Brécey

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Brécey
Brécey
Vue sur Brécey et la vallée de la Sée.
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Normandie
Département Manche
Arrondissement Avranches
Intercommunalité Communauté d'agglomération Mont-Saint-Michel-Normandie
Maire
Mandat
Philippe Aubrays
2020-2026
Code postal 50370
Code commune 50074
Démographie
Gentilé Brécéens
Population
municipale
2 159 hab. (2021 en augmentation de 3,65 % par rapport à 2015)
Densité 103 hab./km2
Géographie
Coordonnées 48° 43′ 29″ nord, 1° 09′ 59″ ouest
Altitude Min. 22 m
Max. 111 m
Superficie 20,96 km2
Type Commune rurale
Aire d'attraction Commune hors attraction des villes
Élections
Départementales Canton d'Isigny-le-Buat
Législatives Deuxième circonscription
Localisation
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Brécey
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Liens
Site web www.brecey.fr

Brécey est une commune française, située dans le département de la Manche en région Normandie, peuplée de 2 159 habitants[Note 1].

Géographie[modifier | modifier le code]

La commune est au nord de l'Avranchin. Son bourg est à 16 km au sud de Villedieu-les-Poêles, à 17 km à l'est d'Avranches, à 20 km au nord de Saint-Hilaire-du-Harcouët, à 23 km au nord-ouest de Mortain et à 28 km au sud-ouest de Vire[1].

Couvrant 2 096 hectares, le territoire de Brécey est le plus étendu de son canton. Son périmètre a une forme assez ronde au nord et à l'ouest, le sud-est étant marqué par un angle relativement droit. Ses limites géographiques correspondent à des frontières naturelles : en rive droite de la Sée, le ruisseau le Bieu, à l’ouest celui de Saint-Laurent (et ses affluents) à l’est ; en rive gauche de la Sée, la même symétrie est retrouvée. Les ruisseaux de la Tuilerie et du Moulin Richard. Au sud, le territoire communal suit le pied d’un talus topographique marqué. Cet abrupt est le plus souvent boisé. Le dénivelé est important ; près de 130 mètres.

Au nord de la Sée, l’interfluve est massif et s’organise en une succession de dômes topographiques de formes allongées. La direction générale du relief est nord-est / sud-ouest, les altitudes décroissant régulièrement de 100 m au nord (au lieu-dit les Parfondes) jusqu’à 30 à 40 m en bordure du cours d’eau. Le bourg de Brécey est construit sur une butte culminant à 65 m. Sa disposition suit les axes routiers.

Au sud de la Sée, les formes sont plus vigoureuses. Un glacis relativement étroit se développe entre le lit majeur de la rivière et le pied d’un talus topographique abrupt. Ce dernier correspond au contact entre le granite et les schistes métamorphiques. Les altitudes s’abaissent alors de 80 m à 40 m. La Sée dessine de nombreux méandres dans son lit majeur correspondant à son champ d’inondation. Les altitudes avoisinent 30 m.

Climat[modifier | modifier le code]

Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat océanique franc », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[3]. En 2020, la commune ressort du type « climat océanique » dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Ce type de climat se traduit par des températures douces et une pluviométrie relativement abondante (en liaison avec les perturbations venant de l'Atlantique), répartie tout au long de l'année avec un léger maximum d'octobre à février[4].

Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent à la normale 1971-2000[Note 2]. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-après.

Paramètres climatiques communaux sur la période 1971-2000[3]

  • Moyenne annuelle de température : 10,8 °C
  • Nombre de jours avec une température inférieure à −5 °C : 1,4 j
  • Nombre de jours avec une température supérieure à 30 °C : 1,3 j
  • Amplitude thermique annuelle[Note 3] : 12,1 °C
  • Cumuls annuels de précipitation[Note 4] : 1 003 mm
  • Nombre de jours de précipitation en janvier : 14,4 j
  • Nombre de jours de précipitation en juillet : 9,2 j

Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat[7] complétée par des études régionales[8] prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. La station météorologique de Météo-France installée sur la commune et en service de 1996 à 2013 permet de connaître l'évolution des indicateurs météorologiques[9]. Le tableau détaillé pour la période 1981-2010 est présenté ci-après.

