Alix (Rhône)

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Alix
Alix (Rhône)
Vue générale du village.
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Auvergne-Rhône-Alpes
Département Rhône
Circonscription départementale Rhône
Arrondissement Villefranche-sur-Saône
Intercommunalité Communauté de communes Beaujolais Pierres Dorées
Maire
Mandat
Pascal Lebrun
2020-2026
Code postal 69380
Code commune 69004
Démographie
Gentilé Alixois
Population
municipale
766 hab. (2021 en augmentation de 1,73 % par rapport à 2015)
Densité 212 hab./km2
Géographie
Coordonnées 45° 54′ 40″ nord, 4° 39′ 07″ est
Altitude Min. 258 m
Max. 408 m
Superficie 3,61 km2
Type Commune rurale
Unité urbaine Val d'Oingt
(banlieue)
Aire d'attraction Lyon
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Val d'Oingt
Localisation
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Alix
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Alix
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Alix
Liens
Site web www.alix-village.fr

Alix est une commune française située dans le département du Rhône, en région Auvergne-Rhône-Alpes.

Géographie[modifier | modifier le code]

Vue aérienne.

Localisation[modifier | modifier le code]

Ce village du Beaujolais est situé à 7 km d'Anse, à 12 km de Villefranche-sur-Saône et à 25 km au nord-ouest de Lyon.

Le territoire de la commune est limitrophe de ceux de 5 communes :

Communes limitrophes d’Alix
Theizé Lachassagne
Frontenas Alix Marcy
Charnay

Géologie et relief[modifier | modifier le code]

Ce village du Rhône se situe dans une partie appelée les Pierres dorées (38 communes du département) en raison des constructions en roche calcaire teintée naturellement par des oxydes de fer qui donnent une couleur jaune.

Climat[modifier | modifier le code]

En 2010, le climat de la commune est de type climat océanique dégradé des plaines du Centre et du Nord, selon une étude du Centre national de la recherche scientifique s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[1]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat de montagne ou de marges de montagne et est dans la région climatique Nord-est du Massif Central, caractérisée par une pluviométrie annuelle de 800 à 1 200 mm, bien répartie dans l’année[2].

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 11,2 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 17,5 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 830 mm, avec 9,7 jours de précipitations en janvier et 6,9 jours en juillet[1]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Le Breuil », sur la commune du Breuil à 5 km à vol d'oiseau[3], est de 11,6 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 749,8 mm[4],[5]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[6].

Urbanisme[modifier | modifier le code]

Typologie[modifier | modifier le code]

Alix est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1],[7],[8],[9]. Elle appartient à l'unité urbaine de Val d'Oingt, une agglomération intra-départementale regroupant 9 communes[10] et 11 383 habitants en 2021, dont elle est une commune de la banlieue[11],[12].

Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Lyon dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 398 communes, est catégorisée dans les aires de 700 000 habitants ou plus (hors Paris)[13],[14].

Occupation des sols[modifier | modifier le code]

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (59,2 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (60,7 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : prairies (38,9 %), forêts (26,3 %), cultures permanentes (16,9 %), zones urbanisées (14,4 %), zones agricoles hétérogènes (3,4 %)[15]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].

Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

Toponymie[modifier | modifier le code]

Histoire[modifier | modifier le code]

Ce village viticole est riche d’un passé qui remonte aux temps préhistoriques puisque l’on y a retrouvé des ateliers de silex.[réf. nécessaire]

Avant la Révolution, Alix n’est pas une paroisse et dépend de Marcy mais abrite un très ancien prieuré, dépendant de l’abbaye de Savigny. Le fameux chapitre des nobles chanoinesses d’Alix est protégé au cours de sa longue histoire par François Ier, Henri IV et Louis XV. Un séminaire y est construit sur l’ordre du cardinal Fesch, oncle de Napoléon, en 1807 ; il est transformé successivement en hôpital militaire en 1914 puis en asile pour vieillards.

Politique et administration[modifier | modifier le code]

Tendances politiques et résultats[modifier | modifier le code]

Administration territoriale[modifier | modifier le code]

La commune appartient au canton d'Anse, avant de rejoindre celui du Bois-d'Oingt en 2015.

Administration municipale[modifier | modifier le code]

Le nombre d'habitants au dernier recensement étant compris entre 500 et 1 499, le nombre de membres du conseil municipal est de 15[16].

Liste des maires[modifier | modifier le code]

Liste des maires successifs
Période Identité Étiquette Qualité
1946 1953 André Allatante    
1953 1959 Georges Ray    
1959 1965 Étienne Treffort    
1965 1977 Jules Chevreton    
1977 1983 Raymond Sonnery    
1983 1995 Antoine Blanc    
1995 2014 Georges Chaud    
2014 en cours Pascal Lebrun    

Intercommunalité[modifier | modifier le code]

La commune fait partie de la communauté de communes Beaujolais-Saône-Pierres-Dorées de 1995 à 2013, puis Beaujolais-Pierres Dorées depuis 2014.

Population et société[modifier | modifier le code]

Démographie[modifier | modifier le code]

Les habitants sont appélés les Alixois[17].

L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[18]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2008[19].

