Bourg-de-Péage

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Bourg-de-Péage
Bourg-de-Péage
La mairie.
Blason de Bourg-de-Péage
Héraldique
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Auvergne-Rhône-Alpes
Département Drôme
Arrondissement Valence
Intercommunalité Valence Romans Agglo
Maire
Mandat
Nathalie Nieson
2020-2026
Code postal 26300
Code commune 26057
Démographie
Gentilé Péageois, Péageoises
Population
municipale
9 578 hab.
Densité 699 hab./km2
Géographie
Coordonnées 45° 02′ 19″ nord, 5° 03′ 03″ est
Altitude Min. 155 m
Max. 200 m
Superficie 13,71 km2
Unité urbaine Romans-sur-Isère
(banlieue)
Aire d'attraction Valence
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton de Bourg-de-Péage
(bureau centralisateur)
Législatives Quatrième circonscription
Localisation
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Bourg-de-Péage
Liens
Site web bourgdepeage.com

Bourg-de-Péage est une commune française située dans le département de la Drôme, en région Auvergne-Rhône-Alpes.

Ses habitants sont dénommés les Péageois.

Géographie[modifier | modifier le code]

Localisation[modifier | modifier le code]

La commune est située sur la rive gauche de l'Isère et fait face à Romans-sur-Isère, en rive droite. Elle est traversée par le 45e parallèle nord, et est donc située à égale distance du pôle Nord et de l'équateur terrestre (environ 5 000 km).

Bourg-de-Péage est située à 20 km de Valence, la préfecture de la Drôme, et 77 km de Grenoble, reliée à ces deux villes par l'autoroute A 49 et son prolongement, la nationale 532 ou par le chemin de fer (gare de Romans-sur-Isère)[1]; elle est également à 82 km de Lyon, 195 km de Marseille et à 473 km de Paris.

Relief et géologie[modifier | modifier le code]

Sites particuliers :

Géologie[modifier | modifier le code]

Hydrographie[modifier | modifier le code]

Bourg-de-Péage est séparée de la ville de Romans-sur-Isère par la rivière Isère.

La commune est aussi arrosée par le canal de la Bourne qui est utilisé pour l'irrigation des vergers et autres cultures[2], le ruisseau de la Maladière, affluent de l'Isère, et le ruisseau des Omis qui se jette dans le canal de la Bourne.

L'Isère est un cours d'eau important, de 286 km de longueur,qui apporte en moyenne annuelle environ 350m3/seconde à sa confluence avec le Rhône, à quelques kilomètres en aval de Bourg-de-Péage. C'est aussi un cours d'eau irrégulier, au régime pluvio-nival. Les débits les plus élevés sont en juin avec la fonte des neiges alpines, notamment des massifs du Beaufortin de la Vanoise et de l'Oisans, ainsi que les hauteurs des chaînes préalpines des Aravis, des Bauges, de la Chartreuse et du Vercors les étiages en septembre-octobre. Les crues peuvent avoir lieu au printemps (1010 m3/seconde à Grenoble le 2 mai 2015 pour un débit annuel moyen de 180m3/seconde[3], en amont de la confluence avec le Drac mais aussi en fin d'automne, avec la conjonction de fortes pluies, d'une évaporation réduite et d'un radoucissement des températures amenant une fonte des neiges précoces[4].

Climat[modifier | modifier le code]

En 2010, le climat de la commune est de type climat du Bassin du Sud-Ouest, selon une étude du CNRS s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[5]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat de montagne ou de marges de montagne et est dans la région climatique Moyenne vallée du Rhône, caractérisée par un bon ensoleillement en été (fraction d’insolation > 60 %), une forte amplitude thermique annuelle (4 à 20 °C), un air sec en toutes saisons, orageux en été, des vents forts (mistral), une pluviométrie élevée en automne (250 à 300 mm)[6].

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 12,5 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 17,7 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 889 mm, avec 7,8 jours de précipitations en janvier et 5,1 jours en juillet[5]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Romans_sapc »sur la commune de Romans-sur-Isère à 1 km à vol d'oiseau[7], est de 13,1 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 876,7 mm[8],[9]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[10].