Statistiques 1981-2010 et records BRECEY (50) - alt : 63 m 48° 43′ 42″ N, 1° 10′ 12″ O
Statistiques établies sur la période 1996-2010 - Records établis sur la période du 01-10-1996 au 08-07-2013
Mois jan. fév. mars avril mai juin jui. août sep. oct. nov. déc. année
Température minimale moyenne (°C) 2,2 2,4 3,3 4,7 8,3 10,7 12,4 12,2 9,6 8 4,1 1,7 6,7
Température moyenne (°C) 5,2 6 7,8 9,8 13,5 16,2 17,7 17,7 15,3 12,2 7,8 4,9 11,2
Température maximale moyenne (°C) 8,3 9,7 12,2 15 18,7 21,7 23,1 23,2 20,9 16,5 11,5 8,2 15,8
Record de froid (°C)
date du record
−12,3
02.01.1997
−10,6
11.02.12
−9,2
04.03.05
−4,8
11.04.03
−1,5
13.05.10
1,4
04.06.01
4,8
12.07.00
2,9
31.08.03
0
26.09.10
−4,8
30.10.1997
−7,9
29.11.10
−13,5
29.12.05
−13,5
2005
Record de chaleur (°C)
date du record
15
29.01.13
18,5
14.02.1998
23
20.03.05
27,1
30.04.05
30,6
24.05.10
33,3
19.06.05
33,3
25.07.06
35,1
05.08.03
31
04.09.05
29,2
02.10.11
18,9
04.11.10
16,1
12.12.1998
35,1
2003
Précipitations (mm) 96,2 85,6 80,1 75,1 84,4 61,7 83,7 77,4 80,6 120,5 130,3 124,4 1 100
Source : « Fiche 50074001 » [PDF], sur donneespubliques.meteofrance.fr, édité le : 06/01/2022 dans l'état de la base


Urbanisme[modifier | modifier le code]

Typologie[modifier | modifier le code]

Brécey est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 5],[10],[11],[12]. La commune est en outre hors attraction des villes[13],[14].

Occupation des sols[modifier | modifier le code]

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (92,3 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (94,4 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : zones agricoles hétérogènes (43,1 %), prairies (34 %), terres arables (15,2 %), zones urbanisées (7,6 %)[15]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].

Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

Toponymie[modifier | modifier le code]

Le nom de la localité est attesté sous les formes Brisceio c. 979, Bresceio en 1162[16].

Le toponyme serait issu d'un anthroponyme gaulois (Briccius)[17] ou roman (Briccios)[18].

Domaine gallo-romain d'un certain Briccios ou Briccius.

Le gentilé est Brécéen.

Histoire[modifier | modifier le code]

Du Moyen Âge à l'époque moderne[modifier | modifier le code]

À l'époque où la Sée était navigable, le port permettait aux embarcations de se ravitailler en produits agricoles.

Le nom de Brécey n’apparaît pour la première fois qu’au cours du XVe siècle sur différents actes. Le premier bourg se situe sans doute à l’endroit actuellement nommé le Vieux Bourg, au croisement des voies romaines d’Avranches à Vire et du Cotentin à Rennes. Le passage à gué sur la Sée aurait été remplacé plus tard par un pont de pierre.

Le vieux bourg devait être antérieur aux invasions normandes, et possédait une église dédiée à saint Martin. Cette église aurait été renversée par les envahisseurs puis rebâtie après leur conversion. Il est admis que le premier château de Brécey fut implanté au village de la Tourelle proche.

Jean ou Serlon, premier seigneur connu de Brécey, ainsi qu'un Robert de Brécey, suivirent Guillaume le Conquérant en Angleterre (liste de Falaise)[19]. Raoul Ier, seigneur de Fougères, a cédé à la fin du XIe siècle ses terres de Brécey à son vassal Ranulphe de Virey qui fut à l’origine de la création du nouveau bourg à l’emplacement où il fit construire une église dédiée à saint Martin. C’est autour de cette église que se développa la nouvelle agglomération alors que le vieux bourg devait disparaître.

L’église romane de Brécey, qui avait pour patron et décimateur l’abbaye de Savigny, fut restaurée en 1435. Brécey dépendait jusqu'à la Révolution du comté de Mortain. En 1613, Jean de Vassy, seigneur de Brécey, obtint l’érection en baronnie de sa terre de Brécey.

Jacques de Vassy fit ériger le château de Brécey sur la rive gauche de la Sée, près du village du Logis. Le château, aujourd’hui mutilé, était plus important et ses avenues rejoignaient le pont de Pierre.

