Ailly-sur-Noye

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Ailly-sur-Noye
Ailly-sur-Noye
La rue Saint-Martin, avec l'hôtel de ville à droite et l'église Saint-Martin au fond.
Blason de Ailly-sur-Noye
Blason
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Hauts-de-France
Département Somme
Arrondissement Montdidier
Intercommunalité CC Avre Luce Noye
Maire
Mandat
Pierre Durand
2020-2026
Code postal 80250
Code commune 80010
Démographie
Gentilé Aillysiens
Population
municipale
2 724 hab. (2021 en diminution de 4,76 % par rapport à 2015)
Densité 107 hab./km2
Géographie
Coordonnées 49° 45′ 25″ nord, 2° 21′ 51″ est
Altitude Min. 43 m
Max. 143 m
Superficie 25,35 km2
Type Commune rurale
Unité urbaine Ailly-sur-Noye
(ville-centre)
Aire d'attraction Amiens
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton d'Ailly-sur-Noye
(bureau centralisateur)
Législatives 4e circonscription de la Somme
Localisation
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Ailly-sur-Noye
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Ailly-sur-Noye
Liens
Site web https://www.aillysurnoye.fr/

Ailly-sur-Noye est une commune française située dans le département de la Somme en région Hauts-de-France.

Géographie[modifier | modifier le code]

Localisation[modifier | modifier le code]

La petite ville picarde d'Ailly-sur-Noye est située à 17 km au sud de la préfecture Amiens dans le vallon de la Noye, l'une des brisures du Plateau picard, au sud du département de la Somme et à une dizaine de kilomètres de l'Oise.

Elle est traversée par le méridien de Paris.

Communes limitrophes[modifier | modifier le code]

Les communes limitrophes sont Jumel, Chaussoy-Epagny, Essertaux, Flers-sur-Noye, Guyencourt-sur-Noye, Lawarde-Mauger-l'Hortoy, Louvrechy, Mailly-Raineval, Remiencourt et Rouvrel.

Hydrographie[modifier | modifier le code]

La Noye à Ailly.

Le bourg est baigné par la Noye, sous-affluent de la Somme par l'Avre.

Climat[modifier | modifier le code]

En 2010, le climat de la commune est de type climat océanique dégradé des plaines du Centre et du Nord, selon une étude du CNRS s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[1]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat océanique et est dans la région climatique Nord-est du bassin Parisien, caractérisée par un ensoleillement médiocre, une pluviométrie moyenne régulièrement répartie au cours de l’année et un hiver froid (°C)[2].

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 10,5 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 14 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 698 mm, avec 11,6 jours de précipitations en janvier et 8 jours en juillet[1]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique la plus proche, située sur la commune de Rouvroy-les-Merles à 12 km à vol d'oiseau[3], est de 10,7 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 647,9 mm[4],[5]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[6].

Urbanisme[modifier | modifier le code]

Typologie[modifier | modifier le code]

Ailly-sur-Noye est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1],[7],[8],[9]. Elle appartient à l'unité urbaine d'Ailly-sur-Noye, une agglomération intra-départementale regroupant 2 communes[10] et 3 356 habitants en 2017, dont elle est ville-centre[11],[12].

Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction d'Amiens, dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 369 communes, est catégorisée dans les aires de 200 000 à moins de 700 000 habitants[13],[14].

Occupation des sols[modifier | modifier le code]

Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (70,4 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (70,2 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (68,4 %), forêts (20,2 %), zones urbanisées (7 %), zones agricoles hétérogènes (2 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (1,3 %), eaux continentales[Note 3] (1,1 %)[15]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].

Hameaux et écarts[modifier | modifier le code]

La commune d'Ailly-sur-Noye est formée en 1965 par la fusion de trois anciennes communes : Ailly-sur-Noye, Berny-sur-Noye, au sud, et Merville-au-Bois, à l'est[16]. Entre Ailly-sur-Noye et Merville-au-Bois se trouve le hameau l'Argilière.