Statistiques 1991-2020 et records ROMANS_SAPC (26) - alt : 156m, lat : 45°03'00"N, lon : 4°59'55"E
Records établis sur la période du 01-07-1990 au 04-01-2024
Mois jan. fév. mars avril mai juin jui. août sep. oct. nov. déc. année
Température minimale moyenne (°C) 0,8 0,9 3,5 6,2 10,3 13,7 15,4 15,1 11,7 8,8 4,4 1,5 7,7
Température moyenne (°C) 4,4 5,4 9,1 12,2 16,3 20,2 22,3 22,1 17,9 13,7 8,4 5 13,1
Température maximale moyenne (°C) 8,1 9,9 14,7 18,2 22,4 26,6 29,3 29 24 18,7 12,4 8,4 18,5
Record de froid (°C)
date du record
−13,2
11.01.10
−10,3
05.02.12
−11,2
02.03.05
−6,5
08.04.21
0,9
07.05.19
5,3
21.06.1992
7,1
13.07.00
5,1
30.08.1998
1,7
30.09.1995
−4,2
26.10.03
−9,1
23.11.1998
−12
30.12.05
−13,2
2010
Record de chaleur (°C)
date du record
22,1
10.01.15
22,2
23.02.20
25,9
25.03.1994
30,1
21.04.18
34,5
21.05.22
39,5
27.06.19
41,1
24.07.19
40,8
22.08.23
35
16.09.19
30
10.10.23
23,8
11.11.1995
18,6
17.12.19
41,1
2019
Précipitations (mm) 52,3 41,8 51,5 72,9 83,7 66,1 59 68,8 104,4 115,8 106 54,4 876,7
Source : « Fiche 26281001 », sur donneespubliques.meteofrance.fr, edité le : 06/01/2024 dans l'état de la base


Urbanisme[modifier | modifier le code]

Typologie[modifier | modifier le code]

Bourg-de-Péage est une commune urbaine (car elle fait partie des communes denses ou de densité intermédiaire) au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1],[11],[12],[13]. Sa population est de 10 000 habitants. Dans le classement INSEE de 2010, elle appartenait à l'unité urbaine de Romans-sur-Isère (ou « aire urbaine de Romans-sur-Isère »), une agglomération intra-départementale regroupant 6 communes[14] et 57 067 habitants en 2017, dont elle était une commune de la banlieue[15],[16].

Dans le nouveau classement INSEE de 2020, la commune de Bourg-de-Péage fait partie de l'aire d'attraction de Valence dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 71 communes, est catégorisée dans les aires de 200 000 à moins de 700 000 habitants[17],[18].La commune voisine de Romans-sur-Isère, pourtant seulement séparée de Bourg-de-Péage par la rivière de l'Isère, a elle-même une aire d'attraction de 28 communes, différente de celle de Valence. Rappelons que dans ce nouveau zonage de 2020, ce sont les déplacement pluri-hebdomadaires d'au moins 15% des actifs vers le pôle urbain principal qui permettent de définir une commune comme partie intégrante de l'aire d'attraction. Ainsi, quoique riveraine de Romans, Bourg-de-Péage est davantage attirée par Valence.

Occupation des sols[modifier | modifier le code]

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (65,5 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (73,3 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (52,8 %), zones urbanisées (22,3 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (7 %), cultures permanentes (6,7 %), zones agricoles hétérogènes (6 %), mines, décharges et chantiers (1,9 %), forêts (1,9 %), eaux continentales[Note 3] (1,5 %)[19]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].

Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

Morphologie urbaine[modifier | modifier le code]

Quartiers, hameaux et lieux-dits[modifier | modifier le code]

Site Géoportail (carte IGN)[20] :

  • Aumône
  • Baron
  • Bois des Naix
  • Chagnol
  • Chambois
  • Champ du Châtaignier
  • Combevert
  • la Garde
  • la Garenne
  • la Lune
  • la Magnanerie
  • la Maladière
  • la Parisière
  • la Petite Ardoise
  • la Planète
  • le Pit
  • l'Ardoise
  • les Alliers
  • les Bayannins
  • les Bourgeois
  • les Chanterelles
  • les Drets
  • les Moulins
  • les Plantas
  • Malataverne
  • Miraillers
  • Mondy
  • Prés Mondy
  • Tépier

Anciens quartiers, hameaux et lieux-dits :

  • les Allières est un quartier attesté en 1891. Il était dénommé Las Oleiras en 1246 (cartulaire de Léoncel, 146)[21].

Logement[modifier | modifier le code]

Projets d'aménagement[modifier | modifier le code]

Voies de communications et transports[modifier | modifier le code]

Réseau routier[modifier | modifier le code]

Bourg-de-Péage est accessible par :

  • la N 532 / E 713 en direction de Grenoble (Sortie n° 6, Romans-ouest/Bourg-de-Péage) ;
  • la D 538 en direction de Bourg-de-Péage ;
  • l'autoroute A7 (Sortie n° 14 et Sortie n° 15) ;
  • l autoroute A49 (Sortie n°6, Crest-Chabeuil).

Réseau ferroviaire[modifier | modifier le code]

Gare de Romans - Bourg-de-Péage.

La commune est accessible par deux gares : Romans - Bourg-de-Péage et Valence TGV.

Aéroports[modifier | modifier le code]

Les trois aéroports les plus proches sont : l'aéroport international de Lyon-Saint-Exupéry (1h20 en voiture, 117 km), l'aéroport de Grenoble-Isère (55 minutes en voiture, 60 km) et le petit aéroport de Valence-Chabeuil (15 minutes en voiture, 21 km).

Transports en commun[modifier | modifier le code]

La commune de Bourg-de-Péage est desservie par le réseau de bus Citéa.

Risques naturels et technologiques[modifier | modifier le code]

Risques sismiques[modifier | modifier le code]

Autres risques[modifier | modifier le code]

Toponymie[modifier | modifier le code]

Attestations[modifier | modifier le code]

Dictionnaire topographique du département de la Drôme[22] :

  • 1430 : ultra pontem Ysere in mandamento Pisanciani (terrier de Saint-Barnard).
  • 1455 : Pedagium Burgi Pisanciani (Maladr. de Voley, 81).
  • 1471 : Burgum Pedagii Pisanciani (Maladr. de Voley, 83).
  • 1504 : bastida seu pedagium Pisançoni, prope Romanis (archives de l'Isère, B 2674).
  • 1536 : le Péage près de Romans et le Péage de Romans (archives de l'Isère, B 119).
  • 1646 : la terre et seigneurie des Delphinaux de Pizançon, appelée le Bourg de Péage (archives de la Drôme, E 3760).
  • 1679 : le Péage de Pisançon (Maladr. de Voley, 156).
  • 1709 : le Péage de Pisançon lez Romans en Dauphiné (Mémoires pour les Minimes).
  • An VII (révolutionnaire) : Unité sur Isère (ann. de la Drôme).
  • 1891 : Le Bourg-de-Péage, commune, chef-lieu de canton, arrondissement de Valence.

Non daté[réf. nécessaire] : Bourg-de-Péage. L'article défini n'est plus prononcé.

Étymologie[modifier | modifier le code]

En raison du péage qu’il fallait acquitter pour traverser le pont sur l’Isère conduisant à Romans sur l’autre rive.

Histoire[modifier | modifier le code]

Du Moyen Âge à la Révolution[modifier | modifier le code]

La seigneurie : au point de vue féodal, son territoire faisait partie de la seigneurie de Pizançon. (voir commune de Chatuzange-le-Goubet)[22].

Attesté en 1033 : les moines du chapitre de la collégiale Saint-Barnard de Romans-sur-Isère (située sur la rive droite, au nord de l'Isère) construisent un pont permettant de traverser la rivière. Le développement de la ville sera dû à ce pont.

