Castelnau-de-Lévis

Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.

Castelnau-de-Lévis
Castelnau-de-Lévis
Vue générale.
Blason de Castelnau-de-Lévis
Blason
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Occitanie
Département Tarn
Arrondissement Albi
Intercommunalité Communauté d'agglomération de l'Albigeois
Maire
Mandat
Patrice Delheure
2020-2026
Code postal 81150
Code commune 81063
Démographie
Population
municipale
1 617 hab. (2021 en augmentation de 3,19 % par rapport à 2015)
Densité 75 hab./km2
Géographie
Coordonnées 43° 56′ 15″ nord, 2° 05′ 01″ est
Altitude 143 m
Min. 133 m
Max. 280 m
Superficie 21,42 km2
Type Commune rurale
Aire d'attraction Albi
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton d'Albi-3
Législatives Deuxième circonscription
Localisation
Géolocalisation sur la carte : France
Voir sur la carte topographique de France
Castelnau-de-Lévis
Géolocalisation sur la carte : France
Voir sur la carte administrative de France
Castelnau-de-Lévis
Géolocalisation sur la carte : Tarn
Voir sur la carte topographique du Tarn
Castelnau-de-Lévis
Géolocalisation sur la carte : Occitanie
Voir sur la carte administrative d'Occitanie
Castelnau-de-Lévis

Castelnau-de-Lévis [kastɛlno də levis] est une commune française située dans le nord du département du Tarn, en région Occitanie. Sur le plan historique et culturel, la commune est dans l'Albigeois, une région naturelle agricole correspondant aux environs de la ville d’Albi.

Exposée à un climat océanique altéré, elle est drainée par le Tarn, le Luzert, le Ruisseau de Carrofoul et par divers autres petits cours d'eau. La commune possède un patrimoine naturel remarquable composé de trois zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique.

Castelnau-de-Lévis est une commune rurale qui compte 1 617 habitants en 2021, après avoir connu une forte hausse de la population depuis 1962. Elle fait partie de l'aire d'attraction d'Albi. Ses habitants sont appelés les Castellévisiens ou Castellévisiennes.

Géographie[modifier | modifier le code]

Localisation[modifier | modifier le code]

Commune de l'aire urbaine d'Albi située dans de son unité urbaine, à l'ouest d'Albi sur le Tarn.

Communes limitrophes[modifier | modifier le code]

Castelnau-de-Lévis est limitrophe de huit autres communes. Les communes limitrophes sont Albi, Bernac, Cagnac-les-Mines, Castanet, Labastide-de-Lévis, Marssac-sur-Tarn, Terssac et Sainte-Croix.

Géologie[modifier | modifier le code]

La superficie de la commune est de 2 142 hectares ; son altitude varie de 133 à 280 mètres[2].

Voies de communication et transports[modifier | modifier le code]

Castelnau-de-Lévis est desservie par les transports en commun dans un but scolaire essentiellement (Lignes 1 et 2 du réseau Libéa vers le collège Jean Jaurès et le centre-ville d'Albi)

Hydrographie[modifier | modifier le code]

La commune est dans le bassin de la Garonne, au sein du bassin hydrographique Adour-Garonne[3]. Elle est drainée par le Tarn, le Luzert, le ruisseau de Carrofoul, le ruisseau de Bigar, le ruisseau de Jussens, le ruisseau de Pisse-Vieille, le ruisseau des Moulines et par divers petits cours d'eau, qui constituent un réseau hydrographique de 22 km de longueur totale[4],[Carte 1].

Le Tarn, d'une longueur totale de 380 km, prend sa source sur le mont Lozère, dans le nord de la commune du Pont de Montvert - Sud Mont Lozère en Lozère, et se jette dans la Garonne à Saint-Nicolas-de-la-Grave, en Tarn-et-Garonne.

Le Luzert, d'une longueur totale de 12,7 km, prend sa source dans la commune de Sainte-Croix et s'écoule du nord-est au sud-ouest. Il traverse la commune et se jette dans le Tarn à Lagrave, après avoir traversé 7 communes[5].

Le ruisseau de Carrofoul, d'une longueur totale de 13,7 km, prend sa source dans la commune de Puygouzon et s'écoule du sud-est vers le nord-ouest. Il traverse la commune et se jette dans le Tarn sur le territoire communal, après avoir traversé 8 communes[6].