Habitat et logement[modifier | modifier le code]

En 2018, le nombre total de logements dans la commune était de 1 336, alors qu'il était de 1 304 en 2013 et de 1 230 en 2008[I 1].

Parmi ces logements, 90,5 % étaient des résidences principales, 1,4 % des résidences secondaires et 8,1 % des logements vacants. Ces logements étaient pour 88,8 % d'entre eux des maisons individuelles et pour 10,8 % des appartements[I 1].

Le tableau ci-dessous présente la typologie des logements à Ailly-sur-Noye en 2018 en comparaison avec celle de la Somme et de la France entière. Une caractéristique marquante du parc de logements est ainsi une proportion de résidences secondaires et logements occasionnels (1,4 %) inférieure à celle du département (8,3 %) et à celle de la France entière (9,7 %). Concernant le statut d'occupation de ces logements, 66,9 % des habitants de la commune sont propriétaires de leur logement (67,8 % en 2013), contre 60,3 % pour la Somme et 57,5 % pour la France entière[I 2].

Le logement à Ailly-sur-Noye en 2018.
Typologie Ailly-sur-Noye[I 1] Somme[I 3] France entière[I 4]
Résidences principales (en %) 90,5 83,3 82,1
Résidences secondaires et logements occasionnels (en %) 1,4 8,3 9,7
Logements vacants (en %) 8,1 8,4 8,2

Voies de communication et transports[modifier | modifier le code]

Gare d'Ailly-sur-Noye.

Ailly-sur-Noye est située au carrefour de l'ancienne route nationale 320 (actuelle RD 920) de Dieppe à Moreuil et notamment :

Elle est facilement accessible par la sortie no 17 de l'autoroute A16.

Elle est desservie par la gare d'Ailly-sur-Noye TER Picardie sur la ligne de Paris-Nord à Lille.

En 2019, la localité est desservie par les lignes d'autocars du réseau Trans'80, Hauts-de-France, tous les jours sauf le dimanche et les jours fériés (ligne no 41, Montdidier - Ailly-sur-Noye - Amiens)[17].

Toponymie[modifier | modifier le code]

Le nom de la localité est attesté sous la forme Asli vers 1150, Ally et Alliacum en 1164[18].

Ailly en picard.

Ce toponyme dérive de l'anthroponyme romain Allius, ancien nom de domaine gallo-romain (suffixe -acum > -y).

La Noye est la rivière passant dans la commune. Prenant sa source au sud de Breteuil sur le territoire de Vendeuil-Caply, elle est un affluent de l'Avre.

Histoire[modifier | modifier le code]

Lors de la reconstruction de l'église à la fin du XIXe siècle, un sarcophage, des poteries et verreries remontant de l'époque gallo-romaine furent découverts sur les lieux. L'archéologie aérienne réalisée notamment par Roger Agache a confirmé la présence de substructions préhistoriques ou antiques[19],[20],[21] et médiévales[22].

Certains écrits relèvent qu'Ailly aurait d'abord appartenu aux comtes de Vermandois au XIIe siècle : Ébrard de Breteuil se qualifiait ainsi "seigneur de Tartigny et d'Ailly". La seigneurie fut cédée par succession, mariage ou vente tout au long du Moyen Âge jusqu'à l'époque révolutionnaire.

Notamment, elle passa par mariage des comtes de Breteuil aux Clermont-Nesle, puis aux Flandre-Dampierre-Termonde et aux Luxembourg-Ligny-St-Pol[Note 4].

Une maladrerie fut fondée au XVe siècle par Jean de Luxembourg (1400-1466), fils du connétable Waléran III, dit le Bâtard de Saint-Pol ou Hennequin, chevalier de la Toison d'or, et Jacqueline de la Trémoille, sa femme.

