Bramans

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Bramans
Bramans
Le village depuis les Orts
Image illustrative de l’article Bramans
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Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Auvergne-Rhône-Alpes
Département Savoie
Arrondissement Saint-Jean-de-Maurienne
Intercommunalité Communauté de communes Haute Maurienne-Vanoise
Maire délégué
Mandat
Patrick Bois
2017-2020
Code postal 73500
Code commune 73056
Démographie
Gentilé Bramanais
Population 432 hab. (2014 en augmentation de 12,79 % par rapport à 2008)
Densité 4,7 hab./km2
Géographie
Coordonnées 45° 13′ 28″ nord, 6° 46′ 35″ est
Altitude Min. 1 194 m
Max. 3 378 m
Superficie 92,26 km2
Élections
Départementales Modane
Historique
Fusion
Commune(s) d'intégration Val-Cenis
Localisation
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Bramans

Bramans est une commune déléguée du nouveau regroupement de communes de Val-Cenis, commune française située en Haute Maurienne dans le département de la Savoie, en région Auvergne-Rhône-Alpes.

Elle fusionne le avec les communes de Lanslebourg-Mont-Cenis, Lanslevillard, Sollières-Sardières et Termignon pour former la commune nouvelle de Val-Cenis[1].

Le village (vue vers le nord-est)

Géographie[modifier | modifier le code]

La vue sur la Dent Parrachée (3 697 m) depuis Bramans.

Localisation[modifier | modifier le code]

À 10 kilomètres au nord-est de Modane, Bramans est un village en bordure de la frontière italienne sur l’antique voie romaine qui franchissait le Petit-Mont-Cenis (2 197 m) ou le col du Clapier (2 477 m).

Ce village situé dans le massif du Mont-Cenis , est le premier village de Haute-Maurienne en remontant la vallée de la Maurienne, qui marque l'entrée de la Haute-Maurienne-Vanoise et fait partie du parc national de la Vanoise.

En suivant l'antique route vers l'Italie, on trouve le hameau du Planay, carrefour de hautes vallées de la commune (Savine, Ambin et Étache).

Communes limitrophes de Bramans (Val Cenis)
Aussois Sollières-Sardières

(Val-Cenis)

Lanslebourg-Mont-Cenis

(Val-Cenis)

Avrieux Bramans (Val Cenis)
Bardonnèche
(Italie)
Exilles
(Italie)
Jaillons
(Italie)

Voies de communication et transports[modifier | modifier le code]

Ski Bus de Haute-Maurienne : lignes pour rejoindre les plus beaux coins ou les stations de la vallée.

  • Ligne-4 (Val-Cenis) [Termignon - Bramans - Le Cerney]
  • Ligne-1 (Haute-Maurienne) [Val-Cenis (Bramans) - Bonneval sur Arc] avec connexion sur la ligne 2 pour Aussois
  • navette Bramans-Le Planay pour accéder aux pistes du plateau.

Cette ligne ne fonctionne qu'en saison et les horaires sont variants.

Avion :

Train :

  • TGV Quotidien entre Paris et Milan via Chambery descendre à Modane. Puis taxi ou bus jusqu'à Bramans.
  • TER sur les lignes Chambery ↔ Modane et Lyon ↔ Modane.

Route :

  • Autoroute A43 entre Lyon et l'Italie via le tunnel du Fréjus, sortir au Freney. Puis D 1006 (anciennement RN 6) de Modane prendre direction Haute-Maurienne-Vanoise (Lanslebourg) sur 10 km jusqu'à Bramans.
  • Depuis Chambéry prendre direction Turin / Maurienne, Saint-Jean-de-Maurienne et Modane. De Modane prendre direction Haute-Maurienne-Vanoise (Lanslebourg) sur 10 km jusqu'à Bramans.

