Aizenay

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Aizenay
Aizenay
L'église Saint-Benoît en septembre 2011.
Blason de Aizenay
Blason
Aizenay
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Pays de la Loire
Département Vendée
Arrondissement La Roche-sur-Yon
Intercommunalité Communauté de communes de Vie et Boulogne
Maire
Mandat
Franck Roy
2020-2026
Code postal 85190
Code commune 85003
Démographie
Gentilé Agésinates
Agezynates
Agérinates
Population
municipale
10 146 hab. (2021 en augmentation de 10,14 % par rapport à 2015)
Densité 124 hab./km2
Géographie
Coordonnées 46° 44′ 24″ nord, 1° 36′ 30″ ouest
Altitude 47 m
Min. 10 m
Max. 76 m
Superficie 81,99 km2
Type Commune urbaine
Unité urbaine Aizenay
(ville isolée)
Aire d'attraction La Roche-sur-Yon
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton d'Aizenay
(bureau centralisateur)
Législatives Première circonscription
Localisation
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Aizenay
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Aizenay
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Aizenay
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Aizenay
Liens
Site web aizenay.eu

Aizenay est une commune française située dans le département de la Vendée en région Pays de la Loire.

Jusqu'en 1801, elle a été chef-lieu du canton d'Aizenay, puis depuis , son bureau centralisateur.

En 2020, elle est la huitième commune de la Vendée en nombre d'habitants.

Géographie[modifier | modifier le code]

Généralités[modifier | modifier le code]

Aizenay est une commune du département de la Vendée située dans le bocage vendéen. Sa limite septentrionale suit le cours de la Vie sur dix-huit kilomètres, et sa limite méridionale le cours du Jaunay (brièvement sur 800 mètres) et celui de son affluent la Boëre (également appelée la Coussaie, ou le ruisseau de la Courbe dans sa partie amont) sur quinze kilomètres.

À l'intersection des routes départementales (RD) 6, 107, 948 et 978, la ville d'Aizenay est située (en distances orthodromiques à 15 km au nord-ouest de La Roche-sur-Yon, 24 km au sud-est de Challans, 25 km à l'est de Saint-Gilles-Croix-de-Vie et 30 km au nord-est des Sables-d'Olonne.

Deuxième tronçon de ce genre en Vendée, la 2×2 voies qui relie Aizenay à la préfecture La Roche-sur-Yon, a été un axe de développement économique majeur pour la commune. Le territoire communal est également desservi par les RD 50 et 55. Une 2×2 voies, entre Aizenay et Challans est en construction.

Le territoire d’Aizenay s’étend sur 8 199 hectares. L’altitude moyenne de la commune est de 47 mètres, avec des niveaux fluctuant entre 10 mètres, à l'ouest, là où la Vie quitte le territoire communal et entre sur celui d'Apremont, et 76 mètres[1],[2], à l'est-sud-est de la ville, en forêt d'Aizenay[3].

Communes limitrophes[modifier | modifier le code]

Aizenay est limitrophe de dix autres communes.

Climat[modifier | modifier le code]

En 2010, le climat de la commune est de type climat océanique franc, selon une étude du CNRS s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[4]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat océanique et est dans la région climatique Bretagne orientale et méridionale, Pays nantais, Vendée, caractérisée par une faible pluviométrie en été et une bonne insolation[5].

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 12,2 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 13,5 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 866 mm, avec 12,3 jours de précipitations en janvier et 6,6 jours en juillet[4]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, sur la commune de Palluau à 7 km à vol d'oiseau[6], est de 12,6 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 928,6 mm[7],[8]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[9].

