Aymé-Stanislas Darblay

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Aymé-Stanislas Darblay
Illustration.
Aymé-Stanislas Darblay entre 1852 et 1857.
Fonctions
Maire de Saint-Germain-lès-Corbeil
Député français

(18 ans, 5 mois et 21 jours)
Élection 14 mars 1852
Réélection 5 juillet 1857
14 juin 1863
7 juin 1869
Circonscription Seine-et-Oise
Groupe politique Bonapartiste
Prédécesseur nouvelle législature
Successeur nouvelle législature
Censeur de la Banque de France

(24 ans)
Prédécesseur Antoine Odier
Successeur Alphonse Béranger
Biographie
Date de naissance
Lieu de naissance Étréchy
Date de décès (à 83 ans)
Lieu de décès Saint-Germain-lès-Corbeil
Nationalité Drapeau de la France française
Parti politique Bonapartiste
Père Simon Darblay
Mère Jeanne Maugars
Fratrie Auguste-Rodolphe Darblay
Conjoint Pauline Mainfroy
Enfants Virginie Darblay
Paul Darblay
Pauline Darblay
Famille Famille Darblay
Profession homme politique, industriel
Distinctions Ordre national de la Légion d'honneur Commandeur de l'Ordre de la légion d'honneur
Résidence Château de Saint-Germain-lès-Corbeil

Aymé-Stanislas Darblay est un industriel et homme politique français né le à Etréchy (Seine-et-Oise, aujourd'hui Essonne) et décédé le à Saint-Germain-lès-Corbeil (Seine-et-Oise, aujourd'hui Essonne).

Buste de Darblay, conservé au Musée d'Evry.

Biographie[modifier | modifier le code]

Frère d'Auguste-Rodolphe Darblay, il servit comme volontaire pendant les Cent-Jours. Ayant succédé à son père comme maître de poste en 1816, il fut bientôt révoqué à cause de ses opinions bonapartistes, et se consacra désormais comme son frère au commerce de grains où il acquit une fortune considérable.

Le système Darblay pour la fabrication de la farine, qu'il mit en application aux Grands moulins de Corbeil, lui valurent une grande notoriété. Ces moulins, propriété des hospices de Paris, furent loués par Darblay en 1830. En 1840, il les acquit à la vicomtesse de Noailles qui les avait achetés en 1838, avec Mathurin Béranger, son beau-frère, et Paul Darblay, son fils. Ces moulins furent ensuite augmentés des six moulins dits de la Réserve implantés à Corbeil, du moulin de la Boucherie, du Moulin de Saint-Maur, du Moulin de l'Arquebuse et du port des Coches à Paris, d'où l'appellation des Onze moulins Darblay.

Il fut élu conseil d'arrondissement de Corbeil, puis député en 1852 jusqu'en 1870. Il fut nommé maire de Saint-Germain-lès-Corbeil, membre du Conseil d'Escompte de la Banque de France, puis censeur de la Banque de France et du Crédit foncier de France, membre de la Chambre de Commerce de Paris, et président du comité agricole de Seine-et-Oise.

En 1867, il achète la Papeterie d'Essonnes, devenue depuis la Chapelle Darblay.

L'avenue Darblay à Corbeil-Essonnes a été nommée en son honneur.

Marié à Pauline Mainfroy, son fils Paul Darblay (1825-1908) sera également censeur de la Banque de France. Il est le grand-père d'Aymé-Henri Darblay (1854-1899) et l'arrière grand-père de Robert Darblay (1883-1968), régent de la Banque de France de 1931 à 1936.

Sources[modifier | modifier le code]

Voir aussi[modifier | modifier le code]

Articles connexes[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]