Antoine-Gabriel Christin

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Antoine-Gabriel Christin
Antoine-Gabriel Christin

Naissance
Saint-Claude
Décès (à 63 ans)
Tours
Origine Drapeau du Royaume de France Royaume de France
Arme Génie militaire
Garde impériale
Grade Colonel
Années de service 17991833
Conflits Guerres révolutionnaires
Guerres napoléoniennes
Distinctions Officier de la Légion d'honneur
Ordre royal et militaire de Saint-Louis
Ordre de la Couronne de Wurtemberg
Chevalier de l'Empire (1810)
Baron de l'Empire (1812)
Autres fonctions Officier d'ordonnance de Napoléon Ier
Directeur des fortifications à Strasbourg
Directeur des fortifications à Brest
Famille Charles-Gabriel-Frédéric Christin (oncle)

Antoine-Gabriel, baron Christin, né le à Saint-Claude et mort le à Tours, est un militaire français du XIXe siècle.

Biographie[modifier | modifier le code]

Antoine-Gabriel Christin est le fils de Claude-Antoine-François-Xavier Christin (1743-1817), avocat au parlement, receveur des Domaines du roi au bureau de Saint-Claude, président de l'administration municipale du canton de Saint-Claude, et de Marie Claudine Duparchy, et le neveu du juriste Charles-Gabriel-Frédéric Christin, député aux États généraux de 1789, et de Marc-François Bonguyod[1].

En 1799, à l'âge de dix-huit ans, il rentre à l'École polytechnique, puis devient élève sous-lieutenant à l'École du génie en 1801. Lieutenant d'État-major du génie en 1802, capitaine en 1807, chef de bataillon en , lieutenant-colonel le , puis colonel sous la Restauration.

Il est nommé officier d'ordonnance de l'empereur Napoléon Ier en 1809[2].

Il est nommé sous-directeur des fortifications à Besançon en 1814. L'année suivante, face à la menace d' invasion des armées autrichiennes, il est chargé de fortifier et d'organiser la défense des positions des Rousses, sur la frontière du Jura, point stratégique. Il fait alors bâtir cinq redoutes.

Il est nommé secrétaire de la Commission de défense générale du royaume instaurée en 1818.

Il est directeur des fortifications à Strasbourg puis à Brest.

Christin prend part aux campagnes d'Amérique, d'Austerlitz, d'Italie, de Prusse et de Poméranie, d'Espagne, de Wagram, de Russie, de Saxe et de 1814.

Vie familiale[modifier | modifier le code]

Il épouse en 1816 Henriette-Jeanne Gondouin, fille de Pierre-Charles Gondouin, conseiller du roi, avocat au parlement, notaire au Châtelet de Paris, conseiller général de la Sarthe et président de l'assemblée cantonale, et d'Agathe-Charlotte-Pauline Goüin (sœur d'Henri Jacques Goüin-Moisant et d'Alexandre-Pierre-François Goüin de La Grandière), il eut de cette union :

Il est propriétaire du château des Brosses (Saint-Roch) et domaine de la Cossonnière (Luynes), en Touraine.

Décorations et distinctions[modifier | modifier le code]

Armoiries[modifier | modifier le code]

Figure Blasonnement
Armes du chevalier Christin et de l'Empire (décret du , lettres patentes du (Saint-Cloud)).

D'azur à la fasce de gueules du tiers de l'écu au signe des chevaliers, accompagné en chef à dextre d'une épée haute en pal et à sénestre d'un palmier, le tout d'or et en pointe de trois tours deux et une d'argent[3]

Figure Blasonnement
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Armes du baron Christin et de l'Empire (décret du , lettres patentes du (Saint-Cloud)).

Coupé ; au premier d'argent à la croix potencée, de sable ; au deuxième d'azur au cosaque d'or ; la tête contorunée, tenant de la sénestre une lance brisée d'argent, et monté sur un cheval galoppant du même, soutenu d'une terrasse de sinople et sénestrée d'un foudre de gueules, mouvant du flanc ; franc-quartier des barons tirés de l'armée, brochant au neuvième de l'écu.[3]

  • Livrées : les couleurs de l'écu, le verd en bordure seulement[3].

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. Roger Bergeret, Jean Maurel, L'avocat Christin, 1741-1799, un collaborateur de Voltaire, des Lumières à la Révolution : de la lutte contre la mainmorte à la défense des libertés de 1789, Société d'émulation du Jura, 2002
  2. Émile Marco de Saint-Hilaire, Histoire anecdotique, politique et militaire de la garde impériale, E. Penaud et Comp.ie, (lire en ligne)
  3. a b c et d PLEADE (C.H.A.N. : Centre historique des Archives nationales (France)).

Voir aussi[modifier | modifier le code]

Sources[modifier | modifier le code]

  • Alphonse Rousset, Frédéric Moreau, Dictionnaire géographique, historique et statistique des communes de la Franche-Comté et des hameaux qui en dépendent, classés par département: département du Jura, Volume 2, 1852
  • « Christin (Antoine-Gabriel) », in: Louis Bergeron, Guy Chaussinand-Nogaret, Grands notables du Premier Empire: notices de biographie sociale, CNRS, 1979
  • E. Pascallet, Le Biographe universel : revue générale biographique et littéraire, 1844
  • Maison de l'Empereur, administration de l'intendance générale : an X-1815, Archives nationales, 2000
  • Henri Gourdon de Genouillac, Dictionnaire des anoblissements, 1270-1790, 1869
  • Bulletin de la Société archéologique de Touraine, 2007

Articles connexes[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]