Climat[modifier | modifier le code]

Le climat y est de type montagnard :

  • Été : sec et chaud, quelques journées orageuses, pluviométrie l'une des plus basses de Rhône-Alpes. Temps idéal pour la randonnée ;
  • Hiver : sec et froid, neige, mais journées ensoleillées, 60 / 80 cm de neige en moyenne en haute saison. Temps idéal pour le ski de fond et les balades en raquettes.

Urbanisme[modifier | modifier le code]

Morphologie urbaine[modifier | modifier le code]

Les villages de la commune.

Le village a dû se répartir en trois éminences à un kilomètre les unes des autres pour se protéger des crues des torrents environnants. En arrivant de Modane on trouve tout d'abord Bramans (1 250 m) qui est le chef-lieu. Situé sur la voie romaine à 250 mètres de la route nationale, il est resté un village typique. À l'intérieur du vieux village, on retrouve l'architecture traditionnelle de la Haute Maurienne, des maisons de paysans, très belles dans leur rusticité, accolées à d'étroites ruelles. On rencontre ensuite le Verney (1 222 m), le long de la grand route, qui connut un boum avec l'ouverture par Napoléon de la route par le col du Mont-Cenis. La rue des diligences et ses petites ruelles sont tout aussi magnifiques les unes que les autres.

Entre Bramans et le Verney, isolé sur une butte, se situe l’ensemble paroissial avec l'église, le presbytère, le cimetière et d'autres chapelles (le Plan de l'Église).

Logement[modifier | modifier le code]

Le nombre total de logements dans la commune est de 478[2]. Parmi ces logements, 32,6 % sont des résidences principales, 63,8 % sont des résidences secondaires et 3,6 % sont des logements vacants. Ces logements sont pour une part de 73,7 % des maisons individuelles, 24,4 % sont des appartements et enfin seulement 1,9 % sont des logements d'un autre type. Le nombre d'habitants propriétaires de leur logement est de 79,5 %[2]. Ce qui est supérieur à la moyenne nationale qui se monte à près de 55,3 %. Le nombre de locataires est de 12,2 % sur l'ensemble des logements qui est inférieur à la moyenne nationale qui est de 39,8 %[2]. On peut noter également que 8,3 % des habitants de la commune sont des personnes logées gratuitement alors qu'au niveau de l'ensemble de la France le pourcentage est de 4,9 %. Toujours sur l'ensemble des logements de la commune, 1,3 % sont des studios, 5,1 % sont des logements de deux pièces, 26,3 % en ont trois, 26,9 % des logements disposent de quatre pièces, et 40,4 % des logements ont cinq pièces ou plus[2].

Projets d'aménagement[modifier | modifier le code]

  • A la poursuite d'Hannibal

À l'initiative du conseil général de la Savoie, il est réalisé sur la commune une « promenade savoyarde de découverte » sur le thème d'Hannibal. Ce sentier accessible aux valides, comme aux personnes à mobilité réduite, reliera les deux parties du village distantes de 1 000 m environ. Un second sentier, plus long, entre Bramans et Giaglione en Italie est en projet, il nécessitera de gros aménagements, notamment pour rénover la route carolingienne.

Lié à ce projet, la commune a construit une aire de jeux nommée Hannibal Parc se situant le long de la route de l’église. Ce projet pris malheureusement du retard pour son ouverture à la suite d'un accident survenu en juillet 2016. Un camion benne censé livrer du sable sur l'aire a touché la ligne haute tension de 20 000 volts qui surplombait le parc. Deux personnes trouvèrent la mort et 3 autres furent blessés. Cet incident créa une coupure d’électricité à travers le village. Aujourd'hui la ligne a été déplacée et le parc a pu ouvrir[3].

  • Saint-Pierre d'Extravache

L'association du patrimoine de la commune de Bramans entreprend depuis 2012 la rénovation d'une des fresques de la ruine de l'église Saint-Pierre d'Extravache, premier emblème de chrétienté de Savoie. L'association compte sur les dons pour financer cette œuvre. L'édifice a déjà profité d'une grosse rénovation à la fin du XXe siècle.