Carte en couleur présentant le réseau hydrographique de la commune
Réseaux hydrographique et routier de Castelnau-de-Lévis.

Climat[modifier | modifier le code]

En 2010, le climat de la commune est de type climat du Bassin du Sud-Ouest, selon une étude s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[7]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat océanique altéré et est dans la région climatique Aquitaine, Gascogne, caractérisée par une pluviométrie abondante au printemps, modérée en automne, un faible ensoleillement au printemps, un été chaud (19,5 °C), des vents faibles, des brouillards fréquents en automne et en hiver et des orages fréquents en été (15 à 20 jours)[8].

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 13,1 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 15,8 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 832 mm, avec 10,2 jours de précipitations en janvier et 5,6 jours en juillet[7]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique la plus proche, située sur la commune de Laguiole à 511 km à vol d'oiseau[9], est de 8,9 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 1 441,2 mm[10],[11]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[12].

Milieux naturels et biodiversité[modifier | modifier le code]

L’inventaire des zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) a pour objectif de réaliser une couverture des zones les plus intéressantes sur le plan écologique, essentiellement dans la perspective d’améliorer la connaissance du patrimoine naturel national et de fournir aux différents décideurs un outil d’aide à la prise en compte de l’environnement dans l’aménagement du territoire. Deux ZNIEFF de type 1[Note 1] sont recensées sur la commune[13] : les « coteaux de Castelnau-de-Lévis, la Mirande et Pinègre » (48 ha)[14], et le « plateau et escarpement de la Tronque » (239 ha)[15] et une ZNIEFF de type 2[Note 2],[13] : la « basse vallée du Tarn » (3 623 ha), couvrant 49 communes dont huit dans la Haute-Garonne, 20 dans le Tarn et 21 dans le Tarn-et-Garonne[16].

Urbanisme[modifier | modifier le code]

Typologie[modifier | modifier le code]

Castelnau-de-Lévis est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 3],[17],[I 1],[18].

Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction d'Albi, dont elle est une commune de la couronne[Note 4]. Cette aire, qui regroupe 91 communes, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de 200 000 habitants[I 2],[I 3].

Occupation des sols[modifier | modifier le code]

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (90,2 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (90,1 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : zones agricoles hétérogènes (62,1 %), terres arables (25,3 %), cultures permanentes (2,7 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (2,6 %), eaux continentales[Note 5] (2,4 %), forêts (1,8 %), zones urbanisées (1,7 %), espaces verts artificialisés, non agricoles (1,4 %), prairies (0,1 %)[19]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 2].

Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

Risques majeurs[modifier | modifier le code]

Le territoire de la commune de Castelnau-de-Lévis est vulnérable à différents aléas naturels : météorologiques (tempête, orage, neige, grand froid, canicule ou sécheresse), inondations, mouvements de terrains et séisme (sismicité très faible). Il est également exposé à un risque technologique, le transport de matières dangereuses[20]. Un site publié par le BRGM permet d'évaluer simplement et rapidement les risques d'un bien localisé soit par son adresse soit par le numéro de sa parcelle[21].

Risques naturels[modifier | modifier le code]

Certaines parties du territoire communal sont susceptibles d’être affectées par le risque d’inondation par débordement de cours d'eau, notamment le Tarn, le ruisseau de Carrofoul et le Luzert. La cartographie des zones inondables en ex-Midi-Pyrénées réalisée dans le cadre du XIe Contrat de plan État-région, visant à informer les citoyens et les décideurs sur le risque d’inondation, est accessible sur le site de la DREAL Occitanie[22]. La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par les inondations et coulées de boue survenues en 1982, 1988, 1994, 1996, 2003 et 2014[23],[20].

Castelnau-de-Lévis est exposée au risque de feu de forêt. En 2022, il n'existe pas de Plan de Prévention des Risques incendie de forêt (PPRif). Le débroussaillement aux abords des maisons constitue l’une des meilleures protections pour les particuliers contre le feu[Note 6],[24].

Carte des zones d'aléa retrait-gonflement des sols argileux de Castelnau-de-Lévis.

