont les travaux de construction ont débuté en 2012 pour une mise en service en 2014 d'une première tranche d'une capacité de 300 000 conteneurs,
  • le prolongement du Grand canal du Havre jusqu’au canal de Tancarville dont la décision de lancement du chantier a été retardée de deux ans et n'était pas prise à fin décembre 2012.

Toponymie[modifier | modifier le code]

Fatouville[modifier | modifier le code]

Le nom de la paroisse est mentionné sous la forme Fastovilla (cartulaire de Préaux) vers 1140 , Fastouville en 1782 (Dict. des postes)[34].

Il s'agit d'une formation médiévale en -ville au sens ancien de « domaine rural », composée avec le nom de personne vieux norrois Fastulfr ou germanique Fastulf[a 1]. C'est ce même nom qui aurait été repris par Shakespeare sous la forme altérée Falstaff. Il existe plusieurs autres Fatouville en Normandie, mais pas ailleurs en France, ce qui fait préférer l'hypothèse scandinave. FastulfR ou Fastúlfr sont les formes norroises du nom de personne, le vieux danois a Fastulf[35]. Il s'agit d'un composé des éléments germaniques FAST « dur, ferme » et ULF « loup »[36].

Grestain[modifier | modifier le code]

Le nom de l'abbaye et de la localité sont attestés sous les formes Grestano vers 1050 ; S. Maria Gresteni en 1113 (roul. des morts); Grestanum (Neustria pia); Gresten en 1185 (Robertus de Monte) ; Grestenus en 1228 (cart. de Jumiéges) ; Gratin en 1249; Gratain en 1254 ; Grestain en 1257; Grestanus en 1254 (Gall. christ.)[37].

Il s'agit peut-être d'un type toponymique issu du vieil anglais great « grand, élancé » + stān « pierre »[a 2] (il faut comprendre grēat, forme écrite du vieil anglais, great étant de l'anglais moderne). Dans ce cas, il serait synonyme de Garston (Lancashire, Grestan 1094.)»[a 2]. Cependant, les formes suivantes ne vont pas nécessairement dans le sens de la forme précoce latinisée Grestano. En effet, le type Gresteni ou Gresten dont le second élément est -sten(i) implique plutôt d'avoir recours au vieux norrois steinn « pierre », le toponyme n'étant pas par ailleurs attesté sous la forme *Grestan. En ce qui concerne le premier élément Gre-, il n'existe aucune trace de la présence d'un [t] qui puisse confirmer l'hypothèse great, bien que l'alternance des formes en gre- et en gra- soit compatible avec l'articulation de la diphtongue ēa du vieil anglais. En revanche, on peut y voir l'ancien scandinave gráa, forme déclinée de grár « gris », d'où le sens global de « pierre grise » qui pourrait faire référence à un mégalithe en grès ou en calcaire gris (sorte de calcaire qui contient de la silice), à l'emplacement duquel l'abbaye a été fondée (tout comme l'abbaye de Graville, en un lieu nommé Grestain également). Il existe un lieu homonyme en Islande, Grásteinn qui désigne une pierre grise et également gråstein qui désigne tout type de pierre grise en norvégien.

Le passage de Gra- à Gre- ne va pas de soi phonétiquement, mais on constate le même phénomène dans le mot regretter, attesté au Moyen Âge généralement sous les formes regreter mais parfois aussi regrater et qui passe pour un emprunt au vieux norrois gráta « pleurer, se lamenter, déplorer », peut-être influencé phonétiquement par l'anglais grētan de sens proche[38]. Dans le cas de Grestain, il est possible que le vocalisme du premier élément ait été influencé par le vieil anglais græġ « gris ».

Grestain a été ajouté comme déterminant complémentaire à Fatouville lors du rattachement de l'ancienne commune de Carbec-Grestain en 1844.

Carbec[modifier | modifier le code]

Le nom du lieu est attesté sous la forme Carebec à la fin du XIIe siècle[a 2].

