Aixe-sur-Vienne

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Aixe-sur-Vienne
Aixe-sur-Vienne
Vestige du pont de Malassert, du XIVe siècle, dit « pont romain ».
Blason de Aixe-sur-Vienne
Blason
Aixe-sur-Vienne
Logo
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Nouvelle-Aquitaine
Département Haute-Vienne
Arrondissement Limoges
Intercommunalité Communauté de communes du Val de Vienne
(siège)
Maire
Mandat
René Arnaud
2020-2026
Code postal 87700
Code commune 87001
Démographie
Gentilé Aixois
Population
municipale
5 839 hab. (2021 en augmentation de 0,07 % par rapport à 2015)
Densité 256 hab./km2
Géographie
Coordonnées 45° 47′ 50″ nord, 1° 08′ 12″ est
Altitude Min. 190 m
Max. 343 m
Superficie 22,85 km2
Type Commune rurale
Unité urbaine Aixe-sur-Vienne
(ville-centre)
Aire d'attraction Limoges
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton d'Aixe-sur-Vienne
(bureau centralisateur)
Législatives Deuxième circonscription
Localisation
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Aixe-sur-Vienne
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Aixe-sur-Vienne
Liens
Site web mairie-aixesurvienne.fr

Aixe-sur-Vienne (Aissa en occitan) est une commune française située au sud-ouest de Limoges, dans le département de la Haute-Vienne, en région Nouvelle-Aquitaine.

Chef-lieu du canton d'Aixe-sur-Vienne, elle fait partie de la communauté de communes du Val de Vienne. C'est l'une des six villes-portes du parc naturel régional Périgord-Limousin.

Géographie[modifier | modifier le code]

La Vienne à Aixe-sur-Vienne.

Incluse dans l'aire urbaine de Limoges, dans le département de la Haute-Vienne, la commune d'Aixe-sur-Vienne est, comme son nom l'indique, arrosée par la Vienne.

L'altitude minimale, 190 mètres, se trouve à l'extrême nord-ouest, là où la Vienne quitte la commune pour servir de limite entre celles de Saint-Priest-sous-Aixe et Verneuil-sur-Vienne. L'altitude maximale avec 343 mètres est localisée au nord-est, près du lieu-dit las Tauveyras, en limite de la commune d'Isle.

La ville d'Aixe-sur-Vienne est implantée aux confluents de la Vienne avec ses affluents, l'Aurence en rive droite et l'Aixette en rive gauche. Traversée par la route nationale 21 et les routes départementales 10, 20 et 32, elle se situe, en distances orthodromiques, à dix kilomètres au sud-ouest de Limoges et vingt-et-un kilomètres au sud-est de Saint-Junien.

Le territoire communal est également traversé par la route départementale 2000 qui relie les routes nationales 21 et 141 à l'ouest de l'agglomération de Limoges.

Entre Saint-Martin-le-Vieux et Saint-Priest-sous-Aixe, un tronçon commun aux sentiers de grande randonnée GR 4 et GR 654 traverse le territoire communal du sud-est au nord-ouest, sur plus de cinq kilomètres.

Communes limitrophes[modifier | modifier le code]

Les communes limitrophes sont Verneuil-sur-Vienne, Beynac, Isle, Saint-Martin-le-Vieux, Saint-Priest-sous-Aixe et Séreilhac.

Situation de la commune d'Aixe-sur-Vienne dans son canton et en Haute-Vienne.