La suite des seigneurs est sans doute les Luxembourg-Ligny comtes de Saint-Pol, puisqu'on trouve Marie de Luxembourg comme dame d'Ailly-sur-Noye (femme du comte François de Bourbon-Vendôme : les arrière-grands-parents d'Henri IV).

En 1650, un ouragan terrible dévasta la contrée, en 1665, un incendie détruisit tout le village, seule l'église resta debout.

La contrée relevait de la prévôté de Montdidier et du bailliage de Vermandois jusqu'en 1749 ; à cette date, la prévôté de Montdidier fut supprimée et réunie au bailliage de Vermandois.

Un marché franc tous les mois et un marché ordinaire tous les jeudis furent établis par lettres patentes en 1750.

En 1757 Charles-François d'Hervilly se qualifiait comte de Canisy, seigneur de Deniécourt, Ailly-sur-Noye et autres lieux. Une foire ayant lieu le de chaque année fut créée par le comte. Son fils, Marc-Pierre-Antoine-Augustin-César d'Hervilly, mort en 1796, fut le dernier seigneur d'Ailly-sur-Noye[23].

Il y avait un notaire à la fin du XVIIIe siècle. À cette même époque, les habitants excellaient dans la serrurerie et on y remarquait aussi une manufacture de papier gris.

La commune bénéficie de l'arrivée du chemin de fer, avec la mise en service de la gare d'Ailly-sur-Noye le par la Compagnie des chemins de fer du Nord, lorsqu'elle ouvre à l'exploitation sa ligne de Paris à Lille et Valenciennes.

L'église actuelle date de la fin du XIXe siècle et remplace celle[24],[25],[26],[27],[28] dont le clocher du XIIIe siècle s'était effondré le à la suite des ébranlements provoqués par le passage des trains d'artillerie de l'armée prussienne pendant la guerre franco-allemande de 1870.

Première Guerre mondiale
Le monument aux morts.

Pendant la Première Guerre mondiale, le village était à l'arrière[29] de la ligne de front, notamment lors de la bataille de la Somme.

L'attaque allemande de l'Offensive du printemps du sur le front Saint-Quentin-La Fère avait réussi à créer une poche de 80 km de profondeur dans le front anglo-français. Celui-ci était totalement rompu entre les rivières Avre et Luce. Le , général Foch, commandant en chef des troupes alliées, envoya des renforts et chargea la 1re armée française du général Debeney d’étendre son front lors de la bataille d'Amiens et de maintenir à tout prix la liaison avec l'armée anglaise du général Gough qui reculait vers Villers-Bretonneux et Amiens. L'ordre fut donc donné aux français de résister jusqu'à la mort sur le plateau du Santerre, et les combats ont concerné le village[30],[31]. Le village était près de la ligne de front lors de l'offensive du Printemps et de la bataille d'Amiens (1918)[32].

À la fin de la guerre, le village a subi des destructions importantes[33],[34],[35],[36],[37],[38],[39]. Il a été décoré de la Croix de guerre 1914-1918 le [40].

Deuxième Guerre mondiale

La commune est également décorée de la Croix de guerre 1939-1945 avec étoile de bronze[41].

Après-guerre

En 1965, la commune absorbe celles de Berny-sur-Noye et de Merville-au-Bois[16].

Politique et administration[modifier | modifier le code]

Rattachements administratifs et électoraux[modifier | modifier le code]

La commune se trouve dans l'arrondissement de Montdidier du département de la Somme. Pour l'élection des députés, elle fait partie depuis 2012 de la quatrième circonscription de la Somme.

Elle était depuis 1793 le chef-lieu du canton d'Ailly-sur-Noye[16], qui a été modifié et agrandi dans le cadre du redécoupage cantonal de 2014 en France et dont la ville est désormais le bureau centralisateur.

Intercommunalité[modifier | modifier le code]

La commune était le siège de la communauté de communes du Val de Noye, créée par un arrêté préfectoral du [42], et qui succèdait, conformément aux dispositions de la loi Chevènement, au district du Val de Noye, créé en 1994.