Du nom de personne scandinave Kári que l'on retrouve dans les nombreux Carville et Cartot de Normandie et de l'appellatif bekkr, terme vieux norrois signifiant « ruisseau », présent dans de nombreux hydronymes et toponymes normands en -bec[a 2]. Ce nom faisait sans doute référence à la Vilaine ou à un petit affluent, ruisseau à la source duquel le village est situé.

Le nom de Carbec était avant la création de la commune de Fatouville-Grestain utilisé dans le toponyme Carbec-Grestain, né du rattachement de l'ancienne paroisse de Saint-Ouen de Grestain à celle de Carbec en 1743[39].

Histoire[modifier | modifier le code]

En 1040, le comte Herluin de Conteville y fonde l'abbaye de Grestain (où sera inhumée son épouse, Arlette de Falaise, mère de Guillaume le Conquérant).

En 1345, Simon Houël acquiert le fief de La Pommeraye dont le siège est dans la commune de Berville-sur-Mer

En 1757, l'abbaye Notre-Dame de Grestain est fermée et les bâtiments sont en partie détruits en 1766[c 1].

La commune nait le 25 juin 1844, de l'union des deux communes de Carbec Grestain (ou Grestain Carbec) et de Fatouville-sur-Mer, pour devenir Fatouville-Grestain.

Politique et administration[modifier | modifier le code]

Tendances politiques et résultats[modifier | modifier le code]

Résultat au second tour de l'élection présidentielle de 2007
Liste des candidats Voix % Exprimés
M.  Nicolas Sarkozy
282
61,84 
Mme  Ségolène Royal
174
38,16
Résultat au second tour de l'élection présidentielle de 2012
Liste des candidats Voix % Exprimés
François Hollande
182
40,09
Nicolas Sarkozy
272
59,91

Administration municipale[modifier | modifier le code]

Liste des maires[modifier | modifier le code]

Liste des maires successifs
Période Identité Étiquette Qualité
Les données manquantes sont à compléter.
1950 1977 André Cardine SE  
1977 1989 André Durand SE  
1989 mars 2001 Yvon Bellamy SE  
mars 2001 mars 2008 Léon Boudard DVD  
mars 2008 En cours Brigitte Pourdieu NC-UDI Retraitée de l'enseignement

Coopérations intercommununales[modifier | modifier le code]

La commune de Fatouville-Grestain est membre de cinq établissements publics de coopération intercommunale (EPCI) :

Jumelages[modifier | modifier le code]

Au 25 février 2013, Fatouville-Grestain n'est jumelée avec aucune commune[41].

Population et société[modifier | modifier le code]

Démographie[modifier | modifier le code]

L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[42]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2008[43].

En 2021, la commune comptait 718 habitants[Note 3], en diminution de 7,71 % par rapport à 2015 (Eure : −0,5 %, France hors Mayotte : +1,84 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
593559504614663666682757772
1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
708665606604595519517531510
1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
505444450408436410438454426
1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2008 2013
434361406494507536669709761
2018 2021 - - - - - - -
730718-------
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[44] puis Insee à partir de 2006[45].)
Histogramme de l'évolution démographique

Enseignement[modifier | modifier le code]

Fatouville-Grestain est située dans l'académie de Normandie.

La commune administre une école maternelle et une école élémentaire (de 48 élèves) communales[46]. Depuis 1989, la commune de Fatouville-Grestain a mutualisé ses moyens relatifs aux écoles maternelle et élémentaire avec les deux communes limitrophes de Berville-sur-Mer et de Saint-Pierre-du-Val par la création du syndicat intercommunal à vocation scolaire (SIVOS) Jacques-Rueff[Note 4].

Ainsi en 2009, les 163 enfants des trois communes allaient en maternelle à Berville-sur-Mer, en primaire à Fatouville-Grestain puis à Saint-Pierre-du-Val[47].

Le département administre le lycée Jacques-Brel à Beuzeville, chef-lieu de canton[48].