Villages, hameaux et lieux-dits[modifier | modifier le code]

A

  • Age (l')
  • Arliquet
  • Atelier (l')
  • Aumonerie (l')

B

  • Bas-Puy-de-Mont
  • Bas-Vignaud
  • Beaubonnat
  • Beauchabrol
  • Beautalet
  • Bel-Air
  • Belle-Crête
  • Bellevue
  • Borie (la)
  • Boucheron (le)
  • Bouchie (la)
  • Bourgneuf
  • Buisson (le)

C

  • Caraque (la)
  • Casseaux (les)
  • Chamborêt
  • Chantegros
  • Château de la Roche
  • Château de Tarn
  • Chez-Caillaud
  • Chez Cruaut (?)
  • Chez-Daire
  • Chez-Taunissaud
  • Chez-Vignaud
  • Chomes Vertes (les) (?)
  • Clos Saint-Gérald
  • Colombier (le)
  • Côte (la)
  • Côteau (le)

D

  • Dognon (le)

E

  • Étiquet

F

  • Fargeas
  • Fénerolles

G

  • Gaubertie (la)
  • Géry
  • Grande Terre
  • Grand Rieux
  • Grange (la)
  • Grange-Neuve
  • Grangettes (d'Aixe) (les)
  • Grangettes (de Tarn) (les)
  • Grèves (les)
  • Guérinière (la)

H

  • Hermitage (l')

J

  • Jabaly

L

  • Lageaud

M

  • Maigre (le)
  • Marguerites (les)
  • Mas du Bost (le)
  • Mas-Neuf (le)
  • Moulin-Bousou
  • Moulin-Cheyroux
  • Moulin-David
  • Moulin de Fert
  • Moulin de la Bussière (?)
  • Moulin de la Gorce (le) (?)
  • Moulin de l'Or
  • Moulin de Malassert
  • Moulin des Roches
  • Moulin de Tarn
  • Moulin de Vienne

N

  • Nèple (la)
  • Noiseraie (la) (?)

P

  • Pagnade (la)
  • Panguet
  • Pastourelle (la)
  • Places (les)
  • Pompadour
  • Pont de Fargeas
  • Pont Romain (le)
  • Portail (le)
  • Porte (la)
  • Pouge (la)
  • Préteyraud
  • Prugnat
  • Puy de Mont (le)
  • Puy-Faucon (le)
  • Puy Némard
  • Puy-Panard

Q

  • Queyrades (les)

R

  • Rignac
  • Rivauds (les)
  • Roche (la)
  • Rochilles (les)

S

  • Saint-Amand
  • Saint-Gérald
  • Sapins (les)

T

  • Tabaillou
  • Tarn
  • Tréneuf
  • Treuil-Pouzy (le)
  • Tuilières (les)

U

  • Usine électrique (l')

V

  • Valade (la)
  • Vienne
  • Vignaud (le)
  • Villa Charmaine (?)
  • Villa Jeannette (?)
  • Villa Pastourelle
  • Villa Saint-Georges
  • Villa des Roses

Y

  • Yonnaud (le)

Climat[modifier | modifier le code]

Historiquement, la commune est exposée à un climat océanique limousin[1]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat océanique altéré et est dans la région climatique Ouest et nord-ouest du Massif Central, caractérisée par une pluviométrie annuelle de 900 à 1 500 mm, maximale en automne et en hiver[2].

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 11,8 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 15 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 998 mm, avec 14 jours de précipitations en janvier et 7,9 jours en juillet[3]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique la plus proche, située sur la commune de Limoges à 11 km à vol d'oiseau[4], est de 11,8 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 1 018,0 mm[5],[6]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d’émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[7].

Urbanisme[modifier | modifier le code]

Typologie[modifier | modifier le code]

Aixe-sur-Vienne est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1],[8],[9],[10].

Elle appartient à l'unité urbaine d'Aixe-sur-Vienne, une agglomération intra-départementale regroupant deux communes[11] et 7 582 habitants en 2017, dont elle est ville-centre[12],[13].

Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Limoges, dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 127 communes, est catégorisée dans les aires de 200 000 à moins de 700 000 habitants[14],[15].

Occupation des sols[modifier | modifier le code]

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d'occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (68,4 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (73,6 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : zones agricoles hétérogènes (42,4 %), zones urbanisées (18,5 %), prairies (17,2 %), terres arables (8,8 %), forêts (7,7 %), eaux continentales[Note 3] (3,3 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (2,1 %)[16]. L'évolution de l'occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].

Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

Risques majeurs[modifier | modifier le code]

Le territoire de la commune d'Aixe-sur-Vienne est vulnérable à différents aléas naturels : météorologiques (tempête, orage, neige, grand froid, canicule ou sécheresse), inondations et séisme (sismicité faible). Il est également exposé à un risque technologique, la rupture d'un barrage, et à un risque particulier : le risque de radon[17]. Un site publié par le BRGM permet d'évaluer simplement et rapidement les risques d'un bien localisé soit par son adresse soit par le numéro de sa parcelle[18].

Risques naturels[modifier | modifier le code]

Certaines parties du territoire communal sont susceptibles d'être affectées par le risque d'inondation par débordement de cours d'eau, notamment la Vienne, l'Aurence, l'Aixette et le Grand Rieux. La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par les inondations et coulées de boue survenues en 1982, 1993, 1999 et 2018[19],[17]. Le risque inondation est pris en compte dans l'aménagement du territoire de la commune par le biais des plans de prévention des risques inondation (PPRI) « Aurence », approuvé le et « Vienne d'Aixe à Saillat », approuvé le [20].

Carte des zones d'aléa retrait-gonflement des sols argileux d'Aixe-sur-Vienne.

Le retrait-gonflement des sols argileux est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bâtiments en cas d’alternance de périodes de sécheresse et de pluie[21]. 16,7 % de la superficie communale est en aléa moyen ou fort (27 % au niveau départemental et 48,5 % au niveau national métropolitain)[Carte 2]. Depuis le , en application de la loi ÉLAN, différentes contraintes s'imposent aux vendeurs, maîtres d'ouvrages ou constructeurs de biens situés dans une zone classée en aléa moyen ou fort[Note 4],[22].

La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par des mouvements de terrain en 1999[17].

Risque technologique[modifier | modifier le code]

La commune est en outre située en aval des barrages de Lavaud-Gelade, dans la Creuse, de Saint-Marc et de Vassivière, des ouvrages de classe A[Note 5]. À ce titre elle est susceptible d'être touchée par l'onde de submersion consécutive à la rupture de cet ouvrage[24].

Risque particulier[modifier | modifier le code]

Dans plusieurs parties du territoire national, le radon, accumulé dans certains logements ou autres locaux, peut constituer une source significative d'exposition de la population aux rayonnements ionisants. Selon la classification de 2018, la commune d'Aixe-sur-Vienne est classée en zone 2, à savoir zone à potentiel radon faible mais sur lesquelles des facteurs géologiques particuliers peuvent faciliter le transfert du radon vers les bâtiments[25].

Toponymie[modifier | modifier le code]

Panneau d'entrée de ville en occitan.

Le nom du lieu, écrit « Axia » à l'époque carolingienne, pourrait dériver d'un nom de personnage latin, Axius[26].

En occitan, dialecte limousin, la commune porte le nom de Aissa (prononciation : Aisso).

Histoire[modifier | modifier le code]

Origines[modifier | modifier le code]

Le site d'Aixe-sur-Vienne fut occupé dès l'époque gauloise grâce à la présence d'un gué sur la Vienne à l'emplacement de l'actuel hameau de Vienne, sur la route longeant la rivière et reliant Aixe à Verneuil-sur-Vienne. L'habitat se situait à Tarn, sur les premières hauteurs de la ville, sans doute à l'emplacement du cimetière actuel. Les Romains comprirent l'intérêt du site et construisirent un pont, aujourd'hui disparu, non loin du Moulin de Tarn.

Moyen Âge[modifier | modifier le code]

À l'époque mérovingienne, le village de Tarn fut érigé en paroisse, l'église étant dédiée à un compagnon de saint Martial, saint Alpinien, toujours vénéré lors des Ostensions, représenté avec un marteau grâce auquel il aurait fait jaillir une source.

