Charles Frédéric Perlet

Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.
Charles Frédéric Perlet
Biographie
Naissance
Décès
Voir et modifier les données sur Wikidata (à 69 ans)
GenèveVoir et modifier les données sur Wikidata
Nationalité
Activité

Charles Frédéric Perlet, né le à Genève et décédé le dans la même ville, était un journaliste et contre-révolutionnaire.

Pendant la Révolution française[modifier | modifier le code]

Horloger à Genève, au début de la Révolution il se rend à Paris où il devient imprimeur.

Il fonde un journal qui changea souvent de titre il finira par être connu sous le nom de Journal Perlet, qui comptera parmi ses rédacteurs le fabuliste Louis-François Jauffret. De tendance royaliste, il parviendra à échapper aux poursuites sous la Terreur.

Sous le Directoire[modifier | modifier le code]

Continuant à afficher ses idées royalistes il sera arrêté après le coup d'État du 18 fructidor an V () et déporté en Guyane.

Sous le Consulat et le Premier Empire[modifier | modifier le code]

Gracié, il rentre à Paris après le coup d'État du 18 brumaire an VIII (). Sous le Consulat il acquiert une petite librairie qui lui assure un petit revenu. En 1801, il devient le beau-frère de Joseph Fiévée par son mariage avec Elisabeth Félicité Fiévée, veuve Georges Lecoq. Sous l'Empire, grâce à son compatriote Veyrat devenu inspecteur général de la police, il devient un agent de police, plus exactement un mouchard. C'est par son intervention que Louis Fauche-Borel est entraîné dans une provocation savamment préparée qui consiste à lui faire croire à l'existence d'une puissante organisation favorable aux royalistes.

Bibliographie[modifier | modifier le code]

Georges Lenôtre, « Les agents royalistes sous la Révolution : l'affaire Perlet », Revue des Deux Mondes, .

Jean Tulard, Jean-François Fayard et Alfred Fierro, Histoire et dictionnaire de la Révolution française. 1789-1799, Paris, éd. Robert Laffont, coll. « Bouquins », 1987, 1998 [détail des éditions] (ISBN 978-2-221-08850-0)