Cantiers

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Cantiers
Cantiers
Blason de Cantiers
Blason
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Normandie
Département Eure
Arrondissement Les Andelys
Intercommunalité Seine Normandie Agglomération
Maire délégué Jean Fremin
Code postal 27420
Code commune 27128
Démographie
Gentilé Cantelais
Population 233 hab. (2013)
Densité 102 hab./km2
Géographie
Coordonnées 49° 14′ 07″ nord, 1° 35′ 10″ est
Altitude Min. 95 m
Max. 132 m
Superficie 2,28 km2
Élections
Départementales Les Andelys
Historique
Commune(s) d'intégration Vexin-sur-Epte
Localisation
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Cantiers
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Cantiers
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Cantiers

Cantiers est une ancienne commune française, située dans le département de l'Eure en région Normandie devenue le une commune déléguée au sein de la commune nouvelle de Vexin-sur-Epte[1].

Géographie[modifier | modifier le code]

Toponymie[modifier | modifier le code]

Le nom de la localité est attesté sous les formes Cantiers vers 1240[2], Canter en 1300 (vitrail de la cathédrale d’Évreux)[3].

Histoire[modifier | modifier le code]

Politique et administration[modifier | modifier le code]

Liste des maires successifs
Période Identité Étiquette Qualité
Les données manquantes sont à compléter.
1876   Narcisse Hébert    
avant 1981 ? Robert Delaporte    
mars 2001 31/12/2015 Jean Fremin Droite Agriculteur

Démographie[modifier | modifier le code]

L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir du , les populations légales des communes sont publiées annuellement dans le cadre d'un recensement qui repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[4]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2008[5],[Note 1].

En 2013, la commune comptait 233 habitants, en augmentation de 17,68 % par rapport à 2008 (Eure : 2,59 %, France hors Mayotte : 2,49 %).

           Évolution de la population  [modifier]
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
190196196208180208210208200
1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
200193168178157170177179170
1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
145146146100123111104109120
1962 1968 1975 1982 1990 1999 2008 2013 -
125929599164203198233-
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[6] puis Insee à partir de 2006[7].)
Histogramme de l'évolution démographique

Culture locale et patrimoine[modifier | modifier le code]

Lieux et monuments[modifier | modifier le code]

Héraldique[modifier | modifier le code]

Les armoiries de Cantiers se blasonnent ainsi :

Écartelé au 1) de gueules aux deux léopards d'or armés et lampassés d'azur passant l'un sur l'autre, au 2) d'argent à la croix engrêlée d'azur, au 3) d'azur à la croix de calvaire du lieu d'argent, la partie senestre de la traverse défaillante, au 4) de gueules au puits du lieu à la charpente d'argent remplie aussi de gueules, ajouré de sable, couvert aussi d'argent, le tout maçonné de sable.


Les deux léopards d'or des armoiries de Cantiers rappellent les armoiries de la Normandie.

Personnalités liées à la commune[modifier | modifier le code]

  • Jean, seigneur de Cantiers, portait un écu d'argent, à la croix engrêlée d'azur ; son cimier était la tête et col de griffon d'argent becqué d'or et langué de gueules[9]. Ces armes sont celles de la Maison de Hulluch, qui est d'origine anglaise en 1252. Hulluch est dans le Pas-de-Calais, au nord de Lens;
  • Michel-Barthélemy Hazon (1722-1822), architecte, jeune protégé de Mme de Pompadour et proche de son frère le marquis de Marigny, ami de son collègue Brongniart (beau-père de sa petite-fille Cécile Coquebert de Montbret) ; créa dans sa propriété de Cantiers où il se retira, un grand jeu de l'oie avec toutes ses stations sous forme de grands panneaux peints, les dés étant formés de gros cubes de bois de 18 centimètres sur 20 (dont des vestiges sont cités en 1869) ; lors de la Révolution de 1789, il projeta de transformer une partie de son jardin irrégulier en "bosquet religieux" comportant une pyramide de verdure destinée à sa sépulture et à celle de son épouse, enclos funéraire où son ami de jeunesse le peintre-pastelliste Guillaume Voiriot (mort en 1799) avait réservé sa place ; il fit ensuite évoluer ce projet en une sorte de cimetière communautaire doté d'une catacombe extensible pour ses parents et amis[10].

Voir aussi[modifier | modifier le code]

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Notes et références[modifier | modifier le code]

Notes[modifier | modifier le code]

  1. Par convention dans Wikipédia, le principe a été retenu de n’afficher dans le tableau des recensements et le graphique, pour les populations légales postérieures à 1999, que les populations correspondant à une enquête exhaustive de recensement pour les communes de moins de 10 000 habitants, et que les populations des années 2006, 2011, 2016, etc. pour les communes de plus de 10 000 habitants, ainsi que la dernière population légale publiée par l’Insee pour l'ensemble des communes.

Références[modifier | modifier le code]

  1. « recueil des actes administratifs de l'Eure, voir page 23 » (consulté le ).
  2. François de Beaurepaire, Les noms des communes et anciennes paroisses de l'Eure, A. et J. Picard, , p. 83.
  3. Ernest Poret de Blosseville, Dictionnaire topographique du département de l’Eure, Paris, , p. 45.
  4. L'organisation du recensement, sur le site de l'Insee.
  5. Calendrier départemental des recensements, sur le site de l'Insee.
  6. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
  7. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 20062007 2008 2009 2010 201120122013 .
  8. Notice no IA00017149.
  9. Revue nobiliaire, héraldique et biographique sur le site Gallica)
  10. Le catalogue de l'exposition Jardins de France 1760-1820, Paris, C.N.M.H.S. 1978, pp 60 et 61, reproduit le dessin de la pyramide.

Liens externes[modifier | modifier le code]