Manifestations culturelles et festivités[modifier | modifier le code]

Une procession a été organisée le 12 mars 2012 [49] entre Grestain et Carbec en l'honneur de saint Benoît de Nursie, inspirateur de l'ordre religieux des bénédictins de l'abbaye de Grestain.

Santé[modifier | modifier le code]

L'établissement de santé le plus proche est le centre hospitalier de la Côte fleurie, 246 places, situé à Équemauville près de Honfleur dans le département du Calvados[50].

Sports[modifier | modifier le code]

Cultes[modifier | modifier le code]

Le culte catholique a été historiquement très présent dans la commune avec une abbaye (Notre-Dame de Grestain), trois paroisses (Saint-Martin de Carbec, Saint-Martin de Fatouville et Saint-Ouen de Grestain) et deux chapelles (la chapelle Saint-Thomas du château de la Pommeraye et la chapelle de La Madeleine autrefois sise à la Léproserie Saint-Laurent-des-Ladres entre les hameaux de Joble et de Grestain[c 2].

En 2013, la commune dépend de la paroisse Notre-Dame-de-l'Estuaire dont le siège est à Beuzeville au sein du doyenné de pays d'Auge Nord, lui-même au sein du diocèse de Bayeux-Lisieux[51].

Économie[modifier | modifier le code]

Revenus de la population et fiscalité[modifier | modifier le code]

En 2010, le revenu fiscal médian par ménage était de 33 643 , ce qui plaçait Fatouville-Grestain au 8 287e rang parmi les 31 525 communes de plus de 39 ménages en métropole[52].

Emploi[modifier | modifier le code]

En 2009, la population âgée de 15 à 64 ans s'élevait à 471 personnes, parmi lesquelles on comptait 75,3 % d'actifs dont 70,6 % ayant un emploi et 4,8 % de chômeurs[53].

On comptait 54 emplois dans la commune, contre 47 en 1999. Le nombre d'actifs ayant un emploi résidant dans la commune étant de 333, l'indicateur de concentration d'emploi[Note 5] est de 16,1 %, ce qui signifie que la commune offre seulement un emploi pour six habitants actifs[54].

Entreprises et commerces[modifier | modifier le code]

Au 31 décembre 2010, Fatouville-Grestain comptait 44 établissements : dix dans l’agriculture-sylviculture-pêche, un dans l'industrie, douze dans la construction, dix-huit dans le commerce-transports-services divers et trois étaient relatifs au secteur administratif[55].

En 2011, sept entreprises ont été créées à Fatouville-Grestain[56] dont cinq par des auto-entrepreneurs[57].

Culture locale et patrimoine[modifier | modifier le code]

Lieux et monuments[modifier | modifier le code]

Monuments historiques[modifier | modifier le code]

La commune de Fatouville-Grestain compte trois monuments inscrits ou classés au titre des monuments historiques :

Autres monuments[modifier | modifier le code]

D'autres monuments sont à mentionner :

  • à Carbec, l'église paroissiale Saint-Martin et le lavoir. L'église a été construite en silex et torchis du XIe au XIIIe siècle[61]. À proximité, une source dédiée à saint Méen[b 1] alimente, en contrebas, le lavoir à Carbec de la première moitié du XIXe siècle[62]
  • à Grestain, le pavillon d'entrée (ou poterne) du manoir de la Pommeraye, lequel est situé sur le territoire de la commune de Berville-sur-Mer[63]
  • des maisons et fermes des XVIIe aux XIXe siècle[64], le manoir situé au Feugré[65], une ferme de la seconde moitié du XIXe siècle[66], une maison à la Terrerie de la seconde moitié du XIXe siècle[67], le monument (sculpture) Notre-Dame-de-la-Mission construit en 1857[68], le presbytère situé à Carbec[69] ainsi qu'un manoir situé aux Londes[70].

Patrimoine naturel[modifier | modifier le code]

Zone marine protégée de la convention OSPAR (Atlantique Nord-est)[modifier | modifier le code]

  • Estuaire de la Seine[71]. La commune est le siège de l'association de protection de l'environnement Estuaire Sud.

