Eitel-Frédéric de Prusse

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Eitel-Frédéric de Prusse
Eitel-Frédéric de Prusse
Eitel-Frédéric de Prusse

Naissance
Potsdam, province de Brandebourg
Décès (à 59 ans)
Potsdam, Troisième Reich
Allégeance Drapeau de la Prusse Prusse
Drapeau de l'Empire allemand Empire allemand
Grade Generalmajor
Commandement Ire division de la Garde
Conflits Première Guerre mondiale
Faits d'armes 1914 - Bataille de Guise
1914 - Bataille de la Marne
1916 - Bataille de la Somme
1917 - Bataille du Chemin des Dames
Distinctions Ordre du Mérite

Eitel-Frédéric de Hohenzollern, prince de Prusse (en allemand Eitel-Friedrich von Preußen), né le à Potsdam (province de Brandebourg) et décédé le à Potsdam (Troisième Reich), est un prince de la Maison de Hohenzollern.

Il est appelé Fritz-Eitel.

De 1907 à 1926, Eitel-Frédéric de Prusse est le trente-quatrième maître des Chevaliers de l'ordre protestant de Saint-Jean.

Il est également Chevalier de l'Ordre du Mérite.

Famille[modifier | modifier le code]

Il est le deuxième fils de Guillaume II (1859-1941), empereur allemand, et d'Augusta-Victoria de Schleswig-Holstein (1858-1921).

Son père est le fils aîné de Frédéric III (1831-1888), prince de Hohenzollern, prince-héritier puis empereur allemand (1888), et de Victoria du Royaume-Uni (1840-1901). Il succède à son père, qui succède lui-même à son père au cours de l'année 1888 dite des Trois-Empereurs. Sa mère est la fille de Frédéric-Auguste de Schleswig-Holstein (1829-1880), duc de Schleswig-Holstein, et d'Adélaïde de Hohenlohe-Langenbourg (1835-1900), nièce de Victoria, reine du Royaume-Uni.

Il est le frère de Guillaume de Prusse (1882-1951), dernier prince-héritier de l'Empire allemand, d'Adalbert de Prusse (1884-1948), d’Auguste-Guillaume de Prusse (1887-1949), sympathisant nazi, d'Oscar de Prusse (1888-1958), de Joachim de Prusse (1890-1920) et de Victoria-Louise de Prusse (1892-1980), par mariage dernière duchesse de Brunswick.

Mariage et vie privée[modifier | modifier le code]

Le , Eitel-Frédéric de Prusse épouse à Berlin Sophie-Charlotte d'Oldenbourg (1879-1964). Le couple n'a pas de postérité et divorce le .

Il avait la réputation de tendances homosexuelles, ce que l'affaire Harden-Eulenburg met encore plus en valeur.

Première Guerre mondiale[modifier | modifier le code]

Eitel-Frédéric de Prusse devint commandant de la 1re division de la Garde en . Il fit preuve d'un grand courage au front. Durant le conflit, Eitel-Frédéric de Prusse rencontra Manfred von Richthofen (le Baron rouge) qui venait de s'écraser avec son supérieur hiérarchique, le comte Holck von Salem. Les deux hommes se cachèrent dans un arbre près, comme ils le croyaient, des lignes russes. En définitive, ils se trouvaient près des grenadiers, des gardes, des officiers d'Eitel-Frédéric de Prusse.

République de Weimar[modifier | modifier le code]

Après la guerre, il fait partie de l'organisation paramilitaire le « Casque d'acier » et de l'association des anciens Gardes à pieds. Il s'enrôla dans les corps-francs dans les années 1920. En 1921, Il est condamné à 5 000 marks d'amende avec sursis pour un déplacement de fonds à l'étranger d'une valeur de 300 000 marks. Il est membre d'une association nationaliste monarchiste.

Il meurt le 8 décembre 1942, et est inhumé dans le temple antique du parc du palais de Sanssouci.

Généalogie[modifier | modifier le code]

Eitel-Frédéric de Prusse appartient à la première branche de la Maison de Hohenzollern, lignée qui donne des Électeurs au Brandebourg, des rois à la Prusse et des empereurs à l'Allemagne.

Bibliographie[modifier | modifier le code]

  • Louis Ferdinand Freiherr von Massenbach: Die Hohenzollern einst und jetzt. 25. Auflage. Verlag Tradition und Leben, Bonn 2013, (ISBN 978-3-9800373-0-3), S. 119–120.
  • Wolfgang Stribrny (de): Der Johanniterorden zwischen den zwei Weltkriegen. In: Ders: Der Johanniter-Orden und das Haus Hohenzollern (= Schriftenreihe der hessischen Genossenschaft des Johanniterordens. Bd. 24). Johanniter-Ordenshaus, Nieder-Weisel 2004.
  • Hans Friedrich von Ehrenkrook, Jürgen von Flotow: Genealogisches Handbuch der Fürstlichen Häuser, Band I, Band 1 der Gesamtreihe GHdA, I. Abt. C. A. Starke, Glücksburg/Ostsee 1951, S. 117–119. (ISSN 0435-2408)
  • Gothaisches Genealogisches Taschenbuch der Fürstlichen Häuser. (Hofkalender) 1942. Jg. 179, Justus Perthes, Gotha 1941, S. 80. (google.de, Digitalisat)

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