Dans le cadre des dispositions de la loi portant nouvelle organisation territoriale de la République du , qui prévoit que les établissements publics de coopération intercommunale (EPCI) à fiscalité propre doivent avoir un minimum de 15 000 habitants, la préfète de la Somme propose en un projet de nouveau schéma départemental de coopération intercommunale (SDCI) prévoyant la réduction de 28 à 16 du nombre des intercommunalités à fiscalité propre du département.

Après des hypothèses de regroupement des communautés de communes du Grand Roye (CCGR), du canton de Montdidier (CCCM), du Santerre et d’Avre, Luce et Moreuil[43], la préfète dévoile en son projet qui prévoit la « des communautés de communes d’Avre Luce Moreuil et du Val de Noye », le nouvel ensemble de 22 440 habitants regroupant 49 communes[44],[45]. À la suite de l'avis favorable des intercommunalités[46] et de la commission départementale de coopération intercommunale en [47] puis des conseils municipaux et communautaires concernés, la fusion est établie par un arrêté préfectoral du [48], qui prend effet le .

La commune est donc désormais membre de la communauté de communes Avre Luce Noye (CCALN).

Tendances politiques et résultats[modifier | modifier le code]

Lors du second tour des élections municipales de 2020 la liste menée par Pierre Durand, avec laquelle avait fusionné celle menée par Nicolas Blin, a largement battu avec 57,36 % des suffrages exprimés et 771 voix, celle menée par la maire sortante Marie-Hélène Marcel (42,63 %, 573 voix), lors d'un scrutin marqué par 35,67 % d'abstention[49].

Politique locale[modifier | modifier le code]

Le , le Conseil d'État annule les élections municipales de [50] en raison d'un très faible écart de voix avec la liste concurrente[51], ce qui induit l'organisation d'élections municipales partielles remportées par la maire invalidée et réélue le [52],[53]. Celle-ci est néanmoins battue lors des élections municipales de 2020 et Pierre Durand lui a succédé comme maire pour la mandature 2020-2026.

Liste des maires[modifier | modifier le code]

Liste des maires successifs[D 1]
Période Identité Étiquette Qualité
Les données manquantes sont à compléter.
         
mai 1896 mai 1904 Wilfrid Georget[D 2] Rad. soc.. Marchand boulanger. Grainetier à Ailly-sur-Noye
Conseiller d'arrondissement d'Ailly-sur-Noye (1919 → 1927)
Chevalier de la Légion d'honneur
Officier de l'Instruction publique
mai 1904 octobre 1904 Henry Gourland[D 3]   Rentier
janvier 1905 novembre 1905 Célestin Maréchal[D 4] Réactionnaire Meunier
Révoqué
décembre 1905 vers décembre 14919 Émile Cozette[Note 5],[D 5] Républicain Maréchal-ferrant
Chevalier du Mérite agricole, médaille d’argent de la Prévoyance sociale
Chevalier de la Légion d'honneur
décembre 1919 mai 1941 Louis Binant[D 6] Radical indépendant Docteur en médecine
Conseiller général d'Ailly-sur-Noye (1913 →1941)
Chevalier de la Légion d'honneur
Mort en fonction
juillet 1941 vers novembre 1944 Arthur Labarre[D 7]   Maire de Chaussoy-Epagny (1902 → 1925)
Croix de guerre
Chevalier de la Légion d'honneur.
novembre 1944 février 1945 Jean Fournier[D 8],[54]   Résistant, cheminot
Maire provisoire, démissionnaire pour raison professionnelle
mai 1945 avril 1949 Robert Verdez[D 9],[55] SFIO Cheminot
Conseiller général d'Ailly-sur-Noye (1945 → 1951)
Démissionnaire.
mai 1949 janvier 1950 Michèle Potriquet[D 10] SFIO Institutrice
Démissionnaire
février 1950 mai 1953 Paul Canivet[D 11]   Ancien cultivateur
1953 1974 William Classen[D 12] Radical Médecin
Conseiller général du canton d'Ailly-sur-Noye (1951 → 1974)
Officier d'académie
Mort en cours de mandant
1974 1995 Philippe Verhoye[D 13]   Chirurgien dentiste
juin 1995 mars 2008 Freddy Vérecque[D 13] PS Professeur
mars 2008[56] juillet 2020 Marie-Hélène Marcel[D 14] ,[53] DVD Retraitée de la fonction publique
Vice-présidente de la CC Val de Noye (2008 → 2014)
Vice-présidente de la CC Avre Luce Noye (2017 → 2019)
juillet 2020[57],[58] En cours
(au 10 mai 2023)
Pierre Durand DVG Directeur général des services de la CC du Grand Roye retraité[59]
Vice-président de la CC Avre Luce Noye (2020 → )