En 2021, la commune comptait 766 habitants[Note 3], en augmentation de 1,73 % par rapport à 2015 (Rhône : +3,94 %, France hors Mayotte : +1,84 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
200129240216271257293264260
1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
406374446431397440422405401
1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
403191172354628636674594771
1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2008 2013
807891842776665690686672746
2018 2021 - - - - - - -
768766-------
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[20] puis Insee à partir de 2006[21].)
Histogramme de l'évolution démographique

Enseignement[modifier | modifier le code]

La commune dispose d'une école maternelle et élémentaire.

Manifestations culturelles et festivités[modifier | modifier le code]

Santé[modifier | modifier le code]

Un hôpital gériatrique était installé dans la commune jusqu'en juin 2023. Longtemps exploité par les hospices civils de Lyon, il accueillait la première unité de soins palliatifs. Les bâtiments appartiennent aujourd'hui à l'hôpital Nord-Ouest.

Équipements culturels[modifier | modifier le code]

Une bibliothèque municipale et une salle d'animation rurale (salle des fêtes) équipent la commune.

Sports[modifier | modifier le code]

Il existe un city stade et une aire de jeux.

Cadre de vie[modifier | modifier le code]

Environnement[modifier | modifier le code]

Économie[modifier | modifier le code]

Culture locale et patrimoine[modifier | modifier le code]

Lieux et monuments[modifier | modifier le code]

  • L'imposant ancien séminaire puis hôpital installé dans les bâtiments de l'ancien chapitre, reconstruit en 1850 et agrandi en 1915, domine le village[22] ; il est aujourd'hui désaffecté et la mairie a engagé une réflexion pour décider de sa reconversion[23].
  • L'église Saint-Denis, ancienne chapelle conventuelle de style néoclassique en pierre blanche de Lucenay, construite de 1768 à 1770, est enserrée dans les bâtiments de l'ancien hôpital ; elle est partiellement classée aux monuments historiques[22].
  • Le château de Marzé, qui appartenait aux seigneurs du même nom, présente des vestiges importants où l'on distingue encore très nettement les tours sud-est et nord-est.
  • Le moulin du XVe siècle est toujours debout avec son écluse et l'emplacement de sa grande roue à aubes.
  • Des maisons de chanoinesses sont encore visibles dans le village.
  • Le lavoir communal à impluvium recueille les eaux limpides d’une abondante source utilisée de tout temps.

Personnalités liées à la commune[modifier | modifier le code]

  • Guichard de Marzé, devint en 1296 sénéchal de Toulouse et d'Albi sous le règne du roi de France Philippe IV le Bel. Au cours de son sénéchalat, Guichard de Marzé fonda en 1298 la bastide de Marciac, aux dimensions parfaitement symétriques et régulières, à l'instar de la Cité Idéale. Le rôle historique de Guichard de Marzé est développé dans l'ouvrage Le fabuleux destin de Marciac (J. Barnouin, P.-H. Ardonceau et B. Deubelbeiss, 2014)[24].
  • Lacenaire, bandit fort connu qui finira sur l’échafaud, y séjourna.

Héraldique[modifier | modifier le code]

Blason d'Alix

Les armoiries d'Alix se blasonnent ainsi :
« Fascé d’hermines et de gueules à un bourdon d’or à la dragonne de sable brochant sur le tout. »
Pour la forme de l'écu, la mairie d'Alix a opté pour l'écu français moderne.

Voir aussi[modifier | modifier le code]

Bibliographie[modifier | modifier le code]

Articles connexes[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]

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Notes et références[modifier | modifier le code]

Notes[modifier | modifier le code]

  1. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
  2. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé, en , celle d'aire urbaine afin de permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
  3. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.

Cartes[modifier | modifier le code]

  1. IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).

Références[modifier | modifier le code]

  1. a et b Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501,‎ (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
  2. « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le ).
  3. « Orthodromie entre Alix et Le Breuil », sur fr.distance.to (consulté le ).
  4. « Station Météo-France « Le Breuil », sur la commune du Breuil - fiche climatologique - période 1991-2020. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
  5. « Station Météo-France « Le Breuil », sur la commune du Breuil - fiche de métadonnées. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
  6. « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », sur meteofrance.fr, (consulté le )
  7. « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
  8. « Commune rurale - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
  9. « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
  10. « Unité urbaine 2020 de Val d'Oingt », sur insee.fr (consulté le ).
  11. « Base des unités urbaines 2020 », sur www.insee.fr, (consulté le ).
  12. Vianney Costemalle, « Toujours plus d’habitants dans les unités urbaines », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques, (consulté le ).
  13. « Liste des communes composant l'aire d'attraction d'Lyon », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques (consulté le ).
  14. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques, (consulté le ).
  15. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le ).
  16. art L. 2121-2 du code général des collectivités territoriales.
  17. Gentilé d'Alix (Alixois, Alixoises) sur habitants.fr
  18. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
  19. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
  20. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
  21. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 et 2021.
  22. a et b « Patrimoine local », sur alix-village.fr (consulté le ).
  23. « La reconversion du site de l’hôpital d’Alix », sur alix-village.fr (consulté le ).
  24. Jacques Barnouin, Pierre-Henri Ardonceau et Bernard Deubelbeiss, Le fabuleux destin de Marciac : du rêve des fondateurs à la passion du jazz, Un Autre Reg'Art, , 180 p. (lire en ligne).