Bramans dispose de plus de 40 km de pistes nordiques, réparties sur deux sites. "Le Village" avec des pistes multi-activités. "Le Planay" avec des pistes de ski de fond. Ce dernier n'est accessible que par la navette de Val-Cenis (Ligne-4), sur la D100 fermée en hiver. Depuis la création de la commune de Val-Cenis en 2017, le conseil municipal cherche un moyen plus simple de rejoindre le secteur du Planay depuis le village de Bramans. Un projet de liaison téléportée est en discussions[4].

La route D100 entre le vallon du Planay et le village de Bramans, est l'une des 4 pistes homologuée de bobsleighs sur route de France. Elle a accueilli en 1997/98 les Championnats d'Europe de bobsleigh sur route (organisé par Mâcot-la-Plagne). Depuis la passion pour ce sport a resurgi, la route de la Croix du Mollard est éclairée la nuit et sert en hiver pour des démonstration et courses des bobsleighs anciens datant de la fin du XIXe siècle.

Toponymie[modifier | modifier le code]

Vue générale de Bramans.

Le nom de la localité est attesté sous les formes Bramovicum olim Metropolis au XIIIe siècle ; Curatus de Bramano au XIVe siècle ; Braman en 1338 ; Bramant en 1546.

L'étymologie du nom de Bramans est assez difficile à déterminer : on ne retrouve que des traces sur des manuscrits où il apparaît vers 1338 pour la plus ancienne, puis dans une liste des possessions de la Maison de Savoie qui mentionne parmi elles Cinisius Minor = le Petit Mont-Cenis, et Bramovicum olim Metropolis : Bramans autrefois Métropole, signifiant ainsi que par le passé Bramans a eu un rôle très important.

En francoprovençal, le nom de la commune s'écrit Braman (graphie de Conflans) ou Bramans (ORB)[5].

Histoire[modifier | modifier le code]

Bramans a vu passer trois grands hommes de l'histoire :

  • selon une des nombreuses théories sur le passage des Alpes par Hannibal en 218 av. J.-C., celui-ci y serait passé avec ses éléphants afin de rejoindre l'Italie par le col Clapier. Cette théorie fut notamment soutenue par le docteur Marc-Antoine de Lavis-Trafford (1880-1960). Ces travaux de recherche ont d'ailleurs mis en évidence des vestiges des voies romaines, carolingiennes et napoléoniennes au sein de la vallée.
  • Charlemagne y passa en 773 ;
  • Napoléon Bonaparte traversa Bramans en 1800 pour rejoindre le col du Mont-Cenis et l'Italie.

Deux présidents de la République sont également passés à Bramans :

  • le président Albert Lebrun en 1936 ;
  • le général de Gaulle, en 1945 au cours d'une prise d'armes pour féliciter le 11e bataillon de chasseurs alpins pour la prise du Mont-Froid.

En 1748 Madame de Warens se lance dans la prospection minière après avoir découvert des minerais d'argent dans le filon de la Colombière au-dessus de Brabant[6].

Politique et administration[modifier | modifier le code]

Le , un rassemblement entre les communes de Bramans, Termignon, Lanslebourg, Lanslevillard et Sollières-Sardières a vu le jour. Les cinq communes se nomment désormais, Val-Cenis. Néanmoins, les anciennes communes gardent leur nom accolée à l'étiquette « Val-Cenis ». Les maires des cinq communes sont automatiquement devenus maires adjoint lors du rassemblement. Le maire adjoint de la commune de Bramans est à ce jour Patrick Bois depuis 2017.

Administrativement, ce rassemblement se concrétise par une aide étatique plus importante: selon l'agence départementale de Savoie, la fusion mènera à une augmentation des dotations de 750 000 euros[réf. nécessaire].

Le siège de la « nouvelle commune » se trouve à Termignon.