La commune est vulnérable au risque de mouvements de terrains constitué principalement du retrait-gonflement des sols argileux[25]. Cet aléa est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bâtiments en cas d’alternance de périodes de sécheresse et de pluie. La totalité de la commune est en aléa moyen ou fort (76,3 % au niveau départemental et 48,5 % au niveau national). Sur les 653 bâtiments dénombrés sur la commune en 2019, 653 sont en aléa moyen ou fort, soit 100 %, à comparer aux 90 % au niveau départemental et 54 % au niveau national. Une cartographie de l'exposition du territoire national au retrait gonflement des sols argileux est disponible sur le site du BRGM[26],[Carte 3].

Par ailleurs, afin de mieux appréhender le risque d’affaissement de terrain, l'inventaire national des cavités souterraines permet de localiser celles situées sur la commune[27].

Risques technologiques[modifier | modifier le code]

Le risque de transport de matières dangereuses sur la commune est lié à sa traversée par des infrastructures routières ou ferroviaires importantes ou la présence d'une canalisation de transport d'hydrocarbures. Un accident se produisant sur de telles infrastructures est susceptible d’avoir des effets graves sur les biens, les personnes ou l'environnement, selon la nature du matériau transporté. Des dispositions d’urbanisme peuvent être préconisées en conséquence[28].

Toponymie[modifier | modifier le code]

Histoire[modifier | modifier le code]

Village de Castelnau de Lévis en 2019

Le 12 janvier 1234 (1235 après le changement de début d'année au 1er janvier), Raymond VII, comte de Toulouse, concède en fief un vaste territoire dénommé le Puy de Bonafous à Sicard Alaman, à charge pour lui de construire un castrum seu villam[29].

En 1480, la seigneurie devient la possession de Hugues d'Amboise, baron d’Aubijoux. Cette seigneurie restera dans la famille d’Amboise jusqu'au XVIIe siècle. Le petit-fils d'Hugues, Louis d'Amboise d'Aubijoux, comte d'Aubijoux et baron de Castelnau-de Bonnafous, restaurera et habitera régulièrement le château, très caractéristique, avec sa tour de 40 mètres de hauteur.

La salle d'armes du château fut décorée par ses soins de peintures, parmi lesquelles on remarquait le portrait du comte d'Aubijoux et celui du roi (voir dessin de Casimir de Combettes-Labourelié aux Archives départementales).

Héraldique[modifier | modifier le code]

Castelnau-de-Lévis

Son blasonnement est : Écartelé : au premier et au quatrième parti au I d'azur aux trois fasces d'or et au II d'azur aux trois chevrons d'argent, au deuxième et au troisième contre-écartelé au I et au IV d'azur aux trois étoiles d'or rangées en pal, au II et au III de gueules aux trois bandes d'or ; sur le tout parti : au I de gueules aux trois bandes d'or et au II d'argent à la fasce de gueules.

Politique et administration[modifier | modifier le code]

Administration municipale[modifier | modifier le code]

Mairie.

Le nombre d'habitants au recensement de 2011 étant compris entre 1 500 habitants et 2 499 habitants, le nombre de membres du conseil municipal pour l'élection de 2014 est de dix neuf[30],[31].

Rattachements administratifs et électoraux[modifier | modifier le code]

Commune faisant partie de la communauté d'agglomération de l'Albigeois et du canton d'Albi-3.

Tendances politiques et résultats[modifier | modifier le code]

Liste des maires[modifier | modifier le code]

Liste des maires successifs
Période Identité Étiquette Qualité
Mars 1977 2001 Pierre Valax PS Conseiller général
mars 2001 mars 2008 Georges Lacombe    
mars 2008 mai 2020 Robert Gauthier DVG Retraité
mai 2020 En cours Patrice Delheure[32]    
Les données manquantes sont à compléter.

Population et société[modifier | modifier le code]

Démographie[modifier | modifier le code]

L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[33]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2006[34]. En 2021, la commune comptait 1 617 habitants[Note 7], en augmentation de 3,19 % par rapport à 2015 (Tarn : +1,82 %, France hors Mayotte : +1,84 %).
Évolution de la population  [ modifier ]
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
1 3141 5321 5021 5881 6591 3471 3101 3521 272
1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
1 2681 2231 1891 1451 0501 0341 0291 035952
1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
894866818724747779743735569
1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2011 2016
5716869461 1451 3081 4031 5201 5431 571
2021 - - - - - - - -
1 617--------
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[35] puis Insee à partir de 2006[36].)
Histogramme de l'évolution démographique
Évolution du rang de la commune
selon la population municipale des années : 1968[37] 1975[37] 1982[37] 1990[37] 1999[37] 2006[38] 2009[39] 2013[40]
Rang de la commune dans le département 81 61 46 45 47 47 47 45
Nombre de communes du département 326 324 324 324 324 323 323 323

Enseignement[modifier | modifier le code]

Castelnau-de-Lévis fait partie de l'académie de Toulouse.