En 982, un « castrum de Axa » est attesté sur l'éperon rocheux dominant la confluence de l'Aixette et de la Vienne. Le fief relevait de l'abbaye de Solignac, située treize kilomètres à l'est, mais avant le XIIIe siècle, le site devint une dépendance des vicomtes de Limoges. À cette même époque, un pont traversant la Vienne et un autre, l'Aixette (pont de Malassert) sont construits par les vicomtes de Limoges sous les murailles du château-fort érigé au confluent des deux rivières. Ils remplacèrent respectivement le « pont vielh » gallo-romain héritier de l'antique gué de Vienne et, sur l'Aixette, un autre point de franchissement sur le Chemin de Bourganeuf entre Atlantique et Auvergne. C'est ainsi qu'Aixe prit la place de Tarn qui ne fit que décliner.

En 1183, une bataille eut lieu entre les routiers de Raymond Brun et l'armée de Richard Cœur de Lion[27].

Autour du château se développa d'abord un Bourg-Neuf puis la nouvelle cité s'étendit sur le plateau d'en face surplombant l'Aixette. La ville était autrefois murée, percée de trois portes (porte Lavaud, porte Auroux et porte Guingand) sur le chemin entre Limousin et Guyenne mais aussi placée sur la via Lemovicensis vers Saint-Jacques-de-Compostelle. La ville d'Aixe et son église Sainte-Croix restèrent jusqu'à la création des communes annexes de la paroisse rurale de Tarn. La paroisse possédait une maladrerie avec sa chapelle Sainte-Madeleine (au lieu-dit Chamborêt alias les Casseaux), un hôpital près du pont sur la Vienne, et un ermitage. Le château et la ville d'Aixe furent souvent l'enjeu de luttes féodales à l'occasion de guerres de succession vicomtines, de la guerre de Cent Ans mais aussi des guerres de religion. Dans la seconde moitié du XVIe siècle, Antoine de Bourbon, vicomte, céda ses droits sur Aixe à la famille de Rochechouart vers 1550. La châtellenie (baronnie) d'Aixe passa ensuite à la famille des Cars.

Après la Révolution[modifier | modifier le code]

Ce n'est qu'à la Révolution française qu'Aixe devint chef-lieu de commune au détriment de Tarn, et, en 1801, l'église Sainte-Croix, siège de la paroisse. Du XVe au début du XVIIIe siècle, les industries papetière puis cartonnière furent particulièrement vivaces sur l'Aixette. Beaucoup de moulins se reconvertirent ensuite. La ville se développa aux XIXe et XXe siècles grâce à l'industrie du traitement du kaolin, la porcelaine et la chaussure. C'est à cette époque que la ville se développa sur la rive droite de la Vienne.

Le président de la République, Raymond Poincaré, de passage dans la ville en 1913, l'a nommée « Aixe-la-Jolie »[28].

De 1940 à 1945, la commune accueille la population réfugiée des villages mosellans de Bacourt et Marthille.

La Gaubertie sur la commune d'Aixe-sur-Vienne sert de point de relais pour les jeunes voulant entrer dans le maquis, particulièrement nombreux après l'instauration du STO.

Les 17 et 18 août 1944, la ville d'Aixe était le théâtre de combats opposant les forces des maquis Francs-tireurs et partisans et Armée secrète dirigées par le lieutenant-colonel Durand, aux troupes d'occupation allemandes. Durant cette « bataille d'Aixe », dans un climat de terreur, de nombreux habitants, affolés et encore sous le choc du Massacre d'Oradour-sur-Glane, fuirent le centre-ville, plusieurs résistants trouvèrent la mort. Ces événements ayant précédé la prise et la libération de Limoges par Georges Guingouin le 21 août 1944[29].

Après la bataille d'Aixe-sur-Vienne, un parachutage vint livrer des armes et munitions supplémentaires. Lors de la distribution des armes aux unités Forces françaises de l'intérieur, le fils du commandant Eugène Pinte, Marcel Pinte, âgé alors de 6 ans et demi, a été accidentellement tué par une rafale de mitraillette, il sera le plus jeune résistant mort pour la France[30].

