Appeville-Annebault

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Appeville-Annebault
Appeville-Annebault
La mairie.
Blason de Appeville-Annebault
Blason
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Normandie
Département Eure
Arrondissement Bernay
Intercommunalité Communauté de communes de Pont-Audemer / Val de Risle
Maire
Mandat
Carole de Andres
2020-2026
Code postal 27290
Code commune 27018
Démographie
Gentilé Appevillais
Population
municipale
989 hab. (2021 en diminution de 2,75 % par rapport à 2015)
Densité 74 hab./km2
Géographie
Coordonnées 49° 19′ 51″ nord, 0° 38′ 35″ est
Altitude Min. 19 m
Max. 132 m
Superficie 13,35 km2
Unité urbaine Commune rurale
Aire d'attraction Pont-Audemer
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton de Pont-Audemer
Législatives Troisième circonscription
Localisation
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Appeville-Annebault est une commune française située dans le département de l'Eure, en région Normandie.

Géographie[modifier | modifier le code]

Localisation[modifier | modifier le code]

Appeville-Annebault est une commune du Nord-Ouest du département de l'Eure en région Normandie. Située à 120 mètres d'altitude, à cheval sur la région naturelle du Roumois et la vallée de la Risle, elle s'étend sur 13,4 km2 soit 66,2 hab/km2.

Vue d'Annebault, dans la vallée de la Risle.

Hydrographie[modifier | modifier le code]

La commune est traversée par la Risle et le ruisseau de la Freulette y prend sa source[2].

Boisement[modifier | modifier le code]

La partie sud-est de la commune d'Appeville-Annebault est couverte par la forêt de Montfort.

Voies de communication et transports[modifier | modifier le code]

La route départementale 130 relie la commune à Pont-Audemer et Brionne par la vallée. La route départementale 89 fait le lien entre la vallée et le plateau. Elle place la commune à proximité de la route départementale 675 et la sortie 26 (Bourneville) de l'autoroute A13.

Climat[modifier | modifier le code]

En 2010, le climat de la commune est de type climat océanique altéré, selon une étude du CNRS s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[3]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat océanique et est dans la région climatique Côtes de la Manche orientale, caractérisée par un faible ensoleillement (1 550 h/an) ; forte humidité de l’air (plus de 20 h/jour avec humidité relative > 80 % en hiver), vents forts fréquents[4]. Parallèlement le GIEC normand, un groupe régional d’experts sur le climat, différencie quant à lui, dans une étude de 2020, trois grands types de climats pour la région Normandie, nuancés à une échelle plus fine par les facteurs géographiques locaux. La commune est, selon ce zonage, exposée à un « climat contrasté des collines », correspondant au Pays d’Auge, Lieuvin et Roumois, moins directement soumis aux flux océaniques et connaissant toutefois des précipitations assez marquées en raison des reliefs collinaires qui favorisent leur formation[5].

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 10,5 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 13,4 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 834 mm, avec 12,8 jours de précipitations en janvier et 8,5 jours en juillet[3]. Pour la période 1991-2020 la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique la plus proche, située sur la commune de Lieurey à 15 km à vol d'oiseau[6], est de 11,3 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 893,1 mm[7],[8]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d’émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[9].

Urbanisme[modifier | modifier le code]

Typologie[modifier | modifier le code]

Appeville-Annebault est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1],[10],[11],[12].

Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Pont-Audemer, dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 34 communes, est catégorisée dans les aires de moins de 50 000 habitants[13],[14].

Occupation des sols[modifier | modifier le code]

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (60,6 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (61,3 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : prairies (39,5 %), forêts (36,4 %), terres arables (21,1 %), zones urbanisées (2,3 %), eaux continentales[Note 3] (0,7 %)[15]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].

Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

Toponymie[modifier | modifier le code]

Le nom de la localité est attesté sous la forme latinisée Apevilla entre 1070 et 1082, le déterminant complémentaire Annebaut apparaît en 1740, puis paroisse d'Annebaud en 1761, Appeville dit Annebaut en 1780 - 1789[16].