Terrain acquis par le conservatoire du littoral[modifier | modifier le code]

  • Rives de Seine Sud - 27[72].

Natura 2000[modifier | modifier le code]

  • Site Natura 2000 "Estuaire de la Seine"[73].
  • Site Natura 2000 "Estuaire et marais de la Basse Seine"[74].

ZNIEFF de type 1[modifier | modifier le code]

  • ZNIEFF 230014809 – Le marais du Hode[75].
  • ZNIEFF 230030025 – Le bois de Grestain[76].
  • ZNIEFF 230030026 – Le bois de la Plante[77].
Cette ZNIEFF est composée, d'un côté, d'une frênaie humide et d'une forêt mixte de pente et ravin, et de, l'autre, d'une chênaie acide et d'une chênaie-charmaie. Du point de vue de la flore, deux espèces déterminantes se développent sur le site : l'Iris fétide, iridacée peu commune dans la région, et la Luzule ramassée, joncacée rare. La Néottie nid d'oiseau, orchidée assez rare, a également été trouvée sur le site. Par ailleurs, l'ensemble de la ZNIEFF constitue une zone de refuge pour de nombreux animaux forestiers, notamment grâce aux fortes pentes des versants.
  • ZNIEFF 230030436 – La mare de l'inglemare[78].
La mare de l'Inglemare se distingue par la richesse de sa flore. Elle abrite des types d'herbier aquatique, dont un herbier à Morrène aquatique et un herbier à Utriculaire du groupe australis.
  • ZNIEFF 230030846 – L'ancienne carrière du mont Courel à Berville-sur-mer et à Fatouville-Grestain[79].
Le mont Courel est un promontoire allongé et crayeux d'une altitude de 80 m situé entre les basses vallées de la Risle et de la Vilaine, et surplombant l'estuaire de la Seine. Il s'étend également sur la commune de Berville-sur-Mer. Ce site est composé de petites pelouses maigres de recolonisation qui disparaissent peu à peu au profit de la Brachypode penné et de l'Origan vulgaire, d'une végétation hygrophile où quelques espèces se développent comme le très rare Épipactis des marais et enfin, de pelouses marnicoles où pousse l'Orobanche sanglante. Par ailleurs, des éboulis permettent la présence de la Digitale jaune, de la Blackstonie perfoliée et de la Laîche glauque. Quant aux versants de la vallée de la Vilaine, ils sont constitués de sous-bois à Fragon qui abritent des espèces thermophiles comme l'Iris fétide ou la Garance voyageuse. Enfin, du point de vue faunistique, le milieu est propice à la reproduction de quelques espèces d'oiseaux telles que le Faucon crécerelle ou le Choucas des tours.
  • ZNIEFF 230031143 – Les prairies de Saint-Pierre-du-Val[80].
L'intérêt essentiel de cette ZNIEFF est le petit ruisseau qui traverse la prairie dans laquelle pâture des bovins. Ce ruisseau abrite des agrions de mercure et des Calopteryx vierges.
  • ZNIEFF 250013249 – Les alluvions[81].
Cette ZNIEFF s'étend également sur les communes de Fiquefleur-Équainville et de Berville-sur-Mer pour le département de l'Eure et sur les communes de La Rivière-Saint-Sauveur, d'Ablon et d'Honfleur pour le département du Calvados. Elle est occupée, en grande partie, par une saulaie-bétulaie sur sable et par des fourrés dunaires à Argousiers. Leur localisation sur les alluvions récentes de la Seine font de cette zone un site naturel quasiment unique en Normandie. Des canaux, des mares, des prairies humides pâturées et des mégaphorbiaies, notamment, complètent le site. Du point de vue floristique, ce site abrite des espèces botaniques rares à très rares et protégées au niveau régional voire national : le Lotier à feuilles étroites, l'Ophioglosse langue-de-serpent, la Pyrole des dunes, la Menthe pouliot, le Polypogon de Montpellier, le Saule argenté, le Troscart des marais, la Corrigiole des rives, la Laîche arrondie, l'Amarante blanche, l'Amaranthe à feuilles marginées, le Plantain des sables, etc. Des orchidées occupent également cette zone : l'Epipactis des marais, l'Orchis à fleurs lâches, le Souchet brun, la Lentille d'eau sans racine, la Patience maritime, la Patience des marais et la Belladone, etc. Du point de vue faunistique, est à relever la présence d'orthoptères dont notamment la Courtillière et le Tétrix des vasières et de papillons dont certaines espèces très rares protégées au niveau national (le Sphinx de l'épilobe, Euxoa cursoria, Parastichtis suspecta, Apamea oblonga, Chorthodes extrema, Arenostola phragmitidis, Chilodes maritimus, etc.). Enfin, ces milieux sont favorables à la nidification de nombreux oiseaux tels que la Bouscarle de Cetti, le Loriot, l'Hirondelle de rivage, le Grèbe castagneux, le Râle d'eau, le Vanneau huppé, le petit Gravelot, le Martin-pêcheur, le Rossignol philomèle, le Phragmite des joncs, etc.

