Cécile de Comminges

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Cécile de Comminges
Titre de noblesse
Comtesse consort d'Urgell
Biographie
Naissance
Vers Voir et modifier les données sur Wikidata
Décès
Famille
Maison comtale de Comminges (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Père
Mère
Mathe de l'Isle Jourdain (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Fratrie
Conjoint
Jacques Ier d'Aragon (en) (à partir de )Voir et modifier les données sur Wikidata
Enfant
Pierre II d'Urgell (en)Voir et modifier les données sur Wikidata
Blason

Cécile de Comminges née vers 1320 et morte en 1384, est une noble dame françaisecomtesse d'Urgel de 1336 à 1347 et vicomtesse de Turenne de 1339 à 1349.

Biographie[modifier | modifier le code]

L'église de Santa Maria de Balaguer.

Cécile de Comminges est la fille aînée du comte de Comminges et vicomte de Turenne, Bernard VIII (mort en 1336) et de sa troisième épouse Mathe de l'Isle-Jourdain (morte en 1352)[1],[2].

En 1336, elle épouse le comte d'Urgel, Jacques Ier, fils de d'Alphonse IV d'Aragon, et de sa première épouse, la comtesse d'Urgell, Thérèse d'Entença[1].

En 1339, après la mort de son père puis de son seul frère, Jean, âgé de trois ans, Cécile hérite de la vicomté de Turenne, titre que son père avait reçu de sa seconde femme, Marguerite de Turenne. La succession dans le comté de Comminges provoque cependant un conflit avec son oncle, Pierre Raymond, frère de Bernard VIII, qui conteste le droit des filles à hériter du comté de Comminges, arguant qu'il s'agit d'un fief masculin. Le conflit est désamorcé par l'intervention du cardinal Jean-Raymond de Comminges, archevêque de Toulouse. Pierre Raymond est reconnu comte de Comminges et Cécile vicomtesse de Turenne[3].

En 1347, Jacques d'Aragon meurt, empoisonné par son frère selon certains. Cécile est veuve, et devient par la volonté de son mari, régente du comté d'Urgell au nom de son fils, Pierre II d'Urgell. En 1349, elle vend la vicomté de Turenne au pape Clément VI pour 145 000 florins d'or[1], pour être en mesure de payer les dettes de son mari et construire certains bâtiments, notamment l'église Santa Maria de Balaguer (ca) et le monastère de Santa Chiara de Almatà. Le pape offre la vicomté au jeune Guillaume III Roger de Beaufort, qui épouse la sœur de Cécile, Aliénor. Cécile est alors une des favorites du pape Clément VI.

À la majorité de son fils Pierre, Cécile se retire du monde.

Elle meurt le au château de Balaguer[4].

Descendance[modifier | modifier le code]

Cécile a deux enfants avec Jacques Ier[5] :

Notes[modifier | modifier le code]

  1. a b et c (en) « TOULOUSE NOBILITY : CECILE de Comminges », sur fmg.ac, Foundation for Medieval Genealogy (consulté le )
  2. (en) Cécile de Comminges - PEDIGREE
  3. Après la ratification du compromis, en 1350, la comtesse Jeanne de Comminges, la sœur de Cécile, épouse son cousin germain Pierre Raymond, qui prendra le titre de Pierre-Raymond II de Comminges.
  4. (es) Eduardo Corredera Gutiérrez, Noticia de los Condes de Urgel, Instituto de Estudios Ilerdenses, , p. 190.
  5. (en) « CATALONIA : COMTES de URGELL 1328-1433 », sur fmg.ac (consulté le )

Articles connexes[modifier | modifier le code]