Il s'agit d'une formation médiévale en -ville au sens ancien de « domaine rural », terme issu du gallo-roman VILLA « grand domaine rural ». Le premier élément est, comme dans la plupart des cas, un nom de personne germanique, ici il est question plus précisément du nom de personne vieux norois Api « le singe, le fou[17] » (qui a évolué en Ebbe en danois moderne, cf. aussi l'anglais ape « grand singe »), d’où la signification globale de « domaine rural d’Api ». Le même personnage se retrouve aussi dans Aptuit (parfois écrit Aptuy) au hameau contigu de Corneville-sur-Risle[18]. Le second élément est alors l'appellatif -tuit (autrement thuit) d'origine scandinave thweit et signifiant « essart, défrichement ». Il est possible qu'Aptot, situé à dix kilomètres de là, soit formé également avec le nom du même personnage, à moins qu'il ne s'agisse d'un homonyme[18]. Le second élément -tot, d'origine scandinave, signifie « emplacement, ferme » (cf. danois, anglo-danois -toft).

Il y a plusieurs autres Appeville en Normandie, dont Appeville (Manche).

Annebault est le nom du marquis Claude d'Annebault (Grand amiral de France) qui fut (par mariage) seigneur d'Appeville, dont la famille était originaire d'Annebault dans l'actuel département du Calvados[18].

Histoire[modifier | modifier le code]

Le , Jehan d'ANNEBAULT, chevalier, bénéficie d'un répit d'aveu pour le fief d'Aubigny qui est un hameau d'Appeville-Annebault. Référence : dépouillements systématiques de dom LENOIR (volume 21) par Bertrand PÂRIS.

Politique et administration[modifier | modifier le code]

Liste des maires successifs
Période Identité Étiquette Qualité
mars 2008 2020 Michel Denhez DVD Retraité
2020 En cours Carole de Andres    
Les données manquantes sont à compléter.

Démographie[modifier | modifier le code]

L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[19]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2004[20].

En 2021, la commune comptait 989 habitants[Note 4], en diminution de 2,75 % par rapport à 2015 (Eure : −0,5 %, France hors Mayotte : +1,84 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
1 0231 0861 1201 1471 1471 0881 0711 0331 040
1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
993951895807771720684657644
1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
645554526502524528536530562
1962 1968 1975 1982 1990 1999 2004 2006 2009
556643617723779779848867882
2014 2019 2021 - - - - - -
999992989------
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[21] puis Insee à partir de 2006[22].)
Histogramme de l'évolution démographique

Culture locale et patrimoine[modifier | modifier le code]

Lieux et monuments[modifier | modifier le code]

Église Saint-André.

La commune d'Appeville-Annebault compte un édifice classé au titre des monuments historiques :

  • L'église Saint-André d'Appeville (XIVe et XVIe) Logo monument historique Classé MH (1862)[23]. Dédiée à saint André, cette église fut commencée en 1518 (par Jean IV d'Annebault)[24] et achevée par les soins des deux illustres frères d'Annebault. L'église est construite entièrement de pierre. Leurs armes reproduites dans différents endroits attestent suffisamment qu'ils avaient dû contribuer pour une large part dans les réparations[pas clair]. Le chœur de l'église a d'abord été construit au XIVe siècle, et après, la nef et la tour au XVIe siècle. L'un des éléments les plus intéressants de cette construction semble être une corniche extraordinairement ouvragée d'animaux et fruits qui fait, sous le toit, le tour de la nef.

Par ailleurs, de plusieurs autres édifices sont inscrits à l'inventaire général du patrimoine culturel :

  • La chapelle Sainte-Catherine (XIIe) au lieu-dit Rondemare[25]. Elle était placée sous le patronage de l'abbaye de Corneville ;
  • Le monument aux morts (XXe)[26] ;
  • Un édifice fortifié, manoir des XIe, XIIe et XVIe siècles au lieu-dit le Vieux Montfort[27]. La motte a été érigée au XIe ou au XIIe siècle. La date de construction du logis est inconnue ; il fait l'objet d'un restauration au XVIe siècle ; il est détruit après 1854. Le manoir devient la propriété de l'abbaye du Bec-Hellouin entre 1255 et 1346. Ne subsistent aujourd'hui que des vestiges ;
  • Deux maisons au lieu-dit l'Ermitage : l'une du XIXe siècle[28], l'autre du XVIIIe siècle[29] ;
  • Une ferme du XVIIIe siècle au lieu-dit le Moulin Mignon[30] ;
  • Un château du XVIe siècle au lieu-dit Annebault[31]. La construction de ce château a commencé en 1522 pour l'amiral Claude d'Annebault, mais a été interrompue en 1546. L'édifice est aujourd'hui entièrement détruit ;

Patrimoine naturel[modifier | modifier le code]

Natura 2000[modifier | modifier le code]

  • Risle, Guiel, Charentonne[32].

