Antoine Finot

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Antoine Finot
Illustration.
Tableau représentant Antoine Finot.
Fonctions
Préfet de l'Isère

(1 an, 9 mois et 10 jours)
Prédécesseur Jules de Calvière
Successeur Adrien de Gasparin
Préfet du Cher

(9 mois et 7 jours)
Prédécesseur Jacques Dalon
Successeur Jean de Bastard d'Estang
Préfet de la Creuse

(3 ans, 6 mois et 2 jours)
Prédécesseur François Pons Louis de Villeneuve
Successeur Alexandre-Marie Gassot de Fussy
Préfet de la Corrèze

(5 ans et 7 mois)
Prédécesseur Anne Étienne Louis Harmand d'Abancourt
Successeur François Pons Louis de Villeneuve
Préfet du Mont-Blanc

(5 ans et 17 jours)
Prédécesseur Charles Poitevin de Maissemy
Successeur Fonction abolie
Député français

(1 an, 2 mois et 29 jours)
Élection 4 novembre 1837
Circonscription 4e collège électoral de la Corrèze
Groupe politique Majorité Ministérielle
Prédécesseur Camille Perier
Successeur Louis de Pourcet de Sahune
Biographie
Titre complet Baron Finot
Date de naissance
Lieu de naissance Dijon
Date de décès (à 63 ans)
Lieu de décès Ancien 1er arrondissement de Paris
Nationalité Drapeau de la France française
Parti politique Orléaniste
Père Antoine Bernard Finot
Mère Marie-Antoinette Lejeas
Fratrie Auguste François Jean Finot
Conjoints Marie-Sophie-Adèle Roguin (1818)
Claire Garaud de La Séglière (1826)
Diplômé de École Polytechnique
Profession homme politique
Distinctions Ordre national de la Légion d'honneur Officier de l'Ordre de la légion d'honneur

Antoine Finot est un homme politique français né le à Dijon (Côte-d'Or) et décédé le à Paris.

Biographie[modifier | modifier le code]

Antoine Bernard Finot est né le à Dijon. Il est le fils du député Antoine Bernard Finot[1].

Entré à l'École polytechnique en 1798, il est ensuite secrétaire de l'administration des finances en Italie, puis secrétaire général de l'administration de la loterie. En 1809, il est auditeur au Conseil d’État puis intendant de Vienne et de la Basse-Autriche. En 1810, il est intendant des biens de la couronne du Royaume de Hollande.

Nommé préfet du département du Mont-Blanc à compter du . Il est baron d'Empire en 1811. Pendant les Cent-jours, il quitte ses fonctions de préfet et lors de la première restauration il est réinstallé préfet du département du Mont-Blanc jusqu'au , lorsque le département revient au royaume de Sardaigne. Lorsqu'il est en fonction dans ce dernier département, il favorise l'élection de son père à la députation[1].

Il est préfet de la Corrèze (-), de la Creuse (-), du Cher ( au ) et enfin de l'Isère ( au ) sous la Restauration.

Il est député de la Corrèze de 1837 à 1839, siégeant dans la majorité soutenant les ministères de la monarchie de Juillet.

Références[modifier | modifier le code]

  1. a et b François Miquet, « Les représentants de la Savoie au parlement français depuis 1860 », Revue savoisienne,‎ , p. 176-177 (lire en ligne).

Voir aussi[modifier | modifier le code]

Bibliographie[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]