Le nouveau bourg s’est développé grâce à sa situation sur la vallée de la Sée au centre du triangle formé par les villes de Villedieu-les-Poêles, Avranches et Saint-Hilaire-du-Harcouët.

Le commerce était attiré naturellement à Brécey. Les foires remontent à 1401 (foire Sainte-Croix le et Saint-Michel le ). En 1628, le roi Louis XIII confirma l’octroi d’un marché le vendredi et des foires Sainte-Geneviève et Saint-Martin, le et le . La commune voisine de Cuves plus ancienne et rivale (chef lieu juridique) finit par s’incliner devant Brécey.

La cure de Brécey était importante, elle entretenait un curé et quatre vicaires mais aussi un maître et une maîtresse d’école.

Si la paroisse de Brécey n’a pas pris de part active à la Révolution de 1789 en prenant une position neutre, elle dut subir entre 1793 à 1799 les dommages des luttes entre chouans et républicains et les exactions des deux parties.

XIXe siècle[modifier | modifier le code]

En 1800, Brécey prend sa figure définitive de gros bourg, chef-lieu de canton et de la justice de Paix. Ses marchés et foires vont accroître sa prospérité ; à partir de cette époque plusieurs bâtiments publics sont construits.

Déplacement du cimetière en 1790, élévation d’un calvaire en granit en 1851, construction du nouveau presbytère en 1857, agrandissement en 1862 de l’église déjà restaurée en 1836, ces derniers travaux s’achèvent en 1878 par la flèche de l’église.

En 1807, le maire partage la commune en quatre sections, reprises par le cadastre de 1825. Les travaux importants décidés par la commune au XIXe siècle donnent au bourg sa configuration actuelle : création des grandes routes modernes et des chemins vicinaux, la route départementale de Villedieu à Saint-Hilaire-du-Harcouët, dont la création fut envisagée dès 1818, est à l’origine du dégagement du terre-plein autour de l’église et du presbytère moderne alors que les bâtiments situés à l’est de la route de Villedieu doivent disparaître.

Dégagement de la place de l’hôtel de ville, démolition des maisons gênantes, déplacement des halles qui gênent le dessin de la place, pavée en 1826. En 1843, le conseil municipal fait dresser un plan d’alignement.

Entre 1850 et 1870, une nouvelle mairie, une école de garçons et une nouvelle halle au menu grain sont construites. Les toitures en chaume sont interdites en 1824 et 1828.

En 1879, la commune fait réaliser des travaux d’adduction d'eau depuis les fontaines de la Tessonière, et édifier, en 1881, une fontaine monumentale au centre de la Grand-Place.

Début du XXe siècle[modifier | modifier le code]

Le début du XXe siècle voit apparaître la voie ferrée (chemin de fer à voie métrique dont la ligne est fermée dans les années 1930), et la construction d’une usine électrique au pont Roulland.

Deux écoles libres de filles et de garçons sont créées par le clergé et les fidèles de la paroisse.

L’implantation d’une distillerie industrielle et d’une distillerie coopérative donnent un regain de prospérité à Brécey et marquent le début d’un nouvel essor économique.

La commune de Brécey est libérée le par le colonel Dean du 7e corps d’armée, sans dommage important pour la commune.

Héraldique[modifier | modifier le code]

Blason de Brécey

Les armes de la commune de Brécey se blasonnent ainsi :
d'hermine au lion de gueules[20].

Politique et administration[modifier | modifier le code]

L'hôtel de ville.

Tendances politiques et résultats[modifier | modifier le code]

Brécey est une commune majoritairement de droite voire du centre.

Administration municipale[modifier | modifier le code]

Liste des maires
Période Identité Étiquette Qualité
1945 1958 Victor Loyvet   Cultivateur
1958 1977 Paul Lemonnier   Pharmacien
mars 1977 mars 1989 Pierre Aguiton UDF-PR Avocat, conseiller général (1967-1998)[21]
mars 1989[22] août 2018[23] Bernard Tréhet UDF puis UMP
puis DVD
Chef d'établissement
Conseiller général (1998-2015)
Conseiller départemental (depuis 2015)
Vice-président du conseil général puis départemental
Président de la communauté de communes du Val de Sée
novembre 2018[24] En cours Philippe Aubrays DVD Assureur à la retraite
Pour les données antérieures, dérouler la boîte ci-dessous.

Le conseil municipal est composé de dix-neuf membres dont le maire et trois adjoints[25].