Après avoir souffert de la fermeture des usines de chaussures, et du passage récurrent des voitures et des camions, Aixe possède un incubateur d’entreprises consacré aux nouvelles technologies.

Aixe est connue pour sa « Conserverie Arnaud ».

Politique et administration[modifier | modifier le code]

Tendances politiques et résultats[modifier | modifier le code]

Liste des maires[modifier | modifier le code]

Liste des maires successifs
Période Identité Étiquette Qualité
Les données manquantes sont à compléter.
1895 1911 Aymard Fayard Républicain Industriel
Conseiller général du canton d'Aixe-sur-Vienne (1904 → 1919)
1911 1919 Joseph Gorce   Négociant
1919 1934 Étienne Desproges Rad. Négociant
Conseiller général du canton d'Aixe-sur-Vienne (1919 → 1934)
Vice-président du conseil général de la Haute-Vienne [Quand ?]
1934 1935 Pierre Tricaud   Horticulteur
1935 1944 Joseph Basset PRS Médecin
Député de la Haute-Vienne (1928 → 1932)
Conseiller général du canton d'Aixe-sur-Vienne (1934 → 1940)
1944 mai 1945 François Dumont    
mai 1945 octobre 1947 Fernand Lapeyre   Industriel
octobre 1947 mars 1959 Pierre Mousnier Rép.soc.
(DVG)
Médecin
Conseiller général du canton d'Aixe-sur-Vienne (1945 → 1960)
mars 1959 mars 1965 René Gillet SFIO Enseignant et directeur de collège
mars 1965 mars 1977 Claude Madoumier RPR Médecin
Conseiller général du canton d'Aixe-sur-Vienne (1960 → 1973)
Suppléant du député Jacques Boutard (1968-1973)
mars 1977 mars 2014 Daniel Nouaille[31] PS puis DVG[32] Enseignant
Conseiller régional du Limousin (? → 2010)
Vice-président du conseil régional du Limousin (? → 2010)
mars 2014 En cours René Arnaud UDI-PRV
puis MRSL[33]
Professeur de mathémathiques

Jumelages[modifier | modifier le code]

Panneau de jumelage avec Großhabersdorf.

Politique de développement durable[modifier | modifier le code]

La ville a engagé une politique de développement durable en lançant une démarche d'Agenda 21 en 2008[34].

Politique environnementale[modifier | modifier le code]

Dans son palmarès 2023, le Conseil national de villes et villages fleuris de France a attribué une fleur à la commune[35].

Population et société[modifier | modifier le code]

Démographie[modifier | modifier le code]

Les habitants sont appelés les Aixois[36]. L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[37]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2004[38].

En 2021, la commune comptait 5 839 habitants[Note 6], en augmentation de 0,07 % par rapport à 2015 (Haute-Vienne : −1,09 %, France hors Mayotte : +1,84 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
2 6132 1672 3432 5132 6102 6452 6312 7542 863
1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
2 9203 1193 3113 3083 6973 7533 7563 6383 699
1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
3 6153 4513 6463 1773 3373 2813 2503 6203 498
1962 1968 1975 1982 1990 1999 2004 2006 2009
3 7454 0654 8195 5205 5665 4665 6225 5665 464
2014 2019 2021 - - - - - -
5 7715 8045 839------
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[39] puis Insee à partir de 2006[40].)
Histogramme de l'évolution démographique

Sport[modifier | modifier le code]

  • Association Sportive Aixoise club de football.
  • Rugby Club du Val de Vienne, club de rugby à XV évoluant en 3e / 4e série
  • Aixe Rugby Athlétique, école de rugby

Économie[modifier | modifier le code]

  • Conserverie des Tuilières Arnaud depuis 1950.

