Alfred Koechlin-Schwartz

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Alfred Koechlin-Schwartz
Portrait par Albert Edelfelt (1880).
Fonctions
Député du Nord
-
Maire du 8e arrondissement de Paris
-
Conseiller général du Territoire de Belfort
-
Biographie
Naissance
Décès
(à 65 ans)
GrasseVoir et modifier les données sur Wikidata
Sépulture
Cimetière de Rabiac à Antibes
Nationalité
Activités
Famille
Père
Jean Koechlin-Dollfus (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Conjoint
Enfants
Raymond Kœchlin
Jean-Léonard Koechlin-Schwartz (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Autres informations
Parti politique

Alfred Koechlin, prononcé ke'klɛ̃, ( à Mulhouse[1] - à Grasse), également connu sous le nom d'Alfred Koechlin-Schwartz à la suite de son mariage avec Emma Schwartz, était un industriel et homme politique français.

Il ne doit pas être confondu avec Alfred Koechlin-Steinbach (1825-1872), un cousin du père d'Alfred Koechlin-Schwartz, qui fut lui aussi député (1871).

Biographie[modifier | modifier le code]

Il est le neveu de trois maires de Mulhouse : Émile Koechlin, Jean et Émile Dollfus.

Maire du 8e arrondissement de Paris, son nom est mêlé pour la première fois aux polémiques de la presse en 1887, lorsque, présidant comme officier de l'état civil à la cérémonie du mariage d'une princesse de la famille d'Orléans, il emploie la qualification de Monseigneur. Vivement attaqué pour ce fait par divers journaux républicains qui réclamèrent sa révocation, Alfred Kœchlin est cependant maintenu en fonctions par le gouvernement, jusqu'au jour où sa brusque adhésion au mouvement « boulangiste » le fait destituer (1888).

Candidat sous cette étiquette, il est député du Nord (1888-1889). À la Chambre, il prend place dans le petit groupe des partisans du général Boulanger et vote :

  • pour l'ajournement indéfini de la révision de la Constitution,
  • contre les poursuites contre trois députés membres de la Ligue des patriotes,
  • contre le projet de loi Lisbonne restrictif de la liberté de la presse,
  • contre les poursuites envers le général Boulanger.

Après la fin de cette législature, Koechlin se consacre à sa vie privée, s'occupant alors de sa propriété du Cap d'Antibes et de voyages (Indes, Caucase, Extrême-Orient, Laponie[2], etc).

Il abandonne sa femme pour vivre avec l'actrice Jane Essler, avec qui il fait ses grands voyages, avant de se fixer avec elle à Antibes[3] où ils reposent ensemble au cimetière de Rabiac.

Distinctions[modifier | modifier le code]

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. Acte de naissance d'Alfred Koechlin.
  2. En 1881, avec l'artiste Léon Le Goaesbe de Bellée, in: Le Passant : journal illustré., Paris, 7 octobre 1882, p. 8 — sur Gallica.
  3. Marie Colombier, Mémoires : Fin de siècle, Paris, E. Flammarion, 1898-1900, 328 p. (lire en ligne), p. 72.
  4. Base Léonore des dossiers de Légion d'honneur, « Cote LH//1405/20 - dossier Alfred Koechlin » (consulté le )

Pour approfondir[modifier | modifier le code]

Bibliographie[modifier | modifier le code]

Articles connexes[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]