Antoine Pierre Demours

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Antoine Pierre Demours
Biographie
Naissance
Décès
Voir et modifier les données sur Wikidata (à 73 ans)
ParisVoir et modifier les données sur Wikidata
Nationalité
Formation
Activités
Père
Parentèle
Edgar Haincque de Saint-Senoch (d) (petit-fils)
Édouard Haincque de Saint-Senoch (d) (petit-fils)Voir et modifier les données sur Wikidata
Autres informations
Propriétaire de
Membre de

Antoine Pierre Demours est un oculiste français, né à Paris le et mort le .

Biographie[modifier | modifier le code]

Antoine Pierre Demours est le fils de Pierre Demours et de Marie Elisabeth Sibire. Reçu docteur en médecine à la faculté de médecine de Paris en 1782, il devient oculiste et régent de la faculté de médecine. Il pousse au dernier degré l'habileté dans son art : il fait la première opération de pupille artificielle. Il a laissé un Traité des maladies des yeux, Paris, 1818, où sont consignés les fruits de l'expérience du père et du fils.

Il devient médecin oculiste des rois Louis XVIII et Charles X.

Le 6 février 1821, il est élu membre de l'Académie de médecine (section chirurgie).

Propriétaire du château des Ternes[1], il donne son nom à la rue Pierre-Demours, propriétaire d'une partie des terrains sur lesquels la rue a été établie. Beau-père du magistrat Aquilas Haincque de Saint-Senoch (fils d'Adrien Pierre Marie Haincque), il est le grand-père du photographe Edgar Haincque de Saint-Senoch et d'Édouard Haincque de Saint-Senoch, avocat et conseiller référendaire à la Cour des comptes, héritier du château des Ternes et beau-père de Virginie Hériot[2].

Publications[modifier | modifier le code]

  • Mémoire sur quelques modifications de l'opération du seton et note sur un nouveau procédé pour le traitement des tumeurs enkystées des paupières et du cuir chevelu (1828)
  • Précis théorique et pratique sur les maladies des yeux (1821)
  • Traité des maladies des yeux... suivi de la Description de l'oeil humain, traduite du latin de S.-T. Soemmerring (1818)
  • Observation sur une pupille artificielle ouverte tout auprès de la sclérotique
  • An leucophlegmatiae, leves scarificationes ? (1784)
  • An dysenteriae ipecacuanha ? (1783)
  • An redeunte vere cito redeat convalescenti sanitas (1783)
  • Deo optimo max... Questio medica... discutienda : die jovis decimâ-octavâ mensis decembris, anno... 1783, M. Stephano Grossin Duhaume,... praeside : An dysenteriae Specacuanha ? (1783)
  • An retina immediatum visionis organum ? (1782)

Source[modifier | modifier le code]

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Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. Paul Jarry, Vieilles demeures parisiennes, Plon, 1945
  2. HAINCQUE de SAINT-SENOCH Edouard Marie

Liens externes[modifier | modifier le code]