Santé[modifier | modifier le code]

La commune possède un centre communal d'action sociale, une maison de retraite, une pharmacie, un cabinet infirmiers,

Culture[modifier | modifier le code]

École de musique,

Activités sportives[modifier | modifier le code]

Circuit de Puech Rampant dédié au quad et moto-cross[41].

Écologie et recyclage[modifier | modifier le code]

Économie[modifier | modifier le code]

Revenus[modifier | modifier le code]

En 2018, la commune compte 625 ménages fiscaux[Note 8], regroupant 1 527 personnes. La médiane du revenu disponible par unité de consommation est de 22 710 [I 4] (20 400  dans le département[I 5]).

Emploi[modifier | modifier le code]

Taux de chômage
2008 2013 2018
Commune[I 6] 5,8 % 5,2 % 7,1 %
Département[I 7] 8,2 % 9,9 % 10 %
France entière[I 8] 8,3 % 10 % 10 %

En 2018, la population âgée de 15 à 64 ans s'élève à 915 personnes, parmi lesquelles on compte 74,9 % d'actifs (67,8 % ayant un emploi et 7,1 % de chômeurs) et 25,1 % d'inactifs[Note 9],[I 6]. Depuis 2008, le taux de chômage communal (au sens du recensement) des 15-64 ans est inférieur à celui de la France et du département.

La commune fait partie de la couronne de l'aire d'attraction d'Albi, du fait qu'au moins 15 % des actifs travaillent dans le pôle[Carte 4],[I 9]. Elle compte 198 emplois en 2018, contre 229 en 2013 et 237 en 2008. Le nombre d'actifs ayant un emploi résidant dans la commune est de 625, soit un indicateur de concentration d'emploi de 31,7 % et un taux d'activité parmi les 15 ans ou plus de 50,6 %[I 10].

Sur ces 625 actifs de 15 ans ou plus ayant un emploi, 91 travaillent dans la commune, soit 15 % des habitants[I 11]. Pour se rendre au travail, 89,3 % des habitants utilisent un véhicule personnel ou de fonction à quatre roues, 2,3 % les transports en commun, 3,9 % s'y rendent en deux-roues, à vélo ou à pied et 4,5 % n'ont pas besoin de transport (travail au domicile)[I 12].

Activités hors agriculture[modifier | modifier le code]

Secteurs d'activités[modifier | modifier le code]

103 établissements[Note 10] sont implantés à Castelnau-de-Lévis au . Le tableau ci-dessous en détaille le nombre par secteur d'activité et compare les ratios avec ceux du département[Note 11],[I 13].

Secteur d'activité Commune Département
Nombre % %
Ensemble 103
Industrie manufacturière,
industries extractives et autres
14 13,6 % (13 %)
Construction 13 12,6 % (12,5 %)
Commerce de gros et de détail,
transports, hébergement et restauration
24 23,3 % (26,7 %)
Information et communication 3 2,9 % (2,1 %)
Activités immobilières 9 8,7 % (4,2 %)
Activités spécialisées, scientifiques et techniques
et activités de services administratifs et de soutien
8 7,8 % (13,8 %)
Administration publique, enseignement,
santé humaine et action sociale
21 20,4 % (15,5 %)
Autres activités de services 11 10,7 % (9 %)

Le secteur du commerce de gros et de détail, des transports, de l'hébergement et de la restauration est prépondérant sur la commune puisqu'il représente 23,3 % du nombre total d'établissements de la commune (24 sur les 103 entreprises implantées à Castelnau-de-Lévis), contre 26,7 % au niveau départemental[I 14].