ZNIEFF de type 2[modifier | modifier le code]

  • ZNIEFF 230009161 – La basse vallée de la Risle et les vallées conséquentes de Pont-Audemer à la Seine[82].

Site inscrit[modifier | modifier le code]

Patrimoine culturel[modifier | modifier le code]

Le site de Fatouville Grestain a inspiré des artistes tels que le peintre Paul Huet (1803-1869) dont un des tableaux présent dans la collection du musée Eugène-Boudin de Honfleur représente Grestain ou tels que le sculpteur Raymond Dubois (1904-1982) qui a réalisé le chemin de croix de la chapelle de Carbec.

La littérature a été elle aussi inspirée par le site de Carbec avec Lucie Delarue-Mardrus (1874-1945) qui décrit dans le roman L’Ange et les Pervers publié en 1934 des promenades entre le château de la Pommeraye et la chapelle de Carbec et avec Bernard Simiot (1904-1996) qui a été probablement influencé par le nom du hameau de Carbec — où il séjournait — pour sa saga des Carbec dont le premier volume s'intitule Ces messieurs de Saint-Malo publié en 1983.

Personnalités liées à la commune[modifier | modifier le code]

  • Arlette de Falaise (vers 1010 – vers 1050), mère de Guillaume le Conquérant, est enterrée à l'abbaye de Grestain.
  • Charles VII (1403-1461), roi de France, il séjourne en 1450 à l'abbaye de Grestain lors du siège de Honfleur tenu par les Anglais[c 4].
  • Bernard Simiot (1904-1996) séjourne dans une maison au hameau de Carbec[Note 6].
  • Jacques Lanzmann (1927-2006), écrivain, parolier, enterré au cimetière de Carbec.
  • François Truffaut (1932-1984) a tourné en 1977 dans la chapelle de Carbec une scène du film La Chambre verte[85].
  • Hervé Morin (1961), ancien ministre, est originaire de la commune. Son grand-père maternel, André Cardine, en a été le maire pendant 30 ans.

Héraldique, logotype et devise[modifier | modifier le code]

La commune ne dispose pas de blason ; toutefois sur la cloche de la chapelle de Carbec inaugurée en 1756[86] sont mentionnés les noms et armoiries de son parrain Jean Philibert de Renty, abbé et baron de Grestain et de sa marraine Suzanne de Philippe, veuve de Philippe d'Houel seigneur de Berville-sur-Mer et La Pommeraye.

Le blason de l'abbaye de Grestain est décrit comme suit [87] "d'azur, à une crosse d'or acostée des lettres G et F de même".