Distinctions et labels[modifier | modifier le code]

En 2021, la ville reçoit le 2e prix départemental d'honneur et le prix du développement durable pour ses efforts en matière de fleurissement[60].

Jumelages[modifier | modifier le code]

La ville d’Ailly-sur-Noye est jumelée depuis 2000 avec la ville allemande d’Altforweiler, située en Sarre, à 20 km de la frontière française.

Population et société[modifier | modifier le code]

Démographie[modifier | modifier le code]

L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[61]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2006[62].

En 2021, la commune comptait 2 724 habitants[Note 6], en diminution de 4,76 % par rapport à 2015 (Somme : −0,98 %, France hors Mayotte : +1,84 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
8287968468158619069331 0091 039
1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
1 0711 1001 1011 0231 1811 2321 1481 2251 178
1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
1 1891 1381 1471 4151 5111 5021 3631 5591 434
1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2011 2016
1 6502 0082 1342 5962 6472 6432 6532 8472 849
2021 - - - - - - - -
2 724--------
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[16] puis Insee à partir de 2006[63].)
Histogramme de l'évolution démographique

Activités associatives, culturelles et sportives[modifier | modifier le code]

  • Depuis 1986, l'association Les Spectacles d'Ailly-sur-Noye organise un spectacle nocturne en plein air appelé Le Souffle de la Terre. Il raconte la vie du peuple picard depuis le paléolithique supérieur jusqu'à la Seconde Guerre mondiale. En 2021, l'association, composée de plus de 800 bénévoles, célébrera ses 35 ans. Plus de 700 000 spectateurs ont déjà vu le Souffle de la Terre.
  • Les sports nautiques sont pratiqués sur le plan d'eau de Berny-sur-Noye.
  • Le club de moto-cross dispose de deux terrains.
  • Le village est le siège d'une vie associative importante : environ 45 associations y exercent leurs activités.

Économie[modifier | modifier le code]

La commune compte notamment une entreprise industrielle, Tubesca-Comabi, qui fabrique des échelles, échafaudages et escabeaux principalement en aluminium. Elle est la propriété du groupe familial français Frénéhard et Michaux qui emploie environ 200 salariés en 2017. C'est le plus gros employeur du secteur. L'unité est implantée depuis 2011[64] dans la zone d'activité créée par l'ex -communauté de communes du Val de Noye. Ses dix lignes de production sont abritées par un bâtiment de 14 000 m2. Un autre bâtiment assure le stockage sur 5 500 m2[65].