Démographie[modifier | modifier le code]

L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[26]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2008[27].

En 2021, la commune comptait 2 159 habitants[Note 6], en augmentation de 3,65 % par rapport à 2015 (Manche : −0,76 %, France hors Mayotte : +1,84 %). Brécey a compté jusqu'à 2 466 habitants en 1846.

Évolution de la population  [ modifier ]
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
2 1002 0972 0402 1902 2012 1722 4522 4662 338
1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
2 3162 4402 4462 3002 3412 3992 4042 4002 300
1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
2 2942 2812 2002 0112 1412 1592 1982 2472 122
1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2008 2013
2 0262 0461 9581 9802 0292 1132 1502 1592 125
2018 2021 - - - - - - -
2 1392 159-------
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[28] puis Insee à partir de 2006[29].)
Histogramme de l'évolution démographique

Écoles, crèches, centre de loisirs[modifier | modifier le code]

Type Nom Nombre de classes Effectif (élèves) Commentaire
Crèche Crèche municipale 18/12 La crèche accueille seize enfants le matin et douze enfants l'après-midi en accueil régulier ou occasionnel. La capacité maxi de lits est de 12[30].
École maternelle École publique 4 97 -
École maternelle École Jeanne-d'Arc 1 24 -
École élémentaire École publique 6 165 -
École élémentaire École Jeanne-d'Arc 5 126 L'école Jeanne d'Arc sous la direction de Stéphanie Gautier s'est vue l'ouverture d'une cinquième classe pour l'année scolaire 2016/2017 avec une équipe stable.
Collège Collège Pierre-Aguiton 16 410 Le collège accueille, depuis 1975, des sections sportives scolaires (sport étude).

Depuis la rentrée scolaire 2009, il existe deux sections : football et équitation. Ces sections fonctionnent grâce à un partenariat avec l’Éducation nationale, le conseil général, la Jeunesse et Sports, le district et la ligue de Football, les collectivités locales : la commune de Brécey et la communauté d'agglomération.

Économie[modifier | modifier le code]

  • APTAR STELMI SAS (environ 300 emplois) : société de transformation des élastomères à usages médicaux et industriels appartenant au groupe APTAR[31].
  • James SA (environ 84 emplois) : charpentes bois.
  • Loisel LTP (environ 50 emplois) : entreprise de travaux publics.
  • ATOLL électronique : production de produits audiophiles[32]

Culture locale et patrimoine[modifier | modifier le code]

Lieux et monuments[modifier | modifier le code]

Le château de Vassy.
L'église Saint-Martin.
  • Château de Vassy, d'une des vieilles familles normandes qui s'est illustrée lors de la conquête de l'Angleterre, construit de 1613 à 1620 par Françoise d'Amphernet veuve de Louis de Vassy[19]. Il ne reste aujourd'hui que le grand corps de logis du château de style Louis XIII (brique et pierre). Les deux ailes ayant été détruites au XIXe siècle. Le château est classé au titre des monuments historiques depuis le [33].
  • Église Saint-Martin des XVIe – XIXe siècles. Elle abrite notamment une verrière de onze vitraux (XXe) et un tableau représentant une Vierge de Pitié d'Adèle de Kercado[19].
  • Château de la Brisolière (XVIIIe – XIXe siècles), longtemps propriété de la famille de Brécey.
  • Château de la Sémondière (XVIIe siècle). Construit en 1590 sous Henri IV, cette demeure seigneuriale serait la plus ancienne construction du canton[34].
Le château fut notamment habité par Marie-Louise de Brécey de la Sémondière ( ) qui épousa Jean de Jullienne, amateur d'art et ami du peintre Antoine Watteau[19].
  • Moulin des Pêcheries.

Activité et manifestations[modifier | modifier le code]

Sports[modifier | modifier le code]

L'Association sportive de Brécey fait évoluer une équipe de football en ligue de Basse-Normandie et trois autres en divisions de district[35].

Jumelages[modifier | modifier le code]

Personnalités liées à la commune[modifier | modifier le code]

Voir aussi[modifier | modifier le code]

Sur les autres projets Wikimedia :

Bibliographie[modifier | modifier le code]

  • Daniel Delattre et Emmanuel Delattre, La Manche les 602 communes, Grandvilliers, Éditions Delattre, , 280 p. (ISBN 978-2-9159-0709-4), p. 36.
  • René Gautier et al. (préf. Jean-François Le Grand, postface Danièle Polvé-Montmasson), 601 communes et lieux de vie de la Manche : Le dictionnaire incontournable de notre patrimoine, Bayeux, Éditions Eurocibles, coll. « Inédits & Introuvables », , 704 p. (ISBN 978-2-35458-036-0), p. 107.