Statistiques 1991-2020 et records PALLUAU (85) - alt : 51m, lat : 46°48'28"N, lon : 1°35'51"O
Records établis sur la période du 01-10-1989 au 04-01-2024
Mois jan. fév. mars avril mai juin jui. août sep. oct. nov. déc. année
Température minimale moyenne (°C) 3,1 2,6 4,2 5,6 9 11,8 13,4 13,3 10,9 9,3 5,8 3,5 7,7
Température moyenne (°C) 6,3 6,6 8,9 11 14,5 17,7 19,7 19,7 17 13,6 9,4 6,8 12,6
Température maximale moyenne (°C) 9,5 10,6 13,7 16,5 20,1 23,7 25,9 26,2 23 18 13,1 10 17,5
Record de froid (°C)
date du record
−10,6
02.01.1997
−10,4
08.02.1991
−10,2
01.03.05
−4
07.04.08
−1,9
14.05.1995
3,3
01.06.06
6,3
10.07.04
5,2
28.08.1998
1,4
26.09.10
−3,3
30.10.1997
−7,5
21.11.1993
−9,6
31.12.1996
−10,6
1997
Record de chaleur (°C)
date du record
17
27.01.03
22,7
27.02.19
24,4
19.03.05
29
30.04.1994
32,4
26.05.17
39,3
27.06.19
41,7
18.07.22
40,4
09.08.03
34,7
09.09.23
32,1
08.10.23
21,1
08.11.15
17,8
07.12.00
41,7
2022
Précipitations (mm) 100,4 79,5 67,3 68,8 66 49,1 47,1 54,9 69,2 100,6 113,5 112,2 928,6
Source : « Fiche 85169002 », sur donneespubliques.meteofrance.fr, edité le : 06/01/2024 dans l'état de la base


Urbanisme[modifier | modifier le code]

Typologie[modifier | modifier le code]

Aizenay est une commune urbaine car elle fait partie des communes denses ou de densité intermédiaire, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1],[10],[11],[12]. Elle appartient à l'unité urbaine d'Aizenay, une unité urbaine monocommunale[13] de 9 510 habitants en 2017, constituant une ville isolée[14],[15].

Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de La Roche-sur-Yon, dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 45 communes, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de 200 000 habitants[16],[17].

Occupation des sols[modifier | modifier le code]

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (85,2 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (90 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (54,4 %), zones agricoles hétérogènes (20,7 %), prairies (10,1 %), forêts (6 %), zones urbanisées (4,8 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (2,7 %), eaux continentales[Note 3] (0,8 %), mines, décharges et chantiers (0,5 %)[18]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].

Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

Toponymie[modifier | modifier le code]

Le nom de la localité est attesté sous les formes Ecclesia de Asineis au XIe siècle, Asianum en 1104[19], Asinesium (sous sa forme latine) dès 1123 [20], Asènes, Asyanensis, Asiniacum et Aisenei au XIIIe siècle, de Asiano, Ayzenoys et Aizenois au XIVe siècle, Asenayum au XVe siècle, Izenay au XVIIe siècle, Aizenay au XVIIIe siècle.

Les formes anciennes régulières, ainsi que la forme moderne, indiquent qu'il s'agit d'un nom de lieu gaulois ou gallo-roman en (-i)-acum, suffixe d'origine gauloise ayant marqué d'abord la localisation, puis la propriété. Le premier élément Asin-(i-) représente le nom de personne gallo-roman Asin(i)us, dérivé du nom gallo-roman *Asius, d'origine gauloise (cf. Azay, Aisey, Aizier, etc.) ou du nom de personne roman Asianus[19], voire asinus « âne », d'où *Asinacum « élevage d'âne », comparable au type roman Asnières.

En poitevin (parlanjhe), la commune se nomme Esenàe[21].

Histoire[modifier | modifier le code]

Histoire contemporaine[modifier | modifier le code]

Vue d'Aizenay, gravure de Thomas Drake, vers 1850.
Le bâtiment voyageurs de l'ancienne gare d'Aizenay.

Une ligne ferroviaire entre Nantes et La Roche-sur-Yon a desservi la gare d'Aizenay entre 1880[22] et 1970. Le trafic de marchandises entre le chef-lieu de la Vendée et Coëx a subsisté jusqu'en 1995[23]. Ce tronçon, déclassé en 1996[24], a été déferré puis transformé en piste cyclable en 1999[25].

Située entre Saint-Joseph-des-Landes et la Brionnière, la stèle de la Brionnière commémore le parachutage de deux tonnes d’armes, le [26].