Culture locale et patrimoine[modifier | modifier le code]

Lieux et monuments[modifier | modifier le code]

  • Chapelle Notre-Dame d'Arliquet[41],[42] (XIXe siècle) : une chapelle existait dès le début du XVIIe siècle, placée sous le patronage de la Vierge. Elle devint un important lieu de pèlerinage au XIXe siècle, et fut agrégée à Notre-Dame de Lorette. Devenue trop petite et en mauvais état, cette ancienne chapelle rurale fut démolie pour être remplacée par l'actuelle basilique de style néo-gothique, construite de 1866 à 1868 en briques et pierre calcaire. Elle abrite une pietà du XVIe siècle, vénérée tous les sept ans, lors des Ostensions et de nombreuses reliques dont celles de quatre martyrs provenant des catacombes de Rome, exposées dans des enfeus ornant les côtés de la nef : sainte Cornélie, saints Fulgence, Honoré et Antime. Autour de cette chapelle, un vaste parc a été aménagé, où se trouvent un chemin de croix et une « grotte de l'Agonie », faisant d'Arliquet, le petit Lourdes du Limousin. Le parc, situé de part et d'autre de la rivière l'Aurence, très abîmé lors de la tempête de 1999, a fait l'objet depuis 2003 d'une rénovation.
  • Chapelle Saint-Jean (XIIIe siècle), inscrite en 1926 au titre des monuments historiques[43] : s'élevant au centre du cimetière de la ville, elle présente un arc gothique limousin. C'est l'ancienne chapelle funéraire du cimetière de la paroisse de Tarn qui fusionna avec Aixe à la Révolution.
L'église Sainte Croix avec le drapeau des Ostencions en 2023

La commune présente une Zone naturelle d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) de type 1.

Chemins de randonnée[modifier | modifier le code]

Le GR 4 qui va de Royan à Grasse traverse la commune. Il est commun avec le GR 654, chemin de Saint-Jacques (voie de Vézelay).

Personnalités liées à la commune[modifier | modifier le code]

Héraldique[modifier | modifier le code]

Les armoiries de la commune se blasonnent ainsi :

D’azur à la croix d’argent dont chaque branche est chargée de trois ombres de chevrons, les pointes dirigées vers le centre[53].

Notes et références[modifier | modifier le code]

Notes et cartes[modifier | modifier le code]

  • Notes
  1. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
  2. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
  3. Les eaux continentales désignent toutes les eaux de surface, en général des eaux douces issues d'eau de pluie, qui se trouvent à l'intérieur des terres.
  4. Dans les zones classées en aléa moyen ou fort, différentes contraintes s'imposent :
    • au vendeur d'informer le potentiel acquéreur du terrain non bâti de l'existence du risque RGA ;
    • au maître d'ouvrage, dans le cadre du contrat conclu avec le constructeur ayant pour objet les travaux de construction, ou avec le maître d'œuvre, le choix entre fournir une étude géotechnique de conception et le respect des techniques particulières de construction définies par voie réglementaire ;
    • au constructeur de l'ouvrage qui est tenu, soit de suivre les recommandations de l'étude géotechnique de conception, soit de respecter des techniques particulières de construction définies par voie réglementaire.
  5. Le classement des barrages est fonction de deux paramètres : hauteur et volume retenu[23].
  6. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
  • Cartes
  1. IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).
  2. « Cartographie interactive de l'exposition des sols au retrait-gonflement des argiles », sur infoterre.brgm.fr (consulté le ).

Références[modifier | modifier le code]

  1. « Observatoire régional sur l'agriculture et le changement climatique (ORACLE) en Nouvelle-Aquitaine. » [PDF], sur haute-vienne.chambre-agriculture.fr, (consulté le ), p. 2.
  2. « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le ).
  3. Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501,‎ (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
  4. « Orthodromie entre Aixe-sur-Vienne et Limoges », sur fr.distance.to (consulté le ).
  5. « Station Météo-France « Limoges-Bellegarde » (commune de Limoges) - fiche climatologique - période 1991-2020 », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
  6. « Station Météo-France « Limoges-Bellegarde » (commune de Limoges) - fiche de métadonnées. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
  7. « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », sur meteofrance.fr, (consulté le ).
  8. « Typologie urbain / rural », sur observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
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  53. La banque du blason

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