Articles connexes[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]

Notes et références[modifier | modifier le code]

Notes[modifier | modifier le code]

  1. Population municipale 2021.
  2. Les normales servent à représenter le climat. Elles sont calculées sur 30 ans et mises à jour toutes les décennies. Après les normales 1971-2000, les normales pour la période 1981-2010 ont été définies et, depuis 2021, ce sont les normales 1991-2020 qui font référence en Europe et dans le monde[5].
  3. L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critère de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
  4. Une précipitation, en météorologie, est un ensemble organisé de particules d'eau liquide ou solide tombant en chute libre au sein de l'atmosphère. La quantité de précipitation atteignant une portion de surface terrestre donnée en un intervalle de temps donné est évaluée par la hauteur de précipitation, que mesurent les pluviomètres[6].
  5. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
  6. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.

Cartes[modifier | modifier le code]

  1. IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).

Références[modifier | modifier le code]

  1. Distances routières les plus courtes selon Viamichelin.fr.
  2. « Géoportail (IGN), couche « Limites administratives » activée ».
  3. a et b Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501,‎ (DOI https://doi.org/10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le ).
  4. « Le climat en France métropolitaine », sur meteofrance.fr, (consulté le ).
  5. 2021 : de nouvelles normales pour qualifier le climat en France, Météo-France, 14 janvier 2021.
  6. Glossaire – Précipitation, Météo-France
  7. « Le climat de la France au XXIe siècle - Volume 4 - Scénarios régionalisés : édition 2014 pour la métropole et les régions d’outre-mer », sur ecologie.gouv.fr (consulté le ).
  8. [PDF]« Observatoire régional sur l'agriculture et le changement climatique (Oracle) - Normandie », sur normandie.chambres-agriculture.fr, (consulté le ).
  9. « Fiche du Poste 50074001 » [PDF], sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
  10. « Typologie urbain / rural », sur observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
  11. « Commune rurale - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
  12. « Comprendre la grille de densité », sur observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
  13. « Base des aires d'attraction des villes 2020 », sur insee.fr, (consulté le ).
  14. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
  15. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique (consulté le ).
  16. Arch. Nat., K 24, n° 84.
  17. Albert Dauzat et Charles Rostaing, Dictionnaire étymologique des noms de lieux en France, Paris, Larousse, .
  18. Dictionnaire étymologique des noms de communes de Normandie, Condé-sur-Noireau, Éditions Charles Corlet, (ISBN 2-95480-455-4 (édité erroné), BNF 36174448), p. 77.
  19. a b c d e et f Gautier 2014, p. 107.
  20. « GASO, la banque du blason - Brécey Manche »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?) (consulté le ).
  21. Longtemps président UDF du conseil général et vice-président du conseil régional.
  22. « Canton d'Isigny-le-Buat. Le duo Tréhet - Fillâtre élu », sur ouest-france.fr, Ouest-France (consulté le ).
  23. « Manche. Décès de Bernard Tréhet, élu du conseil départemental », sur ouest-france.fr, Ouest-France (consulté le ).
  24. « Philippe Aubrays devient le nouveau maire de Brécey », sur actu.fr, La Gazette de la Manche (consulté le ).
  25. Réélection 2014 : « Brécey (50370) - Municipales 2014 », sur elections.ouest-france.fr, Ouest-France (consulté le ).
  26. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
  27. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
  28. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
  29. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 et 2021.
  30. Données 2005/2006 - extrait : Les échos de Brécey et son canton
  31. Implantations dans le monde : France sur [pharma.aptar.com le site de la société].
  32. www.atoll-electronique.com.
  33. « Château de Vassy dit aussi Le Logis », notice no PA50000008, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
  34. Dominique Auzias et Jean-Paul Labourdette, Le Petit Futé Manche, Paris, Nouvelles éd. de l'Université, , 13e éd., 264 p. (ISBN 978-2-7469-3514-3, lire en ligne), p. 73.
  35. « Site officiel de la Ligue Basse-Normandie – AS Brécey » (consulté le ).
  36. Delattre, 2002, p. 36.