Le , un B-17 américain dénommé Big Red appartenant au 388th bomb group de l'US Air Force est abattu par la défense antiaérienne allemande. Il s’écrase à la lisière de la forêt d’Aizenay. Sur les dix membres d'équipage, cinq sont tués lors du crash. Les autres sont faits prisonniers ou sont cachés par des habitants[27]. Avec 545 autres appareils, Big Red allait bombarder des objectifs stratégiques situés dans la région de Bordeaux (port et usines). Un monument commémore cet évènement et rend hommage aux aviateurs décédés[28].

La commune de La Chapelle-Palluau a été rattachée à Aizenay du au [29].

Politique et administration[modifier | modifier le code]

Tendances politiques et résultats[modifier | modifier le code]

Liste des maires[modifier | modifier le code]

La mairie en 2023.
Liste des maires successifs
Période Identité Étiquette Qualité
Georges Bonneau[Note 4]   Docteur en droit
Chevalier de la Légion d'honneur
Henri Buet[Note 5]   Médecin
Jean Labarbe[Note 6]   Géomètre du cadastre
Yves Oger   Pharmacien
[30]
(démission)
Bernard Perrin UMP
puis DVD
Cadre bancaire retraité
Conseiller général du Poiré-sur-Vie (2004 → 2015)
Président de la CC Vie-et-Boulogne (2001 → 2004)
Réélu en 1989, 1995, 2001,[31] 2008[32] et 2014[33]
En cours Franck Roy[34],[35] DVD Cadre territorial
1er vice-président de la CC de Vie-et-Boulogne (2017 → )
Réélu pour le mandat 2020-2026

Population et société[modifier | modifier le code]

Démographie[modifier | modifier le code]

Évolution démographique[modifier | modifier le code]

Les habitants d'Aizenay se nomment les Agésinates. En poitevin, ils sont traditionnellement appelés lés Trjhous (« les Toujours »).

L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1800. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[36]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2005[37].

En 2021, la commune comptait 10 146 habitants[Note 7], en augmentation de 10,14 % par rapport à 2015 (Vendée : +4,91 %, France hors Mayotte : +1,84 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851 1856
2 0672 8913 3593 3033 3843 5193 7063 7933 764
1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896 1901
3 8003 8453 9093 8973 9434 0004 1734 2984 462
1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954 1962
4 6074 5123 9613 9293 8593 8693 7793 8674 077
1968 1975 1982 1990 1999 2005 2006 2010 2015
4 3485 4075 1495 3446 0957 1477 3348 1079 212
2020 2021 - - - - - - -
10 06710 146-------
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[38] puis Insee à partir de 2006[39].)
Histogramme de l'évolution démographique

Pyramide des âges[modifier | modifier le code]

En 2018, le taux de personnes d'un âge inférieur à 30 ans s'élève à 36,5 %, soit au-dessus de la moyenne départementale (31,6 %). À l'inverse, le taux de personnes d'âge supérieur à 60 ans est de 23,0 % la même année, alors qu'il est de 31,0 % au niveau départemental.

En 2018, la commune comptait 4 746 hommes pour 4 948 femmes, soit un taux de 51,04 % de femmes, légèrement inférieur au taux départemental (51,16 %).

Les pyramides des âges de la commune et du département s'établissent comme suit.

Pyramide des âges de la commune en 2018 en pourcentage[40]
HommesClasse d’âgeFemmes
0,7 
90 ou +
1,5 
5,3 
75-89 ans
7,0 
15,8 
60-74 ans
15,6 
19,9 
45-59 ans
20,0 
20,4 
30-44 ans
20,6 
16,5 
15-29 ans
14,8 
21,3 
0-14 ans
20,4 
Pyramide des âges du département de la Vendée en 2020 en pourcentage[41]
HommesClasse d’âgeFemmes
0,8 
90 ou +
2,2 
8,5 
75-89 ans
11 
20 
60-74 ans
20,8 
20 
45-59 ans
19,4 
17,7 
30-44 ans
16,9 
14,9 
15-29 ans
13,2 
18,1 
0-14 ans
16,4 

Manifestations culturelles et festivités[modifier | modifier le code]

En , se tient à Aizenay la 10e édition du Festival Jazz'inate.