ZNIEFF de type 1[modifier | modifier le code]

  • Les prairies et les étangs de la Mulotière et de la Thillaie[33] ;
  • La mare de la Forge[34] ;
  • Le chêne à la Vierge[35].

ZNIEFF de type 2[modifier | modifier le code]

  • La vallée de la Risle de Brionne à Pont-Audemer, la forêt de Montfort[36].

Site classé[modifier | modifier le code]

Personnalités liées à la commune[modifier | modifier le code]

Héraldique[modifier | modifier le code]

Blason de Appeville-Annebault Blason
De gueules à la croix de vair cantonnée, aux 1er et 4e d'une pomme d'or feuillée du même et, aux 2e et 3e, d'un bar d'argent.
Détails
Le statut officiel du blason reste à déterminer.

Voir aussi[modifier | modifier le code]

Articles connexes[modifier | modifier le code]

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Liens externes[modifier | modifier le code]

Notes et références[modifier | modifier le code]

Notes[modifier | modifier le code]

  1. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
  2. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
  3. Les eaux continentales désignent toutes les eaux de surface, en général des eaux douces issues d'eau de pluie, qui se trouvent à l'intérieur des terres.
  4. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.

Cartes[modifier | modifier le code]

  1. IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).

Références[modifier | modifier le code]

  1. « Géoportail (IGN), couche « Communes 2016 » activée ».
  2. Sandre, « Fiche cours d'eau - Le ruisseau de la Freulette (H6237801) ».
  3. a et b Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501,‎ (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
  4. « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le ).
  5. GIEC normand, Le climat en Normandie : présentation et évolution, , 18 p. (lire en ligne), p. 2
  6. « Orthodromie entre Appeville-Annebault et Lieurey », sur fr.distance.to (consulté le ).
  7. « Station Météo-France « Lieurey » (commune de Lieurey) - fiche climatologique - période 1991-2020 », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
  8. « Station Météo-France « Lieurey » (commune de Lieurey) - fiche de métadonnées. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
  9. « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », sur meteofrance.fr, (consulté le ).
  10. « Typologie urbain / rural », sur observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
  11. « Commune rurale - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
  12. « Comprendre la grille de densité », sur observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
  13. « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur insee.fr, (consulté le ).
  14. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
  15. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le ).
  16. François de Beaurepaire (préf. Marcel Baudot), Les Noms des communes et anciennes paroisses de l'Eure, Paris, A. et J. Picard, , 221 p. (ISBN 978-2-7084-0067-2, OCLC 9675154, BNF 34665919), p. 53 - 54.
  17. Site de Nordic Names (English) : origine du nom Api
  18. a b et c François de Beaurepaire, Op. cité.
  19. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
  20. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
  21. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
  22. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 et 2021.
  23. « Église Saint-André », notice no PA00099311, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
  24. Famille d'Annebault, thèse sur Claude d'Annebault sur le site Thèses.enc.Sorbonne.fr.
  25. « Chapelle Sainte-Catherine », notice no IA00019606, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
  26. « Monument aux morts », notice no IA00019604, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
  27. « Édifice fortifié, Manoir », notice no IA00019608, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
  28. « Maison », notice no IA00019610, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
  29. « Maison », notice no IA00019611, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
  30. « Ferme », notice no IA00019605, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
  31. « Château », notice no IA00019607, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
  32. « Risle, Guiel, Charentonne », sur Muséum national d'Histoire naturelle - Inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
  33. « Les prairies et les étangs de la Mulotière et de la Thillaie », sur Muséum national d'Histoire naturelle - Inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
  34. « La mare de la forge », sur Muséum national d'Histoire naturelle - Inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
  35. « Le chêne à la Vierge », sur Muséum national d'Histoire naturelle - Inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
  36. « La vallée de la Risle de Brionne à Pont-Audemer, la forêt de Montfort », sur Muséum national d'Histoire naturelle - Inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
  37. « La vallée de la Risle à Appeville-Annebault, Écaquelon, Freneuse-sur-Risle, Glos-sur-Risle, Illeville-sur-Montfort, Montfort-sur-Risle, Pont-Authou, Saint-Philbert-sur-Risle, Thierville », sur Direction Régionale de l'Environnement, de l'Aménagement et du Logement Normandie (consulté le ).