Liste des Maires[modifier | modifier le code]

Liste des maires successifs
Période Identité Étiquette Qualité
1935 1936 Victorin Simon SE ...
1936 1939 Henri Borot SE ...
1939 1940 Alfred Favre SE ...
1944 1947 Jean-Marie Favre SE ...
1947 1953 Jean-Marie Favre SE ...
1953 1958 Jean-Marie Favre SE ...
1958 1959 Félicien Gagnière SE ...
1959 1966 Jules Gagnière SE ...
1966 1968   SE ...
mars 1968 mars 2001 René Girard RPR ...
mars 2001 mars 2014 Yvon Claraz UMP ...
mars 2014 décembre 2014
Démission[7]
Marcel Favre SE ...
décembre 2014 décembre 2016 Thérèse Lehoux SE ...

Jumelages[modifier | modifier le code]

Jumelage avec Giaglione
Le village de Bramans et Drapeau de l'Italie Giaglione (Italie) ont toujours été liés, premièrement de par leur proximité géographique, ces deux villages se trouvant autour du massif d'Ambin et du col Clapier. Mais petit à petit, des échanges plus concrets sont organisés entre les municipalités notamment en 2007. D'ailleurs en février de cette année, Marco Rey adjoint à la municipalité de Giaglione présenta une exposition sur l'alpinisme à la population de Bramans.

En 2008, les deux communes se lancent dans un projet transfrontalier intitulé « espaces Hannibal Bramans - Giaglione » qui aujourd'hui a pris le nom de « sur les traces d'Hannibal ». Ce projet se concrétise par un chemin reliant les deux communes à travers la montagne étant sillonné d'activités autour d'Hannibal notamment à proximité des villages (jeux à thème, chasse aux trésors...)[8].

Ces liens aboutissent à un jumelage dès 2009. Le , les maires Enzo paini (Giaglione) et Yvon Claraz (Bramans) se réunissent à Giaglione pour signer une déclaration, un serment de jumelage. Des bus sont mis à disposition pour que les habitants de Bramans puissent assister à cette déclaration et sont accueillis à Giaglione sous le soleil et par la Banda Musica du village. Le , ce serment est réitéré, à Bramans cette fois.

De nombreux projets sont engagés depuis entre les deux communes, notamment sur le thème d'Hannibal. Les relations entre les deux communes n’ont jamais cessé de par l'histoire et la proximité géographique[9].

Économie[modifier | modifier le code]

Tourisme[modifier | modifier le code]

En 2014, la capacité d'accueil de la commune/station, estimée par l'organisme Savoie-Mont-Blanc, est de 2 986 lits touristiques répartis dans 354 établissements[10]. Les hébergements se répartissent comme suit : 43 meublés  ; 1 hôtel ; un établissement d'hôtellerie de plein air ; 3 centres ou villages de vacances/maison familiale ; 4 gîtes ou gîtes d'étape et deux chambres d'hôtes[10].

En 2014, la commune est labellisée « Station verte »[11], label abandonné à la fusion dans la commune nouvelle de Val-Cenis.

Population et société[modifier | modifier le code]

Démographie[modifier | modifier le code]

L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[12]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2008[13].

En 2014, la commune comptait 432 habitants[Note 1], en augmentation de 12,79 % par rapport à 2008 (Savoie : +3,33 %, France hors Mayotte : +1,84 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
1793 1800 1806 1822 1838 1848 1858 1861 1866
474405588764852854884926888
1872 1876 1881 1886 1891 1896 1901 1906 1911
831792815854782808728733732
1921 1926 1931 1936 1946 1954 1962 1968 1975
648533550506462422351730230
1982 1990 1999 2006 2008 2013 2014 - -
303331375378383426432--
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[14] puis Insee à partir de 2006[15].)
Histogramme de l'évolution démographique
Procession de la sainte patronne la Vierge Marie, suivie du Paint-Bénit, portés par les habitants de Bramans en habits traditionnels bramanais. Jour de l'Assomption de Marie, le 15aout.

