Famille de Chabannes

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Famille de Chabannes
Image illustrative de l’article Famille de Chabannes

Blasonnement De gueules au lion d'hermine, armé, couronné et lampassé d'or.
Devise « Je ne le cède à nul autre »
Lignées La Palice
La Palice Tournon
du Verger
Période XIVe siècle - aujourd'hui
Pays ou province d’origine Limousin
Demeures Château de La Palice
Château d'Avrilly
Château de Lesquiffiou
Château d'Eschamps
Château d'Argoulais
Château de La Brède
Château de Montmirail
Charges Chambellan, Conseiller général, Maires
Fonctions militaires Maréchal de France, officiers, gouverneur, sénéchal, grand maître de France
Preuves de noblesse
Admis aux honneurs de la Cour 1787

La famille de Chabannes est une famille subsistante de la noblesse française d'extraction chevaleresque originaire du Limousin dont la filiation prouvée remonte à 1352.

Une branche éteinte qui acquit en 1430 la seigneurie de La Palice fut illustrée notamment par Jacques II de Chabannes de La Palice, dit La Palisse, maréchal de France en 1515.

La branche aînée subsistante fut créée marquis de Curton en 1563 La branche cadette subsistante fut créer marquis en 1817 et Cousin du Roi par ordonnance du 20 juillet 1820.

La famille de Chabannes fut reçue aux Honneurs de la Cour en 1759, 1760, 1782, 1784 et 1787.

La branche aînée fut autorisée en 1862 à reprendre le nom de la branche de la Palice éteinte en 1555.

Nom[modifier | modifier le code]

Selon la Notice historique sur la maison de Chabannes ou de Chabannées (1864) que fit publier la famille de Chabannes, dans les chartes les plus anciennes, on trouve les noms Chabanas, Cabanis, Chabanis', Cabanesio, Chabanée et ce n'est depuis le temps de l'établissement de la famille en Auvergne que le nom s'écrit avec deux « n »[1]. Ils ajoutent que Antoine de Chabannes comte de Dammartin, son neveu Gilbert seigneur de Curton, et le maréchal de Chabannessignaient Chabanéee et les seigneurs de Chabannes comtes de Saignes et seigneurs de Nozerolles signaient encore ainsi en 1759[1].

Origines[modifier | modifier le code]

L'origine de la famille de Chabannes est mal connue. On lui attribue pour auteur un Eschivat de Chabannes qui épousa vers 1170 Matabrune de Ventadour. Les généalogistes ont cherché à rattacher cet Eschivat de Chabannes à la puissante maison des sires de Chabanais, en Angoumois, mais la filiation prouvée de la famille de Chabannes ne remonte pas au delà de Hugues de Chabannes (mort en 1401), chevalier, coseigeur de Charlus, qui épousa par contrat d'août 1352 Gaillarde de Madic[2].

Son petit-fils, Jacques Ier de Chabannes, acheta en 1430 au duc de Bourbon, la seigneurie et le château de La Palice en Bourbonnais, qui passa ensuite par alliance dans d'autres familles et fut rachetée par la famille de Chabannes en 1731[2].

La branche aînée fut autorisée en 1862 à reprendre le nom de la branche de la Palice éteinte en 1555[3].

Personnalités[modifier | modifier le code]

Non rattachés à la filiation prouvée[modifier | modifier le code]

Principales possessions[modifier | modifier le code]

Armes, blasons, devises[modifier | modifier le code]

  • De gueules au lion d'hermine, armé, couronné et lampassé d'or[9].
  • Écartelé au 1 et 4 de gueules au lion d'hermine, armé, couronné et lampassé d'or, et au 2 et 3 fascé d'argent et d'azur à la bordure de gueules ; sur le tout d'or à trois pal de vair, au chef d'or chargé de quatre merlettes de gueules, écartelé d'argent à quatre pals de sinople (branche des comtes de Dammartin)[9].
  • Devises : « Je ne le cède à nul autre » ; Non palma sine pulvere (« il n'est de gloire impérissable »).

Titres[modifier | modifier le code]

  • Marquis de Curton en 1563 (branche aînée)[2].
  • Marquis en 1817 et Cousin du Roi par ordonnance du 20 juillet 1820.
  • Honneurs de la Cour en 1759, 1760, 1782, 1784 et 1787.

Alliances[modifier | modifier le code]

Les principales alliances de la famille de Chabannes sont : de La Tour d'Auvergne (1469), de Lévis (1522), de La Rochefoucauld (1533), de Crussol d'Uzès (1591), de Rochechouart (1696), de Roquefeuil (1731 et 1920), de Talleyrand-Périgord (1759), Fournier de Quincy d'Armes (1764 et 1795), de Boisgelin (1787), Limanton de Jaugy (1802), de Sartiges de Sourniac (1803), de Dreuille (1811), de Saint-Phalle (1826 et 1858), de Vidaud de La Tour (1819), du Prat de Rouez (1840), de Choiseul-Praslin (1851), de Bourbon Busset (1857), de Chabannes La Palice (1869), Langlois de Chevry (1881), de Murard de Saint-Romain (1885), de Morant (1889), de Lur-Saluces, de Polignac (1895 et 1954), de Bethune Hesdigneul (1910), de Durat (1919 et 1982), des Plancques (1921), de La Forest Divonne (1938), de Bauffremont-Courtenay (1943 et 1971), d'Harcourt (1943), Barbier de Lescoët (1948), de Mareschal (1970), de Chabot-Tramecourt (1978).

Notes et références[modifier | modifier le code]

Notes[modifier | modifier le code]

  1. Jacques II de Chabannes de La Palice acheta au duc Jean de Bourbon en 1430 le château de La Palice (Allier).

Références[modifier | modifier le code]

  1. a et b Chabannes-La Palice 1864, p. 4.
  2. a b c et d Est-Ange 1910, p. 149 à 154.
  3. E. de Séréville, F. de Saint-Simon, Dictionnaire de la noblesse française, 1975, page 272.
  4. Chabannes-La Palice 1864, p. 4-5.
  5. Jean Henri Taveau, Un grand capitaine du XVe siècle, Antoine de Chabannes, comte de Dammartin, Édition de l'auteur, 1978.
  6. « Depuis huit siècles, cette famille fait vivre le château de Lesquiffiou, à Pleyber-Christ », sur Association d'entraide de la Noblesse française, (consulté le ).
  7. « Lesquiffiou ouvre son parc aux visiteurs », sur Ouest France, (consulté le ).
  8. « Le Château », sur Château de Nervers (consulté le )
  9. a et b Morenas 1938, p. 362.

Voir aussi[modifier | modifier le code]

Bibliographie[modifier | modifier le code]

Articles connexes[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]