L'abbaye y perçoit un droit de passage (péage). Les habitants du ressort de l'actuel canton en étaient dispensés, à l'exception des jours de grandes foires, mais les étrangers étaient surtaxés. De la même façon, les bateliers de l'Isère devaient s'acquitter du tribut de leurs rames.
Cette activité ne tarda pas à fixer l'habitat, et le hameau de Pizançon (commune de Chatuzange-le-Goubet) qui, à l'origine, se trouvait au débouché du pont, vit sa population s'accroître rapidement[23].

Au Moyen Âge, le pont de pierre était jalonné de trois constructions[réf. nécessaire] :

  • Au sud s'élevait une tour percée à sa base d'une porte, près de laquelle se tenait la maison du pontonnier.
  • Au nord s'élevaient la chapelle Notre-Dame-du-Pont et un petit hôpital qui se faisaient face de chaque côté du tablier du pont.
  • Le pont fut maintes fois endommagé par les crues violentes de l'Isère. La tour, qui arborait fièrement les armes de la ville de Romans puis du Dauphiné, disparut au XVIIe siècle.
  • À plusieurs reprises, des arches écroulées furent remplacées par un tablier de bois.
  • Au XVIIIe siècle fut entreprise la reconstruction de l'ouvrage, complétée au siècle suivant par son élargissement. Le pont subit de nouvelles destructions car à trois reprises (en 1814, 1940 et 1944) sa seconde arche fut détruite ; les traces en sont encore visibles.

Il y avait, dans cette paroisse, un couvent de minimes fondé en 1621, et auquel fut uni vers 1710 le prieuré de Saint-Jean-en-Royans[22].

Avant 1790, le Bourg-de-Péage était une communauté de l'élection et subdélégation de Romans et du bailliage de Saint-Marcellin. Elle formait depuis le XVIIe siècle une paroisse du diocèse de Valence dont l'église était dédiée à Notre-Dame-des-Sept-Douleurs, et dans laquelle le chapitre de Saint-Barnard de Romans était collateur et décimateur[22].

De la Révolution à nos jours[modifier | modifier le code]

En 1790, le Bourg-de-Péage devient le chef-lieu d'un canton du district de Romans, comprenant Bourg-de-Péage et les Delphinaux-de-Pisançon ou Chatuzange. Lors de la réorganisation de l'an VIII (1799-1800), ce canton est compris dans l'arrondissement de Valence. Il est composé des communes de : Alixan, Barbières, la Baume-d'Hostun, Beauregard, Charpey (d'où a été distraite, en 1873, la commune de Bésayes), Châteauneuf-d'Isère, Chatuzange, Crispalot (uni ensuite à Beauregard), Eymeux, Hostun, Marches, Rochefort-Samson, Saint-Nazaire-en-Royans et Bourg-de-Péage[22].

1810 : si Romans a acquis sa renommée avec la chaussure de luxe, Bourg-de-Péage doit la sienne à la chapellerie de feutre introduite vers 1810 par des ouvriers venus de Cognin dans l'Isère.

Cette nouvelle activité succède à une solide tradition de bonneterie d'avant la Révolution (fabrication des dessous féminins principalement). En 1811, trois ateliers sont signalés et, un demi-siècle plus tard, cette activité occupe plus de quatre cents ouvriers répartis en seize ateliers[réf. nécessaire].

  • Le feutre est obtenu à partir de poils de lapin domestique qui font l'objet de nombreuses opérations réalisées par les ouvriers dans des conditions pénibles d'humidité, comme le soufflage ou le foulage. Dans les campagnes alentour, les « raseuses » de lapins étaient nombreuses, et leur activité s’est parfois perpétuée dans certains noms de lieux-dits.
  • L'installation de la ligne de chemin de fer à Romans en 1864 mit un terme à l'origine locale de la matière première. On lui préféra alors le poil de lapins australiens, moins coûteux.
  • Ces importations firent ainsi perdre des centaines d'emplois dans les campagnes[réf. nécessaire].
Trompe-l'œil en hommage à Charles Mossant.