Culture locale et patrimoine[modifier | modifier le code]

Lieux et monuments[modifier | modifier le code]

  • Église Saint-Martin :
    L'église Saint-Martin a été construite sur les plans de Paul Delefortrie en 1898 en styles néo-roman et néo-gothique en remplacement de l'édifice précédent. Elle a été restaurée après des dégradations lors de la Première Guerre mondiale[66],[67], et comprend des vitraux commémoratifs de la guerre, conçus et réalisés en 1954 par Gérard Ansart et l'atelier Cagnart[68].
Compte tenu du terrain disponible, la façade principale est orientée au nord, ce qui est compensé par la présence d'un grand portail et du clocher vers l'ouest, orienté vers la rue principale du bourg.
Le monument le plus remarquable de l'ancienne église a été conservé et replacé dans la nef actuelle : le tombeau en pierre bleue de Tournai de Jean de Luxembourg, qui trépassa le , et de sa femme Jacqueline de la Trémoille[69].
Elle contient la sépulture de Jean de Luxembourg et de son épouse, Jacqueline de la Tremoille du XVe siècle, ainsi qu'un triptyque sculpté en bas-relief et un ecce homo également du XVe siècle[70].
  • L'hôtel de ville, comprenant une vaste salle des fêtes, construit en style moderne en 1953, agrandi en 2017[71],[72].
  • Chapelles :
    • Chapelle Notre-Dame-de-la-Délivrance, rue Sadi-Carnot, de 1883[73].
    • Chapelle Notre-Dame-de-Grâces, route de Boves, de 1814, restaurée en 2003[73].
    • Chapelle Notre-Dame-de-Bon-Secours à Merville-au-Bois, détruite en 1914, reconstruite en 1926[73].
  • L'église du hameau de Merville[74], fermée et en mauvais état, nécessite une restauration[75]
  • Patrimoine industriel : bâtiment situé 91 rue Sadi-Carnot, construit en 1872 par la Cie Sucrière de Poix, reprise par la Cie Sucrière d'Ailly, puis par la S.A. des Sucreries de Poix et d'Ailly, qui y réalisa d'importants travaux en 1892 avant sa transformation en laminoir métallurgique en 1909 par Rudolf Kronenberg, exploité en 1914 par la Société Métallurgique de Douai, puis par Fernand Gillet et devenant en 1924 la Société Métallurgique des Usines d'Ailly-sur-Noye. En 1945, les locaux sont repris par la S.A. des Hauts Fourneaux de la Chiers, puis les laminoirs de Thionvielle qui y font du laminage à froid de feuillard d'acier. Au 3e quart du XXe siècle, les locaux sont étendus par Mullca avant d'être transformés en usine de fabrication d'échelles en duralumin, acier et aluminium[76].
  • Plan d'eau d'Ailly-sur-Noye, équipé depuis d'une passerelle permettant de relier les deux rives de l'étang[77].
  • Parc de loisirs Terrains d’Aventure, situé sur les hauteurs de la commune[78].
  • Monument aux morts

Personnalités liées à la commune[modifier | modifier le code]

Jean de Luxembourg (1400-1466), bâtard de Saint-Pol, chambellan du duc de Bourgogne Philippe le Bon, seigneur d'Ailly et de Hautbourdin en Flandre, chevalier de la Toison d'or en 1433, combattant célèbre de la guerre de Cent Ans, mort le . Il était marié avec Jacqueline de la Trémoille qui ne lui survécut que 13 jours. Leur monument funéraire en pierre de Tournai se trouve dans l'église Saint-Martin[79].

François Corbier (1944-2018, né Alain Roux), chansonnier, auteur-compositeur-interprète et animateur de télévision français y a passé sa petite enfance entre 1947 et 1952.

Héraldique[modifier | modifier le code]

Blason de Ailly-sur-Noye Blason
D'argent au lion de gueules, la queue fourchée et passée en sautoir, armé et couronné d'or, la queue fourchée et passée en sautoir[80].
Ornements extérieurs
  • Croix de guerre 1914-1918 avec palme. Citation à l'ordre de l'armée du 3 novembre 1920 : « à, en 1918, supporté sans faiblesse des bombardements qui l'ont en grande partie détruite. Par sa fière attitude dans les épreuves, les dommages subis, les souffrances de sa population a bien mérité du pays[80]. »
  • Croix de guerre 1939-1945 avec étoile de bronze.
Détails
Ces armoiries reprennent celles de la Maison de Luxembourg qui possédait la seigneurie d'Ailly aux XIVe et XVe siècles
La commune a adopté ces armoiries le 23 mai 1970.