Entreprises et commerces[modifier | modifier le code]

Les trois entreprises ayant leur siège social sur le territoire communal qui génèrent le plus de chiffre d'affaires en 2020 sont[42] :

  • SASU Guillou, travaux de couverture par éléments (49 k€)
  • Cie Eur Commerce & Industrie SARL, commerce de gros (commerce interentreprises) de fournitures et équipements industriels divers (45 k€)
  • Domau, location de logements (44 k€)

Agriculture[modifier | modifier le code]

La commune est dans la « plaine de l'Albigeois et du Castrais », une petite région agricole occupant le centre du département du Tarn[43]. En 2020, l'orientation technico-économique de l'agriculture[Note 12] sur la commune est la polyculture et/ou le polyélevage[Carte 5].

1988 2000 2010 2020
Exploitations 54 41 32 24
SAU[Note 13] (ha) 1 470 1 346 1 382 1 307

Le nombre d'exploitations agricoles en activité et ayant leur siège dans la commune est passé de 54 lors du recensement agricole de 1988[Note 14] à 41 en 2000 puis à 32 en 2010[45] et enfin à 24 en 2020[Carte 6], soit une baisse de 56 % en 32 ans. Le même mouvement est observé à l'échelle du département qui a perdu pendant cette période 58 % de ses exploitations[46],[Carte 7]. La surface agricole utilisée sur la commune a également diminué, passant de 1470 ha en 1988 à 1307 ha en 2020[Carte 8]. Parallèlement la surface agricole utilisée moyenne par exploitation a augmenté, passant de 27 à 54 ha[45].

Culture locale et patrimoine[modifier | modifier le code]

Lieux et monuments[modifier | modifier le code]

Personnalités liées à la commune[modifier | modifier le code]

Pour approfondir[modifier | modifier le code]

Bibliographie[modifier | modifier le code]

  • Jean Roques : Castelnau-de-Lévis, Éditions de la Revue du Tarn, 1981.
  • Françoise Proust : Castelnau de Lévis, de Bonafous à Castelna, Éditions RDT 2010

Articles connexes[modifier | modifier le code]

Sur les autres projets Wikimedia :

Liens externes[modifier | modifier le code]

Notes et références[modifier | modifier le code]

Notes et cartes[modifier | modifier le code]

  • Notes
  1. Les ZNIEFF de type 1 sont des secteurs d’une superficie en général limitée, caractérisés par la présence d’espèces, d’association d’espèces ou de milieux rares, remarquables, ou caractéristiques du milieu du patrimoine naturel régional ou national.
  2. Les ZNIEFF de type 2 sont de grands ensembles naturels riches, ou peu modifiés, qui offrent des potentialités biologiques importantes.
  3. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
  4. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
  5. Les eaux continentales désignent toutes les eaux de surface, en général des eaux douces issues d'eau de pluie, qui se trouvent à l'intérieur des terres.
  6. Le principe d’un débroussaillement efficace consiste à couper et éliminer tous les bois morts, les broussailles et les herbes sèches 50 mètres autour des habitations et 2 mètres de part et d’autre des voies, élaguer les branches basses des arbres, espacer les arbres et les arbustes situés dans la zone à débroussailler pour éviter que le feu ne se propage d’arbre en arbre, éliminer les arbustes sous les grands arbres pour éviter que le feu ne se propage vers la cime des arbres, toujours se débarrasser des végétaux coupés par compostage, par évacuation en décharge autorisée ou par incinération en respectant la réglementation sur le brûlage et entretenir régulièrement la zone débroussaillée, tous les 2 ou 3 ans maximum sur le pourtour, tous les ans à proximité de l’habitation
  7. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
  8. Un ménage fiscal est constitué par le regroupement des foyers fiscaux répertoriés dans un même logement. Son existence, une année donnée, tient au fait que coïncident au moins une déclaration indépendante de revenus et l’occupation d’un logement connu à la taxe d’habitation.
  9. Les inactifs regroupent, au sens de l'Insee, les élèves, les étudiants, les stagiaires non rémunérés, les pré-retraités, les retraités et les autres inactifs.
  10. L'établissement, au sens de l’Insee, est une unité de production géographiquement individualisée, mais juridiquement dépendante de l'unité légale. Il produit des biens ou des services.
  11. Le champ de ce tableau couvre les activités marchandes hors agriculture.
  12. L'orientation technico-économique est la production dominante de l'exploitation, déterminée selon la contribution de chaque surface ou cheptel à la production brute standard.
  13. Les données relatives à la surface agricole utilisée (SAU) sont localisées à la commune où se situe le lieu principal de production de chaque exploitation. Les chiffres d'une commune doivent donc être interprétés avec prudence, une exploitation pouvant exercer son activité sur plusieurs communes, ou plusieurs départements voire plusieurs régions.
  14. Le recensement agricole est une opération décennale européenne et obligatoire qui a pour objectif d'actualiser les données sur l'agriculture française et de mesurer son poids dans l'agriculture européenne[44].
  • Cartes
  1. « Réseau hydrographique de Castelnau-de-Lévis » sur Géoportail (consulté le 10 décembre 2021).
  2. IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).
  3. « Cartographie interactive de l'exposition des sols au retrait-gonflement des argiles », sur infoterre.brgm.fr (consulté le ).
  4. Agence nationale de la cohésion des territoires, « Carte de la commune dans le zonage des aires d'attraction de villes. », sur l'observatoire des territoires (consulté le ).
  5. « Recensement agricole 2020 - Carte de la spécialisation de la production agricole par commune », sur stats.agriculture.gouv.fr (consulté le ).
  6. « Recensement agricole 2020 - Carte du nombre d'exploitations et de la surface agricole utilisée (SAU) moyenne par commune », sur stats.agriculture.gouv.fr (consulté le ).
  7. « Recensement agricole 2020 - Carte du nombre d'exploitations et de la surface agricole utilisée par département », sur stats.agriculture.gouv.fr (consulté le ).
  8. « Recensement agricole 2020 - Carte de la surface agricole utilisée (SAU) par commune et de la SAU moyenne », sur stats.agriculture.gouv.fr (consulté le ).