Pour approfondir[modifier | modifier le code]

Bibliographie[modifier | modifier le code]

  • Charles Bréard, L'abbaye de Notre-Dame de Grestain, de l'ordre de Saint-Benoît, à l'ancien diocèse de Lisieux, Rouen, A. Lestringant, 1904, [lire en ligne]

Articles connexes[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]

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Notes et références[modifier | modifier le code]

Notes[modifier | modifier le code]

  1. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
  2. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en celle d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
  3. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
  4. Jacques Rueff séjournait dans sa propriété de famille de la côte Couzin à Berville.
  5. L'indicateur de concentration d'emploi est égal au nombre d'emplois dans la zone pour 100 actifs ayant un emploi résidant dans la zone, selon la définition de l'Insee.
  6. Une plaque commémorative visible dans le hameau mentionne ce séjour.

Cartes[modifier | modifier le code]

  1. IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).

Références[modifier | modifier le code]

Ouvrages[modifier | modifier le code]

  • François de Beaurepaire, Les Noms des communes et anciennes paroisses de l'Eure, éditions Picard, 1981
  1. p. 108.
  2. a b c et d p. 84.
  • Charles Bréard, L'abbaye de Notre-Dame de Grestain, de l'ordre de Saint-Benoît, à l'ancien diocèse de Lisieux, Rouen, A. Lestringant, 1904, [lire en ligne]
  1. p. 169.
  2. p. 17.
  3. p. 176.
  4. p. 98.
  • Amand-Narcisse Masson de Saint-Amand, Lettres d'un voyageur à l'embouchure de la Seine, éditions Guibert, Paris, 1828, [lire en ligne]
  1. p. 458.

Autres références[modifier | modifier le code]

  1. « Le Lieuvin », sur Atlas des paysages de la Haute-Normandie (consulté le ).
  2. « Zonages », sur Agreste (consulté le ).
  3. « Géoportail (IGN), couche « Limites Administratives » activée ».
  4. Répertoire géographique des communes, publié par l'Institut national de l'information géographique et forestière, [lire en ligne].
  5. Sandre, « Fiche cours d'eau - La Vilaine (H7020600) ».
  6. a et b Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501,‎ (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
  7. « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le ).
  8. GIEC normand, Le climat en Normandie : présentation et évolution, , 18 p. (lire en ligne), p. 2
  9. « Orthodromie entre Fatouville-Grestain et Boulleville », sur fr.distance.to (consulté le ).
  10. « Station Météo-France « Boulleville » (commune de Boulleville) - fiche climatologique - période 1991-2020 », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
  11. « Station Météo-France « Boulleville » (commune de Boulleville) - fiche de métadonnées. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
  12. « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », sur meteofrance.fr, (consulté le ).
  13. ces deux routes existaient au XVIIIe siècle et sont ainsi représentées sur la carte de Cassini
  14. avant la fermeture en 1971 du service voyageurs de la Ligne de Pont-l'Évêque à Honfleur, la gare voyageur la plus proche était celle de La Rivière-Saint-Sauveur
  15. « Typologie urbain / rural », sur observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
  16. « Commune rurale - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
  17. « Comprendre la grille de densité », sur observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
  18. « Unité urbaine 2020 de Honfleur », sur insee.fr (consulté le ).
  19. « Base des unités urbaines 2020 », sur insee.fr, (consulté le ).
  20. Vianney Costemalle, « Toujours plus d’habitants dans les unités urbaines », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques, (consulté le ).
  21. « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques, (consulté le ).
  22. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques, (consulté le ).
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  37. Ernest Poret de Blosseville, Dictionnaire topographique du département de l’Eure, Paris, 1877, p. 103 [1]
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  39. « détail paroisse communes », sur le site du Cercle généalogique de l'Eure, (consulté le ).
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  42. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
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  44. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
  45. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 et 2021.
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  59. « Église », notice no PA00099410, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
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  85. Antoine de Baecque et Serge Toubiana, Truffaut: A Biography, 1999, New York: Knopf, p. 340 (ISBN 978-0-37540-089-6).
  86. Notice no IM27000651, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Palissy, ministère français de la Culture.
  87. Armorial de la province, des villes, des évêchés, des chapitres et des abbayes de Normandie d'Alfred Canel Rouen: A. Péron, 1849, page 79 En ligne.