Pour approfondir[modifier | modifier le code]

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Bibliographie[modifier | modifier le code]

  • René Boyenval, René Debrie, René Vaillant, Répertoire des Noms de Famille de la Somme en 1849, 232 pages, éd. Éklitra (Amiens, 1972)
  • François Poulain, Histoire d'Ailly-sur-Noye, éd. Res Universis (1993), (ISBN 978-2-7428-0182-4)

Articles connexes[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]

  • Carte spéciale des régions dévastées : 21 NE, Montdidier [Nord-Est], Service géographique de l'armée, (lire en ligne) sur Gallica.

Notes et références[modifier | modifier le code]

Notes[modifier | modifier le code]

  1. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
  2. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
  3. Les eaux continentales désignent toutes les eaux de surface, en général des eaux douces issues d'eau de pluie, qui se trouvent à l'intérieur des terres.
  4. On trouvera le schéma généalogique aux articles Clermont-Nesle, Guillaume, Jean, Guy, Waléran III.
  5. Citation du Journal officiel (28 mars 1915) : Le Gouvernement porte à la connaissance du pays la belle conduite de M. Cozette, maire d'Ailly-sur-Noye (Somme). Couché en joue par les soldats ennemis, pendant toute une nuit, a montré l'exemple de la fermeté et du sang-froid et a évité à la commune les violences dont l'ennemi la menaçait." En effet, il n'a pas hésité, malgré les sévices qui lui furent infligés par les envahisseurs, à prendre les mesures nécessaires pour soustraire à la vigilance des Allemands, cinq soldats anglais qu'il remit à l'autorité militaire française au retour de celle-ci.
  6. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.

Cartes[modifier | modifier le code]

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Bibliographie[modifier | modifier le code]

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Références[modifier | modifier le code]

Site de l'Insee[modifier | modifier le code]

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Autres sources[modifier | modifier le code]

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  70. « Statue : Ecce Homo avec le donateur et sa femme, socle », notice no PM80000087, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Palissy, ministère français de la Culture.
  71. « Voilà à quoi va ressembler la mairie : Le réaménagement et l’agrandissement de l’hôtel de ville sont prévus en 2016. Tous les services seront transférés à l’espace Jean-Fournier le temps des travaux », Le Courrier picard,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  72. « En visite sur le chantier de la mairie d’Ailly-sur-Noye : La sous-préfète de Montdidier a découvert l’Hôtel de Ville en travaux pour une première sortie », Le Courrier picard,‎ (lire en ligne, consulté le ).
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  76. « Cie sucrerie de Poix, puis S.A. des sucreries de Poix et Dailly ; puis Sté métallurgique de Douai, puis Sté métallurgique des usines d'Ailly, puis Laminoirs de Thionville, puis Mullca ; actuellement usine de construction métallique SICA Tubesca », notice no IA00076503, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
  77. Thierry Griois, « La passerelle sur le plan d’eau d’Ailly-sur-Noye est posée : D’un poids de 13 tonnes et d’une longueur de 26 mètres, le pont en bois, qui permettra de passer d’une rive à l’autre de l’étang, a été installé par un camion-grue hier midi », Le Courrier picard,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  78. Flavien Belpaume, « Jouez les Robin des Bois en pleine forêt d’Ailly-sur-Noye : Terrains d’Aventure a ouvert, en avril, un nouveau jeu mêlant balle au prisonnier et tir à l’arc à Ailly-sur-Noye », Le Courrier picard,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  79. Source : affichette placée sur le côté de l'église.
  80. a et b Jacques Estienne et Mireille Louis (préf. Pierre-Marcel Wiltzer), Armorial du Département et des Communes de la Somme, Abbeville, F. Paillart, , p.14.