Références[modifier | modifier le code]

Site de l'Insee[modifier | modifier le code]

  1. « Commune rurale - définition » (consulté le ).
  2. « Liste des communes composant l'aire d'attraction de Albi » (consulté le ).
  3. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », (consulté le ).
  4. « REV T1 - Ménages fiscaux de l'année 2018 à Castelnau-de-Lévis » (consulté le ).
  5. « REV T1 - Ménages fiscaux de l'année 2018 dans le Tarn » (consulté le ).
  6. a et b « Emp T1 - Population de 15 à 64 ans par type d'activité en 2018 à Castelnau-de-Lévis » (consulté le ).
  7. « Emp T1 - Population de 15 à 64 ans par type d'activité en 2018 dans le Tarn » (consulté le ).
  8. « Emp T1 - Population de 15 à 64 ans par type d'activité en 2018 dans la France entière » (consulté le ).
  9. « Base des aires d'attraction des villes 2020 », sur site de l'Insee (consulté le ).
  10. « Emp T5 - Emploi et activité en 2018 à Castelnau-de-Lévis » (consulté le ).
  11. « ACT T4 - Lieu de travail des actifs de 15 ans ou plus ayant un emploi qui résident dans la commune en 2018 » (consulté le ).
  12. « ACT G2 - Part des moyens de transport utilisés pour se rendre au travail en 2018 » (consulté le ).
  13. « DEN T5 - Nombre d'établissements par secteur d'activité au 31 décembre 2019 à Castelnau-de-Lévis » (consulté le ).
  14. « DEN T5 - Nombre d'établissements par secteur d'activité au 31 décembre 2019 dans le Tarn » (consulté le ).

Autres sources[modifier | modifier le code]