Manifestations culturelles et festivités[modifier | modifier le code]

  • La Grande Odyssée en janvier (course de chiens de traîneau, en Haute-Maurienne Vanoise) ;
  • Démonstrations de descentes de Bobsleighs Anciens Bramanais (hiver). La descente de Bobsleigh fut stoppé pendant une ou deux saisons à la suite d'un accident ;
  • Retraite (défilé) aux flambeaux la veille du 15 août avec la clique des Sapeurs Pompiers Empire de Bramans, suivi d'un bal ;
  • Fête traditionnelle de l'Assomption, de la sainte patronne, la Vierge Marie le 15 août (défilé des pompiers empires et procession des habitants en costumes traditionnelles, Pain Bénit et fête de village) ;
  • La rencontre franco-italienne au col Clapier (Bramans - Giaglione) sur l'Espace Hannibal ;
  • Marché automnal (octobre), vente et partage des produits de Haute-Maurienne (France) et du Val de Suse (Italie) ;
  • La fête du pain au four communal du hameau du Verney ;
  • Les messes en alpages ;
  • La compagnie des sapeurs pompiers. La compagnie remonte au XIXe siècle, à l'époque ou le village était sous gouvernement sarde et ou une garde était nécessaire à chaque village. Aujourd'hui, tel n'est plus le cas mais l'uniforme s'est transmis de père en fils, et la compagnie continue de défiler pour garder et mettre en avant sa tradition, lors du 15 août principalement[16].

Culture locale et patrimoine[modifier | modifier le code]

Lieux et monuments[modifier | modifier le code]

L'Église de Saint Pierre d’Extravache.

L'association "Les Amis du patrimoine" est créée en 2001 avec le but de préserver, de mettre en valeur et de promouvoir le patrimoine du village.

Église Saint-Pierre d’Extravache

L'édifice, considéré comme la plus vieille église de la Savoie, est une ancienne église prieurale[17]. Elle se trouve dans la vallée du Planay et le dernier bourg avant le passage du col Clapier ou col du Petit Mont-Cenis en direction de l'Italie. L'édifice est inscrit au titre des monuments historiques en 1966[18].

L'église fait partie de l'histoire de la vallée. L'association "Les Amis du patrimoine" a décidé de réaliser une reconstitution en maquette des anciennes peintures de l'abside de l’église. Cette reconstitution est à visiter dans le village de Bramans, derrière l'église du village. La construction de l'abside a été faite selon des techniques anciennes pour tenter de retranscrire le côté authentique de l'oeuvre.

Église Notre-Dame-de-l'Assomption

L'église est construite à l'époque Baroque sur un terrain sablonneux, elle a été détruite et reconstruite de l'autre côté de son clocher au cours du XXe siècle, tout en gardant son style et son décor Baroque Savoyard. Le retable du maître-autel pourrait dater des années 1670-1680, et serait l'œuvre de Claude Simond et Esprit Amabert de Bramans (mention dans ouvrage "En Maurienne - Sur les Chemins du Baroque")[19]. Édifice classé "Pays d'Art et d'Histoire".

Chapelles

Une dizaine 10 dont la plus importante, Notre-Dame-de-la-Paix dominant le chef-lieu.

Patrimoine naturel[modifier | modifier le code]

Vallon de Savine et col Clapier

Lieux de passage d'Hannibal Barca (Annibal), guerrier carthaginois parti conquérir Rome en traversant les Alpes, avec ses 37 éléphants de guerre de type asiatique. Le sentier emprunté entre Bramans et Giaglione porte aujourd'hui le nom de Sentier Hannibal et fait partie du projet Espace Hannibal.

Bramanette

Le vallon de Bramanette surplombe la commune de Bramans. Cette vallée fréquentée par des randonneurs dispose d'un refuge, le refuge de Bramanette situé à 2 080 mètres qui accueille les touristes lors de la saison estivale.

massif du Mont-Cenis et le lac du Mont-Cenis

Le plateau du Mont Cenis se situe a près de 2000m d'altitude a proximité de Bramans[20]. Le lac du Mont-Cenis est un lieu très prisé des randonneurs qui est accessible par des chemins de montagne adapté pour les piétons.