En 1883, survint une crise chapelière sans précédent, du fait de l'attitude protectionniste de certains pays où s'écoulait la production. Les difficultés surmontées, l'activité s'amplifia encore jusqu’en 1929 où elle connut son apogée. À cette époque, l'entreprise Mossant, qui avait été la pionnière de la chapellerie péageoise, employait plus de mille deux cents ouvriers, et bien d'autres ateliers produisaient à ses côtés des couvre-chefs de qualité[réf. nécessaire].

À partir de 1930, la mode des « nue têtes » et l'insuffisance des exportations provoquèrent un rapide déclin de la chapellerie, dont certains ateliers continuèrent cependant de fonctionner jusqu'en 1985[réf. nécessaire].

Politique et administration[modifier | modifier le code]

Tendances politiques et résultats[modifier | modifier le code]

Administration municipale[modifier | modifier le code]

Liste des maires[modifier | modifier le code]

Rattachements administratifs et électoraux[modifier | modifier le code]

Politique environnementale[modifier | modifier le code]

En 2014, ville fleurie avec « 3 fleurs » au Concours des villes et villages fleuris[24] depuis 2008 : 59 hectares de parcs et jardins, de gazon, de massifs, d'arbres et arbustes, de haies et d'accompagnements de voirie... Un patrimoine paysager exceptionnel qui fait la fierté des Péageois.

Finances locales[modifier | modifier le code]

Finances locales de Bourg-de-Péage de 2000 à 2018[25] (tapez sur le lien wiki[26]).

Jumelages[modifier | modifier le code]

Population et société[modifier | modifier le code]

Démographie[modifier | modifier le code]

L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de plus de 10 000 habitants les recensements ont lieu chaque année à la suite d'une enquête par sondage auprès d'un échantillon d'adresses représentant 8 % de leurs logements, contrairement aux autres communes qui ont un recensement réel tous les cinq ans[28],[Note 4].

En 2021, la commune comptait 9 578 habitants[Note 5], en diminution de 8,75 % par rapport à 2015 (Drôme : +2,94 %, France hors Mayotte : +1,84 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
2 2782 3392 5662 6643 5773 6043 8583 8884 258
1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
4 4544 6244 5174 9204 8304 8064 8695 0224 982
1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
4 9585 5375 7975 8306 2716 4356 3016 6337 151
1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2011 2016
7 8048 5978 6268 4139 2489 7529 94410 10110 498
2021 - - - - - - - -
9 578--------
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[29] puis Insee à partir de 2006[30].)
Histogramme de l'évolution démographique

Services et équipements[modifier | modifier le code]

Enseignement[modifier | modifier le code]

Bourg de Péage dépend de l'académie de Grenoble. La commune comptent plusieurs écoles : trois écoles maternelles et quatre écoles élémentaires, dont une privée[31] ; deux collèges, dont un privé[32].

Une ligne de transport scolaire a été mise en place par la municipalité, réservée au écoliers de la commune[33].

Santé[modifier | modifier le code]

Manifestations culturelles et festivités[modifier | modifier le code]

  • Bourg-de-Péage dispose de nombreuses salles de spectacles et d'expositions (salle Jean Cocteau, espace François Mitterrand, Parc Mossant)[réf. nécessaire].
  • Semaine culturelle en février[34].
  • Festival Musique au Parc : deux jours de concerts et d'animations[réf. nécessaire].
  • Les rendez-vous de la magie : animations de rues, ateliers d’initiation, concours amateur de magie, animations dans les écoles et les lieux publics, etc. : pendant une semaine, c’est toute la ville qui vit au rythme de la magie. Le festival se clôt en beauté avec l’organisation de trois soirées, animées par des magiciens professionnels d’envergure internationale, qui rassemblent plus de 1 500 spectateurs[35].
  • Le salon des picturales : les Picturales rassemblent environ 130 artistes peintres ou amateurs enthousiastes. Ils peuvent ainsi échanger leurs expériences et leurs acquis sans arrière-pensées. Ici, pas de compétition, ni de sélection ou de récompense : telle est la ligne directrice souhaitée par son initiateur, le peintre Pierre Palué. Depuis 1975, les Picturales constituent un rendez-vous toujours très attendu par les amateurs d’art. Ce salon péageois représente une occasion unique de découvrir ou de redécouvrir les talents artistiques que recèle notre territoire. Ainsi, chaque mois d'octobre, pendant les 10 jours des Picturales, ce sont plus de 1500 visiteurs qui viennent admirer les œuvres exposées[35].