Enseignement[modifier | modifier le code]

La commune d'Aizenay accueille sur son territoire deux écoles primaires publiques (celle de la Pénière et Louis-Buton), ainsi qu'une école primaire privée (Sainte-Marie-Saint-Joseph).

À Aizenay, il y a aussi un collège public qui a ouvert en (Alexandre-Soljenitsyne)[42], ainsi qu'un collège privé (Sainte-Marie).

En 2016, le conseil régional des Pays de la Loire a lancé un projet pour l'ouverture d'un lycée général et technique à Aizenay. Son ouverture est prévue pour .

Sports[modifier | modifier le code]

En , la ville d'Aizenay accueille le départ du Tour de Vendée cycliste.

La France d'Aizenay représente la commune dans les compétitions de football. L'ancien professionnel Christophe Avril a été l'entraîneur de l'équipe fanion pendant de nombreuses années[43].

Économie[modifier | modifier le code]

Grâce à sa forêt, une industrie locale exploite le bois. Traditionnellement également, la commune comprenait des entreprises de confection textile et de chaussures.

En 2015, les principales entreprises localisées sur le territoire de la commune sont : Cougnaud Construction, SA Atlantique Menuiserie (ouvertures en plastique], le groupe Lapeyre-Saint-Gobain), les micro-ondes (Fagor-Brandt) ; diverses entreprises de métallurgie (avec des spécialisations dans la découpe au jet d’eau et au laser), plusieurs minoteries et diverses petites sociétés agro-alimentaires ; une imprimerie ; des sociétés de transport et distribution de boisson au niveau du département (France Boisson du groupe Heineken et Elidis du groupe Kronenbourg) ainsi que de nombreuses entreprises agricoles, avec pour activités principales l’élevage de vache à viande et de vache laitière, élevages de volailles, de porcs, maraîchage…

Culture locale et patrimoine[modifier | modifier le code]

Lieux et monuments[modifier | modifier le code]

Le clocher de l'église Saint-Benoît.

Il ne subsiste que peu de vestiges du passé sinon des habitations troglodytiques au bord de la Vie.

L'église Saint-Benoît, bâtie en 1904-1905, œuvre de l'architecte Alcide Boutaud (1844-1929), est inscrite à l'inventaire des monuments historiques depuis 2007. En 2014, les cloches ont été descendues du clocher pour permettre la réfection du beffroi fragilisé par le temps[44].

On recense quelques vestiges archéologiques : des puits dits funérailles gallo-romaines sous le bourg actuel ; et une nécropole du haut Moyen Âge autour de l’ancienne église.

On note également sur le territoire communal la présence de nombreuses demeures comme « La Petitière » (maison noble transformée en ferme), « La Giraudinière » (ancien château) ou le logis du « Grand Plessis ».

Parmi les éléments remarquables : une cheminée à Bonnefonds ; et une croix processionnelle et une lampe sanctuaire en argent du XVIIe siècle, des calices, des statues et crucifix anciens.

Patrimoine naturel[modifier | modifier le code]

En 2007, la commune a obtenu le niveau « deux fleurs » au concours des villes et villages fleuris[45].

Aizenay possède une forêt de plus de 700 hectares, qui s’étend jusqu’à la commune de La Genétouze.

Équipements culturels[modifier | modifier le code]

La médiathèque d'Aizenay nommée À livres ouverts a été inaugurée en sur l'ancien site d'un supermarché, route de Challans. Elle fait partie du réseau des bibliothèques de la communauté de communes Vie et Boulogne, intitulé « Communauthèque ».

La commune dispose d'un cinéma, le Jeanne-D'Arc.