Activités à proximité[modifier | modifier le code]

Parc d'accrobranche du Diable
situé à côté des forts de l'Esseillon sur la route D1006, ce parcours d’accrobranche propose différents circuits pour toutes et tous. Il possède notamment 2tyroliennes géantes[21].

Personnalités liées à la commune[modifier | modifier le code]

Voir aussi[modifier | modifier le code]

Sur les autres projets Wikimedia :

Bibliographie[modifier | modifier le code]

  • Michèle Brocard, Maurice Messiez-Poche, Pierre Dompnier, Histoire des communes savoyardes : La Maurienne - Chamoux - La Rochette (vol. 3), Roanne, Éditions Horvath, , 558 p. (ISBN 978-2-7171-0289-5), p. 153-157. ([PDF] lire en ligne)

Articles connexes[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]

Notes et références[modifier | modifier le code]

Notes[modifier | modifier le code]

  1. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2017, millésimée 2014, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2016, date de référence statistique : 1er janvier 2014.

Références[modifier | modifier le code]

  1. « recueil des actes administratifs de Savoie », sur www.savoie.gouv.fr (consulté en ), p. 48
  2. a b c et d Données INSEE compulsées par le JDN - Bramans
  3. aurore Trespeux, « ouverture d'une enquête pour homicide involontaire », sur France 3,
  4. « Compte rendu municipal de Val Cenis du 20/10/2017 », sur www.lanslebourg-montcenis.fr,
  5. Lexique Français - Francoprovençal du nom des communes de Savoie : Lé Kmoune in Savoué, Bruxelles, Parlement européen, , 43 p. (ISBN 978-2-7466-3902-7, lire en ligne), p. 23
    Préface de Louis Terreaux, membre de l'Académie de Savoie, publié au Parlement européen à l'initiative de la députée Malika Benarab-Attou.
  6. Anne,. Noschis, Madame de Warens éducatrice de Rousseau, espionne, femme d'affaires, libertine, Editions de l'Aire, impr. 2012 (ISBN 978-2-940478-27-9 et 2-940478-27-9, OCLC 818985428, lire en ligne)
  7. La Rédaction, « Le maire de Bramans démissionne », Le Dauphiné libéré,‎ (lire en ligne).
  8. « Bramans-Giaglione - Comité de jumelage », sur bramansgiaglione.wordpress.com (consulté en )
  9. (fr + it) « Bramans Giaglione comité de jumelage », 22janvier 2020
  10. a et b « La capacité d'accueil touristique en Savoie-Mont-Blanc », Observatoire, sur le site Savoie-Mont-Blanc - pro.savoie-mont-blanc.com, (consulté en ) : « Les données détaillées par commune, et par station : nombre de structures, nombre de lits par type d'hébergement (fichier : Détail des capacités 2014, .xlsx) ».
  11. « Bramans », Station, sur site du label Station verte - stationverte.com (consulté en ).
  12. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
  13. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
  14. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
  15. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013 et 2014.
  16. « La compagnie des sapeurs pompiers », sur Bramans Haute Maurienne
  17. Raymond Oursel, Les chemins du sacré : L'art sacré en Savoie, Montmélian, La Fontaine de Siloé, coll. « Les Savoisiennes », , 393 p. (ISBN 978-2-84206-350-4, lire en ligne), p. 44-45.
  18. « Église Saint-Pierre », notice no PA00118219, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture
  19. Dominique Peyre, En Maurienne : sur les chemins du Baroque, vol. 3, La Fontaine de Siloé, coll. « Les Patrimoines », , 190 p. (ISBN 978-2-84206-169-2, lire en ligne), p. 203-214.
  20. « Lac du Mont-Cenis », sur Haute Maurienne Vanoise (consulté le )
  21. « parcours aventure du diable », sur Savoie Mont Blanc,