Loisirs[modifier | modifier le code]

Sports[modifier | modifier le code]

Médias[modifier | modifier le code]

Cultes[modifier | modifier le code]

La paroisse Sainte Claire en Dauphiné regroupe les communautés catholiques de Romans-sur-Isère, Bourg-de-Péage, Pizançon et Granges-lès-Beaumont[38].

Économie[modifier | modifier le code]

Agriculture[modifier | modifier le code]

En 1992 : céréales, vignes, cultures fruitières, porcins, bovins[34].

  • Produits locaux : Pognes, Ravioles[34].
  • Foire : le mardi de Pâques et du 24 au [34].
  • Marché : le mardi et le vendredi[34].

Commerce[modifier | modifier le code]

  • Braderie : fin mai[34].

La boulangerie Pascalis est la plus ancienne boulangerie de Bourg-de-Péage et date du XIXe siècle. Sa spécialité est la fameuse pogne de Romans[39].
(Jean-Charles Pascalis, maître artisan boulanger pâtissier, chevalier de l'Ordre national du Mérite (France), conseiller municipal en 2014).

Tourisme[modifier | modifier le code]

Revenus de la population et fiscalité[modifier | modifier le code]

Emploi[modifier | modifier le code]

Culture locale et patrimoine[modifier | modifier le code]

Lieux et monuments[modifier | modifier le code]

  • La Maison Favor est un château construit entre 1798 et 1810 sur le domaine de Bayanne (classée depuis le )[40] : escalier avec sa cage, pièces du rez-de-chaussée avec décor de papier peint, façades et toitures (MH)[34].
  • Château de Mondy construit à la fin du XVIIe siècle[réf. nécessaire].
  • Clos de l'Hermitage[réf. nécessaire].
  • Chapellerie Mossant : le bâtiment actuelle date de 1929[41] (inscrite au titre des monuments historiques depuis le )[42]
  • Monument du départ des pionniers du Vercors[34].
  • Église Notre-Dame-des-Sept-Douleurs de Bourg-de-Péage, récente[34].

L'association Sauvegarde du patrimoine romanais péageois propose des articles sur les monuments des deux communes[43].

Patrimoine culturel[modifier | modifier le code]

  • Artisanat d'art[34].

Patrimoine naturel[modifier | modifier le code]

Personnalités liées à la commune[modifier | modifier le code]

Héraldique, logotype et devise[modifier | modifier le code]

Bourg-de-Péage possède des armoiries dont l'origine et le blasonnement exact ne sont pas disponibles.

Annexes[modifier | modifier le code]

Sur les autres projets Wikimedia :

Bibliographie[modifier | modifier le code]

  • Laurent Jacquot, Romans, traces d'Histoire, coll. Les Patrimoines, éd. Dauphiné Libéré, 2008.

Articles connexes[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]

Notes et références[modifier | modifier le code]

Notes et cartes[modifier | modifier le code]

  • Notes
  1. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
  2. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé, en , celle d'aire urbaine afin de permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
  3. Les eaux continentales désignent toutes les eaux de surface, en général des eaux douces issues d'eau de pluie, qui se trouvent à l'intérieur des terres.
  4. Par convention dans Wikipédia, le principe a été retenu de n’afficher dans le tableau des recensements et le graphique, pour les populations légales postérieures à 1999, que les populations correspondant à une enquête exhaustive de recensement pour les communes de moins de 10 000 habitants, et que les populations des années 2006, 2011, 2016, etc. pour les communes de plus de 10 000 habitants, ainsi que la dernière population légale publiée par l’Insee pour l'ensemble des communes.
  5. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
  • Cartes
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Références[modifier | modifier le code]

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