Folklore[modifier | modifier le code]

Les légendes locales font état de plusieurs garaches dans la ville. Un soir, un prétendant était blotti sous son lit quand il vit sa fiancée s’oindre d’une graisse magique et répéter trois fois :

« Par-dessus les haies et les buissons !
Pour aller joindre Lavignon ! »

Désireux de la suivre, il s’oignit de la même manière, seulement, il avait oublié la formule « Par-dessus … » et l’avait remplacée par « À travers les haies et les buissons », il arriva donc à Lavignon avec le corps ensanglanté par les épines contre lesquelles il s’était heurté. Au retour, en voyant sa fiancée franchir la rivière d’un bond, il s’écria, admiratif « Jésus ! », ce qui eut pour effet de lui faire perdre tout pouvoir et l’obligea à rentrer à pied[46].

Gastronomie[modifier | modifier le code]

Un fromage de chèvre, réputé, est produit localement.

Personnalités liées à la commune[modifier | modifier le code]

  • Armand Thibaudeau, (1886-1958), dirigeant sportif français, secrétaire général de FGSPF puis de la FICEPS y est né.
  • Marcel Robin, (1924-2010), sociologue français, né à Aizenay.
  • Arsène Garnier, (1921-2004), prêtre né à Aizenay, auteur de l'ouvrage La Fontaine à la sauce vendéenne publié en 1980 et comprenant 120 fables en poitevin de la région d'Aizenay.
  • Jacques Perdrieau, (1957), ancien footballeur professionnel, né à Aizenay.

Héraldique[modifier | modifier le code]

Aizenay arbore un champ d'hermine sur son blason, comme d'autres communes vendéennes dont Sainte-Hermine et Les Essarts.

Blason Blasonnement :
D'hermine au chef de gueules.

Voir aussi[modifier | modifier le code]

Bibliographie[modifier | modifier le code]

Articles connexes[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]

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Notes et références[modifier | modifier le code]

Notes[modifier | modifier le code]

  1. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
  2. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
  3. Les eaux continentales désignent toutes les eaux de surface, en général des eaux douces issues d'eau de pluie, qui se trouvent à l'intérieur des terres.
  4. En 1944, le préfet a nommé Georges Bonneau en remplacement du docteur Ferry, il est resté avec trois adjoints jusqu'au renouvellement suivant où le docteur Henri Buet lui a succédé.
  5. Reconduit comme maire en 1971, il se démet aussitôt de ses fonctions.
  6. Invalidation car Jean Labarbe est géomètre du cadastre dans la circonscription.
  7. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.

Cartes[modifier | modifier le code]

  1. IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).

Références[modifier | modifier le code]

  1. « Commune 34406 », Géofla, version 2.2, base de données de l’Institut national de l’information géographique et forestière (IGN) sur les communes de la France métropolitaine, 2016 [lire en ligne].
  2. « Aizenay », Répertoire géographique des communes, fichier de l’Institut national de l’information géographique et forestière (IGN) sur les communes de la Métropole, 2015.
  3. « Sud-ouest de la Croisée du Mêlé » sur Géoportail (consulté le 22 novembre 2023).. Pour voir l'altitude, cliquer à droite sur la clé, puis sur « Afficher des coordonnées » ; pointer ensuite le curseur de la souris sur le lieu indiqué : l'altitude maximale relevée est de 76,5 m.
  4. a et b Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501,‎ (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
  5. « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le ).
  6. « Orthodromie entre Aizenay et Palluau », sur fr.distance.to (consulté le ).
  7. « Station Météo-France « Palluau », sur la commune de Palluau - fiche climatologique - période 1991-2020 », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
  8. « Station Météo-France « Palluau », sur la commune de Palluau - fiche de métadonnées. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
  9. « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », sur meteofrance.fr, (consulté le ).
  10. « Typologie urbain / rural », sur observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
  11. « Commune urbaine - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
  12. « Comprendre la grille de densité », sur observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
  13. « Unité urbaine 2020 d'Aizenay », sur insee.fr (consulté le ).
  14. « Base des unités urbaines 2020 », sur insee.fr, (consulté le ).
  15. Vianney Costemalle, « Toujours plus d’habitants dans les unités urbaines », sur insee.fr, (consulté le ).
  16. « Liste des communes composant l'aire d'attraction d'La Roche-sur-Yon », sur insee.fr (consulté le ).
  17. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
  18. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le ).
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