  1. Carte IGN sous Géoportail
  2. Répertoire géographique des communes, publié par l'Institut national de l'information géographique et forestière, [lire en ligne].
  3. « Le réseau hydrographique du bassin Adour-Garonne. » [PDF], sur draaf.occitanie.agriculture.gouv.fr (consulté le ).
  4. « Fiche communale de Castelnau-de-Lévis », sur le système d'information pour la gestion des eaux souterraines en Occitanie (consulté le ).
  5. Sandre, « le Luzert »
  6. Sandre, « le ruisseau de Carrofoul »
  7. a et b Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501,‎ (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
  8. « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le ).
  9. « Orthodromie entre Castelnau-de-Lévis et Laguiole », sur fr.distance.to (consulté le ).
  10. « Station Météo-France « Laguiole » (commune de Laguiole) - fiche climatologique - période 1991-2020 », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
  11. « Station Météo-France « Laguiole » (commune de Laguiole) - fiche de métadonnées. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
  12. « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », sur meteofrance.fr, (consulté le ).
  13. a et b « Liste des ZNIEFF de la commune de Castelnau-de-Lévis », sur le site de l'Inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
  14. « ZNIEFF les « coteaux de Castelnau-de-Lévis, la Mirande et Pinègre » - fiche descriptive », sur le site de l'inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
  15. « ZNIEFF le « plateau et escarpement de la Tronque » - fiche descriptive », sur le site de l'inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
  16. « ZNIEFF la « basse vallée du Tarn » - fiche descriptive », sur le site de l'inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
  17. « Typologie urbain / rural », sur observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
  18. « Comprendre la grille de densité », sur observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
  19. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le ).
  20. a et b « Les risques près de chez moi - commune de Castelnau-de-Lévis », sur Géorisques (consulté le ).
  21. BRGM, « Évaluez simplement et rapidement les risques de votre bien », sur Géorisques (consulté le ).
  22. DREAL Occitanie, « CIZI », sur occitanie.developpement-durable.gouv.fr (consulté le ).
  23. « Les risques majeurs dans le Tarn », sur tarn.gouv.fr (consulté le ), partie 1 - chapitre Risque inondation.
  24. « Les risques majeurs dans le Tarn », sur tarn.gouv.fr (consulté le ), chapitre Feux de forêts.
  25. « Les risques majeurs dans le Tarn », sur tarn.gouv.fr (consulté le ), chapitre Mouvements de terrain.
  26. « Retrait-gonflement des argiles », sur le site de l'observatoire national des risques naturels (consulté le ).
  27. « Liste des cavités souterraines localisées sur la commune de Castelnau-de-Lévis », sur georisques.gouv.fr (consulté le ).
  28. « Les risques majeurs dans le Tarn », sur tarn.gouv.fr (consulté le ), chapitre Risque transport de matières dangereuses.
  29. Sylvie Caucanas, La seigneurie de Castelnau-de-Lévis aux XIVe et XVe siècles, dans Annales du Midi, 1978, no 90-136, p. 25-39 (lire en ligne)
  30. art L. 2121-2 du code général des collectivités territoriales.
  31. « Résultats des élections municipales et communautaires 2014 », sur interieur.gouv.fr (consulté le ).
  32. Le Tarn libre, 12 juin 2020, p. 23.
  33. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
  34. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
  35. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
  36. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 et 2021.
  37. a b c d et e INSEE, « Population selon le sexe et l'âge quinquennal de 1968 à 2012 (1990 à 2012 pour les DOM) », sur insee.fr, (consulté le ).
  38. INSEE, « Populations légales 2006 des départements et des collectivités d'outre-mer », sur insee.fr, (consulté le ).
  39. INSEE, « Populations légales 2009 des départements et des collectivités d'outre-mer », sur insee.fr, (consulté le ).
  40. INSEE, « Populations légales 2013 des départements et des collectivités d'outre-mer », sur insee.fr, (consulté le ).
  41. P S., « Castelnau-de-Lévis. Un circuit flambant neuf pour les pilotes », La Dépêche,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  42. « Entreprises à Castelnau-de-Lévis », sur entreprises.lefigaro.fr (consulté le ).
  43. « Les régions agricoles (RA), petites régions agricoles(PRA) - Année de référence : 2017 », sur agreste.agriculture.gouv.fr (consulté le ).
  44. Présentation des premiers résultats du recensement agricole 2020, Ministère de l’agriculture et de l’alimentation, 10 décembre 2021
  45. a et b « Fiche de recensement agricole - Exploitations ayant leur siège dans la commune de Castelnau-de-Lévis - Données générales », sur recensement-agricole.agriculture.gouv.fr (consulté le ).
  46. « Fiche de recensement agricole - Exploitations ayant leur siège dans le département du Tarn » (consulté le ).
  47. a et b « Eglise Saint-Barthélémy », sur pop.culture.gouv.fr (consulté le ).
  48. « Fonds et collection Edmond Cabié, historien régional (36 J) »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?), Archives départementales du Tarn.
  49. Auguste Vidal, L'ancien diocèse d'Albi, d'après les registres de notaires, A. Picard et fils (Paris), , p. 250-261, lire en ligne sur Gallica
    Doc. n°1641 (29 avril 1555): « Frère Guillaume Gerlard de l'ordre de Saint-Jean de Jérusalem, recteur de l'église de Notre-Dame de Mazières, dite aussi du Carla ».
    .